Syst me reproducteur

1. Syst�me reproducteur Plan introduction femelle m�le f�condation gestation lactation d�but et fin de vie sexuelle

2. Introduction diff�rent des autres syst�mes : pas destin� � hom�ostasie destin� � multiplication des individus=> hom�ostasie de l'esp�ce diff�rences importantes entre esp�ces diff�rences entre sexes anatomie physiologie comportement 1. Introduction Le syst�me reproducteur a pour principale fonction d'assurer la perp�tuation de l'esp�ce. Ceci le singularise des autres syst�mes dont le r�le peut �tre d�fini comme �tant d'assurer le bon fonctionnement de l'organisme afin d'en maintenir l'int�grit� ou le d�veloppement. Une autre particularit� qui distingue le syst�me reproducteur est l'existence de grandes diff�rences dans les m�canismes de reproduction entre les diff�rents embranchements et, � l'int�rieur de ceux-ci, entre les diff�rentes esp�ces qui, du point de vue des autres syst�mes, sont pourtant g�n�ralement tr�s proches. Etant donn� le temps qui nous est imparti, nous nous int�resserons principalement aux mammif�res avec pour mod�les, l'homme et le mouton. Les particularit�s des autres esp�ces seront cit�es. Enfin, l'essence m�me du processus de la reproduction chez les mammif�res et la s�paration des sexes entra�nent d�s l'embryogen�se une diff�renciation sexuelle d�termin�e par le bagage g�n�tique de l'individu, plus pr�cis�ment par le chromosome sexuel port� par le spermatozo�de f�condant. Cette diff�renciation sexuelle se traduira non seulement dans l'anatomie et la physiologie de l'individu, mais aura �galement des r�percussions sur sa psychologie, son comportement et m�me son d�veloppement corporel g�n�ral. 1. Introduction Le syst�me reproducteur a pour principale fonction d'assurer la perp�tuation de l'esp�ce. Ceci le singularise des autres syst�mes dont le r�le peut �tre d�fini comme �tant d'assurer le bon fonctionnement de l'organisme afin d'en maintenir l'int�grit� ou le d�veloppement. Une autre particularit� qui distingue le syst�me reproducteur est l'existence de grandes diff�rences dans les m�canismes de reproduction entre les diff�rents embranchements et, � l'int�rieur de ceux-ci, entre les diff�rentes esp�ces qui, du point de vue des autres syst�mes, sont pourtant g�n�ralement tr�s proches. Etant donn� le temps qui nous est imparti, nous nous int�resserons principalement aux mammif�res avec pour mod�les, l'homme et le mouton. Les particularit�s des autres esp�ces seront cit�es. Enfin, l'essence m�me du processus de la reproduction chez les mammif�res et la s�paration des sexes entra�nent d�s l'embryogen�se une diff�renciation sexuelle d�termin�e par le bagage g�n�tique de l'individu, plus pr�cis�ment par le chromosome sexuel port� par le spermatozo�de f�condant. Cette diff�renciation sexuelle se traduira non seulement dans l'anatomie et la physiologie de l'individu, mais aura �galement des r�percussions sur sa psychologie, son comportement et m�me son d�veloppement corporel g�n�ral.

3. Syst�me reproducteur femelle

4. Femelle : anatomie 2. La femelle A. Rappels anatomiques et histologiques Le syst�me reproducteur des mammif�res femelles est toujours bas� sur le m�me principe et compos� des quatre grandes m�mes parties (fig.�1) que l'on peut distinguer sommairement comme 1) l'ovaire, organe ovo�de dont le r�le est double : la production des gam�tes femelles et la s�cr�tion des hormones sexuelles; 2) l'oviducte qui capte l'ovule et le transporte jusqu'� l'ut�rus et qui permet la mont�e des spermatozo�des afin que s'effectue la f�condation dans la partie ampoulaire de l'oviducte; 3) l'ut�rus o� va s'implanter l'embryon et se d�velopper le f�tus; 4) le vagin, s�par� de l'ut�rus par le cervix, ouvre le syst�me reproducteur vers l'ext�rieur et permet la f�condation interne. Des variations morphologiques sont observ�es entre les esp�ces diff�rentes. Elles seront sp�cifi�es lors de l'�tude de chaque partie du syst�me reproducteur. 2. La femelle A. Rappels anatomiques et histologiques Le syst�me reproducteur des mammif�res femelles est toujours bas� sur le m�me principe et compos� des quatre grandes m�mes parties (fig.�1) que l'on peut distinguer sommairement comme 1) l'ovaire, organe ovo�de dont le r�le est double : la production des gam�tes femelles et la s�cr�tion des hormones sexuelles; 2) l'oviducte qui capte l'ovule et le transporte jusqu'� l'ut�rus et qui permet la mont�e des spermatozo�des afin que s'effectue la f�condation dans la partie ampoulaire de l'oviducte; 3) l'ut�rus o� va s'implanter l'embryon et se d�velopper le f�tus; 4) le vagin, s�par� de l'ut�rus par le cervix, ouvre le syst�me reproducteur vers l'ext�rieur et permet la f�condation interne. Des variations morphologiques sont observ�es entre les esp�ces diff�rentes. Elles seront sp�cifi�es lors de l'�tude de chaque partie du syst�me reproducteur.

5. Femelle : anatomie

6. Femelle : vascularisation s.repro La vascularisation de l'ut�rus est importante. Les veines et les art�res pr�sentent de nombreuses circonvolutions et sont fr�quemment accol�es ce qui permet la diffusion de certaines substances du sang veineux au sang art�riel. On verra l'importance de ce ph�nom�ne dans l'�tude de l'activit� des hormones ut�rines sur l'ovaire. La vascularisation de l'ut�rus est importante. Les veines et les art�res pr�sentent de nombreuses circonvolutions et sont fr�quemment accol�es ce qui permet la diffusion de certaines substances du sang veineux au sang art�riel. On verra l'importance de ce ph�nom�ne dans l'�tude de l'activit� des hormones ut�rines sur l'ovaire.

7. Femelle : anatomie

8. Femelle : anatomie Il existe d'importantes variations intersp�cifiques principalement dues aux proportions relatives des cornes et du corps ut�rin. Les formes extr�mes sont montr�es par les primates dont les cornes ut�rines sont tr�s r�duites et chez la lapine qui ne poss�de ni corps ut�rin ni col, les cornes s'abouchant directement dans le vagin. Chez les ruminants, les cornes sont environ trois fois plus longues que le corps et enroul�es (30 cm/10 cm chez la vache, 15 cm/5 cm chez la brebis); l'endom�tre est parsem� de 80 � 100 caroncules. Chez la jument, les cornes sont longues aussi et perpendiculaires au corps dont la proportion est n�anmoins plus importante, tandis que la truie poss�de des cornes tr�s d�velopp�es pr�sentant de nombreuses circonvolutions (30 � 100 cm selon les races). Chez ces deux esp�ces, les caroncules sont remplac�es par des feuillets longitudinaux. Il existe d'importantes variations intersp�cifiques principalement dues aux proportions relatives des cornes et du corps ut�rin. Les formes extr�mes sont montr�es par les primates dont les cornes ut�rines sont tr�s r�duites et chez la lapine qui ne poss�de ni corps ut�rin ni col, les cornes s'abouchant directement dans le vagin. Chez les ruminants, les cornes sont environ trois fois plus longues que le corps et enroul�es (30 cm/10 cm chez la vache, 15 cm/5 cm chez la brebis); l'endom�tre est parsem� de 80 � 100 caroncules. Chez la jument, les cornes sont longues aussi et perpendiculaires au corps dont la proportion est n�anmoins plus importante, tandis que la truie poss�de des cornes tr�s d�velopp�es pr�sentant de nombreuses circonvolutions (30 � 100 cm selon les races). Chez ces deux esp�ces, les caroncules sont remplac�es par des feuillets longitudinaux.

9. Femelle : ovaire a. Ovaire L'ovaire est chez la plupart des esp�ces un organe ovo�de ou en forme de haricot. Sa dimension est de 1 � 3 cm de long pour un poids de 3 � 15 g chez la femme, la brebis et la vache, mais peut atteindre 6 cm et 70 g chez la jument. La truie, la lapine et les autres esp�ces prolifiques poss�dent un ovaire en forme de grappe en raison des nombreux follicules qui font saillie � sa surface. Outre les structures de soutien et de remplissage, l'ovaire comporte des follicules � divers stades de leur d�veloppement et parfois un ou des corps jaunes. L'�pith�lium superficiel recouvre la "tunica albuginea", tissu conjonctif fibreux qui entoure l'ovaire. On peut distinguer �galement la medulla ovarienne qui contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques ainsi que des fibres nerveuses. Le cortex contient des follicules et le stroma constitue le tissu de remplissage form� de cellules peu diff�renci�es. On peut trouver �galement des fibres musculaires de type lisse sp�cialement dans les zones p�rifolliculaires, innerv�es par un syst�me cholinergique. a. Ovaire L'ovaire est chez la plupart des esp�ces un organe ovo�de ou en forme de haricot. Sa dimension est de 1 � 3 cm de long pour un poids de 3 � 15 g chez la femme, la brebis et la vache, mais peut atteindre 6 cm et 70 g chez la jument. La truie, la lapine et les autres esp�ces prolifiques poss�dent un ovaire en forme de grappe en raison des nombreux follicules qui font saillie � sa surface. Outre les structures de soutien et de remplissage, l'ovaire comporte des follicules � divers stades de leur d�veloppement et parfois un ou des corps jaunes. L'�pith�lium superficiel recouvre la "tunica albuginea", tissu conjonctif fibreux qui entoure l'ovaire. On peut distinguer �galement la medulla ovarienne qui contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques ainsi que des fibres nerveuses. Le cortex contient des follicules et le stroma constitue le tissu de remplissage form� de cellules peu diff�renci�es. On peut trouver �galement des fibres musculaires de type lisse sp�cialement dans les zones p�rifolliculaires, innerv�es par un syst�me cholinergique.

10. Femelle : follicules ovariens Les follicules subissent un d�veloppement qui m�ne � l'ovulation, puis se transforment en corps jaunes. On distingue classiquement les follicules primordiaux, primaires, secondaires, tertiaires et antraux. Les follicules primaires constituent le premier stade de croissance des follicules. Ils sont constitu�s d'une ou deux assises de cellules poly�driques appel�es cellules folliculeuses entourant l'ovocyte I. Une zone pellucide appara�t autour de l'ovocyte. Les follicules secondaires poss�dent plus de 2 couches de cellules folliculeuses; le diam�tre de l'ovocyte et de sa zone pellucide augmente. Les follicules tertiaires poss�dent des couches cellulaires diff�renci�es : la granulosa, la th�que interne et la th�que externe. Les follicules antraux ont comme particularit� des cavit�s remplies de liquide folliculaire s�cr�t� par les cellules de la granulosa. Ces cavit�s grandissent et finiront par fusionner pour ne plus former qu'un grand antrum dans lequel pro�mine le cumulus oophorus, excroissance de la granulosa form�e de quelques assises de cellules folliculeuses entourant l'ovocyte et la membrane pellucide. Ceci constitue le stade ultime de la croissance du follicule et est appel� follicule de De Graaf ou follicule pr�ovulatoire. Les membranes d'atr�sie subsistent pendant un certain temps dans l'ovaire. Elles proviennent de la d�g�n�rescence des follicules � un stade quelconque de leur d�veloppement. Cette d�g�n�rescence, ou atr�sie, est le destin de plus de 99�% des follicules. Les follicules ovulatoires sont caract�ris�s par une reprise de la m�iose de l'ovocyte. L'ovule se d�tache de la granulosa s'entoure de mucus et flotte dans le liquide folliculaire. Au moment de l'ovulation, le liquide folliculaire se r�pand dans la cavit� p�riton�ale et l'ovule est capt� par le pavillon de l'oviducte. Le corps h�morragique r�sulte du collapsus du follicule apr�s l'ovulation. Il est envahi par un petit caillot de sang. Il constitue le premier stade de la formation du corps jaune. On y observe une migration des cellules de la granulosa et de la th�que. Ces cellules vont se multiplier et le corps jaune fera saillie � la surface de l'ovaire. Le corps jaune passe par une phase de croissance et de s�cr�tion maximale pendant laquelle il pr�sente une couleur rouge vif due � une riche vascularisation. Pendant la phase de r�gression lut�ale (lut�olyse) la vascularisation diminue fortement et le tissu pr�sente une couleur jaune ros�e. Au cours de cette phase de lut�olyse, on observe une d�g�n�rescence cellulaire et une chute de la s�cr�tion hormonale. Le corpus albicans est la trace qui persiste dans l'ovaire apr�s la disparition du corps jaune. Les follicules subissent un d�veloppement qui m�ne � l'ovulation, puis se transforment en corps jaunes. On distingue classiquement les follicules primordiaux, primaires, secondaires, tertiaires et antraux. Les follicules primaires constituent le premier stade de croissance des follicules. Ils sont constitu�s d'une ou deux assises de cellules poly�driques appel�es cellules folliculeuses entourant l'ovocyte I. Une zone pellucide appara�t autour de l'ovocyte. Les follicules secondaires poss�dent plus de 2 couches de cellules folliculeuses; le diam�tre de l'ovocyte et de sa zone pellucide augmente. Les follicules tertiaires poss�dent des couches cellulaires diff�renci�es : la granulosa, la th�que interne et la th�que externe. Les follicules antraux ont comme particularit� des cavit�s remplies de liquide folliculaire s�cr�t� par les cellules de la granulosa. Ces cavit�s grandissent et finiront par fusionner pour ne plus former qu'un grand antrum dans lequel pro�mine le cumulus oophorus, excroissance de la granulosa form�e de quelques assises de cellules folliculeuses entourant l'ovocyte et la membrane pellucide. Ceci constitue le stade ultime de la croissance du follicule et est appel� follicule de De Graaf ou follicule pr�ovulatoire. Les membranes d'atr�sie subsistent pendant un certain temps dans l'ovaire. Elles proviennent de la d�g�n�rescence des follicules � un stade quelconque de leur d�veloppement. Cette d�g�n�rescence, ou atr�sie, est le destin de plus de 99�% des follicules. Les follicules ovulatoires sont caract�ris�s par une reprise de la m�iose de l'ovocyte. L'ovule se d�tache de la granulosa s'entoure de mucus et flotte dans le liquide folliculaire. Au moment de l'ovulation, le liquide folliculaire se r�pand dans la cavit� p�riton�ale et l'ovule est capt� par le pavillon de l'oviducte. Le corps h�morragique r�sulte du collapsus du follicule apr�s l'ovulation. Il est envahi par un petit caillot de sang. Il constitue le premier stade de la formation du corps jaune. On y observe une migration des cellules de la granulosa et de la th�que. Ces cellules vont se multiplier et le corps jaune fera saillie � la surface de l'ovaire. Le corps jaune passe par une phase de croissance et de s�cr�tion maximale pendant laquelle il pr�sente une couleur rouge vif due � une riche vascularisation. Pendant la phase de r�gression lut�ale (lut�olyse) la vascularisation diminue fortement et le tissu pr�sente une couleur jaune ros�e. Au cours de cette phase de lut�olyse, on observe une d�g�n�rescence cellulaire et une chute de la s�cr�tion hormonale. Le corpus albicans est la trace qui persiste dans l'ovaire apr�s la disparition du corps jaune.

11. Femelle : oviducte b. Oviducte L'oviducte est form� de trois parties fonctionnellement distinctes : pavillon, corps et isthme. Les variations interesp�ces sont peu importantes si ce n'est la longueur relative et les circonvolutions. Le pavillon, qui s'ouvre dans la cavit� p�riton�ale, enveloppe l'ovaire et est form� de l'infundibulum et couvert de cellules cili�es. Les cils appel�s fimbries se d�veloppent fortement en p�riode ovulatoire. Ils sont destin�s � la capture de l'ovule et semblent dou�s d'une motilit� qui leur permettrait m�me de r�cup�rer un ovule �mis par l'autre ovaire. Ce ph�nom�ne de ch�motactisme n'est pas encore �lucid�. Le corps de l'oviducte, dont fait partie l'ampoule, poss�de deux fonctions, le transport et la nutrition de l'ovule ainsi que la production d'un milieu favorable � la survie des spermatozo�des et � la f�condation. Il est compos� d'une muqueuse fortement pliss�e qui se d�veloppe surtout avant l'ovulation et �met des substances nutritives. La musculeuse participe aux d�placements de l'ovule. L'�pith�lium pr�sente des cellules cili�es ayant un r�le dans le transport de l'ovule et des cellules glandulaires destin�es � la protection et la nutrition de celui-ci. Ce n'est que dans l'ampoule que peut se r�aliser la f�condation suite � la rencontre des gam�tes. L'isthme ferme l'oviducte en s�parant l'ampoule de l'ut�rus. La musculeuse est beaucoup plus d�velopp�e qu'au niveau de l'ampoule contrairement � la muqueuse. Au cours de la phase ovulatoire, l'isthme entra�ne par des mouvements ascendants les spermatozo�des vers l'ampoule. Apr�s la f�condation, l'isthme pr�sente � nouveau une activit� contractile qui conduira l'�uf vers l'ut�rus. Pendant le reste du temps, cette partie de l'oviducte forme un barrage entre l'ut�rus et l'ampoule bien qu'aucune structure musculaire de type sphincter n'existe au niveau de la jonction ut�rotubale. Comme dans l'ampoule, les s�cr�tions de la muqueuse et de l'�pith�lium varient au cours du cycle et constituent un milieu id�al pour la survie des spermatozo�des et de l'�uf. On y trouve des prot�ines sp�cifiques capables de stimuler la respiration des spermatozo�des ou d'augmenter les capacit�s de segmentation de l'�uf f�cond�. b. Oviducte L'oviducte est form� de trois parties fonctionnellement distinctes : pavillon, corps et isthme. Les variations interesp�ces sont peu importantes si ce n'est la longueur relative et les circonvolutions. Le pavillon, qui s'ouvre dans la cavit� p�riton�ale, enveloppe l'ovaire et est form� de l'infundibulum et couvert de cellules cili�es. Les cils appel�s fimbries se d�veloppent fortement en p�riode ovulatoire. Ils sont destin�s � la capture de l'ovule et semblent dou�s d'une motilit� qui leur permettrait m�me de r�cup�rer un ovule �mis par l'autre ovaire. Ce ph�nom�ne de ch�motactisme n'est pas encore �lucid�. Le corps de l'oviducte, dont fait partie l'ampoule, poss�de deux fonctions, le transport et la nutrition de l'ovule ainsi que la production d'un milieu favorable � la survie des spermatozo�des et � la f�condation. Il est compos� d'une muqueuse fortement pliss�e qui se d�veloppe surtout avant l'ovulation et �met des substances nutritives. La musculeuse participe aux d�placements de l'ovule. L'�pith�lium pr�sente des cellules cili�es ayant un r�le dans le transport de l'ovule et des cellules glandulaires destin�es � la protection et la nutrition de celui-ci. Ce n'est que dans l'ampoule que peut se r�aliser la f�condation suite � la rencontre des gam�tes. L'isthme ferme l'oviducte en s�parant l'ampoule de l'ut�rus. La musculeuse est beaucoup plus d�velopp�e qu'au niveau de l'ampoule contrairement � la muqueuse. Au cours de la phase ovulatoire, l'isthme entra�ne par des mouvements ascendants les spermatozo�des vers l'ampoule. Apr�s la f�condation, l'isthme pr�sente � nouveau une activit� contractile qui conduira l'�uf vers l'ut�rus. Pendant le reste du temps, cette partie de l'oviducte forme un barrage entre l'ut�rus et l'ampoule bien qu'aucune structure musculaire de type sphincter n'existe au niveau de la jonction ut�rotubale. Comme dans l'ampoule, les s�cr�tions de la muqueuse et de l'�pith�lium varient au cours du cycle et constituent un milieu id�al pour la survie des spermatozo�des et de l'�uf. On y trouve des prot�ines sp�cifiques capables de stimuler la respiration des spermatozo�des ou d'augmenter les capacit�s de segmentation de l'�uf f�cond�.

12. Femelle : uterus c. Ut�rus L'ut�rus est compos� de deux parties : le corps et les cornes. Le corps est s�par� du vagin par le col ut�rin ou cervix tandis que les isthmes oviducaux s'abouchent aux extr�mit�s des cornes ut�rines. L'ut�rus est constitu� d'une muqueuse avec un �pith�lium glandulaire appel�e endom�tre et d'une musculeuse, le myom�tre. L'endom�tre principalement subit des modifications importantes au cours du cycle, destin�es � pr�senter un milieu favorable � la survie de l'�uf puis � sa nidation. Les s�cr�tions de cet endom�tre pr�sentent une importance consid�rable en cr�ant un environnement favorable pour la capacitation des spermatozo�des et la survie de l'�uf. De nombreuses hormones et cytokines y sont d�vers�es et sont responsables de r�actions tr�s variables comme le maintien du corps jaune, le d�veloppement f�tal, les r�ponses immunitaires,��. La composition du fluide ut�rin varie avec le moment du cycle et avec la gestation, de m�me que les contractions du myom�tre. c. Ut�rus L'ut�rus est compos� de deux parties : le corps et les cornes. Le corps est s�par� du vagin par le col ut�rin ou cervix tandis que les isthmes oviducaux s'abouchent aux extr�mit�s des cornes ut�rines. L'ut�rus est constitu� d'une muqueuse avec un �pith�lium glandulaire appel�e endom�tre et d'une musculeuse, le myom�tre. L'endom�tre principalement subit des modifications importantes au cours du cycle, destin�es � pr�senter un milieu favorable � la survie de l'�uf puis � sa nidation. Les s�cr�tions de cet endom�tre pr�sentent une importance consid�rable en cr�ant un environnement favorable pour la capacitation des spermatozo�des et la survie de l'�uf. De nombreuses hormones et cytokines y sont d�vers�es et sont responsables de r�actions tr�s variables comme le maintien du corps jaune, le d�veloppement f�tal, les r�ponses immunitaires,��. La composition du fluide ut�rin varie avec le moment du cycle et avec la gestation, de m�me que les contractions du myom�tre.

13. Femelle : uterus La troisi�me partie de l'ut�rus est form�e du cervix. Ce sphincter qui se jette dans le vagin poss�de une paroi musculaire tr�s �paisse. La muqueuse et l'�pith�lium pr�sentent une morphologie originale avec de nombreux replis ou cryptes ainsi que des canaux cili�s. La principale fonction du cervix est le traitement du sperme, sp�cialement chez les esp�ces � ins�mination vaginale. Les nombreuses cryptes r�alisent un stockage de spermatozo�des o� ceux-ci peuvent survivre beaucoup plus longtemps que dans les autres voies g�nitales gr�ce aux s�cr�tions sp�cialement adapt�es. Les nombreux macrophages qu'on y trouve op�rent un tri et un nettoyage du sperme. Les canaux cili�s envahis d'un mucus abondant favorisent le transport des spermatozo�des. Cette glaire cervicale est plus abondante et plus fluide au cours de l'�strus. Ceci favorise les mouvements des spermatozo�des dont les d�placements sont encore aid�s par des contractions p�ristaltiques du cervix induites par l'environnement hormonal existant au moment de l'�strus. Les premiers spermatozo�des atteignent l'oviducte 5 � 10 minutes apr�s l'accouplement, mais d'autres n'arrivent parfois que plusieurs jours plus tard, ce qui favorise les chances de f�condation chez les esp�ces dont la p�riode de chaleurs est longue. Comme le reste du tractus g�nital, le cervix pr�sente des modifications de structure et de s�cr�tions au cours du cycle et ne permet le passage des spermatozo�des qu'en p�riode favorable � la f�condation (�strus). Ici aussi de fortes variations intersp�cifiques sont observ�es. Chez les ruminants, les primates et d'autres esp�ces, les replis sont tels qu'ils emp�chent le passage du p�nis m�me en �strus (ins�mination vaginale). Chez d'autres esp�ces comme la truie et la jument, le canal cervical est longitudinal et ne pr�sente que quelques circonvolutions simples. Au moment de l'�strus , il devient pro�minent dans le vagin et permet une ins�mination ut�rine. Dans ces cas, le r�le de stockage des spermatozo�des est partiellement repris par l'isthme de l'oviducte. d. Organes externes Le vagin subit �galement des modifications au cours du cycle. Au point de vue cytologique, on observe une variation dans le nombre des assises cellulaires. L'�pith�lium subit des modifications qui, par la technique du frottis vaginal, peut renseigner l'exp�rimentateur sur la p�riode du cycle o� se trouve l'animal. Ceci n'est cependant applicable que chez les esp�ces � cycle court comme le rat o� l'on observe une multiplication cellulaire (cellules rondes nucl��es en pr�strus) suivie d'une cornification des cellules (�strus) puis d'une invasion de leucocytes (met�strus, di�strus). La lubrification du vagin est r�alis�e par transsudation � travers l'�pith�lium de substances qui s'additionnent � la glaire cervicale. Il est bon de noter que le pH du milieu vaginal influence la f�condation. Il est cependant toujours plus ou moins d�favorable, ce qui explique l'importance du pouvoir tampon du plasma s�minal. La vulve est compos�e du vestibule, des petites l�vres, des grandes l�vres et du clitoris. A la s�paration vagin-vestibule, il y a chez la plupart des esp�ces un �paississement qui correspond � un hymen vestigial. Parfois l'hymen subsiste, ce qui peut entra�ner parfois des saignements lors de la premi�re p�n�tration et par exemple lors de la pose d'�ponges de progestag�nes chez les agnelles. Le m�at urinaire s'abouche au niveau de cette jonction vagin-vestibule. Le vestibule est lubrifi� par des s�cr�tions des glandes de Bartholin, sp�cialement abondantes lors de l'�strus. Les l�vres sont richement dot�es de glandes principalement s�bac�es. La couche de muscles lisses est mince. Le tissu conjonctif spongieux est responsable du gonflement de la vulve en �strus. Le clitoris est form� par la commissure ventrale du vestibule qui a la m�me origine embryologique que le p�nis. Il peut �tre plus ou moins d�velopp� suivant les esp�ces. Comme les l�vres, il est fortement parcouru de nerfs sensitifs. La troisi�me partie de l'ut�rus est form�e du cervix. Ce sphincter qui se jette dans le vagin poss�de une paroi musculaire tr�s �paisse. La muqueuse et l'�pith�lium pr�sentent une morphologie originale avec de nombreux replis ou cryptes ainsi que des canaux cili�s. La principale fonction du cervix est le traitement du sperme, sp�cialement chez les esp�ces � ins�mination vaginale. Les nombreuses cryptes r�alisent un stockage de spermatozo�des o� ceux-ci peuvent survivre beaucoup plus longtemps que dans les autres voies g�nitales gr�ce aux s�cr�tions sp�cialement adapt�es. Les nombreux macrophages qu'on y trouve op�rent un tri et un nettoyage du sperme. Les canaux cili�s envahis d'un mucus abondant favorisent le transport des spermatozo�des. Cette glaire cervicale est plus abondante et plus fluide au cours de l'�strus. Ceci favorise les mouvements des spermatozo�des dont les d�placements sont encore aid�s par des contractions p�ristaltiques du cervix induites par l'environnement hormonal existant au moment de l'�strus. Les premiers spermatozo�des atteignent l'oviducte 5 � 10 minutes apr�s l'accouplement, mais d'autres n'arrivent parfois que plusieurs jours plus tard, ce qui favorise les chances de f�condation chez les esp�ces dont la p�riode de chaleurs est longue. Comme le reste du tractus g�nital, le cervix pr�sente des modifications de structure et de s�cr�tions au cours du cycle et ne permet le passage des spermatozo�des qu'en p�riode favorable � la f�condation (�strus). Ici aussi de fortes variations intersp�cifiques sont observ�es. Chez les ruminants, les primates et d'autres esp�ces, les replis sont tels qu'ils emp�chent le passage du p�nis m�me en �strus (ins�mination vaginale). Chez d'autres esp�ces comme la truie et la jument, le canal cervical est longitudinal et ne pr�sente que quelques circonvolutions simples. Au moment de l'�strus , il devient pro�minent dans le vagin et permet une ins�mination ut�rine. Dans ces cas, le r�le de stockage des spermatozo�des est partiellement repris par l'isthme de l'oviducte. d. Organes externes Le vagin subit �galement des modifications au cours du cycle. Au point de vue cytologique, on observe une variation dans le nombre des assises cellulaires. L'�pith�lium subit des modifications qui, par la technique du frottis vaginal, peut renseigner l'exp�rimentateur sur la p�riode du cycle o� se trouve l'animal. Ceci n'est cependant applicable que chez les esp�ces � cycle court comme le rat o� l'on observe une multiplication cellulaire (cellules rondes nucl��es en pr�strus) suivie d'une cornification des cellules (�strus) puis d'une invasion de leucocytes (met�strus, di�strus). La lubrification du vagin est r�alis�e par transsudation � travers l'�pith�lium de substances qui s'additionnent � la glaire cervicale. Il est bon de noter que le pH du milieu vaginal influence la f�condation. Il est cependant toujours plus ou moins d�favorable, ce qui explique l'importance du pouvoir tampon du plasma s�minal. La vulve est compos�e du vestibule, des petites l�vres, des grandes l�vres et du clitoris. A la s�paration vagin-vestibule, il y a chez la plupart des esp�ces un �paississement qui correspond � un hymen vestigial. Parfois l'hymen subsiste, ce qui peut entra�ner parfois des saignements lors de la premi�re p�n�tration et par exemple lors de la pose d'�ponges de progestag�nes chez les agnelles. Le m�at urinaire s'abouche au niveau de cette jonction vagin-vestibule. Le vestibule est lubrifi� par des s�cr�tions des glandes de Bartholin, sp�cialement abondantes lors de l'�strus. Les l�vres sont richement dot�es de glandes principalement s�bac�es. La couche de muscles lisses est mince. Le tissu conjonctif spongieux est responsable du gonflement de la vulve en �strus. Le clitoris est form� par la commissure ventrale du vestibule qui a la m�me origine embryologique que le p�nis. Il peut �tre plus ou moins d�velopp� suivant les esp�ces. Comme les l�vres, il est fortement parcouru de nerfs sensitifs.

14. Femelle : �tats physiologiques Etats physiologiques cycles an�strus pr�pubertaire saisonnier gestatif post-partum (de lactation) pathologique m�nopausal gestation lactation (peut se superposer aux autres) B. Etats physiologiques Il est possible de distinguer au cours de la vie d'un mammif�re femelle diff�rents types d'activit� du syst�me reproducteur. On parlera d'activit� cyclique, d'an�strus ou d'�tat de gestation. On y ajoutera un �tat un peu particulier : la lactation. Tous les mammif�res femelles pr�sentent � un moment de leur vie une p�riode de reproduction caract�ris�e par des modifications structurales et fonctionnelles du syst�me reproducteur. Ces modifications interviennent � intervalles r�guliers suivant un rythme bien d�fini pour chaque esp�ce (tableau 1). Cette p�riode dite d'activit� cyclique est destin�e � la production des gam�tes femelles et � l'�tablissement de tous les facteurs et conditions n�cessaires � la f�condation. Il existe trois types principaux de cycles sexuels. Les cycles continus ne subissent aucune interruption au cours de l'ann�e si ce n'est pendant la gestation (ex. primates, vache, truie...). Les cycles saisonniers sont en relation directe avec la photop�riode, c'est-�-dire avec la dur�e du jour. Certains animaux se reproduisent plut�t en p�riode de jours longs (ex. la plupart des petits mammif�res) tandis que d'autres ont une activit� sexuelle en p�riode de longueur de jour d�croissante (ex. les petits ruminants, ...). Les variations de photop�riode �tant tr�s r�duites en r�gion tropicale, il est fr�quent que la saisonnalit� de la reproduction n'apparaisse pas. Enfin, certaines esp�ces (ex. lapine) ne poss�dent pas de cycle r�gulier, mais c'est l'accouplement qui provoque la maturation folliculaire et l'ovulation. On peut distinguer aussi les esp�ces � ovulation spontan�e intervenant � la fin de la p�riode des chaleurs (ex. : vache, brebis, ch�vre, truie, jument, primates...) et les esp�ces � ovulation induite, d�clench�e par l'accouplement ou une stimulation quelconque du tractus g�nital (ex. : lapine, chatte) En dehors de la gestation, certaines esp�ces pr�sentent parfois un arr�t de l'activit� sexuelle cyclique. C'est l'an�strus. Celui-ci peut �tre d� � plusieurs raisons : an�strus pr�pubertaire, an�strus saisonnier, an�strus post-partum ou de lactation, an�strus pathologique, m�nopause chez la femme. Apr�s la f�condation, la pr�sence d'un embryon d�clenche une s�rie de modifications physiologiques destin�es � favoriser sa survie dans l'ut�rus, son implantation dans la muqueuse ut�rine, son maintien et son d�veloppement jusqu'� sa maturit� puis son expulsion. Ces ph�nom�nes constituent la gestation La lactation n'est pas � proprement parler un �tat physiologique de la reproduction puisqu'elle peut �tre superpos�e � l'an�strus post-partum, � l'activit� cyclique, � l'an�strus saisonnier ou m�me � la gestation. Cependant, les s�cr�tions hormonales qui l'accompagnent entra�nent des perturbations dans la physiologie du syst�me reproducteur qui peuvent aller jusqu'� l'inhibition des cycles et de l'ovulation (ex. 50 % des femmes). B. Etats physiologiques Il est possible de distinguer au cours de la vie d'un mammif�re femelle diff�rents types d'activit� du syst�me reproducteur. On parlera d'activit� cyclique, d'an�strus ou d'�tat de gestation. On y ajoutera un �tat un peu particulier : la lactation. Tous les mammif�res femelles pr�sentent � un moment de leur vie une p�riode de reproduction caract�ris�e par des modifications structurales et fonctionnelles du syst�me reproducteur. Ces modifications interviennent � intervalles r�guliers suivant un rythme bien d�fini pour chaque esp�ce (tableau 1). Cette p�riode dite d'activit� cyclique est destin�e � la production des gam�tes femelles et � l'�tablissement de tous les facteurs et conditions n�cessaires � la f�condation. Il existe trois types principaux de cycles sexuels. Les cycles continus ne subissent aucune interruption au cours de l'ann�e si ce n'est pendant la gestation (ex. primates, vache, truie...). Les cycles saisonniers sont en relation directe avec la photop�riode, c'est-�-dire avec la dur�e du jour. Certains animaux se reproduisent plut�t en p�riode de jours longs (ex. la plupart des petits mammif�res) tandis que d'autres ont une activit� sexuelle en p�riode de longueur de jour d�croissante (ex. les petits ruminants, ...). Les variations de photop�riode �tant tr�s r�duites en r�gion tropicale, il est fr�quent que la saisonnalit� de la reproduction n'apparaisse pas. Enfin, certaines esp�ces (ex. lapine) ne poss�dent pas de cycle r�gulier, mais c'est l'accouplement qui provoque la maturation folliculaire et l'ovulation. On peut distinguer aussi les esp�ces � ovulation spontan�e intervenant � la fin de la p�riode des chaleurs (ex. : vache, brebis, ch�vre, truie, jument, primates...) et les esp�ces � ovulation induite, d�clench�e par l'accouplement ou une stimulation quelconque du tractus g�nital (ex. : lapine, chatte) En dehors de la gestation, certaines esp�ces pr�sentent parfois un arr�t de l'activit� sexuelle cyclique. C'est l'an�strus. Celui-ci peut �tre d� � plusieurs raisons : an�strus pr�pubertaire, an�strus saisonnier, an�strus post-partum ou de lactation, an�strus pathologique, m�nopause chez la femme. Apr�s la f�condation, la pr�sence d'un embryon d�clenche une s�rie de modifications physiologiques destin�es � favoriser sa survie dans l'ut�rus, son implantation dans la muqueuse ut�rine, son maintien et son d�veloppement jusqu'� sa maturit� puis son expulsion. Ces ph�nom�nes constituent la gestation La lactation n'est pas � proprement parler un �tat physiologique de la reproduction puisqu'elle peut �tre superpos�e � l'an�strus post-partum, � l'activit� cyclique, � l'an�strus saisonnier ou m�me � la gestation. Cependant, les s�cr�tions hormonales qui l'accompagnent entra�nent des perturbations dans la physiologie du syst�me reproducteur qui peuvent aller jusqu'� l'inhibition des cycles et de l'ovulation (ex. 50 % des femmes).

15. Femelle : �tats physiologiques Cyclicit� sexuelle cycles continus cycles saisonniers cycles irr�guliers ovulations uniques Ovulations ovulations spontan�es ovulations induites par le co�t B. Etats physiologiques Il est possible de distinguer au cours de la vie d'un mammif�re femelle diff�rents types d'activit� du syst�me reproducteur. On parlera d'activit� cyclique, d'an�strus ou d'�tat de gestation. On y ajoutera un �tat un peu particulier : la lactation. Tous les mammif�res femelles pr�sentent � un moment de leur vie une p�riode de reproduction caract�ris�e par des modifications structurales et fonctionnelles du syst�me reproducteur. Ces modifications interviennent � intervalles r�guliers suivant un rythme bien d�fini pour chaque esp�ce (tableau 1). Cette p�riode dite d'activit� cyclique est destin�e � la production des gam�tes femelles et � l'�tablissement de tous les facteurs et conditions n�cessaires � la f�condation. Il existe trois types principaux de cycles sexuels. Les cycles continus ne subissent aucune interruption au cours de l'ann�e si ce n'est pendant la gestation (ex. primates, vache, truie...). Les cycles saisonniers sont en relation directe avec la photop�riode, c'est-�-dire avec la dur�e du jour. Certains animaux se reproduisent plut�t en p�riode de jours longs (ex. la plupart des petits mammif�res) tandis que d'autres ont une activit� sexuelle en p�riode de longueur de jour d�croissante (ex. les petits ruminants, ...). Les variations de photop�riode �tant tr�s r�duites en r�gion tropicale, il est fr�quent que la saisonnalit� de la reproduction n'apparaisse pas. Enfin, certaines esp�ces (ex. lapine) ne poss�dent pas de cycle r�gulier, mais c'est l'accouplement qui provoque la maturation folliculaire et l'ovulation. On peut distinguer aussi les esp�ces � ovulation spontan�e intervenant � la fin de la p�riode des chaleurs (ex. : vache, brebis, ch�vre, truie, jument, primates...) et les esp�ces � ovulation induite, d�clench�e par l'accouplement ou une stimulation quelconque du tractus g�nital (ex. : lapine, chatte) En dehors de la gestation, certaines esp�ces pr�sentent parfois un arr�t de l'activit� sexuelle cyclique. C'est l'an�strus. Celui-ci peut �tre d� � plusieurs raisons : an�strus pr�pubertaire, an�strus saisonnier, an�strus post-partum ou de lactation, an�strus pathologique, m�nopause chez la femme. Apr�s la f�condation, la pr�sence d'un embryon d�clenche une s�rie de modifications physiologiques destin�es � favoriser sa survie dans l'ut�rus, son implantation dans la muqueuse ut�rine, son maintien et son d�veloppement jusqu'� sa maturit� puis son expulsion. Ces ph�nom�nes constituent la gestation La lactation n'est pas � proprement parler un �tat physiologique de la reproduction puisqu'elle peut �tre superpos�e � l'an�strus post-partum, � l'activit� cyclique, � l'an�strus saisonnier ou m�me � la gestation. Cependant, les s�cr�tions hormonales qui l'accompagnent entra�nent des perturbations dans la physiologie du syst�me reproducteur qui peuvent aller jusqu'� l'inhibition des cycles et de l'ovulation (ex. 50 % des femmes). B. Etats physiologiques Il est possible de distinguer au cours de la vie d'un mammif�re femelle diff�rents types d'activit� du syst�me reproducteur. On parlera d'activit� cyclique, d'an�strus ou d'�tat de gestation. On y ajoutera un �tat un peu particulier : la lactation. Tous les mammif�res femelles pr�sentent � un moment de leur vie une p�riode de reproduction caract�ris�e par des modifications structurales et fonctionnelles du syst�me reproducteur. Ces modifications interviennent � intervalles r�guliers suivant un rythme bien d�fini pour chaque esp�ce (tableau 1). Cette p�riode dite d'activit� cyclique est destin�e � la production des gam�tes femelles et � l'�tablissement de tous les facteurs et conditions n�cessaires � la f�condation. Il existe trois types principaux de cycles sexuels. Les cycles continus ne subissent aucune interruption au cours de l'ann�e si ce n'est pendant la gestation (ex. primates, vache, truie...). Les cycles saisonniers sont en relation directe avec la photop�riode, c'est-�-dire avec la dur�e du jour. Certains animaux se reproduisent plut�t en p�riode de jours longs (ex. la plupart des petits mammif�res) tandis que d'autres ont une activit� sexuelle en p�riode de longueur de jour d�croissante (ex. les petits ruminants, ...). Les variations de photop�riode �tant tr�s r�duites en r�gion tropicale, il est fr�quent que la saisonnalit� de la reproduction n'apparaisse pas. Enfin, certaines esp�ces (ex. lapine) ne poss�dent pas de cycle r�gulier, mais c'est l'accouplement qui provoque la maturation folliculaire et l'ovulation. On peut distinguer aussi les esp�ces � ovulation spontan�e intervenant � la fin de la p�riode des chaleurs (ex. : vache, brebis, ch�vre, truie, jument, primates...) et les esp�ces � ovulation induite, d�clench�e par l'accouplement ou une stimulation quelconque du tractus g�nital (ex. : lapine, chatte) En dehors de la gestation, certaines esp�ces pr�sentent parfois un arr�t de l'activit� sexuelle cyclique. C'est l'an�strus. Celui-ci peut �tre d� � plusieurs raisons : an�strus pr�pubertaire, an�strus saisonnier, an�strus post-partum ou de lactation, an�strus pathologique, m�nopause chez la femme. Apr�s la f�condation, la pr�sence d'un embryon d�clenche une s�rie de modifications physiologiques destin�es � favoriser sa survie dans l'ut�rus, son implantation dans la muqueuse ut�rine, son maintien et son d�veloppement jusqu'� sa maturit� puis son expulsion. Ces ph�nom�nes constituent la gestation La lactation n'est pas � proprement parler un �tat physiologique de la reproduction puisqu'elle peut �tre superpos�e � l'an�strus post-partum, � l'activit� cyclique, � l'an�strus saisonnier ou m�me � la gestation. Cependant, les s�cr�tions hormonales qui l'accompagnent entra�nent des perturbations dans la physiologie du syst�me reproducteur qui peuvent aller jusqu'� l'inhibition des cycles et de l'ovulation (ex. 50 % des femmes).

16. Types d'activit�s sexuelles

17. Femelle : fonctionnement ovarien Croissance folliculaire basale Croissance folliculaire terminale Ovulation D�veloppement du corps jaune et lut�olyse Contr�les

18. Folliculogen�se D�finition: Succession des diff�rentes �tapes du d�veloppement du follicule, depuis le moment o� il sort de la r�serve jusqu�� - l�ovulation ou - l�atr�sie, cas le plus fr�quent.

19. Pool folliculaire � Migration ��trans-embryonnaire�� des cellules germinales souches � Multiplication mitotique durant la migration ---> 2.106 ovogonies � D�marrage de la m�iose une fois la cr�te germinale atteinte, blocage en P1 � 200 � 400.103 ovocytes I � la naissance La premi�re �tape dans la chronologie de la production des ovules et du maintien de l'�uf est la croissance folliculaire. Ce processus complet est long : il dure environ 6 mois, depuis le stade de follicule primordial jusqu'� l'ovulation, chez la femme et la brebis; 5 mois chez la vache, 3 mois chez la truie, 2 � 3 semaines chez les rongeurs. L'ovaire compte chez la femme comme chez la brebis un nombre approximatif de 200.000 � 400.000 follicules primordiaux au moment de la naissance (100.000 chez la chienne, 600.000 chez la truie). Ceux-ci � un moment donn� entreprennent une transformation qui en fera des follicules primaires puis secondaires et tertiaires. Le processus d�bute par un isolement du follicule des cellules avoisinantes gr�ce � l'apparition de la membrane de Slaviansky qui d�limite la granuleuse et l'ovocyte du stroma. Des jonctions se forment entre les cellules granulosales et l'ovocyte dont le volume augmente fortement (jusqu'� 50 fois chez la souris). Les cellules granuleuses deviennent cubiques et entreprennent de se multiplier activement. Cette entit� induit la diff�renciation des cellules avoisinantes qui forment alors la th�que interne, puis l'externe quand l'antrum commence � se former. Ce qui contr�le le d�clenchement de cette �volution est encore tr�s mal connu; il s'agit probablement d'un ph�nom�ne endog�ne de l'ovaire s'effectuant par l'interm�diaire de cybernines (substances produites par certains tissus d'un organe et agissant sur d'autres tissus du m�me organe). La premi�re �tape dans la chronologie de la production des ovules et du maintien de l'�uf est la croissance folliculaire. Ce processus complet est long : il dure environ 6 mois, depuis le stade de follicule primordial jusqu'� l'ovulation, chez la femme et la brebis; 5 mois chez la vache, 3 mois chez la truie, 2 � 3 semaines chez les rongeurs. L'ovaire compte chez la femme comme chez la brebis un nombre approximatif de 200.000 � 400.000 follicules primordiaux au moment de la naissance (100.000 chez la chienne, 600.000 chez la truie). Ceux-ci � un moment donn� entreprennent une transformation qui en fera des follicules primaires puis secondaires et tertiaires. Le processus d�bute par un isolement du follicule des cellules avoisinantes gr�ce � l'apparition de la membrane de Slaviansky qui d�limite la granuleuse et l'ovocyte du stroma. Des jonctions se forment entre les cellules granulosales et l'ovocyte dont le volume augmente fortement (jusqu'� 50 fois chez la souris). Les cellules granuleuses deviennent cubiques et entreprennent de se multiplier activement. Cette entit� induit la diff�renciation des cellules avoisinantes qui forment alors la th�que interne, puis l'externe quand l'antrum commence � se former. Ce qui contr�le le d�clenchement de cette �volution est encore tr�s mal connu; il s'agit probablement d'un ph�nom�ne endog�ne de l'ovaire s'effectuant par l'interm�diaire de cybernines (substances produites par certains tissus d'un organe et agissant sur d'autres tissus du m�me organe).

20. Folliculogen�se basale D�veloppement des follicules primordiaux

21. Folliculogen�se basale en follicules primaires

22. Folliculogen�se basale puis en follicules secondaires

23. Folliculogen�se basale Puis en follicules tertiaires

24. Folliculogen�se basale Puis en follicules antraux (antrum en formation)

25. Folliculogen�se basale et aboutir, si l�atr�sie ne les a pas atteints auparavant, en petits follicules antraux de ��de Graaf��

26. Folliculogen�se basale Caract�ristiques: � Longue dur�e: 4 � 6 mois chez l�homme et les ruminants � Ph�nom�ne continu: 50 � 80 follicules primordiaux quittent le pool chaque jour � Ph�nom�ne permanent: depuis la vie f�tale jusqu�� la mort ou la m�nopause

27. Folliculogen�se basale Contr�le mal connu: � pas d�effet des gonadotropines (sinon permissif?) � influence de ��l�environnement�� - pool de follicules - statut corporel (BCS, effet statique et dynamique de l�alimentation) - statut physiologique (anoestrus, gestation, cycle�) � contr�le paracrine (IGF1, GH, Insuline, ???) Ce qui contr�le le d�clenchement de cette �volution est encore tr�s mal connu; il s'agit probablement d'un ph�nom�ne endog�ne de l'ovaire s'effectuant par l'interm�diaire de cybernines (substances produites par certains tissus d'un organe et agissant sur d'autres tissus du m�me organe). Ce qui contr�le le d�clenchement de cette �volution est encore tr�s mal connu; il s'agit probablement d'un ph�nom�ne endog�ne de l'ovaire s'effectuant par l'interm�diaire de cybernines (substances produites par certains tissus d'un organe et agissant sur d'autres tissus du m�me organe).

28. Folliculogen�se terminale (TFG) La TFG ne se fait pas de mani�re al�atoire, mais sous forme de p�riodes de croissance et r�gression successives appel�es vagues. Le nombre de vagues par cycle varie selon les esp�ces et, parfois, selon les conditions physiologiques. Ces follicules secondaires et tertiaires vont former le r�servoir � partir duquel va s'op�rer le "recrutement", premi�re �tape de la croissance folliculaire terminale (TFG ou Terminal Follicular Growth); � tout moment du cycle et de la vie sexuelle de la femelle, des follicules recrut�s pr�sentent une p�riode de d�veloppement rapide. Au cours de ces phases de croissance, les follicules sont l'un apr�s l'autre r�duits � l'atr�sie. Ce ph�nom�ne est appel� "s�lection", les follicules poursuivant leur d�veloppement �tant les follicules "dominants". Ces follicules secondaires et tertiaires vont former le r�servoir � partir duquel va s'op�rer le "recrutement", premi�re �tape de la croissance folliculaire terminale (TFG ou Terminal Follicular Growth); � tout moment du cycle et de la vie sexuelle de la femelle, des follicules recrut�s pr�sentent une p�riode de d�veloppement rapide. Au cours de ces phases de croissance, les follicules sont l'un apr�s l'autre r�duits � l'atr�sie. Ce ph�nom�ne est appel� "s�lection", les follicules poursuivant leur d�veloppement �tant les follicules "dominants".

29. TFG mouton Chez la brebis, la TFG pr�sente 3 vagues par cycle, comme chez les autres ruminants. Cette croissance folliculaire s'effectue sous forme de vagues successives au cours d'un m�me cycle. On en compte trois de 5-6 jours chez la brebis, trois de 7 jours chez la vache et la ch�vre, deux de 13 � 15 jours chez la femme, une seule de 4 jours chez la ratte et la souris. Cette croissance folliculaire s'effectue sous forme de vagues successives au cours d'un m�me cycle. On en compte trois de 5-6 jours chez la brebis, trois de 7 jours chez la vache et la ch�vre, deux de 13 � 15 jours chez la femme, une seule de 4 jours chez la ratte et la souris.

30. Sch�ma g�n�ral du cycle 1. Ovulation et corps jaune Par convention, les physiologistes consid�rent l'ovulation comme d�but du cycle, au jour 0, quelle que soit l'esp�ce consid�r�e. Un cycle s'�tend donc d'une ovulation � l'autre. En gyn�cologie humaine, cependant, en raison de la facilit� de son observation, c'est le premier jour des h�morragies qui sert de base � la num�rotation des jours du cycle, l'ovulation se situant alors � mi-cycle, vers le jour 14 dans ce syst�me particulier de num�rotation. Pour se produire, l'ovulation n�cessite un environnement hormonal particulier qui entra�ne une succession pr�cise d'�v�nements. Le faible taux plasmatique de progest�rone cons�cutif � la lut�olyse et la s�cr�tion importante d'�stradiol par les follicules antraux de grande dimension provoquent la d�charge ovulatoire de LH et de FSH. En effet, � ce moment, le Feed-Back - exerc� par la progest�rone est � son minimum et les structures enc�phaliques responsables des d�charges lut�inisantes ont �t� suffisamment sensibilis�es par cette hormone (priming de la P4). Les taux d'�stradiol sont suffisamment �lev�s pour induire une d�charge de gonadotropines hypophysaires suite � l'instauration d'un syst�me de Feed-Back +. Ce taux �lev� d'�stradiol est de plus responsable, chez les animaux, du comportement d'�strus qui appara�t � ce moment. La d�charge de LH provoque au niveau de l'ovaire toutes les modifications biochimiques, physiologiques et histologiques qui aboutissent � l'ovulation. La d�charge de FSH est probablement responsable d'une vague de croissance folliculaire dont on enregistre le d�marrage � ce moment. L'ovule est capt� par le pavillon dont les fimbries sont fortement d�velopp�es � ce moment; en quelques heures, il est conduit � travers l'oviducte gr�ce aux mouvements ciliaires des cellules �pith�liales et aux contractions p�ristaltiques dues aux cellules musculaires, jusqu'� l'ampoule o� il baigne dans un milieu nutritif apte � assurer sa survie. Simultan�ment, le vagin, le cervix, l'ut�rus et l'isthme de l'oviducte pr�sentent des s�cr�tions et(ou) des mouvements propres � faciliter le d�placement et la capacitation des spermatozo�des et leur remont�e jusqu'� l'ampoule oviducale. Au moment de l'ovulation, on observe une nette diminution des s�cr�tions des gonadotropines. La pulsatilit� de la s�cr�tion de LH est fortement ralentie et le taux de FSH diminue. Les raisons n'en sont pas claires, mais on peut suspecter la lib�ration massive d'hormones telles que l'inhibine et de st�ro�des du fluide folliculaire lors de l'ovulation comme �tant responsable de ces inhibitions. Puis la FSH pr�sente une nouvelle forte �l�vation appel�e "Rebound" ou d�charge post-ovulatoire qui pr�sente une relation avec la ou les croissances folliculaires ult�rieures. Rapidement apr�s l'ovulation, les cellules folliculeuses se r�organisent en corps jaune et se mettent � produire des quantit�s croissantes de progest�rone qui, avec l'E2, stimule le d�veloppement ut�rin, la prolif�ration et l'hyperplasie des cellules de l'endom�tre, et inhibe les contractions. Lorsque l'ut�rus a �t� suffisamment pr�par� par la stimulation progest�ronique, il devient plus sensible aux �strog�nes et capable de s�cr�ter des quantit�s importantes de PGF2?. Ces prostaglandines atteignent l'ovaire par une voie tout � fait particuli�re qui est la diffusion par le principe du contre-courant de la veine ut�rine � l'art�re ovarienne. Cette hormone liposoluble traverse les parois accol�es des deux vaisseaux et provoque la d�g�n�rescence du corps jaune. Ce m�canisme a �t� d�montr� par des exp�riences d'ablation unilat�rale d'une corne ut�rine qui entra�ne la persistance du corps jaune situ� sur l'ovaire ipsilat�ral. Chez la femme, cette lut�olyse est induite par l'�stradiol s�cr�t� par les gros follicules de la premi�re croissance folliculaire alors que, chez la brebis, il faut attendre la seconde croissance pour que l'ut�rus soit sensibilis�. Mais ces follicules ont d�j� entrepris une atr�sie fatale et c'est la vague suivante de follicules qui comportera le ou les follicules qui pourront ovuler. Chez les rongeurs, l'E2 s�cr�t� par les follicules est rapidement � m�me d'inhiber les corps jaunes et ces follicules peuvent continuer � se d�velopper et certains ovuler. 2. Follicules Le recrutement des follicules est d�clench� par les s�cr�tions importantes de FSH. La premi�re de ces vagues de FSH se d�roule en p�riode p�riovulatoire et est biphasique (pic pr�-ovulatoire et rebound). Les follicules recrut�s se d�veloppent pendant que s'op�re progressivement la s�lection et que se d�veloppe le ph�nom�ne de dominance. La s�cr�tion accrue d'E2 et d'INH parall�le � la taille des follicules entra�ne une augmentation du FB- sur la FSH. A un moment, le niveau de la s�cr�tion de FSH devient insuffisant pour supporter la croissance des follicules et ceux-ci s'atr�sient. Cons�quemment � cette atr�sie, les niveaux sanguins d'E2 et d'INH diminuent rapidement et une nouvelle vague de s�cr�tion de FSH appara�t; elle entra�ne un nouveau recrutement folliculaire. Ce m�canisme cyclique se maintient perp�tuellement pendant l'an�strus; mais, pendant la saison de reproduction, le FB+ qui caract�rise la sensibilit� hypothalamique aux �strog�nes entra�ne la d�charge ovulatoire de GnRH lorsqu'il n'y a pas d'activit� lut�ale (taux de P4 basaux). Les follicules sont alors sauv�s de l'atr�sie et connaissent une maturation qui les conduit � l'ovulation. Chez le rat, lorsque les cycles se succ�dent r�guli�rement, chaque vague de croissance folliculaire am�ne des follicules � l'ovulation. Chez la femme, tous les follicules de la premi�re vague d�g�n�rent en m�me temps que le corps jaune. Chez les ruminants, l'ut�rus n'a pas encore acquis une sensibilit� suffisante avant l'atr�sie des follicules de la premi�re vague; ce sont ceux de la deuxi�me qui induisent la s�cr�tion de prostaglandines et entra�nent la lut�olyse et s'atr�sient en m�me temps; enfin, la troisi�me vague se d�veloppe sans l'influence inhibitrice de la progest�rone et certains follicules pourront maturer et ovuler. NB. Il �tait d'usage courant, autrefois, de partager le cycle en 4 p�riodes : le pr�strus, l'�strus, le met�strus et le di�strus. Le pr�strus correspond � la fin de la lut�olyse et � la phase de croissance rapide de la vague des follicules qui atteindront le stade de l'ovulation. L'�strus d�signe la phase de maturation folliculaire et d'ovulation. Le met�strus s'identifie approximativement � la phase de d�veloppement du corps jaune tandis que le di�strus d�signe la p�riode de s�cr�tion constante de progest�rone et le d�but de la lut�olyse. D'autres ont l'habitude de distinguer dans un cycle une phase folliculaire et une phase lut�ale. Mais il ne faut pas perdre de vue que la croissance folliculaire est un ph�nom�ne perp�tuel et que des follicules se d�veloppent � tout moment du cycle, m�me en p�riode lut�ale. Sch�ma g�n�ral du cycle 1. Ovulation et corps jaune Par convention, les physiologistes consid�rent l'ovulation comme d�but du cycle, au jour 0, quelle que soit l'esp�ce consid�r�e. Un cycle s'�tend donc d'une ovulation � l'autre. En gyn�cologie humaine, cependant, en raison de la facilit� de son observation, c'est le premier jour des h�morragies qui sert de base � la num�rotation des jours du cycle, l'ovulation se situant alors � mi-cycle, vers le jour 14 dans ce syst�me particulier de num�rotation. Pour se produire, l'ovulation n�cessite un environnement hormonal particulier qui entra�ne une succession pr�cise d'�v�nements. Le faible taux plasmatique de progest�rone cons�cutif � la lut�olyse et la s�cr�tion importante d'�stradiol par les follicules antraux de grande dimension provoquent la d�charge ovulatoire de LH et de FSH. En effet, � ce moment, le Feed-Back - exerc� par la progest�rone est � son minimum et les structures enc�phaliques responsables des d�charges lut�inisantes ont �t� suffisamment sensibilis�es par cette hormone (priming de la P4). Les taux d'�stradiol sont suffisamment �lev�s pour induire une d�charge de gonadotropines hypophysaires suite � l'instauration d'un syst�me de Feed-Back +. Ce taux �lev� d'�stradiol est de plus responsable, chez les animaux, du comportement d'�strus qui appara�t � ce moment. La d�charge de LH provoque au niveau de l'ovaire toutes les modifications biochimiques, physiologiques et histologiques qui aboutissent � l'ovulation. La d�charge de FSH est probablement responsable d'une vague de croissance folliculaire dont on enregistre le d�marrage � ce moment. L'ovule est capt� par le pavillon dont les fimbries sont fortement d�velopp�es � ce moment; en quelques heures, il est conduit � travers l'oviducte gr�ce aux mouvements ciliaires des cellules �pith�liales et aux contractions p�ristaltiques dues aux cellules musculaires, jusqu'� l'ampoule o� il baigne dans un milieu nutritif apte � assurer sa survie. Simultan�ment, le vagin, le cervix, l'ut�rus et l'isthme de l'oviducte pr�sentent des s�cr�tions et(ou) des mouvements propres � faciliter le d�placement et la capacitation des spermatozo�des et leur remont�e jusqu'� l'ampoule oviducale. Au moment de l'ovulation, on observe une nette diminution des s�cr�tions des gonadotropines. La pulsatilit� de la s�cr�tion de LH est fortement ralentie et le taux de FSH diminue. Les raisons n'en sont pas claires, mais on peut suspecter la lib�ration massive d'hormones telles que l'inhibine et de st�ro�des du fluide folliculaire lors de l'ovulation comme �tant responsable de ces inhibitions. Puis la FSH pr�sente une nouvelle forte �l�vation appel�e "Rebound" ou d�charge post-ovulatoire qui pr�sente une relation avec la ou les croissances folliculaires ult�rieures. Rapidement apr�s l'ovulation, les cellules folliculeuses se r�organisent en corps jaune et se mettent � produire des quantit�s croissantes de progest�rone qui, avec l'E2, stimule le d�veloppement ut�rin, la prolif�ration et l'hyperplasie des cellules de l'endom�tre, et inhibe les contractions. Lorsque l'ut�rus a �t� suffisamment pr�par� par la stimulation progest�ronique, il devient plus sensible aux �strog�nes et capable de s�cr�ter des quantit�s importantes de PGF2?. Ces prostaglandines atteignent l'ovaire par une voie tout � fait particuli�re qui est la diffusion par le principe du contre-courant de la veine ut�rine � l'art�re ovarienne. Cette hormone liposoluble traverse les parois accol�es des deux vaisseaux et provoque la d�g�n�rescence du corps jaune. Ce m�canisme a �t� d�montr� par des exp�riences d'ablation unilat�rale d'une corne ut�rine qui entra�ne la persistance du corps jaune situ� sur l'ovaire ipsilat�ral. Chez la femme, cette lut�olyse est induite par l'�stradiol s�cr�t� par les gros follicules de la premi�re croissance folliculaire alors que, chez la brebis, il faut attendre la seconde croissance pour que l'ut�rus soit sensibilis�. Mais ces follicules ont d�j� entrepris une atr�sie fatale et c'est la vague suivante de follicules qui comportera le ou les follicules qui pourront ovuler. Chez les rongeurs, l'E2 s�cr�t� par les follicules est rapidement � m�me d'inhiber les corps jaunes et ces follicules peuvent continuer � se d�velopper et certains ovuler. 2. Follicules Le recrutement des follicules est d�clench� par les s�cr�tions importantes de FSH. La premi�re de ces vagues de FSH se d�roule en p�riode p�riovulatoire et est biphasique (pic pr�-ovulatoire et rebound). Les follicules recrut�s se d�veloppent pendant que s'op�re progressivement la s�lection et que se d�veloppe le ph�nom�ne de dominance. La s�cr�tion accrue d'E2 et d'INH parall�le � la taille des follicules entra�ne une augmentation du FB- sur la FSH. A un moment, le niveau de la s�cr�tion de FSH devient insuffisant pour supporter la croissance des follicules et ceux-ci s'atr�sient. Cons�quemment � cette atr�sie, les niveaux sanguins d'E2 et d'INH diminuent rapidement et une nouvelle vague de s�cr�tion de FSH appara�t; elle entra�ne un nouveau recrutement folliculaire. Ce m�canisme cyclique se maintient perp�tuellement pendant l'an�strus; mais, pendant la saison de reproduction, le FB+ qui caract�rise la sensibilit� hypothalamique aux �strog�nes entra�ne la d�charge ovulatoire de GnRH lorsqu'il n'y a pas d'activit� lut�ale (taux de P4 basaux). Les follicules sont alors sauv�s de l'atr�sie et connaissent une maturation qui les conduit � l'ovulation. Chez le rat, lorsque les cycles se succ�dent r�guli�rement, chaque vague de croissance folliculaire am�ne des follicules � l'ovulation. Chez la femme, tous les follicules de la premi�re vague d�g�n�rent en m�me temps que le corps jaune. Chez les ruminants, l'ut�rus n'a pas encore acquis une sensibilit� suffisante avant l'atr�sie des follicules de la premi�re vague; ce sont ceux de la deuxi�me qui induisent la s�cr�tion de prostaglandines et entra�nent la lut�olyse et s'atr�sient en m�me temps; enfin, la troisi�me vague se d�veloppe sans l'influence inhibitrice de la progest�rone et certains follicules pourront maturer et ovuler. NB. Il �tait d'usage courant, autrefois, de partager le cycle en 4 p�riodes : le pr�strus, l'�strus, le met�strus et le di�strus. Le pr�strus correspond � la fin de la lut�olyse et � la phase de croissance rapide de la vague des follicules qui atteindront le stade de l'ovulation. L'�strus d�signe la phase de maturation folliculaire et d'ovulation. Le met�strus s'identifie approximativement � la phase de d�veloppement du corps jaune tandis que le di�strus d�signe la p�riode de s�cr�tion constante de progest�rone et le d�but de la lut�olyse. D'autres ont l'habitude de distinguer dans un cycle une phase folliculaire et une phase lut�ale. Mais il ne faut pas perdre de vue que la croissance folliculaire est un ph�nom�ne perp�tuel et que des follicules se d�veloppent � tout moment du cycle, m�me en p�riode lut�ale.

31. TFG Femme Chez la femme, la TFG se d�roule en 2 vagues par cycle Seule la derni�re vague de croissance compte un ou des follicules qui pourront entreprendre la maturation et d�passer le stade du follicule de De Graaf pour arriver � l'ovulation. C'est ainsi que l'on estime que, chez la femme, sur les centaines de milliers de follicules primordiaux pr�sents, plusieurs milliers atteignent un d�veloppement important mais seulement 300 � 500 ovulent. Les raisons de ce gaspillage apparent, de cette superproduction de follicules qui se poursuit de mani�re continue durant toute la vie sexuelle de la femelle, ne sont pas toutes �lucid�es, mais une raison est probablement que ces follicules en croissance sont responsables du maintien d'un niveau de base en hormones sexuelles. Peut-�tre s'agit-il aussi en partie d'un atavisme qui rappelle le tr�s grand nombre d'�ufs pondus par les esp�ces les moins �volu�es. La disparition progressive du pool de follicules est entam�e tr�s t�t apr�s la phase de multiplication et se poursuit tout au long de la vie, ou jusqu'� disparition quasi totale, la m�nopause. D�j� au cours de la vie f�tale, le nombre de follicules primordiaux diminue de plus de 80�% entre les 2/3 de la gestation (3.000.000 de follicules au 7�me mois chez l'homme) et la naissance. Seule la derni�re vague de croissance compte un ou des follicules qui pourront entreprendre la maturation et d�passer le stade du follicule de De Graaf pour arriver � l'ovulation. C'est ainsi que l'on estime que, chez la femme, sur les centaines de milliers de follicules primordiaux pr�sents, plusieurs milliers atteignent un d�veloppement important mais seulement 300 � 500 ovulent. Les raisons de ce gaspillage apparent, de cette superproduction de follicules qui se poursuit de mani�re continue durant toute la vie sexuelle de la femelle, ne sont pas toutes �lucid�es, mais une raison est probablement que ces follicules en croissance sont responsables du maintien d'un niveau de base en hormones sexuelles. Peut-�tre s'agit-il aussi en partie d'un atavisme qui rappelle le tr�s grand nombre d'�ufs pondus par les esp�ces les moins �volu�es. La disparition progressive du pool de follicules est entam�e tr�s t�t apr�s la phase de multiplication et se poursuit tout au long de la vie, ou jusqu'� disparition quasi totale, la m�nopause. D�j� au cours de la vie f�tale, le nombre de follicules primordiaux diminue de plus de 80�% entre les 2/3 de la gestation (3.000.000 de follicules au 7�me mois chez l'homme) et la naissance.

32. Ovulation Ovulation maturation folliculaire d�tachement du cumulus oophorus dissociation des cellules de paroi contraction de la paroi folliculaire - maturation ovocytaire nucl�aire cytoplasmique corona radiata La deuxi�me �tape de la TFG consiste en la maturation folliculaire et l'ovulation. Lorsque l'environnement hormonal est favorable, le follicule de De Graaf subit en quelques heures une s�rie de modifications qui l'am�nent � l'ovulation. L'ovule se d�tache du cumulus oophorus et va flotter dans le fluide folliculaire. L'ovocyte subit la maturation au niveau nucl�aire, cytoplasmique et extracellulaire. La m�iose qui �tait bloqu�e � un stade de la prophase de la premi�re division r�ductionnelle reprend soudain jusqu'en m�taphase de la derni�re division, atteinte une heure avant l'ovulation. Les organites cellulaires s'organisent pour leurs r�les respectifs dans la f�condation et le d�veloppement embryonnaire pr�coce. Les cellules du cumulus et de la corona radiata s�cr�tent une masse visqueuse glycoprot�inique qui a un r�le � jouer dans la protection de l'ovule mais aussi dans sa capture par les fimbries du pavillon (cfr. F�condation). Enfin la paroi folliculaire s'amincit pendant que dispara�t la paroi de l'ovaire, puis s'ouvre et lib�re l'ovule. Divers m�canismes sont impliqu�s dans cette rupture. La pression m�canique du fluide folliculaire sur la paroi n'a qu'un r�le hypoth�tique et s�rement peu important puisque peu avant l'ovulation l'on observe une baisse de la pression intrafolliculaire due � une exsudation du liquide. Mais d'autres ph�nom�nes ont �t� d�montr�s comme ayant une action directe sur l'ovulation. Les cellules folliculaires s�cr�tent des enzymes prot�olytiques (collag�nase, plasmine...) qui attaquent les liens intercellulaires et permettent leur s�paration puis leur r�arrangement par apr�s lors de la formation du corps jaune. D'autre part, une isch�mie locale assez prononc�e entra�ne une r�duction de l'irrigation sanguine et peut entra�ner la n�crose de certaines cellules �pith�liales et de l'albugin�e (rupture des lysosomes). Enfin, des contractions de l'ovaire, rendues possibles par la pr�sence de cellules de type musculaire lisse dans la paroi folliculaire, participent activement � l'expulsion de l'ovule. Chez les mammif�res, l'ovule a un diam�tre de 100 � 130 microns. Il est d�limit� par sa membrane plasmique d�nomm�e oolemme et entour� d'une zone pellucide de 10 � 15 microns d'�paisseur dont il est s�par� par un mince espace p�rivitellin. Ces structures sont travers�es par des jonctions cellulaires. L'ensemble est pris dans une masse de 3000 � 4000 cellules granuleuses lib�r�es au moment de la rupture du follicule de De Graaf. Ces cellules jouent un r�le nutritif. On a pu observer, au microscope �lectronique, des prolongements de ces cellules � travers la zone pellucide, jusque dans le cytoplasme de l'ovule. L'ovule peut �tre f�cond� pendant environ 12 heures. La deuxi�me �tape de la TFG consiste en la maturation folliculaire et l'ovulation. Lorsque l'environnement hormonal est favorable, le follicule de De Graaf subit en quelques heures une s�rie de modifications qui l'am�nent � l'ovulation. L'ovule se d�tache du cumulus oophorus et va flotter dans le fluide folliculaire. L'ovocyte subit la maturation au niveau nucl�aire, cytoplasmique et extracellulaire. La m�iose qui �tait bloqu�e � un stade de la prophase de la premi�re division r�ductionnelle reprend soudain jusqu'en m�taphase de la derni�re division, atteinte une heure avant l'ovulation. Les organites cellulaires s'organisent pour leurs r�les respectifs dans la f�condation et le d�veloppement embryonnaire pr�coce. Les cellules du cumulus et de la corona radiata s�cr�tent une masse visqueuse glycoprot�inique qui a un r�le � jouer dans la protection de l'ovule mais aussi dans sa capture par les fimbries du pavillon (cfr. F�condation). Enfin la paroi folliculaire s'amincit pendant que dispara�t la paroi de l'ovaire, puis s'ouvre et lib�re l'ovule. Divers m�canismes sont impliqu�s dans cette rupture. La pression m�canique du fluide folliculaire sur la paroi n'a qu'un r�le hypoth�tique et s�rement peu important puisque peu avant l'ovulation l'on observe une baisse de la pression intrafolliculaire due � une exsudation du liquide. Mais d'autres ph�nom�nes ont �t� d�montr�s comme ayant une action directe sur l'ovulation. Les cellules folliculaires s�cr�tent des enzymes prot�olytiques (collag�nase, plasmine...) qui attaquent les liens intercellulaires et permettent leur s�paration puis leur r�arrangement par apr�s lors de la formation du corps jaune. D'autre part, une isch�mie locale assez prononc�e entra�ne une r�duction de l'irrigation sanguine et peut entra�ner la n�crose de certaines cellules �pith�liales et de l'albugin�e (rupture des lysosomes). Enfin, des contractions de l'ovaire, rendues possibles par la pr�sence de cellules de type musculaire lisse dans la paroi folliculaire, participent activement � l'expulsion de l'ovule. Chez les mammif�res, l'ovule a un diam�tre de 100 � 130 microns. Il est d�limit� par sa membrane plasmique d�nomm�e oolemme et entour� d'une zone pellucide de 10 � 15 microns d'�paisseur dont il est s�par� par un mince espace p�rivitellin. Ces structures sont travers�es par des jonctions cellulaires. L'ensemble est pris dans une masse de 3000 � 4000 cellules granuleuses lib�r�es au moment de la rupture du follicule de De Graaf. Ces cellules jouent un r�le nutritif. On a pu observer, au microscope �lectronique, des prolongements de ces cellules � travers la zone pellucide, jusque dans le cytoplasme de l'ovule. L'ovule peut �tre f�cond� pendant environ 12 heures.

33. Maturation folliculaire d�tachement du cumulus oophorus => COC flotte dans le fluide folliculaire dissociation des cellules de granulosa et th�que et paroi ovarienne => ouverture folliculaire progressive => exsudation du fluide folliculaire => ouverture compl�te contraction de la paroi folliculaire => �mission de l'ovule par le stigma Enfin la paroi folliculaire s'amincit pendant que dispara�t la paroi de l'ovaire, puis s'ouvre et lib�re l'ovule. Divers m�canismes sont impliqu�s dans cette rupture. La pression m�canique du fluide folliculaire sur la paroi n'a qu'un r�le hypoth�tique et s�rement peu important puisque peu avant l'ovulation l'on observe une baisse de la pression intrafolliculaire due � une exsudation du liquide. Mais d'autres ph�nom�nes ont �t� d�montr�s comme ayant une action directe sur l'ovulation. Les cellules folliculaires s�cr�tent des enzymes prot�olytiques (collag�nase, plasmine...) qui attaquent les liens intercellulaires et permettent leur s�paration puis leur r�arrangement par apr�s lors de la formation du corps jaune. D'autre part, une isch�mie locale assez prononc�e entra�ne une r�duction de l'irrigation sanguine et peut entra�ner la n�crose de certaines cellules �pith�liales et de l'albugin�e (rupture des lysosomes). Enfin, des contractions de l'ovaire, rendues possibles par la pr�sence de cellules de type musculaire lisse dans la paroi folliculaire, participent activement � l'expulsion de l'ovule. Enfin la paroi folliculaire s'amincit pendant que dispara�t la paroi de l'ovaire, puis s'ouvre et lib�re l'ovule. Divers m�canismes sont impliqu�s dans cette rupture. La pression m�canique du fluide folliculaire sur la paroi n'a qu'un r�le hypoth�tique et s�rement peu important puisque peu avant l'ovulation l'on observe une baisse de la pression intrafolliculaire due � une exsudation du liquide. Mais d'autres ph�nom�nes ont �t� d�montr�s comme ayant une action directe sur l'ovulation. Les cellules folliculaires s�cr�tent des enzymes prot�olytiques (collag�nase, plasmine...) qui attaquent les liens intercellulaires et permettent leur s�paration puis leur r�arrangement par apr�s lors de la formation du corps jaune. D'autre part, une isch�mie locale assez prononc�e entra�ne une r�duction de l'irrigation sanguine et peut entra�ner la n�crose de certaines cellules �pith�liales et de l'albugin�e (rupture des lysosomes). Enfin, des contractions de l'ovaire, rendues possibles par la pr�sence de cellules de type musculaire lisse dans la paroi folliculaire, participent activement � l'expulsion de l'ovule.

34. Maturation ovocytaire maturation nucl�aire => reprise de la m�iose (prophase I -> m�taphase II) => �mission du 1� globule polaire maturation cytoplasmique => migration des organites cellulaires mitochondries et v�sicules membranaires au centre granules corticaux le long de plasmalemme maturation extra-ovocytaire => cellules de granulosa se dissocient progressivement => corona radiata Chez les mammif�res, l'ovule a un diam�tre de 100 � 130 microns. Il est d�limit� par sa membrane plasmique d�nomm�e oolemme et entour� d'une zone pellucide de 10 � 15 microns d'�paisseur dont il est s�par� par un mince espace p�rivitellin. Ces structures sont travers�es par des jonctions cellulaires. L'ensemble est pris dans une masse de 3000 � 4000 cellules granuleuses lib�r�es au moment de la rupture du follicule de De Graaf. Ces cellules jouent un r�le nutritif. On a pu observer, au microscope �lectronique, des prolongements de ces cellules � travers la zone pellucide, jusque dans le cytoplasme de l'ovule. L'ovule peut �tre f�cond� pendant environ 12 heures. Chez les mammif�res, l'ovule a un diam�tre de 100 � 130 microns. Il est d�limit� par sa membrane plasmique d�nomm�e oolemme et entour� d'une zone pellucide de 10 � 15 microns d'�paisseur dont il est s�par� par un mince espace p�rivitellin. Ces structures sont travers�es par des jonctions cellulaires. L'ensemble est pris dans une masse de 3000 � 4000 cellules granuleuses lib�r�es au moment de la rupture du follicule de De Graaf. Ces cellules jouent un r�le nutritif. On a pu observer, au microscope �lectronique, des prolongements de ces cellules � travers la zone pellucide, jusque dans le cytoplasme de l'ovule. L'ovule peut �tre f�cond� pendant environ 12 heures.

36. Capture de l'ovule par le pavillon En p�riode ovulatoire, les fimbries du pavillon se d�veloppent et enveloppent l'ovaire De plus, la trompe et son pavillon sont dot�s d'un ch�motactisme positif pour le fluide folliculaire et l'ovule Au cours du processus de l'ovulation, le pavillon adh�re par ses fimbries � la zone d'ovulation et l'ovule est capt� par l'oviducte L'ovule est alors amen� par les mouvements ciliaires de l'�pith�lium oviducal vers la partie principale, l'ampoule de l'oviducte o� il pourra s�journer une dizaine d'heures si n�cessaire en attendant la f�condation 2. L'oviducte L'oviducte doit participer � la capture de l'ovule, r�le du pavillon, � son transport jusqu'� la base de l'ampoule, travail de la musculeuse du corps oviducal, � la production de substances nutritives par l'�pith�lium du corps, ainsi qu'au stockage des spermatozo�des au niveau de l'isthme et � leur transport vers l'ampoule, puis � la descente de l'�uf vers l'ut�rus. Peu avant l'ovulation, on observe le d�veloppement des fimbries au niveau du pavillon ainsi que de l'�pith�lium du corps de l'oviducte. En p�riode p�riovulatoire, les fimbries se d�veloppent encore et parviennent, gr�ce � un ch�motactisme positif, � capter l'ovule lors de son �mission de l'ovaire. L'�pith�lium qui atteint son d�veloppement maximum s�cr�te des substances nutritives qui favorisent la survie de l'ovule descendant et des spermatozo�des ascendants puis de l'�uf apr�s f�condation. La partie proximale du corps se contracte de fa�on p�ristaltique de mani�re � conduire l'ovule jusqu'� la base de l'ampoule, tandis que la partie distale reste immobile; de ce fait, l'ovule atteint l'ampoule de l'oviducte o� doit se produire la f�condation et y stationne. D'autre part, l'isthme s'ouvre pour permettre le passage des spermatozo�des. L'�pith�lium de l'isthme et de la partie distale du corps de l'oviducte poss�de des cils dont les mouvements aident la remont�e des spermatozo�des vers l'ampoule. 2. L'oviducte L'oviducte doit participer � la capture de l'ovule, r�le du pavillon, � son transport jusqu'� la base de l'ampoule, travail de la musculeuse du corps oviducal, � la production de substances nutritives par l'�pith�lium du corps, ainsi qu'au stockage des spermatozo�des au niveau de l'isthme et � leur transport vers l'ampoule, puis � la descente de l'�uf vers l'ut�rus. Peu avant l'ovulation, on observe le d�veloppement des fimbries au niveau du pavillon ainsi que de l'�pith�lium du corps de l'oviducte. En p�riode p�riovulatoire, les fimbries se d�veloppent encore et parviennent, gr�ce � un ch�motactisme positif, � capter l'ovule lors de son �mission de l'ovaire. L'�pith�lium qui atteint son d�veloppement maximum s�cr�te des substances nutritives qui favorisent la survie de l'ovule descendant et des spermatozo�des ascendants puis de l'�uf apr�s f�condation. La partie proximale du corps se contracte de fa�on p�ristaltique de mani�re � conduire l'ovule jusqu'� la base de l'ampoule, tandis que la partie distale reste immobile; de ce fait, l'ovule atteint l'ampoule de l'oviducte o� doit se produire la f�condation et y stationne. D'autre part, l'isthme s'ouvre pour permettre le passage des spermatozo�des. L'�pith�lium de l'isthme et de la partie distale du corps de l'oviducte poss�de des cils dont les mouvements aident la remont�e des spermatozo�des vers l'ampoule.

37. Corps jaune 3 �tapes Installation D�veloppement Lut�olyse

38. Corps jaune Installation suite � l'ovulation, le reste du follicule se remplit d'un caillot de sang et fluide folliculaire: le corps h�morragique suite � la dissociation des cellules par la collag�nase de l'ovulation, les cellules de granulosa et th�que se m�langent et forment un nouveau tissu, le corps jaune qui envahit l'espace de l'ancien follicule une angiogen�se extr�mement rapide se d�veloppe et irrigue ce corps jaune (rouge vif)

39. Corps jaune D�veloppement en quelques jours le corps jaune se d�veloppe et atteint une taille importante il s�cr�te de la progest�rone de mani�re croissante et atteint un plateau de s�cr�tion apr�s quelques jours Lut�olyse sous l'influence de l'E2 folliculaire et de la PGF2a ut�rine (ainsi que de l'ocytocine ovarienne chez certaines esp�ces comme l'homme), l'activit� du corps jaune r�gresse brutalement, la s�cr�tion de P4 s'arr�te les structures du corps jaune disparaissent et, apr�s quelques jours ou quelques semaines se r�duisent � une trace, le corps blanc (corpus albicans) La troisi�me phase est la formation du corps jaune. D�s la rupture du follicule et la lib�ration de l'ovule, la cavit� antrale se remplit d'un caillot de sang (corps h�morragique). On assiste �galement sous l'action de la plasmine � un r�arrangement des cellules de la th�que et de la granulosa qui se m�langent, se multiplient et envahissent toute la cavit�. Le mat�riel enzymatique des cellules se modifie. D�s lors, la s�cr�tion des �strog�nes, principales hormones produites par le follicule fait place � la lib�ration d'un autre st�ro�de, la progest�rone. Le corps jaune se d�veloppe activement tandis qu'une importante vascularisation l'irrigue. Ce ph�nom�ne se poursuit jusqu'� ce que l'activit� du corps jaune atteigne un plateau. S'il y a f�condation, le corps jaune persiste, jusqu'� la fin de la gestation chez certaines esp�ces ou pendant une partie seulement (cf. gestation). Sinon le corps jaune r�gresse rapidement. La r�gression du corps jaune est aussi appel�e lut�olyse. Sous l'effet d'un nouvel environnement hormonal, la vascularisation du corps jaune diminue. Une d�gradation cellulaire appara�t, allant de pair avec une rapide r�duction de la s�cr�tion hormonale. Le corps jaune p�lit, r�gresse et bient�t il n'en restera qu'une petite trace sur l'ovaire, le corpus albicans, qui par apr�s ne sera plus discernable que sur des coupes histologiques. La troisi�me phase est la formation du corps jaune. D�s la rupture du follicule et la lib�ration de l'ovule, la cavit� antrale se remplit d'un caillot de sang (corps h�morragique). On assiste �galement sous l'action de la plasmine � un r�arrangement des cellules de la th�que et de la granulosa qui se m�langent, se multiplient et envahissent toute la cavit�. Le mat�riel enzymatique des cellules se modifie. D�s lors, la s�cr�tion des �strog�nes, principales hormones produites par le follicule fait place � la lib�ration d'un autre st�ro�de, la progest�rone. Le corps jaune se d�veloppe activement tandis qu'une importante vascularisation l'irrigue. Ce ph�nom�ne se poursuit jusqu'� ce que l'activit� du corps jaune atteigne un plateau. S'il y a f�condation, le corps jaune persiste, jusqu'� la fin de la gestation chez certaines esp�ces ou pendant une partie seulement (cf. gestation). Sinon le corps jaune r�gresse rapidement. La r�gression du corps jaune est aussi appel�e lut�olyse. Sous l'effet d'un nouvel environnement hormonal, la vascularisation du corps jaune diminue. Une d�gradation cellulaire appara�t, allant de pair avec une rapide r�duction de la s�cr�tion hormonale. Le corps jaune p�lit, r�gresse et bient�t il n'en restera qu'une petite trace sur l'ovaire, le corpus albicans, qui par apr�s ne sera plus discernable que sur des coupes histologiques.

40. Autres modifications en p�riode �strale Cervix ouverture sous l'effet de E2 glaire fluide et favorable aux spz Uterus contractions ascendantes Isthme et partie basse de l'oviducte ouverture p�ristaltisme ascendant 3. L'ut�rus L'ut�rus doit assurer un stockage des spermatozo�des, en g�n�ral au niveau du cervix chez les esp�ces � ins�mination vaginale. Il doit d'autre part participer, tout comme l'oviducte, au transport des spermatozo�des et ceci par des contractions de la musculeuse. Il doit aussi permettre leur survie gr�ce � la production de substances nutritives par l'�pith�lium et l'endom�tre, puis la survie de l'embryon et enfin son implantation gr�ce � des modifications de l'endom�tre. En p�riode p�riovulatoire, on observe une hypertrophie et une hyperplasie cellulaire de l'endom�tre. On enregistre aussi des contractions ascendantes myog�niques qui favorisent la remont�e des spermatozo�des. Enfin, le cervix s�cr�te une glaire fluide abondante favorable � la survie et au transport des spermatozo�des. 3. L'ut�rus L'ut�rus doit assurer un stockage des spermatozo�des, en g�n�ral au niveau du cervix chez les esp�ces � ins�mination vaginale. Il doit d'autre part participer, tout comme l'oviducte, au transport des spermatozo�des et ceci par des contractions de la musculeuse. Il doit aussi permettre leur survie gr�ce � la production de substances nutritives par l'�pith�lium et l'endom�tre, puis la survie de l'embryon et enfin son implantation gr�ce � des modifications de l'endom�tre. En p�riode p�riovulatoire, on observe une hypertrophie et une hyperplasie cellulaire de l'endom�tre. On enregistre aussi des contractions ascendantes myog�niques qui favorisent la remont�e des spermatozo�des. Enfin, le cervix s�cr�te une glaire fluide abondante favorable � la survie et au transport des spermatozo�des.

41. Autres modifications en p�riode lut�ale Cervix fermeture glaire muqueuse et hostile aux spz Uterus pas de contractions Isthme et partie basse de l'oviducte ouverture et mouvements ciliaires descendants en d�but de phase lut�ale fermeture en pleine phase lut�ale Uterus Ensuite, les s�cr�tions de l'endom�tre augmentent afin de cr�er un environnement id�al au d�veloppement du jeune embryon tandis que les contractions de l'ut�rus sont inhib�es. Le cervix se ferme herm�tiquement et sa s�cr�tion est fortement r�duite. Oviducte En d�but de phase lut�ale, c'est la partie distale de l'oviducte qui se contracte de fa�on � mener l'�uf form� vers l'ut�rus tandis que l'isthme s'ouvre � nouveau. Le contr�le de cette activit� contractile diff�rentielle est assur� par des r�cepteurs nerveux adr�nergiques diff�rents dont la sensibilit� est accrue les uns sous l'effet des �strog�nes, les autres en p�riode progest�ronique. Cette th�orie qui a �t� d�montr�e chez la lapine veut que la partie proximale de l'oviducte contienne principalement des r�cepteurs ?-adr�nergiques, la partie distale, des r�cepteurs ?. Les r�cepteurs ? seraient sensibilis�s par les �strog�nes, les ? par les progestag�nes. D'autre part, les contractions p�ristaltiques de la partie proximale sont renforc�es par les PFG2? produits par l'oviducte lui-m�me sous l'influence de l'�stradiol. Uterus Ensuite, les s�cr�tions de l'endom�tre augmentent afin de cr�er un environnement id�al au d�veloppement du jeune embryon tandis que les contractions de l'ut�rus sont inhib�es. Le cervix se ferme herm�tiquement et sa s�cr�tion est fortement r�duite. Oviducte En d�but de phase lut�ale, c'est la partie distale de l'oviducte qui se contracte de fa�on � mener l'�uf form� vers l'ut�rus tandis que l'isthme s'ouvre � nouveau. Le contr�le de cette activit� contractile diff�rentielle est assur� par des r�cepteurs nerveux adr�nergiques diff�rents dont la sensibilit� est accrue les uns sous l'effet des �strog�nes, les autres en p�riode progest�ronique. Cette th�orie qui a �t� d�montr�e chez la lapine veut que la partie proximale de l'oviducte contienne principalement des r�cepteurs ?-adr�nergiques, la partie distale, des r�cepteurs ?. Les r�cepteurs ? seraient sensibilis�s par les �strog�nes, les ? par les progestag�nes. D'autre part, les contractions p�ristaltiques de la partie proximale sont renforc�es par les PFG2? produits par l'oviducte lui-m�me sous l'influence de l'�stradiol.

42. Autres modifications en p�riode de lut�olyse Cervix ouverture (primates) rejet de l'endom�tre hypertrophi� Uterus contractions descendantes Isthme et partie basse de l'oviducte fermeture uterus Enfin, s'il n'y a pas eu f�condation, on observe une d�g�n�rescence de l'endom�tre dans des proportions fort variables (menstruation chez la femme et les primates) et des contractions descendantes de l'ut�rus, destin�es � une �limination �ventuelle des restes de l'endom�tre. Il est donc int�ressant de noter qu'il existe au niveau de l'ut�rus deux pacemakers diff�rents situ�s l'un pr�s du cervix et l'autre dans le haut de l'ut�rus et destin�s � initier respectivement des mouvements ascendants (remont�e des spermatozo�des) ou des contractions p�ristaltiques descendantes (menstruation et parturition) uterus Enfin, s'il n'y a pas eu f�condation, on observe une d�g�n�rescence de l'endom�tre dans des proportions fort variables (menstruation chez la femme et les primates) et des contractions descendantes de l'ut�rus, destin�es � une �limination �ventuelle des restes de l'endom�tre. Il est donc int�ressant de noter qu'il existe au niveau de l'ut�rus deux pacemakers diff�rents situ�s l'un pr�s du cervix et l'autre dans le haut de l'ut�rus et destin�s � initier respectivement des mouvements ascendants (remont�e des spermatozo�des) ou des contractions p�ristaltiques descendantes (menstruation et parturition)

43. Epith�lium vaginal Modifications en fonction des taux hormonaux(ex: rat, mais semblable chez diff�rentes esp�ces)

44. Sch�ma du contr�le endocrine b. Contr�le endocrinien du cycle 1. Concept g�n�ral Le bon d�roulement de l'activit� sexuelle n�cessite l'int�grit� du fonctionnement de toute une s�rie de glandes � s�cr�tion endocrine que l'on d�signe souvent du nom d'axe endocrinien hypothalamus - hypophyse - gonades - tractus g�nital A chaque niveau interviennent des m�canismes de r�gulation n�cessaires � une activit� harmonieuse de l'ensemble de l'axe (fig. 7). 2. Hypothalamus L'hypothalamus qui est form� du tissu nerveux du plancher et des parois lat�rales du troisi�me ventricule c�r�bral re�oit des informations de tout le syst�me nerveux et est notamment en relation avec les noyaux pr�optiques. Les noyaux pr�optiques m�dians constitueraient ce qu'on appelle le centre cyclique tandis que l'hypothalamus ventro-m�dian serait le centre tonique du contr�le des s�cr�tions hormonales. Dans ces centres, un r�seau de neurones sp�cialis�s produisent la gonador�line ou GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone), une hormone peptidique de 10 acides amin�s. Cette hormone est stock�e en granules dans l'�minence m�diane; ces granules sont lib�r�s simultan�ment par tout un r�seau de neurones dans la veine porte hypothalamo-hypophysaire, ce qui conf�re � la s�cr�tion de GnRH un mode pulsatile. Cette pulsatilit� intrins�que aux neurones � GnRH est modul�e par de nombreux facteurs responsables des variations au cours du cycle et en fonction de l'environnement ext�rieur. Le rythme de sa s�cr�tion est constant pendant la majeure partie du cycle except� en p�riode pr�ovulatoire o� il augmente. Pendant l'an�strus chez les mammif�res qui en pr�sentent un et pendant la gestation, la fr�quence des pulses diminue. Il faut noter que l'�mission pulsatile de GnRH est indispensable au bon fonctionnement de l'hypophyse; des taux �lev�s continus conduisent rapidement � une insensibilisation et un blocage des cellules secr�tant les hormones gonadotropes. Cet effet est fr�quemment utilis� en procr�ation m�dicalement assist�e (PMA) pour permettre le contr�le artificiel de l'activit� ovarienne. La s�cr�tion du GnRH est contr�l�e par la GnRH elle-m�me en un Feed Back n�gatif (FB-) tr�s court par lequel le GnRH en concentration �lev�e inhibe elle-m�me sa propre lib�ration par l'hypothalamus. D'autre part les gonadotropines hypophysaires dont elle stimule la s�cr�tion jouent un r�le de FB- court sur la s�cr�tion de GnRH, et enfin les hormones ovariennes, les st�ro�des et jusqu'� un certain point l'inhibine, agissent sur l'hypothalamus par un m�canisme de FB- long sur les centres de s�cr�tion tonique sauf pour l'�stradiol qui peut fournir un FB+ sur le centre cyclique entra�nant ainsi au moment de l'�strus une importante augmentation de la s�cr�tion de GnRH puis de LH qui d�clenchent l'ovulation. Ce syst�me neuroendocrinien est �galement un relais, direct ou indirect, des perceptions de l'environnement et donc influenc� par le stress, la photop�riode (en relation �galement avec la s�cr�tion de m�latonine), l'environnement social (vue, odeurs et ph�romones, ou�e, lactation et s�cr�tion de Prolactine,��). De nombreuses connexions nerveuses unissent dans ces centres les neurones � GnRH � d'autres. La leptine, hormone secr�t�e par le tissu adipeux, agit �galement sur l'activit� des neurones � GnRH (fig.�11). Cette hormone influenc�e par l'�tat corporel, par le stress, par l'exercice physique prolong� et par la longueur du jour agit directement sur les neurones hypothalamiques � NPY (Neuropeptide Y) qui poss�dent des connexions avec les centres de la faim et la sati�t�, mais aussi avec les r�seaux GnRH. D'autres mol�cules comme la �-endorphine et la CCK (chol�cystokinine) sont tr�s probablement impliqu�es dans ces contr�les. Inversement, le GnRH influence l'activit� nerveuse d'autres centres et influence notamment le comportement. D'autres hormones sont s�cr�t�es par l'hypothalamus et poss�dent une action sur le syst�me reproducteur ; il s'agit notamment du TRH (Thyro�d Stimulating Hormone Releasing Hormone) qui, outre son effet stimulateur sur la s�cr�tion de TSH, stimule la production de PRL, et du PIH (Prolactin Inhibiting Hormone) qui inhibe la production de PRL. Il est possible que cette derni�re hormone soit en fait la Dopamine, un neurotransmetteur. 3. Hypophyse L'hypophyse, sous l'influence stimulatrice du GnRH s�cr�te les hormones gonadotropes ou gonadotropines: la LH (Luteinizing Hormone) ou hormone stimulant l'ovulation et le d�veloppement corps jaune et la FSH (Follicle Stimulating Hormone) ou hormone stimulant les follicules ovariens. Ces deux hormones glycoprot�iques de haut poids mol�culaire sont constitu�es de 2 cha�nes, une cha�ne ? identique pour les 2 hormones ainsi que pour la TSH et une cha�ne � sp�cifique. De plus plusieurs isoformes de ces hormones sont produites par des g�nes diff�rents. La FSH pr�sente au cours du cycle des vagues de s�cr�tion plus une d�charge pr�ovulatoire. Son contr�le par le GnRH n'est pas net car la FSH n'est pas �mise sous forme pulsatile; la GnRH aurait principalement un r�le permissif sur sa s�cr�tion contr�l�e plus directement par les st�ro�des ovariens, l'inhibine et l'activine. Les vagues de FSH sont corr�l�es aux croissances folliculaires. A chaque maximum de s�cr�tion correspond un recrutement de follicules. En p�riode pr�ovulatoire, la FSH est �mise parall�lement � la d�charge de LH, mais � des taux qui ne d�passent pas les maxima des vagues enregistr�es en cours de phase lut�ale. Cette �l�vation pr�ovulatoire est la premi�re partie de la 3�me vague de s�cr�tion, momentan�ment bloqu�e pendant l'ovulation (probablement sous l'effet des st�ro�des et de l'inhibine lib�r�s avec le fluide folliculaire), qui se poursuit peu apr�s (24h apr�s l'ovulation chez la femme et la brebis) en une augmentation importante appel�e "rebound" par les anglo-saxons. La FSH a pour r�le principal d'augmenter le m�tabolisme cellulaire et de favoriser la multiplication cellulaire dans les follicules recrut�s. Elle assure donc la croissance des follicules et maintient l'int�grit� des cellules de la granulosa et de leur m�tabolisme. Elle active la synth�se des st�ro�des, plus particuli�rement l'�stradiol par augmentation de la transcription des g�nes codant pour le complexe enzymatique P450-aromatase; elle augmente aussi le nombre de r�cepteurs � la LH, ce qui favorise la synth�se des androg�nes (pr�curseurs des �strog�nes) par la th�que folliculaire. La FSH augmente aussi la synth�se d'inhibine par les follicules. Elle active la synth�se du plasminog�ne et des enzymes qui seront impliqu�s dans les m�canismes de l'ovulation. Juste apr�s l'ovulation, elle a encore une action stimulante sur les mitoses des cellules qui vont former le corps jaune naissant. La LH est �mise rapidement sous forme de pulses qui correspondent � ceux de GnRH, avec une demi-vie de l'ordre de 20 minutes. Leur fr�quence est identique � celle du GnRH; elle varie de 1 pulse toutes les 8 heures � 1pulse par heure suivant les esp�ces et les �tats physiologiques des individus. La s�cr�tion reste plus ou moins constante tout au long du cycle except� en phase pr�ovulatoire o� l'augmentation du rythme de cette pulsatilit� entra�ne une sommation de LH circulante qui se traduit par une brusque et nette augmentation appel�e pic ou d�charge pr�ovulatoire. La LH agit au niveau ovarien sur le m�tabolisme des follicules dont elle stimule principalement les cellules de la th�que. Ces cellules produisent des androg�nes qui servent de pr�curseur � l'�stradiol s�cr�t� par la granulosa. Elle stimule largement le d�veloppement et l'activit� du corps jaune qui s�cr�te de la progest�rone (P4). Cependant, le pic de la d�charge ovulatoire entra�ne des modifications importantes dans le m�tabolisme des cellules du follicule arriv� � maturit� et l'on observe une forte disparition des r�cepteurs � la FSH, LH et PRL et des liens qui unissent les cellules (gap junction). La PRL fluctue irr�guli�rement au cours du cycle, mais on peut observer une constante augmentation en p�riode ovulatoire. Le r�le de la PRL n'est pas bien d�fini, mais cette hormone doit se trouver dans une fourchette de concentration qui favorise l'activit� des neurones � GnRH; � des taux tr�s faibles (blocage m�dicamenteux, inactivit� hypophysaire) ou �lev�s (photop�riode �lev�e, d�but de lactation, tumeur hypophysaire), la PRL poss�de une activit� inhibitrice. Un des effets principaux de la PRL pourrait se situer dans une stimulation de la synth�se de r�cepteurs en synergie avec d'autres hormones. La PRL poss�de une action synergique avec la LH pour stimuler le d�veloppement et l'activit� du corps jaune. D'autre part, stimule la croissance des mamelles et la production de lait. L'ocytocine, autre hormone s�cr�t�e par l'hypophyse, agit principalement en renfor�ant l'activit� contractile de diff�rentes fibres musculaires, notamment celles du tractus g�nital (ut�rus, oviductes). Elle a donc une importance en p�riode �strale pour favoriser le d�placement des spermatozo�des ainsi qu'au moment de la parturition. 4. Ovaires Les gonades, les ovaires dans le cas de la femelle, sont soumises � l'influence de la FSH et de la LH et produisent des �strog�nes (fig.�10) et de l'inhibine dans les follicules et de la progest�rone par le corps jaune. Ces hormones interagissent sur l'hypothalamus et l'hypophyse et stimulent le d�veloppement de l'ut�rus et du tractus g�nital. L'�stradiol (E2) est s�cr�t� par les follicules ovariens d'autant plus qu'ils sont gros. Trois fois au cours du cycle de la brebis, on peut observer un hausse des taux plasmatiques d'E2, deux fois chez la femme. Il agit � tous les niveaux de l'axe endocrinien. L'E2 poss�de sur l'hypothalamus un effet de Feed Back n�gatif (FB-) qui produit dans les conditions normales une autor�gulation du syst�me de s�cr�tion. Cependant, dans certaines conditions et certains environnements hormonaux (taux de P4 faibles, de M�latonine �lev�s, de PRL ad�quats,��), l'hypothalamus pr�sente un FB+ � l'E2 qui entra�ne une r�action en cha�ne de type explosif�: le GnRH augmente, la LH et la FSH aussi ainsi que l'E2 et ainsi de suite, ce qui aboutit au d�clenchement de l'ovulation. Au niveau hypophysaire, l'E2 poss�de �galement dans les conditions normales un effet de FB- qui ralentit la s�cr�tion de LH et FSH. Au niveau de l'ovaire, l'E2 favorise sa propre production en stimulant le m�tabolisme des follicules. Mais elle a une action lut�olytique en synergie avec les prostaglandines d'origine ut�rine. C'est donc elle qui va �tre responsable en grande partie de la destruction du corps jaune et permettre la prochaine ovulation. Au niveau de l'ut�rus, l'E2 stimule la production de PGF2? et provoque des contractions de m�me que pour l'oviducte, ainsi qu'on l'a vu plus haut, ce qui favorise la rencontre des spermatozo�des et de l'ovule. D'autre part, l'E2 est responsable, par son action sur le syst�me nerveux du comportement d'�strus et par son action sur les glandes sudoripares de la production des substances odorif�rantes qui sont les ph�romones actives sur le comportement du m�le. La progest�rone (P4) est une hormone destin�e de mani�re g�n�rale � maintenir un statu quo du syst�me reproducteur. Reflet de l'activit� du corps jaune, les teneurs sanguines en P4 augmentent 2 jours apr�s l'ovulation pour plafonner pendant la majeure partie de la phase lut�ale apr�s quoi la P4 r�gresse. La P4 inhibe la s�cr�tion au niveau hypothalamique (GnRH) et hypophysaire (LH, FSH). Elle emp�che la maturation folliculaire et maintient la s�cr�tion d'E2 dans certaines limites. Au niveau de l'ut�rus, elle provoque une inhibition des contractions mais un d�veloppement des parois et une augmentation du m�tabolisme. La P4 poss�de �galement une action sur le comportement car une impr�gnation pr�alable du syst�me nerveux par la P4 est n�cessaire pour que l'�stradiol en doses physiologiques puisse provoquer le comportement �stral. L'ovaire produit en plus un grand nombre de substances � action hormonales et des cybernines qui sont des substances qui r�gulent l'activit� de l'ovaire lui-m�me. Les follicules ovariens produisent aussi de l'inhibine (INH), de l'activine et d'autres substances exer�ant un r�le endocrine et paracrine comme des facteurs de croissance, des inhibiteurs ou stimulateurs des r�cepteurs hormonaux, etc� L'inhibine (fig�12) est aussi une hormone ovarienne importante. Elle est compos�e de deux cha�nes peptidiques comme les autres hormones de cette famille (activine, MIS mullerian inhibiting substance et TGF??transforming growth factor???????peptides diff�rents (?, ?A et ?B) donnent selon leur association et diff�rents cleavages ces hormones;???A et ??B forment les "inhibine", ?A??A,??A?B et ?B?B les "activine". Ces deux hormones poss�dent des activit�s antagonistes, comme l'indiquent leurs noms bas�s sur leurs actions au niveau de la s�cr�tion de FSH. Le contr�le des s�cr�tions diff�rentielles de ces hormones d�pend de la synth�se proportionnelle des sous-unit�s ? et ?.Le contr�le de leur activit� d�pend, lui, de divers facteurs dont la synth�se par les follicules ovariens de la follistatine, une glycoprot�ine qui agit � la fois comme hormone ayant un effet inhibine et comme ligand de l'activine, inhibant par sa pr�sence l'activit� de l'activine li�e. 5. Ut�rus L'ut�rus, � un certain moment du d�veloppement qu'il a acquis sous l'effet de la progest�rone, va sous l'influence de l'�stradiol produire une hormone, la prostaglandine F2? (PGF2?) qui d�truira le corps jaune s�cr�tant la progest�rone (fig. 8 et 9). Les prostaglandines (PG) sont des substances hormonales d�riv�es de l'acide arachidonique (acide gras de 20 carbones) et s�cr�t�es par de nombreux tissus, dont l'ut�rus. Dans le syst�me reproducteur, on reconna�t principalement l'action de la PGE2 et de la PGF2?. Leurs effets sont oppos�s�: la PGE2 est lut�otrope, elle stimule le d�veloppement du corps jaune, stimule la production de P4. La PGF2? est lut�olytique, d'autant plus si elle agit de concert avec l'E2 ; elle bloque les r�cepteurs cellulaires � la LH, freine la production de P4 et entra�ne donc la destruction du corps jaune. Ces deux hormones ont une influence importante sur la contractilit� des muscles du tractus g�nital, la PGE2 favorisant le d�placement de l'�uf f�cond� vers l'ut�rus tandis que la PGF2? stimule le d�placement de l'�uf et des spermatozo�des au niveau de l'ut�rus et de l'oviducte pendant la phase �strale et provoque des contractions descendantes de l'ut�rus pendant la lut�olyse. b. Contr�le endocrinien du cycle 1. Concept g�n�ral Le bon d�roulement de l'activit� sexuelle n�cessite l'int�grit� du fonctionnement de toute une s�rie de glandes � s�cr�tion endocrine que l'on d�signe souvent du nom d'axe endocrinien hypothalamus - hypophyse - gonades - tractus g�nital A chaque niveau interviennent des m�canismes de r�gulation n�cessaires � une activit� harmonieuse de l'ensemble de l'axe (fig. 7). 2. Hypothalamus L'hypothalamus qui est form� du tissu nerveux du plancher et des parois lat�rales du troisi�me ventricule c�r�bral re�oit des informations de tout le syst�me nerveux et est notamment en relation avec les noyaux pr�optiques. Les noyaux pr�optiques m�dians constitueraient ce qu'on appelle le centre cyclique tandis que l'hypothalamus ventro-m�dian serait le centre tonique du contr�le des s�cr�tions hormonales. Dans ces centres, un r�seau de neurones sp�cialis�s produisent la gonador�line ou GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone), une hormone peptidique de 10 acides amin�s. Cette hormone est stock�e en granules dans l'�minence m�diane; ces granules sont lib�r�s simultan�ment par tout un r�seau de neurones dans la veine porte hypothalamo-hypophysaire, ce qui conf�re � la s�cr�tion de GnRH un mode pulsatile. Cette pulsatilit� intrins�que aux neurones � GnRH est modul�e par de nombreux facteurs responsables des variations au cours du cycle et en fonction de l'environnement ext�rieur. Le rythme de sa s�cr�tion est constant pendant la majeure partie du cycle except� en p�riode pr�ovulatoire o� il augmente. Pendant l'an�strus chez les mammif�res qui en pr�sentent un et pendant la gestation, la fr�quence des pulses diminue. Il faut noter que l'�mission pulsatile de GnRH est indispensable au bon fonctionnement de l'hypophyse; des taux �lev�s continus conduisent rapidement � une insensibilisation et un blocage des cellules secr�tant les hormones gonadotropes. Cet effet est fr�quemment utilis� en procr�ation m�dicalement assist�e (PMA) pour permettre le contr�le artificiel de l'activit� ovarienne. La s�cr�tion du GnRH est contr�l�e par la GnRH elle-m�me en un Feed Back n�gatif (FB-) tr�s court par lequel le GnRH en concentration �lev�e inhibe elle-m�me sa propre lib�ration par l'hypothalamus. D'autre part les gonadotropines hypophysaires dont elle stimule la s�cr�tion jouent un r�le de FB- court sur la s�cr�tion de GnRH, et enfin les hormones ovariennes, les st�ro�des et jusqu'� un certain point l'inhibine, agissent sur l'hypothalamus par un m�canisme de FB- long sur les centres de s�cr�tion tonique sauf pour l'�stradiol qui peut fournir un FB+ sur le centre cyclique entra�nant ainsi au moment de l'�strus une importante augmentation de la s�cr�tion de GnRH puis de LH qui d�clenchent l'ovulation. Ce syst�me neuroendocrinien est �galement un relais, direct ou indirect, des perceptions de l'environnement et donc influenc� par le stress, la photop�riode (en relation �galement avec la s�cr�tion de m�latonine), l'environnement social (vue, odeurs et ph�romones, ou�e, lactation et s�cr�tion de Prolactine,��). De nombreuses connexions nerveuses unissent dans ces centres les neurones � GnRH � d'autres. La leptine, hormone secr�t�e par le tissu adipeux, agit �galement sur l'activit� des neurones � GnRH (fig.�11). Cette hormone influenc�e par l'�tat corporel, par le stress, par l'exercice physique prolong� et par la longueur du jour agit directement sur les neurones hypothalamiques � NPY (Neuropeptide Y) qui poss�dent des connexions avec les centres de la faim et la sati�t�, mais aussi avec les r�seaux GnRH. D'autres mol�cules comme la �-endorphine et la CCK (chol�cystokinine) sont tr�s probablement impliqu�es dans ces contr�les. Inversement, le GnRH influence l'activit� nerveuse d'autres centres et influence notamment le comportement. D'autres hormones sont s�cr�t�es par l'hypothalamus et poss�dent une action sur le syst�me reproducteur ; il s'agit notamment du TRH (Thyro�d Stimulating Hormone Releasing Hormone) qui, outre son effet stimulateur sur la s�cr�tion de TSH, stimule la production de PRL, et du PIH (Prolactin Inhibiting Hormone) qui inhibe la production de PRL. Il est possible que cette derni�re hormone soit en fait la Dopamine, un neurotransmetteur. 3. Hypophyse L'hypophyse, sous l'influence stimulatrice du GnRH s�cr�te les hormones gonadotropes ou gonadotropines: la LH (Luteinizing Hormone) ou hormone stimulant l'ovulation et le d�veloppement corps jaune et la FSH (Follicle Stimulating Hormone) ou hormone stimulant les follicules ovariens. Ces deux hormones glycoprot�iques de haut poids mol�culaire sont constitu�es de 2 cha�nes, une cha�ne ? identique pour les 2 hormones ainsi que pour la TSH et une cha�ne � sp�cifique. De plus plusieurs isoformes de ces hormones sont produites par des g�nes diff�rents. La FSH pr�sente au cours du cycle des vagues de s�cr�tion plus une d�charge pr�ovulatoire. Son contr�le par le GnRH n'est pas net car la FSH n'est pas �mise sous forme pulsatile; la GnRH aurait principalement un r�le permissif sur sa s�cr�tion contr�l�e plus directement par les st�ro�des ovariens, l'inhibine et l'activine. Les vagues de FSH sont corr�l�es aux croissances folliculaires. A chaque maximum de s�cr�tion correspond un recrutement de follicules. En p�riode pr�ovulatoire, la FSH est �mise parall�lement � la d�charge de LH, mais � des taux qui ne d�passent pas les maxima des vagues enregistr�es en cours de phase lut�ale. Cette �l�vation pr�ovulatoire est la premi�re partie de la 3�me vague de s�cr�tion, momentan�ment bloqu�e pendant l'ovulation (probablement sous l'effet des st�ro�des et de l'inhibine lib�r�s avec le fluide folliculaire), qui se poursuit peu apr�s (24h apr�s l'ovulation chez la femme et la brebis) en une augmentation importante appel�e "rebound" par les anglo-saxons. La FSH a pour r�le principal d'augmenter le m�tabolisme cellulaire et de favoriser la multiplication cellulaire dans les follicules recrut�s. Elle assure donc la croissance des follicules et maintient l'int�grit� des cellules de la granulosa et de leur m�tabolisme. Elle active la synth�se des st�ro�des, plus particuli�rement l'�stradiol par augmentation de la transcription des g�nes codant pour le complexe enzymatique P450-aromatase; elle augmente aussi le nombre de r�cepteurs � la LH, ce qui favorise la synth�se des androg�nes (pr�curseurs des �strog�nes) par la th�que folliculaire. La FSH augmente aussi la synth�se d'inhibine par les follicules. Elle active la synth�se du plasminog�ne et des enzymes qui seront impliqu�s dans les m�canismes de l'ovulation. Juste apr�s l'ovulation, elle a encore une action stimulante sur les mitoses des cellules qui vont former le corps jaune naissant. La LH est �mise rapidement sous forme de pulses qui correspondent � ceux de GnRH, avec une demi-vie de l'ordre de 20 minutes. Leur fr�quence est identique � celle du GnRH; elle varie de 1 pulse toutes les 8 heures � 1pulse par heure suivant les esp�ces et les �tats physiologiques des individus. La s�cr�tion reste plus ou moins constante tout au long du cycle except� en phase pr�ovulatoire o� l'augmentation du rythme de cette pulsatilit� entra�ne une sommation de LH circulante qui se traduit par une brusque et nette augmentation appel�e pic ou d�charge pr�ovulatoire. La LH agit au niveau ovarien sur le m�tabolisme des follicules dont elle stimule principalement les cellules de la th�que. Ces cellules produisent des androg�nes qui servent de pr�curseur � l'�stradiol s�cr�t� par la granulosa. Elle stimule largement le d�veloppement et l'activit� du corps jaune qui s�cr�te de la progest�rone (P4). Cependant, le pic de la d�charge ovulatoire entra�ne des modifications importantes dans le m�tabolisme des cellules du follicule arriv� � maturit� et l'on observe une forte disparition des r�cepteurs � la FSH, LH et PRL et des liens qui unissent les cellules (gap junction). La PRL fluctue irr�guli�rement au cours du cycle, mais on peut observer une constante augmentation en p�riode ovulatoire. Le r�le de la PRL n'est pas bien d�fini, mais cette hormone doit se trouver dans une fourchette de concentration qui favorise l'activit� des neurones � GnRH; � des taux tr�s faibles (blocage m�dicamenteux, inactivit� hypophysaire) ou �lev�s (photop�riode �lev�e, d�but de lactation, tumeur hypophysaire), la PRL poss�de une activit� inhibitrice. Un des effets principaux de la PRL pourrait se situer dans une stimulation de la synth�se de r�cepteurs en synergie avec d'autres hormones. La PRL poss�de une action synergique avec la LH pour stimuler le d�veloppement et l'activit� du corps jaune. D'autre part, stimule la croissance des mamelles et la production de lait. L'ocytocine, autre hormone s�cr�t�e par l'hypophyse, agit principalement en renfor�ant l'activit� contractile de diff�rentes fibres musculaires, notamment celles du tractus g�nital (ut�rus, oviductes). Elle a donc une importance en p�riode �strale pour favoriser le d�placement des spermatozo�des ainsi qu'au moment de la parturition. 4. Ovaires Les gonades, les ovaires dans le cas de la femelle, sont soumises � l'influence de la FSH et de la LH et produisent des �strog�nes (fig.�10) et de l'inhibine dans les follicules et de la progest�rone par le corps jaune. Ces hormones interagissent sur l'hypothalamus et l'hypophyse et stimulent le d�veloppement de l'ut�rus et du tractus g�nital. L'�stradiol (E2) est s�cr�t� par les follicules ovariens d'autant plus qu'ils sont gros. Trois fois au cours du cycle de la brebis, on peut observer un hausse des taux plasmatiques d'E2, deux fois chez la femme. Il agit � tous les niveaux de l'axe endocrinien. L'E2 poss�de sur l'hypothalamus un effet de Feed Back n�gatif (FB-) qui produit dans les conditions normales une autor�gulation du syst�me de s�cr�tion. Cependant, dans certaines conditions et certains environnements hormonaux (taux de P4 faibles, de M�latonine �lev�s, de PRL ad�quats,��), l'hypothalamus pr�sente un FB+ � l'E2 qui entra�ne une r�action en cha�ne de type explosif�: le GnRH augmente, la LH et la FSH aussi ainsi que l'E2 et ainsi de suite, ce qui aboutit au d�clenchement de l'ovulation. Au niveau hypophysaire, l'E2 poss�de �galement dans les conditions normales un effet de FB- qui ralentit la s�cr�tion de LH et FSH. Au niveau de l'ovaire, l'E2 favorise sa propre production en stimulant le m�tabolisme des follicules. Mais elle a une action lut�olytique en synergie avec les prostaglandines d'origine ut�rine. C'est donc elle qui va �tre responsable en grande partie de la destruction du corps jaune et permettre la prochaine ovulation. Au niveau de l'ut�rus, l'E2 stimule la production de PGF2? et provoque des contractions de m�me que pour l'oviducte, ainsi qu'on l'a vu plus haut, ce qui favorise la rencontre des spermatozo�des et de l'ovule. D'autre part, l'E2 est responsable, par son action sur le syst�me nerveux du comportement d'�strus et par son action sur les glandes sudoripares de la production des substances odorif�rantes qui sont les ph�romones actives sur le comportement du m�le. La progest�rone (P4) est une hormone destin�e de mani�re g�n�rale � maintenir un statu quo du syst�me reproducteur. Reflet de l'activit� du corps jaune, les teneurs sanguines en P4 augmentent 2 jours apr�s l'ovulation pour plafonner pendant la majeure partie de la phase lut�ale apr�s quoi la P4 r�gresse. La P4 inhibe la s�cr�tion au niveau hypothalamique (GnRH) et hypophysaire (LH, FSH). Elle emp�che la maturation folliculaire et maintient la s�cr�tion d'E2 dans certaines limites. Au niveau de l'ut�rus, elle provoque une inhibition des contractions mais un d�veloppement des parois et une augmentation du m�tabolisme. La P4 poss�de �galement une action sur le comportement car une impr�gnation pr�alable du syst�me nerveux par la P4 est n�cessaire pour que l'�stradiol en doses physiologiques puisse provoquer le comportement �stral. L'ovaire produit en plus un grand nombre de substances � action hormonales et des cybernines qui sont des substances qui r�gulent l'activit� de l'ovaire lui-m�me. Les follicules ovariens produisent aussi de l'inhibine (INH), de l'activine et d'autres substances exer�ant un r�le endocrine et paracrine comme des facteurs de croissance, des inhibiteurs ou stimulateurs des r�cepteurs hormonaux, etc� L'inhibine (fig�12) est aussi une hormone ovarienne importante. Elle est compos�e de deux cha�nes peptidiques comme les autres hormones de cette famille (activine, MIS mullerian inhibiting substance et TGF??transforming growth factor???????peptides diff�rents (?, ?A et ?B) donnent selon leur association et diff�rents cleavages ces hormones;???A et ??B forment les "inhibine", ?A??A,??A?B et ?B?B les "activine". Ces deux hormones poss�dent des activit�s antagonistes, comme l'indiquent leurs noms bas�s sur leurs actions au niveau de la s�cr�tion de FSH. Le contr�le des s�cr�tions diff�rentielles de ces hormones d�pend de la synth�se proportionnelle des sous-unit�s ? et ?.Le contr�le de leur activit� d�pend, lui, de divers facteurs dont la synth�se par les follicules ovariens de la follistatine, une glycoprot�ine qui agit � la fois comme hormone ayant un effet inhibine et comme ligand de l'activine, inhibant par sa pr�sence l'activit� de l'activine li�e. 5. Ut�rus L'ut�rus, � un certain moment du d�veloppement qu'il a acquis sous l'effet de la progest�rone, va sous l'influence de l'�stradiol produire une hormone, la prostaglandine F2? (PGF2?) qui d�truira le corps jaune s�cr�tant la progest�rone (fig. 8 et 9). Les prostaglandines (PG) sont des substances hormonales d�riv�es de l'acide arachidonique (acide gras de 20 carbones) et s�cr�t�es par de nombreux tissus, dont l'ut�rus. Dans le syst�me reproducteur, on reconna�t principalement l'action de la PGE2 et de la PGF2?. Leurs effets sont oppos�s�: la PGE2 est lut�otrope, elle stimule le d�veloppement du corps jaune, stimule la production de P4. La PGF2? est lut�olytique, d'autant plus si elle agit de concert avec l'E2 ; elle bloque les r�cepteurs cellulaires � la LH, freine la production de P4 et entra�ne donc la destruction du corps jaune. Ces deux hormones ont une influence importante sur la contractilit� des muscles du tractus g�nital, la PGE2 favorisant le d�placement de l'�uf f�cond� vers l'ut�rus tandis que la PGF2? stimule le d�placement de l'�uf et des spermatozo�des au niveau de l'ut�rus et de l'oviducte pendant la phase �strale et provoque des contractions descendantes de l'ut�rus pendant la lut�olyse.

45. Contr�le paracrine Nombreux contr�les internes primordiaux pour le bon fonctionnement de l'ovaire (CFB, CFT, Dvpt CJ, �) principaux GF impliqu�s : IGF I -> multiplication et diff�renciation FGF -> multiplication EGF et TGFa -> oppos�s � diff�renciation trop rapide Le contr�le paracrine de l'activit� ovarienne est jou� par un grand nombre de polypeptides, notamment les facteurs de croissance, IGF1 et 2 (Insulin like Growth Factor), FGF (Fibroblasts GF), EGF (Epidermal GF), TGF ? et ? (Transforming GF), TNF (Tumor Necrosing Factor), et bien d'autres dont le GnRH qui agit aussi comme cytokine. Leur �tude d�taill�e sort du cadre de ce cours. Il est cependant utile de conna�tre les effets g�n�raux des principaux facteurs de croissance. L'IGF1 stimule fortement � la fois la multiplication et la diff�renciation cellulaire, ce qui lui conf�re un r�le primordial dans le d�veloppement des follicules ovariens et leurs s�cr�tions; sa synth�se est stimul�e par la GH et par la FSH. Le FGF favorise les multiplications cellulaires et est donc impliqu� dans le d�veloppement des follicules et des corps jaunes. L'EGF et le TGF?, qui se lient aux m�mes r�cepteurs, s'opposent � la diff�renciation cellulaire et influencent le recrutement et la s�lection des follicules ainsi que l'atr�sie. Le TGF? � l'effet inverse, il augmente le niveau de diff�renciation et la s�cr�tion tout en inhibant les mitoses; il est impliqu� dans les ph�nom�nes de dominance folliculaire et de maturation ovocytaire. Le contr�le paracrine de l'activit� ovarienne est jou� par un grand nombre de polypeptides, notamment les facteurs de croissance, IGF1 et 2 (Insulin like Growth Factor), FGF (Fibroblasts GF), EGF (Epidermal GF), TGF ? et ? (Transforming GF), TNF (Tumor Necrosing Factor), et bien d'autres dont le GnRH qui agit aussi comme cytokine. Leur �tude d�taill�e sort du cadre de ce cours. Il est cependant utile de conna�tre les effets g�n�raux des principaux facteurs de croissance. L'IGF1 stimule fortement � la fois la multiplication et la diff�renciation cellulaire, ce qui lui conf�re un r�le primordial dans le d�veloppement des follicules ovariens et leurs s�cr�tions; sa synth�se est stimul�e par la GH et par la FSH. Le FGF favorise les multiplications cellulaires et est donc impliqu� dans le d�veloppement des follicules et des corps jaunes. L'EGF et le TGF?, qui se lient aux m�mes r�cepteurs, s'opposent � la diff�renciation cellulaire et influencent le recrutement et la s�lection des follicules ainsi que l'atr�sie. Le TGF? � l'effet inverse, il augmente le niveau de diff�renciation et la s�cr�tion tout en inhibant les mitoses; il est impliqu� dans les ph�nom�nes de dominance folliculaire et de maturation ovocytaire.

46. An�strus En absence de cyclicit� ovarienne accompagn�e d'ovulation (et de comportement �stral) : an�strus an�strus pr�pubertaire an�strus m�nopausal an�strus saisonnier an�strus post-partum (ou de lactation) an�strus pathologique D. An�strus Diff�rents types d'an�strus peuvent �tre distingu�s. Ils repr�sentent un arr�t de l'activit� cyclique ovulatoire chez la femelle. Outre l'an�strus pr�pubertaire et postm�nopausal, on peut parler d'an�strus saisonnier chez les esp�ces qui y sont sujettes, d'an�strus post-partum, variable en fonction de la lactation, et d'an�strus pathologique. a. An�strus saisonnier L'an�strus saisonnier provient d'une adaptation aux variations climatiques pr�pond�rantes � l'endroit o� vit l'esp�ce ou la race envisag�e. Il a pour but de ne permettre la naissance des jeunes qu'� la p�riode la plus favorable � leur survie et � leur d�veloppement, c'est-�-dire lorsque la nourriture est abondante. C'est ainsi que le mouton se reproduit en automne (poly�strus saisonnier) de fa�on � ce que les agneaux naissent au printemps, � la pouss�e de l'herbe. Cette saisonnalit� est d'autant plus marqu�e que la race vit � des latitudes �lev�es. C'est ainsi que la saison de reproduction est tr�s courte pour les races nordiques, courte chez nous (fig.�43) (septembre � d�cembre pour la race Texel), moins pr�cise pour les races du Sud de la France, et les moutons des tropiques se reproduisent toute l'ann�e si la s�cheresse ne les met pas dans des conditions anormales. L'analyse des s�cr�tions hormonales montre que l'ovaire n'est pas quiescent et que l'hypophyse est capable de s�cr�ter des gonadotropines. A la surface de l'ovaire, des follicules croissent r�guli�rement, sous forme de vagues semblables � celles du cycle, mais aucun n'ovule. Ils s�cr�tent des �strog�nes, mais il n'y a pas de production de progest�rone puisque aucun corps jaune ne r�sulte d'une ovulation. La s�cr�tion de FSH est peu modifi�e par rapport au cycle, mais la pulsatilit� de LH est ralentie bien que les pulses soient plus �lev�s. Une injection d'�stradiol qui en p�riode de reproduction entra�ne une d�charge ovulatoire de LH a, au contraire, un effet de Feed-Back - pendant l'an�strus. Il est donc �vident que la r�ceptivit� de l'hypothalamus est compl�tement modifi�e pendant l'an�strus. Les recherches concernant cette modification de sensibilit� hypothalamo-hypophysaire laissent entrevoir un effet des hormones �piphysaires (la m�latonine principalement) et de la prolactine. Ces hormones sont contr�l�es par la lumi�re (photop�riode) tant du point de vue circadien que saisonnier (fig.�44). La m�latonine est s�cr�t�e pendant l'obscurit�, tandis que le taux moyen de la PRL suit exactement la longueur du jour. Ceci correspond aux exp�riences qui montrent que la photop�riode est le signal externe responsable de l'arr�t et de la reprise de l'activit� ovarienne cyclique chez de nombreuses esp�ces. Chez le m�le, les fonctions de reproduction sont �galement fortement diminu�es en p�riode de non-accouplement (fig.�45); cette diminution est renforc�e par le manque de r�ceptivit� des femelles. D'autres conditions climatiques d�terminent de mani�re plus ou moins importantes les fonctions de reproduction : la temp�rature, l'humidit�, la pluie, le vent, � b. An�strus post-partum Apr�s la parturition, chez la plupart des esp�ces, l'ovulation et les cycles sexuels ne r�apparaissent pas tout de suite. C'est ce qu'on appelle l'an�strus post-partum. Pourtant la faible progest�ron�mie et l'�l�vation des �strog�nes plasmatiques qui correspondent � la phase de mise-bas semblent fournir un environnement favorable � l'ovulation. C'est ce que l'on observe en effet chez quelques esp�ces comme la jument (chaleurs de poulinage) et le cobaye qui pr�sentent apr�s la parturition une "ovulation post-partum" qui peut �tre fertile. Chez les autres esp�ces, l'an�strus post-partum constitue une sorte de moyen naturel pour espacer les naissances, au profit de la m�re et de l'enfant. L'allaitement renforce grandement ce ph�nom�ne, et il est permis de parler d'an�strus de lactation. Chez la femme, par exemple, on a observ� que, dans les r�gions rurales o� les m�res nourrissent leurs enfants 1 � 2 ans, l'allaitement augmente l'intervalle entre les naissances de 15 mois. La dur�e de l'am�norrh�e d�pend de l'intensit� de la lactation : elle est r�duite si l'enfant est partiellement nourri au biberon et beaucoup plus courte si la m�re ne nourrit pas (fig.�46 & 47). Il a �t� montr� chez les esp�ces domestiques, vache, brebis, ch�vre que la production laiti�re avait une influence, mais surtout la fr�quence des t�t�es. Des brebis allaitant leurs agneaux ad libitum ou de mani�re contr�l�e (3 fois par jour) leur fournissent la m�me quantit� de lait (m�me croissance des jeunes) mais les secondes rentrent plus vite en cycle. Les m�canismes endocriniens responsables de ces ph�nom�nes sont encore mal connus. Les taux �lev�s de prolactine et peut-�tre de cortisol en relation avec la lactation et qui varient avec l'intensit� de la stimulation de la mamelle comme avec la production laiti�re sont s�rement impliqu�s; ils entra�nent un environnement hormonal inad�quat, diminuant fortement la sensibilit� de l'hypophyse et de l'ovaire. Chez la femme, l'hypophyse ne r�pond pas � une stimulation par administration de GnRH exog�ne pendant les 4 premi�res semaines apr�s la parturition. La restauration de la sensibilit� appara�t progressivement � partir de la 5�me semaine post-partum. Il en est de m�me de l'ovaire qui r�pond peu ou pas � une injection de gonadotropines pendant les premi�res semaines. Apr�s la 6�me semaine, 1,3 % seulement des femmes ont pr�sent� des premi�res r�gles. L'ut�rus, d'autre part, se trouve d'abord incapable d'assurer une nidation pendant les premiers temps apr�s la parturition. Il doit pr�alablement subir une involution et retrouver un �tat anatomohistologique favorable. N�anmoins, la lactation et particuli�rement l'allaitement entretiennent un milieu ut�rin moins apte � la gestation ainsi qu'il l'a �t� d�montr� chez la brebis par des transplantations embryonnaires. La prolactine et l'ocytocine sont s�rement impliqu�es dans ce cas. c. An�strus pathologique De nombreuses causes de st�rilit� peuvent �tre invoqu�es et ne ressortent pas de ce cours. Les troubles fonctionnels chez la femelle comme chez le m�le peuvent avoir pour origine l'h�r�dit�, anomalies du nombre de chromosomes, hermaphrodisme ou encore tendances � un contr�le moins pr�cis de la reproduction ou � la mortalit� embryonnaire, l'environnement, alimentation, climat, conditions sanitaires ou psychologie et l'infection. Des troubles endocriniens peuvent provoquer des corps jaunes persistant qui se traduisent par une absence d'ovulation ou des follicules kystiques parfois accompagn�s de nymphomanie (chaleurs persistantes). D. An�strus Diff�rents types d'an�strus peuvent �tre distingu�s. Ils repr�sentent un arr�t de l'activit� cyclique ovulatoire chez la femelle. Outre l'an�strus pr�pubertaire et postm�nopausal, on peut parler d'an�strus saisonnier chez les esp�ces qui y sont sujettes, d'an�strus post-partum, variable en fonction de la lactation, et d'an�strus pathologique. a. An�strus saisonnier L'an�strus saisonnier provient d'une adaptation aux variations climatiques pr�pond�rantes � l'endroit o� vit l'esp�ce ou la race envisag�e. Il a pour but de ne permettre la naissance des jeunes qu'� la p�riode la plus favorable � leur survie et � leur d�veloppement, c'est-�-dire lorsque la nourriture est abondante. C'est ainsi que le mouton se reproduit en automne (poly�strus saisonnier) de fa�on � ce que les agneaux naissent au printemps, � la pouss�e de l'herbe. Cette saisonnalit� est d'autant plus marqu�e que la race vit � des latitudes �lev�es. C'est ainsi que la saison de reproduction est tr�s courte pour les races nordiques, courte chez nous (fig.�43) (septembre � d�cembre pour la race Texel), moins pr�cise pour les races du Sud de la France, et les moutons des tropiques se reproduisent toute l'ann�e si la s�cheresse ne les met pas dans des conditions anormales. L'analyse des s�cr�tions hormonales montre que l'ovaire n'est pas quiescent et que l'hypophyse est capable de s�cr�ter des gonadotropines. A la surface de l'ovaire, des follicules croissent r�guli�rement, sous forme de vagues semblables � celles du cycle, mais aucun n'ovule. Ils s�cr�tent des �strog�nes, mais il n'y a pas de production de progest�rone puisque aucun corps jaune ne r�sulte d'une ovulation. La s�cr�tion de FSH est peu modifi�e par rapport au cycle, mais la pulsatilit� de LH est ralentie bien que les pulses soient plus �lev�s. Une injection d'�stradiol qui en p�riode de reproduction entra�ne une d�charge ovulatoire de LH a, au contraire, un effet de Feed-Back - pendant l'an�strus. Il est donc �vident que la r�ceptivit� de l'hypothalamus est compl�tement modifi�e pendant l'an�strus. Les recherches concernant cette modification de sensibilit� hypothalamo-hypophysaire laissent entrevoir un effet des hormones �piphysaires (la m�latonine principalement) et de la prolactine. Ces hormones sont contr�l�es par la lumi�re (photop�riode) tant du point de vue circadien que saisonnier (fig.�44). La m�latonine est s�cr�t�e pendant l'obscurit�, tandis que le taux moyen de la PRL suit exactement la longueur du jour. Ceci correspond aux exp�riences qui montrent que la photop�riode est le signal externe responsable de l'arr�t et de la reprise de l'activit� ovarienne cyclique chez de nombreuses esp�ces. Chez le m�le, les fonctions de reproduction sont �galement fortement diminu�es en p�riode de non-accouplement (fig.�45); cette diminution est renforc�e par le manque de r�ceptivit� des femelles. D'autres conditions climatiques d�terminent de mani�re plus ou moins importantes les fonctions de reproduction : la temp�rature, l'humidit�, la pluie, le vent, � b. An�strus post-partum Apr�s la parturition, chez la plupart des esp�ces, l'ovulation et les cycles sexuels ne r�apparaissent pas tout de suite. C'est ce qu'on appelle l'an�strus post-partum. Pourtant la faible progest�ron�mie et l'�l�vation des �strog�nes plasmatiques qui correspondent � la phase de mise-bas semblent fournir un environnement favorable � l'ovulation. C'est ce que l'on observe en effet chez quelques esp�ces comme la jument (chaleurs de poulinage) et le cobaye qui pr�sentent apr�s la parturition une "ovulation post-partum" qui peut �tre fertile. Chez les autres esp�ces, l'an�strus post-partum constitue une sorte de moyen naturel pour espacer les naissances, au profit de la m�re et de l'enfant. L'allaitement renforce grandement ce ph�nom�ne, et il est permis de parler d'an�strus de lactation. Chez la femme, par exemple, on a observ� que, dans les r�gions rurales o� les m�res nourrissent leurs enfants 1 � 2 ans, l'allaitement augmente l'intervalle entre les naissances de 15 mois. La dur�e de l'am�norrh�e d�pend de l'intensit� de la lactation : elle est r�duite si l'enfant est partiellement nourri au biberon et beaucoup plus courte si la m�re ne nourrit pas (fig.�46 & 47). Il a �t� montr� chez les esp�ces domestiques, vache, brebis, ch�vre que la production laiti�re avait une influence, mais surtout la fr�quence des t�t�es. Des brebis allaitant leurs agneaux ad libitum ou de mani�re contr�l�e (3 fois par jour) leur fournissent la m�me quantit� de lait (m�me croissance des jeunes) mais les secondes rentrent plus vite en cycle. Les m�canismes endocriniens responsables de ces ph�nom�nes sont encore mal connus. Les taux �lev�s de prolactine et peut-�tre de cortisol en relation avec la lactation et qui varient avec l'intensit� de la stimulation de la mamelle comme avec la production laiti�re sont s�rement impliqu�s; ils entra�nent un environnement hormonal inad�quat, diminuant fortement la sensibilit� de l'hypophyse et de l'ovaire. Chez la femme, l'hypophyse ne r�pond pas � une stimulation par administration de GnRH exog�ne pendant les 4 premi�res semaines apr�s la parturition. La restauration de la sensibilit� appara�t progressivement � partir de la 5�me semaine post-partum. Il en est de m�me de l'ovaire qui r�pond peu ou pas � une injection de gonadotropines pendant les premi�res semaines. Apr�s la 6�me semaine, 1,3 % seulement des femmes ont pr�sent� des premi�res r�gles. L'ut�rus, d'autre part, se trouve d'abord incapable d'assurer une nidation pendant les premiers temps apr�s la parturition. Il doit pr�alablement subir une involution et retrouver un �tat anatomohistologique favorable. N�anmoins, la lactation et particuli�rement l'allaitement entretiennent un milieu ut�rin moins apte � la gestation ainsi qu'il l'a �t� d�montr� chez la brebis par des transplantations embryonnaires. La prolactine et l'ocytocine sont s�rement impliqu�es dans ce cas. c. An�strus pathologique De nombreuses causes de st�rilit� peuvent �tre invoqu�es et ne ressortent pas de ce cours. Les troubles fonctionnels chez la femelle comme chez le m�le peuvent avoir pour origine l'h�r�dit�, anomalies du nombre de chromosomes, hermaphrodisme ou encore tendances � un contr�le moins pr�cis de la reproduction ou � la mortalit� embryonnaire, l'environnement, alimentation, climat, conditions sanitaires ou psychologie et l'infection. Des troubles endocriniens peuvent provoquer des corps jaunes persistant qui se traduisent par une absence d'ovulation ou des follicules kystiques parfois accompagn�s de nymphomanie (chaleurs persistantes).

47. Syst�me reproducteur m�le

48. M�le : anatomie A. Rappels anatomiques et histologiques L'appareil g�nital m�le est compos� des testicules, des voies g�nitales, des glandes annexes et des organes g�nitaux externes. Les testicules poss�dent � la fois une fonction endocrine et une fonction spermatog�nique s�par�es. Ils sont g�n�ralement localis�s � l'ext�rieur de la cavit� abdominale except� chez quelques esp�ces comme l'�l�phant et les mammif�res marins. La raison de cette localisation externe est la temp�rature qui doit �tre de 32 � 34�C pour que s'effectue la spermatogen�se. La thermor�gulation est assur�e d'une part par le plexus pampiniforme dans lequel art�res et veines entrelac�es permettent des �changes de chaleur par contre-courant et par les muscles cremasters responsables de l'�loignement ou du rapprochement des testicules. A. Rappels anatomiques et histologiques L'appareil g�nital m�le est compos� des testicules, des voies g�nitales, des glandes annexes et des organes g�nitaux externes. Les testicules poss�dent � la fois une fonction endocrine et une fonction spermatog�nique s�par�es. Ils sont g�n�ralement localis�s � l'ext�rieur de la cavit� abdominale except� chez quelques esp�ces comme l'�l�phant et les mammif�res marins. La raison de cette localisation externe est la temp�rature qui doit �tre de 32 � 34�C pour que s'effectue la spermatogen�se. La thermor�gulation est assur�e d'une part par le plexus pampiniforme dans lequel art�res et veines entrelac�es permettent des �changes de chaleur par contre-courant et par les muscles cremasters responsables de l'�loignement ou du rapprochement des testicules.

49. M�le : anatomie b. Les voies g�nitales Sous l'effet de la pouss�e r�sultant de leur production continue et suite aux mouvements ciliaires des canaux aff�rents, les spermatozo�des migrent dans l'�pididyme. C'est l� qu'ils acqui�rent leur maturation. La longueur du canal �pididymaire est de l'ordre de 40-60 m chez les ruminants, "seulement " 4 � 8 m chez le chat, le chien et l'homme. Le temps mis pour la migration jusqu'� la queue de l'�pididyme o� s'effectue la majorit� du stockage de spermatozo�des prend 11 � 15 jours selon les esp�ces. Le stockage peut atteindre 70 � 100.109 spermatozo�des selon les esp�ces, soit la production d'environ 4 jours par le testicule. Au niveau de l'�pididyme, la plus grande partie du fluide testiculaire est r�absorb�e, ce qui entra�ne une concentration des spermatozo�des de l'ordre de 100 fois. Le canal d�f�rent sert principalement de voie vectrice du sperme, mais poss�de aussi une certaine activit� s�cr�toire. C'est l� que les spermatozo�des acqui�rent leur motilit�. c. Les glandes annexes Pour former ce que l'on appelle le plasma s�minal, il faut les s�cr�tions, non seulement de l'�pididyme et du canal d�f�rent, mais aussi des v�sicules s�minales, de la prostate, des glandes de Cowper et de quelques glandes situ�es dans la paroi ur�trale. Les v�sicules s�minales sont des glandes dont le canal excr�teur se jette dans le canal d�f�rent. A cheval sur l'uret�re est situ�e la prostate, glande dont les canaux excr�teurs se jettent dans l'ur�tre. Il en va de m�me pour les glandes de Cowper ou glandes bulbo-ur�trales situ�es dans le prolongement de la prostate. Les voies g�nitales et leurs glandes annexes sont entour�es de fibres musculaires lisses richement vascularis�es et innerv�es par des fibres d'origines sympathique et parasympathique. Le liquide s�minal renferme en fin de parcours une quantit� impressionnante de substances : min�rales, �nerg�tiques (fructose et inositol), acides amin�s, acides gras, enzymes, prostaglandines, produits typiques (spermine recherch�e en m�decine l�gale chez l'homme). Le volume total de sperme/�jacul�t varie de 1-2 cc chez les esp�ces � sperme � haute teneur en spermatozo�des (ruminants) � 300 ml chez les producteurs de sperme dilu� (porc). Chez l'homme, il est de 2 � 5 cc. d. Les voies g�nitales externes Le p�nis, organe copulateur, est la partie terminale de l'ur�tre, entour�e de tissus �rectiles : le corps spongieux et le corps caverneux. L'�rection est due principalement � l'accumulation de sang dans le tissu des corps caverneux et spongieux. Chez certaines esp�ces (ruminants), le p�nis pr�sente au repos une inflexion sigmo�de, appel�e aussi S p�nien. Lors de l'�rection, cette inflexion s'efface, ce qui permet au p�nis de s'allonger au moment du co�t. b. Les voies g�nitales Sous l'effet de la pouss�e r�sultant de leur production continue et suite aux mouvements ciliaires des canaux aff�rents, les spermatozo�des migrent dans l'�pididyme. C'est l� qu'ils acqui�rent leur maturation. La longueur du canal �pididymaire est de l'ordre de 40-60 m chez les ruminants, "seulement " 4 � 8 m chez le chat, le chien et l'homme. Le temps mis pour la migration jusqu'� la queue de l'�pididyme o� s'effectue la majorit� du stockage de spermatozo�des prend 11 � 15 jours selon les esp�ces. Le stockage peut atteindre 70 � 100.109 spermatozo�des selon les esp�ces, soit la production d'environ 4 jours par le testicule. Au niveau de l'�pididyme, la plus grande partie du fluide testiculaire est r�absorb�e, ce qui entra�ne une concentration des spermatozo�des de l'ordre de 100 fois. Le canal d�f�rent sert principalement de voie vectrice du sperme, mais poss�de aussi une certaine activit� s�cr�toire. C'est l� que les spermatozo�des acqui�rent leur motilit�. c. Les glandes annexes Pour former ce que l'on appelle le plasma s�minal, il faut les s�cr�tions, non seulement de l'�pididyme et du canal d�f�rent, mais aussi des v�sicules s�minales, de la prostate, des glandes de Cowper et de quelques glandes situ�es dans la paroi ur�trale. Les v�sicules s�minales sont des glandes dont le canal excr�teur se jette dans le canal d�f�rent. A cheval sur l'uret�re est situ�e la prostate, glande dont les canaux excr�teurs se jettent dans l'ur�tre. Il en va de m�me pour les glandes de Cowper ou glandes bulbo-ur�trales situ�es dans le prolongement de la prostate. Les voies g�nitales et leurs glandes annexes sont entour�es de fibres musculaires lisses richement vascularis�es et innerv�es par des fibres d'origines sympathique et parasympathique. Le liquide s�minal renferme en fin de parcours une quantit� impressionnante de substances : min�rales, �nerg�tiques (fructose et inositol), acides amin�s, acides gras, enzymes, prostaglandines, produits typiques (spermine recherch�e en m�decine l�gale chez l'homme). Le volume total de sperme/�jacul�t varie de 1-2 cc chez les esp�ces � sperme � haute teneur en spermatozo�des (ruminants) � 300 ml chez les producteurs de sperme dilu� (porc). Chez l'homme, il est de 2 � 5 cc. d. Les voies g�nitales externes Le p�nis, organe copulateur, est la partie terminale de l'ur�tre, entour�e de tissus �rectiles : le corps spongieux et le corps caverneux. L'�rection est due principalement � l'accumulation de sang dans le tissu des corps caverneux et spongieux. Chez certaines esp�ces (ruminants), le p�nis pr�sente au repos une inflexion sigmo�de, appel�e aussi S p�nien. Lors de l'�rection, cette inflexion s'efface, ce qui permet au p�nis de s'allonger au moment du co�t.

50. Testicule a. Le testicule Histologiquement, le testicule comprend l'albugin�e, capsule fibreuse qui entoure l'organe et le cloisonne en 200 � 300 logettes pyramidales et le rete testis. Chaque logette contient 2 ou 3 tubes s�minif�res. Ceux-ci d�bouchent par les c�nes d�f�rents dans le rete testis et le canal �pididymaire. a. Le testicule Histologiquement, le testicule comprend l'albugin�e, capsule fibreuse qui entoure l'organe et le cloisonne en 200 � 300 logettes pyramidales et le rete testis. Chaque logette contient 2 ou 3 tubes s�minif�res. Ceux-ci d�bouchent par les c�nes d�f�rents dans le rete testis et le canal �pididymaire.

51. Tubule s�minif�re Les tubes s�minif�res sont tapiss�s, � l'ext�rieur, de cellules principalement impliqu�es dans la s�cr�tion de testost�rone, les cellules de Leydig. A l'int�rieur des tubules, de grosses cellules appel�es cellules de Sertoli servent au maintien et � l'alimentation des spermatocytes au cours de leur transformation en spermatozo�des. Elles sont aussi responsables de la s�cr�tion d'inhibine et peut-�tre d'activine. Les fluides extracellulaires, sang et liquide interstitiel semblable � la lymphe qui draine le testicule, diff�rent consid�rablement du liquide contenu dans la lumi�re du tube s�minif�re. Ce dernier est produit principalement par les cellules de Sertoli et est remarquable par l'absence d'immunoglobulines et de glucose, sa faible teneur en prot�ines et en testost�rone, beaucoup d'inositol, peu de sodium, beaucoup de potassium. Le maintien de cette diff�rence est assur� par une barri�re h�mato-testiculaire qui s�pare les compartiments et consiste en un syst�me de plusieurs �paisseurs de complexes de jonctions qui entourent chaque cellule de Sertoli et l'unit fermement � ses voisins. Les tubes s�minif�res sont tapiss�s, � l'ext�rieur, de cellules principalement impliqu�es dans la s�cr�tion de testost�rone, les cellules de Leydig. A l'int�rieur des tubules, de grosses cellules appel�es cellules de Sertoli servent au maintien et � l'alimentation des spermatocytes au cours de leur transformation en spermatozo�des. Elles sont aussi responsables de la s�cr�tion d'inhibine et peut-�tre d'activine. Les fluides extracellulaires, sang et liquide interstitiel semblable � la lymphe qui draine le testicule, diff�rent consid�rablement du liquide contenu dans la lumi�re du tube s�minif�re. Ce dernier est produit principalement par les cellules de Sertoli et est remarquable par l'absence d'immunoglobulines et de glucose, sa faible teneur en prot�ines et en testost�rone, beaucoup d'inositol, peu de sodium, beaucoup de potassium. Le maintien de cette diff�rence est assur� par une barri�re h�mato-testiculaire qui s�pare les compartiments et consiste en un syst�me de plusieurs �paisseurs de complexes de jonctions qui entourent chaque cellule de Sertoli et l'unit fermement � ses voisins.

52. Spermatogen�se Continue mais influenc�e par la saison Importante : b�lier = 20.109 spz/jour N�cessite une t� de 32 � 34�C Processus long : 6 � 8 semaines multiplication spermatogonies-> spermatocyte I => 2 semaines diff�renciation et m�iose-> spermatides - spermatozo�de => 2 � 4 semaines fin diff�renciation et maturation-> �pididyme,d�capcitaton, � => 2 semaines La spermatogen�se s'op�re de fa�on continuelle au sein des tubes s�minif�res. Les �l�ments de base (spermatogonies) se multiplient par mitoses le long des parois de ces tubes puis se diff�rencient en spermatocytes primaires. Ce processus dure environ 15 jours. Suite � une mitose r�ductionnelle, les spermatocytes primaires se transforment en 2 spermatocytes secondaires qui se divisent � leur tour en 4 spermatides (� 15 jours). Ceux-ci subissent une s�rie de transformations pour devenir des spermatozo�des (spermiogen�se). Cette troisi�me �tape a �galement une dur�e d'environ 15 jours. Chez l'homme, ce cycle complet prend 60 jours, chez le b�lier 42. La spermatogen�se s'op�re de fa�on continuelle au sein des tubes s�minif�res. Les �l�ments de base (spermatogonies) se multiplient par mitoses le long des parois de ces tubes puis se diff�rencient en spermatocytes primaires. Ce processus dure environ 15 jours. Suite � une mitose r�ductionnelle, les spermatocytes primaires se transforment en 2 spermatocytes secondaires qui se divisent � leur tour en 4 spermatides (� 15 jours). Ceux-ci subissent une s�rie de transformations pour devenir des spermatozo�des (spermiogen�se). Cette troisi�me �tape a �galement une dur�e d'environ 15 jours. Chez l'homme, ce cycle complet prend 60 jours, chez le b�lier 42.

53. Contr�les B. Contr�le endocrinien Le m�le ne poss�de pas de centre cyclique hypothalamique. Le contr�le et l'activit� hormonale sont donc des processus assez constants et r�guliers qui ne pr�sentent pas de phase "explosive" comme l'ovulation chez la femelle. Le GnRH d'origine hypothalamique constitue comme chez la femelle le relais entre les perceptions externes, l'int�gration du syst�me nerveux et le contr�le hormonal. La perception de la photop�riode, de la pr�sence de femelles, de l'odeur des chaleurs chez la femelle, ainsi que les stress et autres composantes de l'environnement vont influer sur la s�cr�tion de GnRH et moduler l'activit� du m�le. Cependant, cette activit� est continue; elle se ralentit � certains moments, par exemple � contre-saison, mais la spermatogen�se ou la libido et le comportement sexuel ne sont normalement pas compl�tement annul�s. Comme chez la femelle, l'hypophyse secr�te de la FSH et de la LH, ici parfois appel�e ICSH (Intersticial Cell Stimulating Hormone). La FSH agit au niveau du testicule en stimulant la production de testost�rone par les cellules de Leydig et celle d'ABP (Androg�ne Binding Protein), une prot�ine destin�e � se coupler � la testost�rone afin de lui permettre d'atteindre les cellules cibles avec plus d'efficacit�. L'ABP est s�cr�t�e par les cellules de Sertoli. La LH stimule �galement la production de Testost�rone. Les cellules de Sertoli produisent aussi de l'inhibine (INH) et de l'activine (ACT) dont les s�cr�tions contr�lent comme chez la femelle la production de FSH. Le contr�le paracrine est tr�s important dans le testicule. La culture in vitro de cellules de Leydig montre une forte augmentation de la s�cr�tion de testost�rone si des cellules de Sertoli sont ajout�es � la culture; il en est de m�me si des cellules de tube s�minipare sont ajout�es, surtout si des cellules germinales les accompagnent. Les principaux facteurs de croissance impliqu�s sont identiques � ceux qui ont �t� reconnus chez la femelle. L'IGF1, produit par les cellules de Sertoli et de Leydig augmente l'activit� enzymatique induite par la LH, maintient la diff�renciation et stimule la maturation. Le r�le du FGF n'est pas encore tr�s bien connu; il semble stimul� par la FSH et a comme effet d'augmenter la synth�se d'IGF1. Le TGF? inhibe les multiplications cellulaires et les synth�ses d'enzymes, mais stimule la diff�renciation des cellules st�ro�dog�niques. Au niveau du testicule, la testost�rone se lie � l'ABP et agit sur la lign�e germinale pour soutenir ou stimuler la production de spermatozo�des. Cette testost�rone est aussi capable de r�gulation sur la s�cr�tion hypophysaire. Elle est responsable des caract�res sexuels secondaires tels que le d�veloppement musculaire, les cornes �ventuelles, la voix..., et agit au niveau du syst�me nerveux central en provoquant les m�canismes du comportement m�le. B. Contr�le endocrinien Le m�le ne poss�de pas de centre cyclique hypothalamique. Le contr�le et l'activit� hormonale sont donc des processus assez constants et r�guliers qui ne pr�sentent pas de phase "explosive" comme l'ovulation chez la femelle. Le GnRH d'origine hypothalamique constitue comme chez la femelle le relais entre les perceptions externes, l'int�gration du syst�me nerveux et le contr�le hormonal. La perception de la photop�riode, de la pr�sence de femelles, de l'odeur des chaleurs chez la femelle, ainsi que les stress et autres composantes de l'environnement vont influer sur la s�cr�tion de GnRH et moduler l'activit� du m�le. Cependant, cette activit� est continue; elle se ralentit � certains moments, par exemple � contre-saison, mais la spermatogen�se ou la libido et le comportement sexuel ne sont normalement pas compl�tement annul�s. Comme chez la femelle, l'hypophyse secr�te de la FSH et de la LH, ici parfois appel�e ICSH (Intersticial Cell Stimulating Hormone). La FSH agit au niveau du testicule en stimulant la production de testost�rone par les cellules de Leydig et celle d'ABP (Androg�ne Binding Protein), une prot�ine destin�e � se coupler � la testost�rone afin de lui permettre d'atteindre les cellules cibles avec plus d'efficacit�. L'ABP est s�cr�t�e par les cellules de Sertoli. La LH stimule �galement la production de Testost�rone. Les cellules de Sertoli produisent aussi de l'inhibine (INH) et de l'activine (ACT) dont les s�cr�tions contr�lent comme chez la femelle la production de FSH. Le contr�le paracrine est tr�s important dans le testicule. La culture in vitro de cellules de Leydig montre une forte augmentation de la s�cr�tion de testost�rone si des cellules de Sertoli sont ajout�es � la culture; il en est de m�me si des cellules de tube s�minipare sont ajout�es, surtout si des cellules germinales les accompagnent. Les principaux facteurs de croissance impliqu�s sont identiques � ceux qui ont �t� reconnus chez la femelle. L'IGF1, produit par les cellules de Sertoli et de Leydig augmente l'activit� enzymatique induite par la LH, maintient la diff�renciation et stimule la maturation. Le r�le du FGF n'est pas encore tr�s bien connu; il semble stimul� par la FSH et a comme effet d'augmenter la synth�se d'IGF1. Le TGF? inhibe les multiplications cellulaires et les synth�ses d'enzymes, mais stimule la diff�renciation des cellules st�ro�dog�niques. Au niveau du testicule, la testost�rone se lie � l'ABP et agit sur la lign�e germinale pour soutenir ou stimuler la production de spermatozo�des. Cette testost�rone est aussi capable de r�gulation sur la s�cr�tion hypophysaire. Elle est responsable des caract�res sexuels secondaires tels que le d�veloppement musculaire, les cornes �ventuelles, la voix..., et agit au niveau du syst�me nerveux central en provoquant les m�canismes du comportement m�le.

54. F�condation

55. Accouplement et F�condation Recherche des partenaires Accouplement remont�e des spermatozo�des F�condation et d�veloppement embryonnaire

56. Recherche du partenaire Femelle priming P4 chute P4 E2 �lev� (+ DHA sr�nalienne ?) pr�sence du m�le (vue, odorat, �) production de ph�romones comportement �stral sp�cifique pr�paration du syst�me reproducteur A. L'accouplement Chez la femelle, on a vu que la r�ceptivit� sexuelle (chaleurs) �tait principalement sous contr�le hormonal : elle n�cessite une impr�gnation du syst�me nerveux central par la P4 (priming) puis une s�cr�tion accrue d'E2. Les androg�nes d'origine surr�nalienne, notamment la DHEA (d�hydro�piandrost�rone) pr�sente en quantit� impressionnante dans le sang du m�le comme celui de la femelle, peuvent jouer aussi un r�le dans la libido. Ces manifestations se pr�sentent principalement sous la forme d'une augmentation de l'activit�, une recherche active du m�le et le r�flexe d'immobilisation � l'approche du m�le et surtout � son contact (pression sur le dos). A. L'accouplement Chez la femelle, on a vu que la r�ceptivit� sexuelle (chaleurs) �tait principalement sous contr�le hormonal : elle n�cessite une impr�gnation du syst�me nerveux central par la P4 (priming) puis une s�cr�tion accrue d'E2. Les androg�nes d'origine surr�nalienne, notamment la DHEA (d�hydro�piandrost�rone) pr�sente en quantit� impressionnante dans le sang du m�le comme celui de la femelle, peuvent jouer aussi un r�le dans la libido. Ces manifestations se pr�sentent principalement sous la forme d'une augmentation de l'activit�, une recherche active du m�le et le r�flexe d'immobilisation � l'approche du m�le et surtout � son contact (pression sur le dos).

57. Recherche du partenaire M�le Testo � niveau suffisante pr�sence de femelle (surtout en chaleur) production de ph�romones comportement de recherche comportement sexuel sp�cifique tentative d'accouplement Chez le m�le, la libido est principalement li�e � la s�cr�tion des androg�nes (mais les taux et les sensibilit�s sont tr�s variables selon les individus); le contr�le des r�flexes d'accouplement est principalement nerveux, mais ils n�cessitent �galement une impr�gnation suffisante du syst�me nerveux central par la testost�rone qui est responsable du niveau d'excitabilit� des centres hypothalamiques. Chez le m�le, la libido est principalement li�e � la s�cr�tion des androg�nes (mais les taux et les sensibilit�s sont tr�s variables selon les individus); le contr�le des r�flexes d'accouplement est principalement nerveux, mais ils n�cessitent �galement une impr�gnation suffisante du syst�me nerveux central par la testost�rone qui est responsable du niveau d'excitabilit� des centres hypothalamiques.

58. Accouplement Femelle vue, toucher, odorat m�canor�cepteurs du vagin et cervix int�grations par HyTh r�flexes nerveux via moelle -> S. repro. r�flexes nerveux via moelle -> SNC -> HyTh -> neuroHyPh -> ocytocine -> contractions -> remont�e spz

59. Accouplement M�le vue, toucher, odorat � bulbe �rection m�canor�cepteurs du p�nis r�flexes moelle (L1 - S3) -> renforcement �rection r�flexes moelle (L2 - S1) -> �jaculation -> SNC -> -> ocytocine -> �jaculation Ce sont des stimulations principalement olfactives mais aussi visuelles et tactiles qui vont sensibiliser les centres nerveux de l'�rection puis de l'�jaculation. Ceux-ci sont r�partis dans l'aire c�r�bro-spinale, mais les plus importants sont le centre m�dullaire de l'�rection, situ� entre les vert�bres L1 et S3 et le centre m�dullaire de l'�jaculation, situ� entre les vert�bres L2 et S1. Les 2 m�canismes sont distincts mais s'entra�nent l'un l'autre. La stimulation sensorielle en provenance du syst�me nerveux sup�rieur (cortical) provoque une excitation du centre de l'�rection. Les r�cepteurs nerveux sensoriels situ�s principalement au niveau du p�nis vont renforcer l'excitation de ce centre de l'�rection et entra�ner � son tour la stimulation du centre de l'�jaculation qui provoque par voie r�flexe motrice les contractions des muscles lisses de l'�pididyme, des v�sicules s�minales, de la prostate. Lorsque la pression du liquide spermatique ainsi form� devient suffisante au niveau du sphincter ur�tral, celui-ci s'ouvre de mani�re saccad�e. Ce ph�nom�ne est accompagn� de contractions rythmiques des bulbocaverneux, ce qui provoque une �mission du sperme. Apr�s l'�jaculation, il y a par voie r�flexe une inhibition des centres de l'�rection et de l'�jaculation et l'apparition d'une p�riode r�fractaire aux stimuli ext�rieurs. Ce sont des stimulations principalement olfactives mais aussi visuelles et tactiles qui vont sensibiliser les centres nerveux de l'�rection puis de l'�jaculation. Ceux-ci sont r�partis dans l'aire c�r�bro-spinale, mais les plus importants sont le centre m�dullaire de l'�rection, situ� entre les vert�bres L1 et S3 et le centre m�dullaire de l'�jaculation, situ� entre les vert�bres L2 et S1. Les 2 m�canismes sont distincts mais s'entra�nent l'un l'autre. La stimulation sensorielle en provenance du syst�me nerveux sup�rieur (cortical) provoque une excitation du centre de l'�rection. Les r�cepteurs nerveux sensoriels situ�s principalement au niveau du p�nis vont renforcer l'excitation de ce centre de l'�rection et entra�ner � son tour la stimulation du centre de l'�jaculation qui provoque par voie r�flexe motrice les contractions des muscles lisses de l'�pididyme, des v�sicules s�minales, de la prostate. Lorsque la pression du liquide spermatique ainsi form� devient suffisante au niveau du sphincter ur�tral, celui-ci s'ouvre de mani�re saccad�e. Ce ph�nom�ne est accompagn� de contractions rythmiques des bulbocaverneux, ce qui provoque une �mission du sperme. Apr�s l'�jaculation, il y a par voie r�flexe une inhibition des centres de l'�rection et de l'�jaculation et l'apparition d'une p�riode r�fractaire aux stimuli ext�rieurs.

60. Accouplement Autres manifestations physiologiques importantes : rythme cardiaque rythme respiratoire flushing contractions multiples (S. Repro. , S. Dig., �) Les ph�nom�nes physiologiques qui accompagnent l'accouplement sont divers et ont �t� d�crits par plusieurs chercheurs. Ils int�ressent principalement le syst�me circulatoire, rythme cardiaque et vascularisation, le syst�me respiratoire et le syst�me digestif en plus du syst�me reproducteur. Les ph�nom�nes physiologiques qui accompagnent l'accouplement sont divers et ont �t� d�crits par plusieurs chercheurs. Ils int�ressent principalement le syst�me circulatoire, rythme cardiaque et vascularisation, le syst�me respiratoire et le syst�me digestif en plus du syst�me reproducteur.

61. Remont�e des spz Ins�mination : vaginale, cervicale, ut�rine, � parfois coagulation du sperme : homme -> coagulation de l'ensemble puis enzymes prot�olytiques => relargage progressif cheval, porc -> "tapioca" rongeurs -> bouchon vaginal Mucus favorable (vagin, cervix, ut�rus, oviducte) Contractions p�ristaltiques uterus et oviducte <- ocytocine, PGs endom�tre et PGs du sperme Stockage cervical ou isthme de l'oviducte B. La rencontre des gam�tes On a vu quel �tait le contr�le de l'�mission de l'ovule et les m�canismes qui conduisent l'ovule jusqu'� l'ampoule, lieu o� doit se r�aliser la f�condation. Chez l'homme et certains animaux, apr�s l'�jaculation, la semence coagule en une substance g�latineuse. Ceci est le r�sultat de l'action d'enzymes produites par la prostate sur un substrat assez semblable � de la fibrine provenant des v�sicules s�minales. Le coagulat est par la suite dissous graduellement par l'activation d'une proenzyme s�cr�t�e par la prostate. Le mucus clair et abondant s�cr�t� au niveau du cervix avant l'ovulation facilite le passage des spermatozo�des. N�anmoins, une tr�s faible minorit� atteint l'ut�rus (quelques milliers sur les 100 � 200.106 �mis chez l'homme). La remont�e de l'ut�rus est rapide, facilit�e �galement par le mucus ut�rin et par les contractions p�ristaltiques ascendantes. Quelques minutes apr�s l'accouplement, on peut d�j� observer des spermatozo�des dans l'oviducte. Cette remont�e est stimul�e par l'ocytocine s�cr�t�e par la neurohypophyse de la femelle suite � la stimulation m�canique du tractus g�nital et par les prostaglandines pr�sentes dans le sperme. Ces hormones activent les contractions ut�rines et oviducales. Au niveau de l'oviducte, le mucus et l'activit� de bandes de cellules cili�es entra�nent les spermatozo�des jusqu'� l'ampoule oviducale. Ce sc�nario ne s'applique qu'aux spermatozo�des qui ont la chance d'�viter tous les �cueils dress�s sur leur chemin. Le passage du col (apr�s que les spermatozo�des en ont trouv� l'entr�e) constitue une �preuve importante qui a pour but de stocker les spermatozo�des et de les lib�rer progressivement dans les voies g�nitales internes. Ce ph�nom�ne augmente les chances de f�condation puisque l'ovule ne reste f�condable que pendant quelques heures. Le col de l'ut�rus, par les nombreuses cryptes qui le composent, a aussi pour but de nettoyer le sperme; les macrophages ing�rent les cellules mortes et le liquide s�minal. Chez certaines esp�ces dont l'ins�mination est ut�rine (chez la jument et la truie par exemple, le p�nis traverse le col ut�rin), l'isthme oviducal peut jouer ce r�le de tri et de stockage. C'est ainsi que, chez la jument, on a observ� l'arriv�e de spermatozo�des dans l'ampoule oviducale jusqu'� 5 jours apr�s la saillie. B. La rencontre des gam�tes On a vu quel �tait le contr�le de l'�mission de l'ovule et les m�canismes qui conduisent l'ovule jusqu'� l'ampoule, lieu o� doit se r�aliser la f�condation. Chez l'homme et certains animaux, apr�s l'�jaculation, la semence coagule en une substance g�latineuse. Ceci est le r�sultat de l'action d'enzymes produites par la prostate sur un substrat assez semblable � de la fibrine provenant des v�sicules s�minales. Le coagulat est par la suite dissous graduellement par l'activation d'une proenzyme s�cr�t�e par la prostate. Le mucus clair et abondant s�cr�t� au niveau du cervix avant l'ovulation facilite le passage des spermatozo�des. N�anmoins, une tr�s faible minorit� atteint l'ut�rus (quelques milliers sur les 100 � 200.106 �mis chez l'homme). La remont�e de l'ut�rus est rapide, facilit�e �galement par le mucus ut�rin et par les contractions p�ristaltiques ascendantes. Quelques minutes apr�s l'accouplement, on peut d�j� observer des spermatozo�des dans l'oviducte. Cette remont�e est stimul�e par l'ocytocine s�cr�t�e par la neurohypophyse de la femelle suite � la stimulation m�canique du tractus g�nital et par les prostaglandines pr�sentes dans le sperme. Ces hormones activent les contractions ut�rines et oviducales. Au niveau de l'oviducte, le mucus et l'activit� de bandes de cellules cili�es entra�nent les spermatozo�des jusqu'� l'ampoule oviducale. Ce sc�nario ne s'applique qu'aux spermatozo�des qui ont la chance d'�viter tous les �cueils dress�s sur leur chemin. Le passage du col (apr�s que les spermatozo�des en ont trouv� l'entr�e) constitue une �preuve importante qui a pour but de stocker les spermatozo�des et de les lib�rer progressivement dans les voies g�nitales internes. Ce ph�nom�ne augmente les chances de f�condation puisque l'ovule ne reste f�condable que pendant quelques heures. Le col de l'ut�rus, par les nombreuses cryptes qui le composent, a aussi pour but de nettoyer le sperme; les macrophages ing�rent les cellules mortes et le liquide s�minal. Chez certaines esp�ces dont l'ins�mination est ut�rine (chez la jument et la truie par exemple, le p�nis traverse le col ut�rin), l'isthme oviducal peut jouer ce r�le de tri et de stockage. C'est ainsi que, chez la jument, on a observ� l'arriv�e de spermatozo�des dans l'ampoule oviducale jusqu'� 5 jours apr�s la saillie.

62. Parcours spz vagin : 108 � 4.109 spz uterus : qq 103 spz oviducte : qq 102 spz ampoule -> f�condationqq 10 (1 p�n�tre ovule) cavit� p�riton�ale

63. Maturation spz Capacitation : <- perte de macromol�cules fix�es sur paroi du spz (surtout sur acrosome) <- stimulation par diff�rentes productions de oviducte, cells cumulus, � (glycosaminoglycans, h�parine, albumine, Ca++, �) -> apparition d'agents de fusion de membranes (lysophosphorylaminoalcool) -> ? [cholest�rol]m. externe => ? perm�abilit� Ca++ -> hypermobilit� a. la maturation du spermatozo�de Au cours de ce passage dans le tractus g�nital femelle, les spermatozo�des acqui�rent des modifications qui les rendent f�condants : la "capacitation". Celle-ci se caract�rise par des modifications de la paroi du spermatozo�de qui se d�stabilise. Peu de modifications morphologiques sont observables. La capacitation correspond � la disparition de macromol�cules constitutives de la gaine prot�ique prot�geant les spermatozo�des, surtout au niveau de l'acrosome; on note aussi l'apparition d'agents de fusion de membranes (comme le lysophosphorylaminoalcool) et une redistribution du cholest�rol entre les deux membranes ce qui modifie la perm�abilit� au Ca++. La capacitation est induite par diff�rentes substances provenant de l'ut�rus, de l'oviducte et peut-�tre des cellules du cumulus, notamment des glycosaminoglycans comme l'h�parine. Pour se capaciter, les spermatozo�des doivent quitter le liquide s�minal qui contient un facteur de d�capacitation. Les spermatozo�des capacit�s pr�sentent une hypermotilit� et sont aptes � op�rer la r�action acrosomiale; celle-ci est normalement induite par la proximit� de l'oocyte, mais se d�roule spontan�ment apr�s un certain temps. Une d�stabilisation de la membrane s'op�re et des "trous" se forment d'o� s'�chappent des diastases, notamment l'hyaluronidase, qui attaquent la matrice du cumulus et permet la p�n�tration du spermatozo�de vers l'ovocyte. finalement, toute la paroi externe de l'acrosome a disparu, mettant ainsi en �vidence des r�cepteurs sp�cifiques qui reconna�tront certaines prot�ines de la zone pellucide. A ce moment, les mouvements de la queue du spermatozo�de cessent d'�tre ondulants pour acqu�rir une activit� �pisodique et brutale qui favorise aussi l'approche du spermatozo�de. a. la maturation du spermatozo�de Au cours de ce passage dans le tractus g�nital femelle, les spermatozo�des acqui�rent des modifications qui les rendent f�condants : la "capacitation". Celle-ci se caract�rise par des modifications de la paroi du spermatozo�de qui se d�stabilise. Peu de modifications morphologiques sont observables. La capacitation correspond � la disparition de macromol�cules constitutives de la gaine prot�ique prot�geant les spermatozo�des, surtout au niveau de l'acrosome; on note aussi l'apparition d'agents de fusion de membranes (comme le lysophosphorylaminoalcool) et une redistribution du cholest�rol entre les deux membranes ce qui modifie la perm�abilit� au Ca++. La capacitation est induite par diff�rentes substances provenant de l'ut�rus, de l'oviducte et peut-�tre des cellules du cumulus, notamment des glycosaminoglycans comme l'h�parine. Pour se capaciter, les spermatozo�des doivent quitter le liquide s�minal qui contient un facteur de d�capacitation. Les spermatozo�des capacit�s pr�sentent une hypermotilit� et sont aptes � op�rer la r�action acrosomiale; celle-ci est normalement induite par la proximit� de l'oocyte, mais se d�roule spontan�ment apr�s un certain temps. Une d�stabilisation de la membrane s'op�re et des "trous" se forment d'o� s'�chappent des diastases, notamment l'hyaluronidase, qui attaquent la matrice du cumulus et permet la p�n�tration du spermatozo�de vers l'ovocyte. finalement, toute la paroi externe de l'acrosome a disparu, mettant ainsi en �vidence des r�cepteurs sp�cifiques qui reconna�tront certaines prot�ines de la zone pellucide. A ce moment, les mouvements de la queue du spermatozo�de cessent d'�tre ondulants pour acqu�rir une activit� �pisodique et brutale qui favorise aussi l'approche du spermatozo�de.

64. Maturation spz R�action acrosomiale <- d�stabilisation de parois cellulaires (spontan�e ou induite par liaison � ZP3) -> fusion des membranes -> fenestration puis disparition => fuite des enzymes (hyaluronidase) (=> lyse de la matrice cellulaire du cumulus) + hyperactivit� => travers�e du cumulus a. la maturation du spermatozo�de Au cours de ce passage dans le tractus g�nital femelle, les spermatozo�des acqui�rent des modifications qui les rendent f�condants : la "capacitation". Celle-ci se caract�rise par des modifications de la paroi du spermatozo�de qui se d�stabilise. Peu de modifications morphologiques sont observables. La capacitation correspond � la disparition de macromol�cules constitutives de la gaine prot�ique prot�geant les spermatozo�des, surtout au niveau de l'acrosome; on note aussi l'apparition d'agents de fusion de membranes (comme le lysophosphorylaminoalcool) et une redistribution du cholest�rol entre les deux membranes ce qui modifie la perm�abilit� au Ca++. La capacitation est induite par diff�rentes substances provenant de l'ut�rus, de l'oviducte et peut-�tre des cellules du cumulus, notamment des glycosaminoglycans comme l'h�parine. Pour se capaciter, les spermatozo�des doivent quitter le liquide s�minal qui contient un facteur de d�capacitation. Les spermatozo�des capacit�s pr�sentent une hypermotilit� et sont aptes � op�rer la r�action acrosomiale; celle-ci est normalement induite par la proximit� de l'oocyte, mais se d�roule spontan�ment apr�s un certain temps. Une d�stabilisation de la membrane s'op�re et des "trous" se forment d'o� s'�chappent des diastases, notamment l'hyaluronidase, qui attaquent la matrice du cumulus et permet la p�n�tration du spermatozo�de vers l'ovocyte. finalement, toute la paroi externe de l'acrosome a disparu, mettant ainsi en �vidence des r�cepteurs sp�cifiques qui reconna�tront certaines prot�ines de la zone pellucide. A ce moment, les mouvements de la queue du spermatozo�de cessent d'�tre ondulants pour acqu�rir une activit� �pisodique et brutale qui favorise aussi l'approche du spermatozo�de. a. la maturation du spermatozo�de Au cours de ce passage dans le tractus g�nital femelle, les spermatozo�des acqui�rent des modifications qui les rendent f�condants : la "capacitation". Celle-ci se caract�rise par des modifications de la paroi du spermatozo�de qui se d�stabilise. Peu de modifications morphologiques sont observables. La capacitation correspond � la disparition de macromol�cules constitutives de la gaine prot�ique prot�geant les spermatozo�des, surtout au niveau de l'acrosome; on note aussi l'apparition d'agents de fusion de membranes (comme le lysophosphorylaminoalcool) et une redistribution du cholest�rol entre les deux membranes ce qui modifie la perm�abilit� au Ca++. La capacitation est induite par diff�rentes substances provenant de l'ut�rus, de l'oviducte et peut-�tre des cellules du cumulus, notamment des glycosaminoglycans comme l'h�parine. Pour se capaciter, les spermatozo�des doivent quitter le liquide s�minal qui contient un facteur de d�capacitation. Les spermatozo�des capacit�s pr�sentent une hypermotilit� et sont aptes � op�rer la r�action acrosomiale; celle-ci est normalement induite par la proximit� de l'oocyte, mais se d�roule spontan�ment apr�s un certain temps. Une d�stabilisation de la membrane s'op�re et des "trous" se forment d'o� s'�chappent des diastases, notamment l'hyaluronidase, qui attaquent la matrice du cumulus et permet la p�n�tration du spermatozo�de vers l'ovocyte. finalement, toute la paroi externe de l'acrosome a disparu, mettant ainsi en �vidence des r�cepteurs sp�cifiques qui reconna�tront certaines prot�ines de la zone pellucide. A ce moment, les mouvements de la queue du spermatozo�de cessent d'�tre ondulants pour acqu�rir une activit� �pisodique et brutale qui favorise aussi l'approche du spermatozo�de.

65. Maturation ovule : 1 depuis vie f�tale -> avant pic ovulatoire Cell granulosa Pro-OMI Cell corona radiata OMI Ovocyte blocage Pro I

66. Maturation ovule : 2 pic ovulatoire => maturation Maturation nucl�aire : ondulation m.nucl�aire (v�sicule germinale) d�sint�gration (GVBD) condensation chromosomes (M�ta I -> Ana I -> T�lo I -> M�ta II) formation GP1 blocage en M�ta II

67. Fusion des gan�tes reconnaissance ZP3 => RA => lyse locale de ZP + hyperactivit� => travers�e de ZP et insertion entre ZP et plasmalemme reconnaissance prot�ines sp�cifiques de membrane �quatoriale du spz par R�c sp�cifiques de plasmalemme => fusion membranes

68. L'arrimage d�clenche une cascade d'�v�nements, bas�s sur la fusion des membranes momentan�ment d�stabilis�es qui ont les buts suivants: - fusion des granules corticaux et plasmalemme => lib�ration du contenu sous la ZP emp�chement de la polyspermie: transformation ZP1, ZP2, ZP3 charges �lectriques durcissement de la zone pellucide qui fait office de protection m�canique de l'embryon (hardening) : stabilisation (tannage des prot�ine) - int�gration du spermatozo�de dans l'ovocyte - activation des noyaux de l'ovule et du spz ach�vement de la deuxi�me division de maturation de l'ovocyte et expulsion du deuxi�me globule polaire dans l'ovocyte, pr�paration � la d�condensation de l'ADN m�le au plan mol�culaire. c. la f�condation Lorsque le spermatozo�de est parvenu � la zone pellucide, il y reconna�t des r�cepteurs sp�cifiques, notamment la ZP3 (prot�ine 3 de la ZP) et se fixe � plat contre la zone pellucide. Une lysine (l'acrosine, active � la surface du spermatozo�de d�masqu�e par la r�action acrosomiale ou s�cr�t�e, dig�re la zone pellucide et y fore litt�ralement un passage; le spermatozo�de y p�n�tre et sa membrane fusionne avec la membrane vitelline (fig. 20). Le spermatozo�de p�n�tre dans le cytoplasme ovocytaire; cette intrusion varie selon les esp�ces; parfois seul le noyau et une partie du cytoplasme se fondent dans l'ovocyte, parfois le spermatozo�de p�n�tre en entier dans l'ovocyte et l'on peut observer la queue du spermatozo�de par des techniques d'immunofluorescence sp�cifiques jusqu'� un stade embryonnaire 8 cellules. La fusion des gam�tes d�clenche la r�action des granules corticaux. Ces v�sicules fusionnent � leur tour avec la membrane plasmique et leur contenu est lib�r� dans l'espace p�rivitellin. Elles contiennent des enzymes qui modifient les prot�ines de liaison, notamment les ZP2 et 3, modifient les charges �lectriques et stabilisent les membranes. La zone pellucide durcit (hardening de la ZP). Ces r�actions conduisent � l'inhibition de la p�n�tration d'un autre spermatozo�de et emp�chent ainsi la polyspermie. c. la f�condation Lorsque le spermatozo�de est parvenu � la zone pellucide, il y reconna�t des r�cepteurs sp�cifiques, notamment la ZP3 (prot�ine 3 de la ZP) et se fixe � plat contre la zone pellucide. Une lysine (l'acrosine, active � la surface du spermatozo�de d�masqu�e par la r�action acrosomiale ou s�cr�t�e, dig�re la zone pellucide et y fore litt�ralement un passage; le spermatozo�de y p�n�tre et sa membrane fusionne avec la membrane vitelline (fig. 20). Le spermatozo�de p�n�tre dans le cytoplasme ovocytaire; cette intrusion varie selon les esp�ces; parfois seul le noyau et une partie du cytoplasme se fondent dans l'ovocyte, parfois le spermatozo�de p�n�tre en entier dans l'ovocyte et l'on peut observer la queue du spermatozo�de par des techniques d'immunofluorescence sp�cifiques jusqu'� un stade embryonnaire 8 cellules. La fusion des gam�tes d�clenche la r�action des granules corticaux. Ces v�sicules fusionnent � leur tour avec la membrane plasmique et leur contenu est lib�r� dans l'espace p�rivitellin. Elles contiennent des enzymes qui modifient les prot�ines de liaison, notamment les ZP2 et 3, modifient les charges �lectriques et stabilisent les membranes. La zone pellucide durcit (hardening de la ZP). Ces r�actions conduisent � l'inhibition de la p�n�tration d'un autre spermatozo�de et emp�chent ainsi la polyspermie.

69. Formation et activationdu zygote Pronucleus femelle : Ana II-> T�loII rejet GP2 formation PN f Pronucleus m�le : perte membrane nucl�aire d�condensation chromosomes nouvelle m. nucl�aire formation PN m La formation de l'�uf est suivie de la r�activation de la m�iose et du rejet du second globule polaire. En effet, le noyau passe par les stades anaphase II puis t�lophase II avec une nouvelle division asym�trique du cytoplasme et un second petit globule polaire se forme sous la zone pellucide. Le noyau de l'ovocyte s'entoure d'une membrane et devient le pronucleus femelle. Le noyau du spermatozo�de perd sa paroi, les chromosomes se d�condensent puis une nouvelle membrane nucl�aire se forme; c'est le pronucleus m�le qui se place � proximit� du PN femelle. Cette �volution est stimul�e par une prot�ine appel�e MPGF (Male Pronucleus Growth Factor). La fusion des pronuclei se d�roule plus ou moins rapidement, parfois avant, parfois apr�s une premi�re division de l'�uf. La transcription des g�nes maternels et paternels d�bute rapidement mais ne sera pleinement active qu'au stade 4 ou 8 cellules selon les esp�ces. L'influence d'une prot�ine sp�cifique de l'oviducte semble indispensable pour le d�clenchement complet de cette transcription. Auparavant, l'�uf et le jeune embryon vivent principalement sur les r�serves de RNA maternel. La formation de l'�uf est suivie de la r�activation de la m�iose et du rejet du second globule polaire. En effet, le noyau passe par les stades anaphase II puis t�lophase II avec une nouvelle division asym�trique du cytoplasme et un second petit globule polaire se forme sous la zone pellucide. Le noyau de l'ovocyte s'entoure d'une membrane et devient le pronucleus femelle. Le noyau du spermatozo�de perd sa paroi, les chromosomes se d�condensent puis une nouvelle membrane nucl�aire se forme; c'est le pronucleus m�le qui se place � proximit� du PN femelle. Cette �volution est stimul�e par une prot�ine appel�e MPGF (Male Pronucleus Growth Factor). La fusion des pronuclei se d�roule plus ou moins rapidement, parfois avant, parfois apr�s une premi�re division de l'�uf. La transcription des g�nes maternels et paternels d�bute rapidement mais ne sera pleinement active qu'au stade 4 ou 8 cellules selon les esp�ces. L'influence d'une prot�ine sp�cifique de l'oviducte semble indispensable pour le d�clenchement complet de cette transcription. Auparavant, l'�uf et le jeune embryon vivent principalement sur les r�serves de RNA maternel.

70. Gestation

71. Gestation Phases initiation (maintien du corps jaune) maintien (relais endocrine placentaire) fin (processus de parturition) 5. La gestation La gestation est l'ensemble des ph�nom�nes physiologiques qui permettent la survie et le d�veloppement de l'embryon depuis la f�condation jusqu'� la parturition. C'est le f�tus lui-m�me qui va engendrer les modifications n�cessaires � sa survie in utero et ceci au cours des 3 phases de la gestation que l'on peut d�finir comme 1) l'initiation de la gestation avec le maintien du corps jaune; 2) le maintien de la gestation et 3) la fin de la gestation et l'expulsion du f�tus, la parturition. 5. La gestation La gestation est l'ensemble des ph�nom�nes physiologiques qui permettent la survie et le d�veloppement de l'embryon depuis la f�condation jusqu'� la parturition. C'est le f�tus lui-m�me qui va engendrer les modifications n�cessaires � sa survie in utero et ceci au cours des 3 phases de la gestation que l'on peut d�finir comme 1) l'initiation de la gestation avec le maintien du corps jaune; 2) le maintien de la gestation et 3) la fin de la gestation et l'expulsion du f�tus, la parturition.

72. Initiation de la gestation A. Initiation de la gestation Chez l'homme, le zygote r�alise sa premi�re division (in vitro) 30 heures apr�s la fusion des pronuclei. Le rythme des divisions augmente alors rapidement : � 96 heures, on a d�j� une blastula de 58 cellules, 5 cellules embryonnaires et 53 cellules trophoblastiques. L'arriv�e de l'embryon dans l'ut�rus se produit au 3�me jour et co�ncide au passage du stade morula � une blastula avec une petite cavit�. C'est un moment critique o� l'�uf a �puis� ses r�serves et doit trouver dans le milieu ut�rin les substances nutritives indispensables. Ensuite, l'embryon se fixe dans la cavit� ut�rine, le plus souvent au niveau de la partie moyenne de la paroi post�rieure chez l'homme. Chez les animaux, s'il y a plusieurs embryons, on observe une r�partition homog�ne dans les deux cornes, les embryons se fixant � des caroncules plus ou moins �quidistantes m�me si un seul ovaire produit tous les ovules. La nidation ou implantation de l'�uf est effective apr�s 2 � 3 jours de s�jour de l'embryon dans la cavit� ut�rine, chez la femme. On note parfois un petit saignement lors de l'implantation. Il en est de m�me chez la lapine, le cobaye et la souris; chez le macaque, elle survient apr�s 4 � 6 jours, chez la chatte apr�s 7 jours, chez le chevreuil apr�s 5 mois et chez le blaireau apr�s 10 mois. Pour s'implanter, l'�uf s'oriente convenablement, p�n�tre dans l'endom�tre, s'y enfouit et est s�par� de la cavit� ut�rine, recouvert par l'endom�tre qui s'appelle dor�navant la d�ciduale. Le contr�le de l'implantation est au moins partiellement d� aux �strog�nes; chez le chevreuil comme chez l'homme, leur administration stimule l'implantation. L'origine de ces �strog�nes est tr�s probablement ovarienne, correspondant � une �l�vation de leur s�cr�tion par la nouvelle vague folliculaire en croissance. Chez l'homme, 24 jours apr�s la f�condation, l'embryon mesure 4 mm, mais la placentation est d�j� bien �tablie, la circulation maternelle envahissant d�j� les villosit�s. A. Initiation de la gestation Chez l'homme, le zygote r�alise sa premi�re division (in vitro) 30 heures apr�s la fusion des pronuclei. Le rythme des divisions augmente alors rapidement : � 96 heures, on a d�j� une blastula de 58 cellules, 5 cellules embryonnaires et 53 cellules trophoblastiques. L'arriv�e de l'embryon dans l'ut�rus se produit au 3�me jour et co�ncide au passage du stade morula � une blastula avec une petite cavit�. C'est un moment critique o� l'�uf a �puis� ses r�serves et doit trouver dans le milieu ut�rin les substances nutritives indispensables. Ensuite, l'embryon se fixe dans la cavit� ut�rine, le plus souvent au niveau de la partie moyenne de la paroi post�rieure chez l'homme. Chez les animaux, s'il y a plusieurs embryons, on observe une r�partition homog�ne dans les deux cornes, les embryons se fixant � des caroncules plus ou moins �quidistantes m�me si un seul ovaire produit tous les ovules. La nidation ou implantation de l'�uf est effective apr�s 2 � 3 jours de s�jour de l'embryon dans la cavit� ut�rine, chez la femme. On note parfois un petit saignement lors de l'implantation. Il en est de m�me chez la lapine, le cobaye et la souris; chez le macaque, elle survient apr�s 4 � 6 jours, chez la chatte apr�s 7 jours, chez le chevreuil apr�s 5 mois et chez le blaireau apr�s 10 mois. Pour s'implanter, l'�uf s'oriente convenablement, p�n�tre dans l'endom�tre, s'y enfouit et est s�par� de la cavit� ut�rine, recouvert par l'endom�tre qui s'appelle dor�navant la d�ciduale. Le contr�le de l'implantation est au moins partiellement d� aux �strog�nes; chez le chevreuil comme chez l'homme, leur administration stimule l'implantation. L'origine de ces �strog�nes est tr�s probablement ovarienne, correspondant � une �l�vation de leur s�cr�tion par la nouvelle vague folliculaire en croissance. Chez l'homme, 24 jours apr�s la f�condation, l'embryon mesure 4 mm, mais la placentation est d�j� bien �tablie, la circulation maternelle envahissant d�j� les villosit�s.

73. Initiation de la gestation Contr�le A. Initiation de la gestation Chez l'homme, le zygote r�alise sa premi�re division (in vitro) 30 heures apr�s la fusion des pronuclei. Le rythme des divisions augmente alors rapidement : � 96 heures, on a d�j� une blastula de 58 cellules, 5 cellules embryonnaires et 53 cellules trophoblastiques. L'arriv�e de l'embryon dans l'ut�rus se produit au 3�me jour et co�ncide au passage du stade morula � une blastula avec une petite cavit�. C'est un moment critique o� l'�uf a �puis� ses r�serves et doit trouver dans le milieu ut�rin les substances nutritives indispensables. Ensuite, l'embryon se fixe dans la cavit� ut�rine, le plus souvent au niveau de la partie moyenne de la paroi post�rieure chez l'homme. Chez les animaux, s'il y a plusieurs embryons, on observe une r�partition homog�ne dans les deux cornes, m�me si un seul ovaire produit tous les ovules. La nidation ou implantation de l'�uf est effective apr�s 2 � 3 jours de s�jour de l'embryon dans la cavit� ut�rine, chez la femme. On note parfois un petit saignement lors de l'implantation. Il en est de m�me chez la lapine, le cobaye et la souris; chez le macaque, elle survient apr�s 4 � 6 jours, chez la chatte apr�s 7 jours, chez le chevreuil apr�s 5 mois et chez le blaireau apr�s 10 mois. Pour s'implanter, l'�uf s'oriente convenablement, p�n�tre dans l'endom�tre, s'y enfouit et est s�par� de la cavit� ut�rine, recouvert par l'endom�tre qui s'appelle dor�navant la d�ciduale. Le contr�le de l'implantation est au moins partiellement d� aux �strog�nes; chez le chevreuil comme chez l'homme, leur administration stimule l'implantation. L'origine de ces �strog�nes est tr�s probablement ovarienne, correspondant � une �l�vation de leur s�cr�tion par la nouvelle vague folliculaire en croissance. Chez l'homme, 24 jours apr�s la f�condation, l'embryon mesure 4 mm, mais la placentation est d�j� bien �tablie, la circulation maternelle envahissant d�j� les villosit�s. Contr�le de l'initiation � la gestation La premi�re chose que l'on observe lorsqu'il y a eu f�condation est que le corps jaune ne r�gresse pas. Or on sait que c'est la PGF2?? produite par l'ut�rus qui, au cours des cycles, entra�ne la lut�olyse. L'analyse de la concentration sanguine en PGF2??montre sa s�cr�tion n'est pas (ou peu) modifi�e par rapport au cycle. Par contre, on observe une production tr�s intense de PGE2, que l'on sait lut�otrope. Ces modifications de s�cr�tion sont induites par une prot�ine s�cr�t�e par l'embryon d�s son arriv�e dans l'ut�rus; il s'agit de la trophoblastine qui est produite comme son nom l'indique par les cellules constitutives du trophoblaste; chez les ruminants tout au moins cette TP1 est identique � l'interf�ron tau (IFN?). A. Initiation de la gestation Chez l'homme, le zygote r�alise sa premi�re division (in vitro) 30 heures apr�s la fusion des pronuclei. Le rythme des divisions augmente alors rapidement : � 96 heures, on a d�j� une blastula de 58 cellules, 5 cellules embryonnaires et 53 cellules trophoblastiques. L'arriv�e de l'embryon dans l'ut�rus se produit au 3�me jour et co�ncide au passage du stade morula � une blastula avec une petite cavit�. C'est un moment critique o� l'�uf a �puis� ses r�serves et doit trouver dans le milieu ut�rin les substances nutritives indispensables. Ensuite, l'embryon se fixe dans la cavit� ut�rine, le plus souvent au niveau de la partie moyenne de la paroi post�rieure chez l'homme. Chez les animaux, s'il y a plusieurs embryons, on observe une r�partition homog�ne dans les deux cornes, m�me si un seul ovaire produit tous les ovules. La nidation ou implantation de l'�uf est effective apr�s 2 � 3 jours de s�jour de l'embryon dans la cavit� ut�rine, chez la femme. On note parfois un petit saignement lors de l'implantation. Il en est de m�me chez la lapine, le cobaye et la souris; chez le macaque, elle survient apr�s 4 � 6 jours, chez la chatte apr�s 7 jours, chez le chevreuil apr�s 5 mois et chez le blaireau apr�s 10 mois. Pour s'implanter, l'�uf s'oriente convenablement, p�n�tre dans l'endom�tre, s'y enfouit et est s�par� de la cavit� ut�rine, recouvert par l'endom�tre qui s'appelle dor�navant la d�ciduale. Le contr�le de l'implantation est au moins partiellement d� aux �strog�nes; chez le chevreuil comme chez l'homme, leur administration stimule l'implantation. L'origine de ces �strog�nes est tr�s probablement ovarienne, correspondant � une �l�vation de leur s�cr�tion par la nouvelle vague folliculaire en croissance. Chez l'homme, 24 jours apr�s la f�condation, l'embryon mesure 4 mm, mais la placentation est d�j� bien �tablie, la circulation maternelle envahissant d�j� les villosit�s. Contr�le de l'initiation � la gestation La premi�re chose que l'on observe lorsqu'il y a eu f�condation est que le corps jaune ne r�gresse pas. Or on sait que c'est la PGF2?? produite par l'ut�rus qui, au cours des cycles, entra�ne la lut�olyse. L'analyse de la concentration sanguine en PGF2??montre sa s�cr�tion n'est pas (ou peu) modifi�e par rapport au cycle. Par contre, on observe une production tr�s intense de PGE2, que l'on sait lut�otrope. Ces modifications de s�cr�tion sont induites par une prot�ine s�cr�t�e par l'embryon d�s son arriv�e dans l'ut�rus; il s'agit de la trophoblastine qui est produite comme son nom l'indique par les cellules constitutives du trophoblaste; chez les ruminants tout au moins cette TP1 est identique � l'interf�ron tau (IFN?).

74. Nidation et Placentation Nidation : reconnaissance de paroi ut�rine fixation insertion D�veloppement du placenta Chez l'homme, 24 jours apr�s la f�condation, l'embryon mesure 4 mm, mais la placentation est d�j� bien �tablie, la circulation maternelle envahissant d�j� les villosit�s. Rappelons bri�vement les diff�rents types de placentas que l'on peut rencontrer : - diffus, c'est-�-dire que tout l'�pith�lium placentaire est au contact g�n�ral avec l'�pith�lium ut�rin. La barri�re m�re-foetus est donc �pith�liochoriale, les substances devant diffuser � travers l'�pith�lium (jument, truie).� - cotyl�donaire, c'est-�-dire que le placenta pr�sente des zones d'�changes sp�cialis�es qui fusionnent avec les caroncules pr�sentes � la surface de l'ut�rus. La barri�re est ici encore �pith�liochoriale (ruminants). - zonaire, c'est-�-dire que le placenta pr�sente une bande d'�changes pr�f�rentiels, qui va s'implanter jusque dans l'endom�tre. La barri�re est donc endoth�liochoriale (chiens, chats). - disco�de, c'est-�-dire que le placenta tout � fait sp�cialis� a une forme ronde aplatie. Il s'ins�re dans l'endom�tre jusqu'� fusionner avec les vaisseaux sanguins de l'ut�rus. La barri�re est dite h�mochoriale (primates). Il est �vident que lors de la naissance, le d�collement du placenta se fera plus ou moins facilement et que les d�g�ts occasionn�s aux tissus maternels seront nuls dans les cas de barri�re �pith�liochoriale, mod�r�s dans les cas de barri�re endoth�liochoriale et importants en cas de barri�re h�mochoriale. Chez l'homme, 24 jours apr�s la f�condation, l'embryon mesure 4 mm, mais la placentation est d�j� bien �tablie, la circulation maternelle envahissant d�j� les villosit�s. Rappelons bri�vement les diff�rents types de placentas que l'on peut rencontrer : - diffus, c'est-�-dire que tout l'�pith�lium placentaire est au contact g�n�ral avec l'�pith�lium ut�rin. La barri�re m�re-foetus est donc �pith�liochoriale, les substances devant diffuser � travers l'�pith�lium (jument, truie).� - cotyl�donaire, c'est-�-dire que le placenta pr�sente des zones d'�changes sp�cialis�es qui fusionnent avec les caroncules pr�sentes � la surface de l'ut�rus. La barri�re est ici encore �pith�liochoriale (ruminants). - zonaire, c'est-�-dire que le placenta pr�sente une bande d'�changes pr�f�rentiels, qui va s'implanter jusque dans l'endom�tre. La barri�re est donc endoth�liochoriale (chiens, chats). - disco�de, c'est-�-dire que le placenta tout � fait sp�cialis� a une forme ronde aplatie. Il s'ins�re dans l'endom�tre jusqu'� fusionner avec les vaisseaux sanguins de l'ut�rus. La barri�re est dite h�mochoriale (primates). Il est �vident que lors de la naissance, le d�collement du placenta se fera plus ou moins facilement et que les d�g�ts occasionn�s aux tissus maternels seront nuls dans les cas de barri�re �pith�liochoriale, mod�r�s dans les cas de barri�re endoth�liochoriale et importants en cas de barri�re h�mochoriale.

75. Poursuite de la gestation Au cours de la gestation, le placenta comme le f�tus continue � se d�velopper (fig.�25). Chez la femme, la surface des villosit�s atteint, � terme, 10 � 15 m2. L'�paisseur de la membrane du placenta est variable selon les endroits et peut �tre aussi faible que 2 � 6�m ce qui est tr�s int�ressant pour les m�canismes de transfert. Ces m�canismes peuvent �tre de plusieurs types : par simple diffusion (gaz, �lectrolytes comme ur�e, Mg, petites mol�cules comme eau, glucose,��), par mol�cules porteuses (glucose, acides amin�s, Fe, P, Co), par phagocytose (grosses mol�cules) et �galement par passage direct. Ce dernier processus est le plus souvent invoqu� en ce qui concerne le passage des �l�ments figur�s du sang du f�tus � la m�re et de la m�re au f�tus. Ceci a pour application la possibilit� d'un diagnostic du sexe f�tal par mise en �vidence de cellules m�les dans le sang de la m�re. Les adaptations de la m�re � la gestation sont multiples. Au d�but, l'ut�rus augmente rapidement de volume. Chez la femme, il a tripl� de volume � la fin du deuxi�me mois, ceci �tant d� presque uniquement � une hypertrophie des cellules qui peuvent augmenter de 5 � 10 fois leur volume initial. N�anmoins, si l'ut�rus s'�tend, il garde une �paisseur faible qui varie de 2 � 3 cm en d�but de grossesse � 1 � 3 cm en fin de grossesse chez la femme. Au cours de la gestation, le placenta comme le f�tus continue � se d�velopper (fig.�25). Chez la femme, la surface des villosit�s atteint, � terme, 10 � 15 m2. L'�paisseur de la membrane du placenta est variable selon les endroits et peut �tre aussi faible que 2 � 6�m ce qui est tr�s int�ressant pour les m�canismes de transfert. Ces m�canismes peuvent �tre de plusieurs types : par simple diffusion (gaz, �lectrolytes comme ur�e, Mg, petites mol�cules comme eau, glucose,��), par mol�cules porteuses (glucose, acides amin�s, Fe, P, Co), par phagocytose (grosses mol�cules) et �galement par passage direct. Ce dernier processus est le plus souvent invoqu� en ce qui concerne le passage des �l�ments figur�s du sang du f�tus � la m�re et de la m�re au f�tus. Ceci a pour application la possibilit� d'un diagnostic du sexe f�tal par mise en �vidence de cellules m�les dans le sang de la m�re. Les adaptations de la m�re � la gestation sont multiples. Au d�but, l'ut�rus augmente rapidement de volume. Chez la femme, il a tripl� de volume � la fin du deuxi�me mois, ceci �tant d� presque uniquement � une hypertrophie des cellules qui peuvent augmenter de 5 � 10 fois leur volume initial. N�anmoins, si l'ut�rus s'�tend, il garde une �paisseur faible qui varie de 2 � 3 cm en d�but de grossesse � 1 � 3 cm en fin de grossesse chez la femme.

76. Poursuite de la gestation Les liquides maternels augmentent aussi : liquides extracellulaires et volume sanguin. La production de globules rouges augmente, mais moins vite que le volume plasmatique, ce qui entra�ne une diminution de l'h�matocrite (34�% contre 40�% chez la femme), et le nombre de leucocytes grimpe rapidement (fig.�26, tableau 3). Le d�bit cardiaque augmente et passe de 4,5 l/min. � 7 l/min., le pouls s'acc�l�re, la pression systolique peut augmenter tandis que la pression diastolique diminue. Le syst�me respiratoire subit des modifications dans le sens d'une hyperventilation des alv�oles pulmonaires; le tractus digestif, urinaire et la peau subissent des modifications. Les liquides maternels augmentent aussi : liquides extracellulaires et volume sanguin. La production de globules rouges augmente, mais moins vite que le volume plasmatique, ce qui entra�ne une diminution de l'h�matocrite (34�% contre 40�% chez la femme), et le nombre de leucocytes grimpe rapidement (fig.�26, tableau 3). Le d�bit cardiaque augmente et passe de 4,5 l/min. � 7 l/min., le pouls s'acc�l�re, la pression systolique peut augmenter tandis que la pression diastolique diminue. Le syst�me respiratoire subit des modifications dans le sens d'une hyperventilation des alv�oles pulmonaires; le tractus digestif, urinaire et la peau subissent des modifications.

77. Endocrinologie

78. Maintien de la gestation Contr�le Le contr�le de cette phase de la gestation diff�re largement du d�but de la gestation. Chez certaines esp�ces, le corps jaune reste actif toute la gestation (ch�vre) tandis qu'il r�gresse progressivement et devient m�me inutile chez d'autres esp�ces (femme, brebis) ainsi que l'ont montr� des exp�riences d'ovariectomie. En effet, le f�tus ovin a commenc� � produire lui-m�me les hormones n�cessaires � son maintien dans l'ut�rus. D�s la fin du premier tiers de la gestation, chez la brebis et chez d'autres esp�ces de mammif�res, ni l'hypophysectomie ni l'ovariectomie n'entra�nent l'avortement : l'embryon a pris le relais de la s�cr�tion des hormones : le taux de progest�rone augmente progressivement, celui d'�stradiol aussi mais plus lentement. De plus, le placenta s�cr�te des hormones de type hypophysaire, diff�rentes suivant les esp�ces, mais qui ont pour r�le de stimuler la production de P4 ou le d�veloppement de l'ut�rus et de l'embryon. Chez la femme, l'ovaire est indispensable pendant les 6 premi�res semaines de gestation. A partir de la 8�me semaine, la fonction du corps jaune diminue progressivement, mais celui-ci se maintient jusqu'� la fin de la gestation. Les hormones placentaires sont multiples et diff�rent selon les esp�ces. L'hormone chorionique gonadotrophique que l'on retrouve chez les primates (hCG) et la jument (eCG) est s�cr�t�e tr�s pr�cocement, d�s la nidation et les taux urinaires est d�j� d�tectable 14 jours apr�s la f�condation, ce qui permet de l'utiliser pour le diagnostic pr�coce de la gestation (g-test, predictor, tests biologiques). La s�cr�tion maximale se situe entre le 50�me et le 70�me jour de gestation. L'action de cette hormone est principalement de stimuler le corps jaune, action qu'elle r�alise mieux encore que la LH dont elle mime l'effet, car elle poss�de une demi-vie beaucoup plus longue (10 � 15 fois). Chez la jument, cette hormone placentaire est secr�t�e surtout du 40�me au 150�me jour et a pour but d'induire de nouvelles ovulations et l'apparition de corps jaunes sur l'ovaire, ce qui concourt � augmenter la progest�ron�mie. Elle poss�de lorsqu'elle est inject�e � d'autres esp�ces une action FSH et LH largement utilis�e pour le contr�le artificiel de l'ovulation. L'hormone lactog�ne placentaire est d�tect�e chez de nombreuses esp�ces (hPL, oPL, bPL �). Chez la femme, sa production augmente r�guli�rement jusqu'� la 36�me semaine puis d�cro�t au cours du dernier mois. Sa production est importante (1-2g/jour) ce qui entra�ne des taux plasmatiques �lev�s malgr� une demi-vie assez courte (20 min.) semblables aux hormones hypophysaires. Son action est somatotrope, mammotrope et lut�otrope, assez comparable � la prolactine. D'autres hormones placentaires ont �t� d�couvertes, hormone chorionique somatomammotrophique (CS) d'action semblable � la GH (CT), hormone chorionique thyr�otrope, semblable � la TSH, etc� Le placenta est �galement connu pour secr�ter de la Corticotrophique-hormone � Releasing Hormone (CRH) dont le r�le est de stimuler la maturation de l'axe hypophyse-surr�nale chez le f�tus mais aussi chez certaines esp�ces, dont l'homme, d'induire la synth�se par le placenta (effet paracrine) d'ACTH et d'hormones de type surr�nalien (cortisol et DHEA principalement). Le contr�le de cette phase de la gestation diff�re largement du d�but de la gestation. Chez certaines esp�ces, le corps jaune reste actif toute la gestation (ch�vre) tandis qu'il r�gresse progressivement et devient m�me inutile chez d'autres esp�ces (femme, brebis) ainsi que l'ont montr� des exp�riences d'ovariectomie. En effet, le f�tus ovin a commenc� � produire lui-m�me les hormones n�cessaires � son maintien dans l'ut�rus. D�s la fin du premier tiers de la gestation, chez la brebis et chez d'autres esp�ces de mammif�res, ni l'hypophysectomie ni l'ovariectomie n'entra�nent l'avortement : l'embryon a pris le relais de la s�cr�tion des hormones : le taux de progest�rone augmente progressivement, celui d'�stradiol aussi mais plus lentement. De plus, le placenta s�cr�te des hormones de type hypophysaire, diff�rentes suivant les esp�ces, mais qui ont pour r�le de stimuler la production de P4 ou le d�veloppement de l'ut�rus et de l'embryon. Chez la femme, l'ovaire est indispensable pendant les 6 premi�res semaines de gestation. A partir de la 8�me semaine, la fonction du corps jaune diminue progressivement, mais celui-ci se maintient jusqu'� la fin de la gestation. Les hormones placentaires sont multiples et diff�rent selon les esp�ces. L'hormone chorionique gonadotrophique que l'on retrouve chez les primates (hCG) et la jument (eCG) est s�cr�t�e tr�s pr�cocement, d�s la nidation et les taux urinaires est d�j� d�tectable 14 jours apr�s la f�condation, ce qui permet de l'utiliser pour le diagnostic pr�coce de la gestation (g-test, predictor, tests biologiques). La s�cr�tion maximale se situe entre le 50�me et le 70�me jour de gestation. L'action de cette hormone est principalement de stimuler le corps jaune, action qu'elle r�alise mieux encore que la LH dont elle mime l'effet, car elle poss�de une demi-vie beaucoup plus longue (10 � 15 fois). Chez la jument, cette hormone placentaire est secr�t�e surtout du 40�me au 150�me jour et a pour but d'induire de nouvelles ovulations et l'apparition de corps jaunes sur l'ovaire, ce qui concourt � augmenter la progest�ron�mie. Elle poss�de lorsqu'elle est inject�e � d'autres esp�ces une action FSH et LH largement utilis�e pour le contr�le artificiel de l'ovulation. L'hormone lactog�ne placentaire est d�tect�e chez de nombreuses esp�ces (hPL, oPL, bPL �). Chez la femme, sa production augmente r�guli�rement jusqu'� la 36�me semaine puis d�cro�t au cours du dernier mois. Sa production est importante (1-2g/jour) ce qui entra�ne des taux plasmatiques �lev�s malgr� une demi-vie assez courte (20 min.) semblables aux hormones hypophysaires. Son action est somatotrope, mammotrope et lut�otrope, assez comparable � la prolactine. D'autres hormones placentaires ont �t� d�couvertes, hormone chorionique somatomammotrophique (CS) d'action semblable � la GH (CT), hormone chorionique thyr�otrope, semblable � la TSH, etc� Le placenta est �galement connu pour secr�ter de la Corticotrophique-hormone � Releasing Hormone (CRH) dont le r�le est de stimuler la maturation de l'axe hypophyse-surr�nale chez le f�tus mais aussi chez certaines esp�ces, dont l'homme, d'induire la synth�se par le placenta (effet paracrine) d'ACTH et d'hormones de type surr�nalien (cortisol et DHEA principalement).

79. Fin de la gestation Comportement (nid) Contractions travail : contractions croissantes (force et fr�quence)=> mise en place du jeune puis => contractions plus efficaces -> d�but de progression (4 - 5 /h un ou qq jours avant accouchement) engagement : t�te du f�tus pousse sur le col=> effacement du col=> ouverture progressive=> contractions ? (toutes les 3-4 min, pdt 10 s) perte des eaux -> ? ? contractions (raison ??) expulsion : contractions ut�rines synchronis�es avec violentes contractions abdominales et thoraciques C. Fin de gestation et parturition La parturition ou mise-bas consiste en une s�rie d'�v�nements conduisant � l'expulsion du f�tus arriv� � terme. Elle commence par diverses modifications morphologiques variables selon les esp�ces et les individus. On observe en g�n�ral une congestion des voies g�nitales, une tum�faction de la vulve, un rel�chement des ligaments sciatiques. Le col de l'ut�rus se rel�che. Simultan�ment ou parfois anticipativement, le comportement de la m�re se modifie; ceci se traduit en g�n�ral par une agitation inhabituelle, l'am�nagement d'un nid et une tendance � l'isolement. Le m�tabolisme s'intensifie �galement. Puis d�butent les contractions ut�rines responsables du "travail". Des contractions se produisent durant toute la gestation, mais elles sont de faibles intensit�s car inhib�es par une r�action endocrinienne qui pourrait �tre une teneur �lev�e en progest�rone et faible en PGF2?. Les contractions ut�rines efficaces d�butent d'abord assez lentement (4-5/h) un ou plusieurs jours avant la parturition puis leur nombre et leur intensit� augmente. On distingue plusieurs �tapes dans le processus de l'accouchement chez la femme : l'engagement, qui est le fait pour la t�te du f�tus de descendre vers le col, l'effacement du col puis la "d�livrance" et le post-partum imm�diat. L'engagement peut survenir 2 � 6 semaines avant terme chez la primipare ou tardivement, pendant le travail, chez la multipare. Avec les contractions, la poche des eaux pousse sur le col et petit � petit produit une ouverture et un effacement du col de l'ut�rus. D�s qu'un d�but d'ouverture se produit (3 cm chez la femme), l'effacement est beaucoup plus rapide. Les contractions se font � ce moment � un rythme de 3/10 minutes et durent 20 � 30 secondes. Puis apr�s une certaine latence, les poches d'eau sont crev�es, � l'int�rieur ou � l'ext�rieur selon les esp�ces et l'expulsion est r�alis�e par de tr�s fortes contractions ut�rines aid�es par des contractions abdominales. Il est connu que la rupture des poches amniotiques (perte des eaux) entra�ne une acc�l�ration des contractions et active la parturition; le m�canisme qui soutend ce ph�nom�ne n'est pas encore �lucid�. C. Fin de gestation et parturition La parturition ou mise-bas consiste en une s�rie d'�v�nements conduisant � l'expulsion du f�tus arriv� � terme. Elle commence par diverses modifications morphologiques variables selon les esp�ces et les individus. On observe en g�n�ral une congestion des voies g�nitales, une tum�faction de la vulve, un rel�chement des ligaments sciatiques. Le col de l'ut�rus se rel�che. Simultan�ment ou parfois anticipativement, le comportement de la m�re se modifie; ceci se traduit en g�n�ral par une agitation inhabituelle, l'am�nagement d'un nid et une tendance � l'isolement. Le m�tabolisme s'intensifie �galement. Puis d�butent les contractions ut�rines responsables du "travail". Des contractions se produisent durant toute la gestation, mais elles sont de faibles intensit�s car inhib�es par une r�action endocrinienne qui pourrait �tre une teneur �lev�e en progest�rone et faible en PGF2?. Les contractions ut�rines efficaces d�butent d'abord assez lentement (4-5/h) un ou plusieurs jours avant la parturition puis leur nombre et leur intensit� augmente. On distingue plusieurs �tapes dans le processus de l'accouchement chez la femme : l'engagement, qui est le fait pour la t�te du f�tus de descendre vers le col, l'effacement du col puis la "d�livrance" et le post-partum imm�diat. L'engagement peut survenir 2 � 6 semaines avant terme chez la primipare ou tardivement, pendant le travail, chez la multipare. Avec les contractions, la poche des eaux pousse sur le col et petit � petit produit une ouverture et un effacement du col de l'ut�rus. D�s qu'un d�but d'ouverture se produit (3 cm chez la femme), l'effacement est beaucoup plus rapide. Les contractions se font � ce moment � un rythme de 3/10 minutes et durent 20 � 30 secondes. Puis apr�s une certaine latence, les poches d'eau sont crev�es, � l'int�rieur ou � l'ext�rieur selon les esp�ces et l'expulsion est r�alis�e par de tr�s fortes contractions ut�rines aid�es par des contractions abdominales. Il est connu que la rupture des poches amniotiques (perte des eaux) entra�ne une acc�l�ration des contractions et active la parturition; le m�canisme qui soutend ce ph�nom�ne n'est pas encore �lucid�.

80. Fin de la gestation Contr�le Le contr�le de la parturition est complexe et encore sujet � de nombreuses questions. Chez la brebis qui est l'animal le plus �tudi� � ce sujet, l'effet du f�tus est indiscutable. C'est lui qui, par l'�mission de glucocortico�des, le cortisol principalement, va d�clencher les processus de la mise-bas. Chez la femme, la surr�nale f�tale joue �galement un r�le �vident, mais chez le singe, le lapin et le rat, l'expulsion a lieu � terme m�me si les f�tus ont �t� retir�s. Le r�le du placenta dans la production des cortico�des est probablement primordial chez ces esp�ces. La mesure du cortisol plasmatique f�tal supporte aussi cette hypoth�se : de 20 ng/ml il passe avant le part � 80-260 ng/ml. L'effet des cortico�des f�taux a �t� d�montr� chez la brebis, la femme ou la vache de plusieurs fa�ons. Dans les cas d'anenc�phalie ou de d�ficience hypophysaire f�tale, la gestation se prolonge de fa�on pathologique. De m�me la surr�nalectomie bilat�rale du f�tus, la section de sa tige pituitaire ou l'injection d'antagoniste contre le CRH maintiennent la gestation. Invers�ment, des infusions de cortisol ou d'un d�riv� chez le f�tus d�clenchent la parturition; si du CRH est infus� pendant un long moment � un f�tus bien avant la date de la naissance, la maturation de nombreux organes est acc�l�r�e et le traitement aboutit � une parturition spontan�e d'un jeune viable malgr� une dur�e de gestation significativement raccourcie. En effet, les corticost�ro�des ont un effet sur le d�clenchement des processus de la parturition mais sont aussi directement impliqu�s dans le d�veloppement et la maturation de divers organes (surr�nales, poumons�). Chez le f�tus, les taux sanguins de cortisol sont seulement de l'ordre du dixi�me de ce qu'ils sont chez l'adulte. Mais la maturation surr�nalienne modifie en effet le m�tabolisme du cortex surr�nal qui devient apte � produire de plus en plus de cortisol plut�t que du d�oxycorticost�rone (augmentation des 11?- et 11?- hydroxylases). Le CRH a pour origine � la fois l'hypothalamus f�tal et le placenta. En fin de gestation, la s�cr�tion accrue de CRH par les membranes placentaires induit une �l�vation progressive des taux de cortisol dans le sang f�tal et dans le placenta. Cette augmentation est due � la fois � l'activit� croissante des surr�nales mais aussi � une production de cortisol par la placenta, le CRH et l'ACTH �tant tous deux produits par celui-ci et agissant sous un mode paracrine. L'action principale du cortisol dans le d�clenchement de la parturition se joue au niveau du placenta. Il stimule la synth�se de 17?-hydroxylase, de C17-20 lyase et d'aromatase qui sont les enzymes n�cessaires � la synth�se d'�strog�nes. Petit � petit il y a une modification dans les produits de synth�se du placenta, les �strog�nes augmentant fortement aux d�pens de la progest�rone. La diminution de celle-ci est un �v�nement remarquable peu avant la mise-bas, mais ne semble pas essentielle pour le d�roulement de la parturition. Par contre les �strog�nes induisent la production de PGF2? qui est un puissant stimulateur des contractions ut�rines. Cette PGF2? poss�de d'autres r�les �galement importants : elle provoque la destruction du corps jaune et diminue ainsi la production de progest�rone d'origine ovarienne (elle agit peut-�tre aussi au niveau placentaire); elle induit une striction vasculaire responsable d'une diminution des apports sanguins placentaires, et agit aussi sur la lib�ration d'ocytocine. L'engagement du f�tus provoque aussi; par voie r�flexe, la lib�ration d'ocytocine � laquelle l'ut�rus en fin de gestation est tr�s sensible (1000 fois plus qu'� mi-gestation). Ceci renforce fortement les contractions de l'ut�rus. La relaxine est impliqu�e dans les processus de la parturition chez plusieurs esp�ces. Cette hormone prot�inique de faible poids mol�culaire est produite par l'ovaire, l'ut�rus ou le placenta en proportions variables selon les esp�ces. Elle a une triple action : un rel�chement des ligaments pelviens et sacrosciatiques qui facilite le passage du f�tus, un effet dilatateur sur le col ut�rin et une diminution de la contractilit� ut�rine. Ces effets qui ont �t� d�montr�s chez l'animal ne sont pas clairs chez la femme. D'autre part, la relaxine, chez la femme, est s�cr�t�e principalement par l'ovaire au d�but de la gestation, et il est possible que seul le troisi�me r�le soit r�el dans cette esp�ce. Le contr�le de la parturition est complexe et encore sujet � de nombreuses questions. Chez la brebis qui est l'animal le plus �tudi� � ce sujet, l'effet du f�tus est indiscutable. C'est lui qui, par l'�mission de glucocortico�des, le cortisol principalement, va d�clencher les processus de la mise-bas. Chez la femme, la surr�nale f�tale joue �galement un r�le �vident, mais chez le singe, le lapin et le rat, l'expulsion a lieu � terme m�me si les f�tus ont �t� retir�s. Le r�le du placenta dans la production des cortico�des est probablement primordial chez ces esp�ces. La mesure du cortisol plasmatique f�tal supporte aussi cette hypoth�se : de 20 ng/ml il passe avant le part � 80-260 ng/ml. L'effet des cortico�des f�taux a �t� d�montr� chez la brebis, la femme ou la vache de plusieurs fa�ons. Dans les cas d'anenc�phalie ou de d�ficience hypophysaire f�tale, la gestation se prolonge de fa�on pathologique. De m�me la surr�nalectomie bilat�rale du f�tus, la section de sa tige pituitaire ou l'injection d'antagoniste contre le CRH maintiennent la gestation. Invers�ment, des infusions de cortisol ou d'un d�riv� chez le f�tus d�clenchent la parturition; si du CRH est infus� pendant un long moment � un f�tus bien avant la date de la naissance, la maturation de nombreux organes est acc�l�r�e et le traitement aboutit � une parturition spontan�e d'un jeune viable malgr� une dur�e de gestation significativement raccourcie. En effet, les corticost�ro�des ont un effet sur le d�clenchement des processus de la parturition mais sont aussi directement impliqu�s dans le d�veloppement et la maturation de divers organes (surr�nales, poumons�). Chez le f�tus, les taux sanguins de cortisol sont seulement de l'ordre du dixi�me de ce qu'ils sont chez l'adulte. Mais la maturation surr�nalienne modifie en effet le m�tabolisme du cortex surr�nal qui devient apte � produire de plus en plus de cortisol plut�t que du d�oxycorticost�rone (augmentation des 11?- et 11?- hydroxylases). Le CRH a pour origine � la fois l'hypothalamus f�tal et le placenta. En fin de gestation, la s�cr�tion accrue de CRH par les membranes placentaires induit une �l�vation progressive des taux de cortisol dans le sang f�tal et dans le placenta. Cette augmentation est due � la fois � l'activit� croissante des surr�nales mais aussi � une production de cortisol par la placenta, le CRH et l'ACTH �tant tous deux produits par celui-ci et agissant sous un mode paracrine. L'action principale du cortisol dans le d�clenchement de la parturition se joue au niveau du placenta. Il stimule la synth�se de 17?-hydroxylase, de C17-20 lyase et d'aromatase qui sont les enzymes n�cessaires � la synth�se d'�strog�nes. Petit � petit il y a une modification dans les produits de synth�se du placenta, les �strog�nes augmentant fortement aux d�pens de la progest�rone. La diminution de celle-ci est un �v�nement remarquable peu avant la mise-bas, mais ne semble pas essentielle pour le d�roulement de la parturition. Par contre les �strog�nes induisent la production de PGF2? qui est un puissant stimulateur des contractions ut�rines. Cette PGF2? poss�de d'autres r�les �galement importants : elle provoque la destruction du corps jaune et diminue ainsi la production de progest�rone d'origine ovarienne (elle agit peut-�tre aussi au niveau placentaire); elle induit une striction vasculaire responsable d'une diminution des apports sanguins placentaires, et agit aussi sur la lib�ration d'ocytocine. L'engagement du f�tus provoque aussi; par voie r�flexe, la lib�ration d'ocytocine � laquelle l'ut�rus en fin de gestation est tr�s sensible (1000 fois plus qu'� mi-gestation). Ceci renforce fortement les contractions de l'ut�rus. La relaxine est impliqu�e dans les processus de la parturition chez plusieurs esp�ces. Cette hormone prot�inique de faible poids mol�culaire est produite par l'ovaire, l'ut�rus ou le placenta en proportions variables selon les esp�ces. Elle a une triple action : un rel�chement des ligaments pelviens et sacrosciatiques qui facilite le passage du f�tus, un effet dilatateur sur le col ut�rin et une diminution de la contractilit� ut�rine. Ces effets qui ont �t� d�montr�s chez l'animal ne sont pas clairs chez la femme. D'autre part, la relaxine, chez la femme, est s�cr�t�e principalement par l'ovaire au d�but de la gestation, et il est possible que seul le troisi�me r�le soit r�el dans cette esp�ce.

81. Restauration de l'uterus Tr�s variable en fonction du type de placentation : h�mochorial (ex. femme) => l�sions importantes (pertes de sang de 100 � 250 ml), �limination de l'endom�tre, restauration de l'uterus => pas de gestation possible avant quelques mois endoth�liochorial (zonaire, ex. carnivores) => l�sions peu importantes �pith�liochorial (cotyl�donaire ou diffus) => peu de pertes sanguines, l�sions limit�es aux zones des cotyl�dons=> fertilit� r�appara�t progressivement apr�s un mois (si pas de blocage endocrinien, lactation, �) => l�sions minimes=> fertilit� post-partum (ex. cobaye, jument, �) D. R�gression du tractus g�nital Chez les primates, l'expulsion du placenta suit celle du f�tus et est accompagn�e d'une perte de sang plus ou moins importante (50 � 200 ml de sang maternel). Chez les autres esp�ces, en fonction du type de placentation, l'h�morragie est faible ou nulle. Apr�s la mise-bas, les voies g�nitales et l'ut�rus vont involuer et retournent progressivement � la normale. Ceci se produit en raison des modifications hormonales, sous l'action de collag�nase ou par �limination de cellules �pith�liales. D. R�gression du tractus g�nital Chez les primates, l'expulsion du placenta suit celle du f�tus et est accompagn�e d'une perte de sang plus ou moins importante (50 � 200 ml de sang maternel). Chez les autres esp�ces, en fonction du type de placentation, l'h�morragie est faible ou nulle. Apr�s la mise-bas, les voies g�nitales et l'ut�rus vont involuer et retournent progressivement � la normale. Ceci se produit en raison des modifications hormonales, sous l'action de collag�nase ou par �limination de cellules �pith�liales.

82. Am�norrh�e post-partum

83. Pseudogestation Ph�nom�ne d'initiation et de maintien de la gestation pour une dur�e parfois identique � celle d'une gestation normale fr�quent chez certaines esp�ces (ch�vre, chatte, �) rare ou inexistant chez d'autres (brebis, femme, �) E. Pseudogestation Un �tat de pseudogestation peut �tre induit chez les animaux par la persistance du corps jaune, soit � la suite d'un co�t st�rile, soit par stimulation directe du col, soit encore par la succion mammaire des jeunes qui viennent de na�tre, ce qui provoque une s�cr�tion de prolactine avec prolongement de la vie du corps jaune. L'implantation, � ce moment, d'un corps �tranger dans l'ut�rus provoque un d�ciduome : la muqueuse ut�rine maternelle se transforme comme s'il y avait r�ellement un embryon implant�. Les ph�nom�nes de pseudogestation sont fr�quents chez la chatte et s'observent r�guli�rement chez d'autres esp�ces comme la ch�vre. Chez la femme de telles transformations anatomiques et histologiques ne s'observent pas; mais on conna�t pourtant chez elle un �tat de pseudo-grossesse due � une alt�ration importante de l'�tat psychique. E. Pseudogestation Un �tat de pseudogestation peut �tre induit chez les animaux par la persistance du corps jaune, soit � la suite d'un co�t st�rile, soit par stimulation directe du col, soit encore par la succion mammaire des jeunes qui viennent de na�tre, ce qui provoque une s�cr�tion de prolactine avec prolongement de la vie du corps jaune. L'implantation, � ce moment, d'un corps �tranger dans l'ut�rus provoque un d�ciduome : la muqueuse ut�rine maternelle se transforme comme s'il y avait r�ellement un embryon implant�. Les ph�nom�nes de pseudogestation sont fr�quents chez la chatte et s'observent r�guli�rement chez d'autres esp�ces comme la ch�vre. Chez la femme de telles transformations anatomiques et histologiques ne s'observent pas; mais on conna�t pourtant chez elle un �tat de pseudo-grossesse due � une alt�ration importante de l'�tat psychique.

84. Lactation

85. Lactation Initiation dvpt glande mammaire lactogen�se Maintien galactopo��se �jection du lait tarissement 6. La lactation La lactation est l'ensemble des processus physiologiques par lesquels la femelle peut produire du lait, ce qui implique le d�veloppement de la glande mammaire, son m�tabolisme et l'�jection du lait. Ces processus peuvent se superposer � un �tat d'an�strus, de cycle ou m�me de gestation selon les esp�ces animales et ne repr�sentent pas � proprement parler un �tat du syst�me reproducteur. N�anmoins les perturbations entra�n�es par ce ph�nom�ne notamment dans les s�cr�tions hormonales cr�ent un environnement interne particulier qui interf�re avec les processus de la reproduction. Une p�riode de lactation est constitu�e de 3 phases : - l'initiation de la lactation : la mamelle se d�veloppe et commence � produire du lait (lactogen�se); - le maintien de la lactation : la mamelle poursuit sa production lact�e (galactopo��se) tant que le lait est pr�lev� r�guli�rement. - le tarissement ou arr�t de la production laiti�re. 6. La lactation La lactation est l'ensemble des processus physiologiques par lesquels la femelle peut produire du lait, ce qui implique le d�veloppement de la glande mammaire, son m�tabolisme et l'�jection du lait. Ces processus peuvent se superposer � un �tat d'an�strus, de cycle ou m�me de gestation selon les esp�ces animales et ne repr�sentent pas � proprement parler un �tat du syst�me reproducteur. N�anmoins les perturbations entra�n�es par ce ph�nom�ne notamment dans les s�cr�tions hormonales cr�ent un environnement interne particulier qui interf�re avec les processus de la reproduction. Une p�riode de lactation est constitu�e de 3 phases : - l'initiation de la lactation : la mamelle se d�veloppe et commence � produire du lait (lactogen�se); - le maintien de la lactation : la mamelle poursuit sa production lact�e (galactopo��se) tant que le lait est pr�lev� r�guli�rement. - le tarissement ou arr�t de la production laiti�re.

86. Initiation de la lactation D�veloppement de la glande mammaire -> canaux : contr�le E2 GH hCS -> alv�oles et lobules : contr�le E2 GH hCS P4 PRL-hPL Lactogen�se n�cessite : LH FSH PRL hCG hPL E2 cortisol P4 T3-T4 => colostrum A. Initiation de la lactation Elle est contr�l�e par une multitude de facteurs hormonaux. D�s la pubert�, les conduits lactif�res commencent � se d�velopper, mais c'est surtout au cours de la gestation et principalement � la fin de celle-ci que se r�alise le d�veloppement de la mamelle. Les canaux se multiplient et se d�veloppent principalement sous l'influence de l'E2 en synergie avec la GH maternelle mais surtout la CS placentaire ainsi que sous l'influence des glucocortico�des (cortisol). Les alv�oles et les lobules se diff�rencient sous l'effet conjugu� de la PRL (et surtout du PL), de l'E2 de la P4 et de la GH (et du CS). La lactogen�se, n�cessite le concours d'hormones hypophysaires (LH, FSH et PRL), d'hormones st�ro�diennes (E2 principalement + Cortisol) et aussi d'hormones impliqu�es directement dans la stimulation du m�tabolisme (T3, T4, GH). La chute de la P4, elle, l�ve l'inhibition que cette hormone produit sur la lib�ration d'enzymes n�cessaires � la synth�se de lactose et de lactalbumine. C'est donc au moment de la parturition, alors que toutes les hormones stimulantes sont �mises en quantit� massive et que la P4 diminue, que se produit le d�but de la lactation. La lactogen�se peut d�buter faiblement d�s le troisi�me mois de gestation chez la femme. Elle fait suite � la maturation des cellules �pith�liales des acini. Le volume de celles-ci augmente, les structures cytoplasmiques augmentent et se multiplient, des granulations apparaissent dans le cytoplasme; des gouttelettes lipidiques partent de la base de la cellule, grossissent et sont lib�r�es dans la lumi�re de l'acinus. Des granules prot�iques sont �galement d�vers�s dans cette lumi�re tandis que diffusent des substances comme l'eau, du lactose et des min�raux. Des �l�ments figur�s se retrouvent �galement dans la lumi�re : des fragments cellulaires entourant les globules lipidiques, des leucocytes et des cellules desquam�es. L'influence de la prolactine est pr�pond�rante dans la stimulation de cette s�cr�tion. Mais la lib�ration de cette hormone �tant inhib�e par la progest�rone, c'est surtout peu avant la parturition, lorsque le rapport �strog�nes/progest�rone augmente que la PRL agira. D'autre part, cette hormone est sans effet si les cellules s�cr�trices n'ont pas �t� soumises � l'influence pr�alable des st�ro�des ovariens et surr�naliens, de la thyroxine, de l'insuline et de la GH. L'action de la PRL est d'activer le d�bit sanguin mammaire, d'augmenter les lipoprot�inases dans la glande mammaire et de les diminuer dans le tissu adipeux, d�viant ainsi le m�tabolisme lipidique, d'activer la transformation du glucose et la synth�se des diff�rents constituants du lait. Rappelons que la premi�re substance �mise par la mamelle s'appelle le colostrum. C'est un liquide jaun�tre tr�s riche en graisses, en prot�ines et en immunoglobulines. Il donne donc au jeune animal � la fois l'�nergie dont il a besoin pour surmonter les probl�mes de r�gulation thermique et d'autonomie ainsi que les moyens de lutter contre les infections. En effet, si le syst�me de placentation h�mochoriale propre aux primates permet le passage d'immunoglobulines de la m�re vers le f�tus, il n'en est pas de m�me dans les autres esp�ces. Le colostrum particuli�rement puis le lait maternel apporteront au jeune ce syst�me de d�fense gr�ce � la capacit� du syst�me digestif sp�cifique du jeune animal d'absorber des grosses prot�ines intactes. A. Initiation de la lactation Elle est contr�l�e par une multitude de facteurs hormonaux. D�s la pubert�, les conduits lactif�res commencent � se d�velopper, mais c'est surtout au cours de la gestation et principalement � la fin de celle-ci que se r�alise le d�veloppement de la mamelle. Les canaux se multiplient et se d�veloppent principalement sous l'influence de l'E2 en synergie avec la GH maternelle mais surtout la CS placentaire ainsi que sous l'influence des glucocortico�des (cortisol). Les alv�oles et les lobules se diff�rencient sous l'effet conjugu� de la PRL (et surtout du PL), de l'E2 de la P4 et de la GH (et du CS). La lactogen�se, n�cessite le concours d'hormones hypophysaires (LH, FSH et PRL), d'hormones st�ro�diennes (E2 principalement + Cortisol) et aussi d'hormones impliqu�es directement dans la stimulation du m�tabolisme (T3, T4, GH). La chute de la P4, elle, l�ve l'inhibition que cette hormone produit sur la lib�ration d'enzymes n�cessaires � la synth�se de lactose et de lactalbumine. C'est donc au moment de la parturition, alors que toutes les hormones stimulantes sont �mises en quantit� massive et que la P4 diminue, que se produit le d�but de la lactation. La lactogen�se peut d�buter faiblement d�s le troisi�me mois de gestation chez la femme. Elle fait suite � la maturation des cellules �pith�liales des acini. Le volume de celles-ci augmente, les structures cytoplasmiques augmentent et se multiplient, des granulations apparaissent dans le cytoplasme; des gouttelettes lipidiques partent de la base de la cellule, grossissent et sont lib�r�es dans la lumi�re de l'acinus. Des granules prot�iques sont �galement d�vers�s dans cette lumi�re tandis que diffusent des substances comme l'eau, du lactose et des min�raux. Des �l�ments figur�s se retrouvent �galement dans la lumi�re : des fragments cellulaires entourant les globules lipidiques, des leucocytes et des cellules desquam�es. L'influence de la prolactine est pr�pond�rante dans la stimulation de cette s�cr�tion. Mais la lib�ration de cette hormone �tant inhib�e par la progest�rone, c'est surtout peu avant la parturition, lorsque le rapport �strog�nes/progest�rone augmente que la PRL agira. D'autre part, cette hormone est sans effet si les cellules s�cr�trices n'ont pas �t� soumises � l'influence pr�alable des st�ro�des ovariens et surr�naliens, de la thyroxine, de l'insuline et de la GH. L'action de la PRL est d'activer le d�bit sanguin mammaire, d'augmenter les lipoprot�inases dans la glande mammaire et de les diminuer dans le tissu adipeux, d�viant ainsi le m�tabolisme lipidique, d'activer la transformation du glucose et la synth�se des diff�rents constituants du lait. Rappelons que la premi�re substance �mise par la mamelle s'appelle le colostrum. C'est un liquide jaun�tre tr�s riche en graisses, en prot�ines et en immunoglobulines. Il donne donc au jeune animal � la fois l'�nergie dont il a besoin pour surmonter les probl�mes de r�gulation thermique et d'autonomie ainsi que les moyens de lutter contre les infections. En effet, si le syst�me de placentation h�mochoriale propre aux primates permet le passage d'immunoglobulines de la m�re vers le f�tus, il n'en est pas de m�me dans les autres esp�ces. Le colostrum particuli�rement puis le lait maternel apporteront au jeune ce syst�me de d�fense gr�ce � la capacit� du syst�me digestif sp�cifique du jeune animal d'absorber des grosses prot�ines intactes.

87. Maintien de la lactation Galactopo��se => colostrum -> lait n�cessite PRL GH E2 Cortisol Insuline P4 ? P4 Ejection stimulation -> ocytocine -> contraction acini=> PRL => renforcement de la galactopo��se B. Maintien de la lactation Le maintien de la lactation peut se poursuivre si la t�t�e ou la traite ne sont pas interrompus 4 ans chez la femme et 10 ans chez la vache. La production s'intensifie progressivement et atteint un maximum 15 jours � un mois apr�s la parturition. Le lait qui est produit par les alv�oles lobulaires passe � travers les canaux galactif�res et est g�n�ralement stock� dans des "citernes". La proportion de lait contenu dans les citernes varie largement d'une esp�ce � l'autre. Elle est tr�s faible chez la femme, la lapine et la ratte, importante chez la vache et tr�s importante chez la ch�vre. La production de lait est sous l'influence des hormones que nous avons d�crites : PRL, GH, �stradiol, cortisol, insuline et thyroxine. Sa composition est fort variable (tableaux 4 et 5) selon les esp�ces. Il contient 75 � 90�% d'eau, 2 � 16�% de prot�ines, 1 � 10�% de graisses. Cette adaptation est li�e aux besoins et aux capacit�s digestives des jeunes. Il est donc d�conseill� de fournir du lait d'une autre esp�ce � un jeune du moins au d�but de sa vie. Cependant des laits synth�tiques de substitution existent actuellement et sont particuli�rement bien adapt�s car ils permettent une croissance �quivalente des jeunes, chez l'enfant, l'agneau, le veau ou le chevreau. L'�jection du lait se produit par un m�canisme neuroendocrinien. La partie nerveuse de ce m�canisme consiste en l'�mission par voie r�flexe d'ocytocine au niveau de l'hypophyse post�rieure. Ce r�flexe peut avoir pour origine la stimulation de la mamelle par le jeune ou par la main du trayeur, mais aussi un bruit ou une autre perception comme la vue du jeune, l'entr�e dans l'�table, le bruit d'un seau � Les influx provenant des m�canor�cepteurs passent par les voies sensitives des nerfs rachidiens et de la moelle pour agir sur l'hypothalamus. La partie endocrinienne du m�canisme est l'action de l'ocytocine qui, transport�e dans le flux sanguin de la glande mammaire, induit une contraction des cellules myo�pith�liales des acini et des canaux. Ceci entra�ne le lait des alv�oles vers les citernes et augmente la pression interne. A chaque traite ou t�t�e, les d�charges d'ocytocine participent � renforcer l'action des autres hormones sur la synth�se de lait. Un stress, des troubles divers, la peur, les cris et les coups peuvent induire une inhibition de l'�jection de lait. La d�charge d'adr�naline cons�cutive au stress agit soit en bloquant la s�cr�tion d'ocytocine, soit en provoquant une vasoconstriction qui diminue l'apport d'ocytocine � la glande mammaire, soit en diminuant la sensibilit� des cellules musculaires � cette hormone. L'�jection du lait provoqu�e par la seule action de l'ocytocine est g�n�ralement limit�e. Pour un pr�l�vement efficace du lait, cette action doit �tre compl�t�e par la t�t�e ou la traite. L'expulsion du lait est favoris�e par la d�pression existant dans la cavit� buccale du jeune au moment de la t�t�e (80-100 mm Hg) ou dans la machine � traire (plus de 300 mm Hg). En cas de traite manuelle, la pression exerc�e sur les trayons est pr�pond�rante. Si les r�flexes conduisant � la s�cr�tion d'ocytocine sont inhib�s, l'�jection du lait par la t�t�e ou la traite est pratiquement nulle chez la femme, la lapine et la ratte, la moiti� du lait peut �tre pr�lev� chez la vache et la production est pratiquement normale chez la ch�vre, ce qui est en relation avec la proportion de lait contenu dans les citernes mammaires, peu sensibles � l'effet de l'ocytocine. B. Maintien de la lactation Le maintien de la lactation peut se poursuivre si la t�t�e ou la traite ne sont pas interrompus 4 ans chez la femme et 10 ans chez la vache. La production s'intensifie progressivement et atteint un maximum 15 jours � un mois apr�s la parturition. Le lait qui est produit par les alv�oles lobulaires passe � travers les canaux galactif�res et est g�n�ralement stock� dans des "citernes". La proportion de lait contenu dans les citernes varie largement d'une esp�ce � l'autre. Elle est tr�s faible chez la femme, la lapine et la ratte, importante chez la vache et tr�s importante chez la ch�vre. La production de lait est sous l'influence des hormones que nous avons d�crites : PRL, GH, �stradiol, cortisol, insuline et thyroxine. Sa composition est fort variable (tableaux 4 et 5) selon les esp�ces. Il contient 75 � 90�% d'eau, 2 � 16�% de prot�ines, 1 � 10�% de graisses. Cette adaptation est li�e aux besoins et aux capacit�s digestives des jeunes. Il est donc d�conseill� de fournir du lait d'une autre esp�ce � un jeune du moins au d�but de sa vie. Cependant des laits synth�tiques de substitution existent actuellement et sont particuli�rement bien adapt�s car ils permettent une croissance �quivalente des jeunes, chez l'enfant, l'agneau, le veau ou le chevreau. L'�jection du lait se produit par un m�canisme neuroendocrinien. La partie nerveuse de ce m�canisme consiste en l'�mission par voie r�flexe d'ocytocine au niveau de l'hypophyse post�rieure. Ce r�flexe peut avoir pour origine la stimulation de la mamelle par le jeune ou par la main du trayeur, mais aussi un bruit ou une autre perception comme la vue du jeune, l'entr�e dans l'�table, le bruit d'un seau � Les influx provenant des m�canor�cepteurs passent par les voies sensitives des nerfs rachidiens et de la moelle pour agir sur l'hypothalamus. La partie endocrinienne du m�canisme est l'action de l'ocytocine qui, transport�e dans le flux sanguin de la glande mammaire, induit une contraction des cellules myo�pith�liales des acini et des canaux. Ceci entra�ne le lait des alv�oles vers les citernes et augmente la pression interne. A chaque traite ou t�t�e, les d�charges d'ocytocine participent � renforcer l'action des autres hormones sur la synth�se de lait. Un stress, des troubles divers, la peur, les cris et les coups peuvent induire une inhibition de l'�jection de lait. La d�charge d'adr�naline cons�cutive au stress agit soit en bloquant la s�cr�tion d'ocytocine, soit en provoquant une vasoconstriction qui diminue l'apport d'ocytocine � la glande mammaire, soit en diminuant la sensibilit� des cellules musculaires � cette hormone. L'�jection du lait provoqu�e par la seule action de l'ocytocine est g�n�ralement limit�e. Pour un pr�l�vement efficace du lait, cette action doit �tre compl�t�e par la t�t�e ou la traite. L'expulsion du lait est favoris�e par la d�pression existant dans la cavit� buccale du jeune au moment de la t�t�e (80-100 mm Hg) ou dans la machine � traire (plus de 300 mm Hg). En cas de traite manuelle, la pression exerc�e sur les trayons est pr�pond�rante. Si les r�flexes conduisant � la s�cr�tion d'ocytocine sont inhib�s, l'�jection du lait par la t�t�e ou la traite est pratiquement nulle chez la femme, la lapine et la ratte, la moiti� du lait peut �tre pr�lev� chez la vache et la production est pratiquement normale chez la ch�vre, ce qui est en relation avec la proportion de lait contenu dans les citernes mammaires, peu sensibles � l'effet de l'ocytocine.

88. Courbe de lactation Diff�rents param�tres -> zootechnie

89. Lait et colostrum colostrum : ?? prot�ines (80% IGg) ? lipides (=> �nergie) ? lactose

90. Importance du colostrum Primordial chez toutes les esp�ces � placentation non h�mochoriale Absorption par cells immatures duod�num Composition en IG et absorption -> 0 apr�s 24h

91. Tarissement Sevrage => engorgement, compression, lyse cell.-> macrophages, � => r�gression Stress Adr => ocytocine ? Privation eau (et aliments) => r�orientation du m�tabolisme pour survie de la m�re Artificiel (femme ne souhaite pas allaiter) => blocage de la PRL (bromocryptine, ergocryptine,�) C. Tarissement Le tarissement se produit naturellement au sevrage : l'arr�t de la prise de lait entra�ne une distension des alv�oles, une compression des vaisseaux capillaires qui les irriguent ; les cellules se d�gradent, leurs lysosomes se brisent provoquant leur destruction, leur digestion ainsi que la r�sorption des produits de s�cr�tion. D�s le 5e jour, les alv�oles sont collab�es et envahies de cellules phagocytaires, puis le parenchyme commence � se r�duire. Si la lactation n'est pas interrompue par un sevrage � brutal, la lactation diminue quand m�me r�guli�rement et la glande mammaire subit ce que l'on appelle une "involution s�nile" qui se termine par l'arr�t de la lactation. Un tarissement pr�coce peut �tre r�alis� pour diverses raisons au cours des 24 � 48 h qui suivent la mise-bas. Il est relativement ais� � r�aliser artificiellement si on retire le jeune de sa m�re d�finitivement apr�s la prise du colostrum pendant 12 � 24 heures. Mais une fois que la lactogen�se a d�but�, un tarissement devient beaucoup plus difficile et est souvent accompagn� d'une s�rie de probl�mes comme des mammites. Chez les femmes qui ne souhaitent pas allaiter leur enfant, des drogues inhibant la s�cr�tion de PRL peut �tre administr�es avant la premi�re t�t�e. C. Tarissement Le tarissement se produit naturellement au sevrage : l'arr�t de la prise de lait entra�ne une distension des alv�oles, une compression des vaisseaux capillaires qui les irriguent ; les cellules se d�gradent, leurs lysosomes se brisent provoquant leur destruction, leur digestion ainsi que la r�sorption des produits de s�cr�tion. D�s le 5e jour, les alv�oles sont collab�es et envahies de cellules phagocytaires, puis le parenchyme commence � se r�duire. Si la lactation n'est pas interrompue par un sevrage � brutal, la lactation diminue quand m�me r�guli�rement et la glande mammaire subit ce que l'on appelle une "involution s�nile" qui se termine par l'arr�t de la lactation. Un tarissement pr�coce peut �tre r�alis� pour diverses raisons au cours des 24 � 48 h qui suivent la mise-bas. Il est relativement ais� � r�aliser artificiellement si on retire le jeune de sa m�re d�finitivement apr�s la prise du colostrum pendant 12 � 24 heures. Mais une fois que la lactogen�se a d�but�, un tarissement devient beaucoup plus difficile et est souvent accompagn� d'une s�rie de probl�mes comme des mammites. Chez les femmes qui ne souhaitent pas allaiter leur enfant, des drogues inhibant la s�cr�tion de PRL peut �tre administr�es avant la premi�re t�t�e.

92. D�but et fin de vie sexuelle

93. Pubert� La pubert� n'est pas un premier �veil du syst�me hypothalamus-hypophyse-gonades, mais plut�t la continuation d'un d�veloppement entam� au stade f�tal. A la mi-gestation, sous l'influence du GnRH, les concentrations en LH et surtout FSH dans le plasma f�tal sont �lev�es, semblables � celles qui sont observ�es chez des adultes castr�s. Chez l'homme, la s�cr�tion de hCG par la m�re induit des �l�vations importantes de testost�rone par le testicule du f�tus, ce qui joue un r�le dans la diff�renciation. L'ovaire ne r�pond pas � cette hCG. Puis la maturation de l'enc�phale entra�ne l'apparition d'un Feed-Back n�gatif et la LH et la FSH sont d�prim�es en raison des quantit�s importantes de st�ro�des produites par le placenta. A la naissance, les taux de LH et FSH raugmentent brutalement. Apr�s cette phase embryonnaire appara�t le stade infantile. Au cours de celui-ci, les m�canismes de Feed-Back s'installent progressivement. Peu de st�ro�des sont s�cr�t�s et les teneurs en FSH sont �lev�es ce qui favorise l'activit� mitotique au niveau des gonades. Le taux de LH est moins �lev�. Puis vient le stade pr�pubertaire. Chez la femelle, la s�cr�tion de LH qui pr�sentait des "pulses" ou d�charges �pisodiques devient de plus en plus r�guli�re et atteint une fr�quence de 1/�2h. La prolactine augmente �galement et la FSH reste �lev�e. Chez le m�le, la FSH augmente tout le temps progressivement tandis que la LH reste faible puis augmente tout d'un coup et atteint rapidement le mode d'�mission typique de 1/�2 h. Cette augmentation de la s�cr�tion des gonadotropines conduit au d�veloppement final des organes reproducteurs, � la s�cr�tion de st�ro�des sexuels et enfin � une premi�re maturation folliculaire et � la spermatogen�se; la pubert� est alors atteinte, mais un d�veloppement ult�rieur est encore n�cessaire avant que l'activit� sexuelle normale soit atteinte. La pubert� n'est pas un premier �veil du syst�me hypothalamus-hypophyse-gonades, mais plut�t la continuation d'un d�veloppement entam� au stade f�tal. A la mi-gestation, sous l'influence du GnRH, les concentrations en LH et surtout FSH dans le plasma f�tal sont �lev�es, semblables � celles qui sont observ�es chez des adultes castr�s. Chez l'homme, la s�cr�tion de hCG par la m�re induit des �l�vations importantes de testost�rone par le testicule du f�tus, ce qui joue un r�le dans la diff�renciation. L'ovaire ne r�pond pas � cette hCG. Puis la maturation de l'enc�phale entra�ne l'apparition d'un Feed-Back n�gatif et la LH et la FSH sont d�prim�es en raison des quantit�s importantes de st�ro�des produites par le placenta. A la naissance, les taux de LH et FSH raugmentent brutalement. Apr�s cette phase embryonnaire appara�t le stade infantile. Au cours de celui-ci, les m�canismes de Feed-Back s'installent progressivement. Peu de st�ro�des sont s�cr�t�s et les teneurs en FSH sont �lev�es ce qui favorise l'activit� mitotique au niveau des gonades. Le taux de LH est moins �lev�. Puis vient le stade pr�pubertaire. Chez la femelle, la s�cr�tion de LH qui pr�sentait des "pulses" ou d�charges �pisodiques devient de plus en plus r�guli�re et atteint une fr�quence de 1/�2h. La prolactine augmente �galement et la FSH reste �lev�e. Chez le m�le, la FSH augmente tout le temps progressivement tandis que la LH reste faible puis augmente tout d'un coup et atteint rapidement le mode d'�mission typique de 1/�2 h. Cette augmentation de la s�cr�tion des gonadotropines conduit au d�veloppement final des organes reproducteurs, � la s�cr�tion de st�ro�des sexuels et enfin � une premi�re maturation folliculaire et � la spermatogen�se; la pubert� est alors atteinte, mais un d�veloppement ult�rieur est encore n�cessaire avant que l'activit� sexuelle normale soit atteinte.

94. F�condit� C. Arr�t de l'activit� sexuelle La fertilit� maximale est atteinte entre 20 et 40 ans chez la femme. N�anmoins, en raison de l'usage des contraceptifs, dans nos r�gions, c'est entre 20 et 30 ans que les femmes ont le plus fr�quemment des enfants. Si l'on �tudie le taux de st�rilit�, on voit qu'il cro�t de plus en plus vite, de 3.5�% entre 15 et 20 ans � pr�s de 100�% � 60 ans. De m�me la mortalit� embryonnaire augmente lin�airement tandis que le taux d'enfants anormaux augmente sous une forme d'aspect exponentiel entre 15 et 45 ans. C. Arr�t de l'activit� sexuelle La fertilit� maximale est atteinte entre 20 et 40 ans chez la femme. N�anmoins, en raison de l'usage des contraceptifs, dans nos r�gions, c'est entre 20 et 30 ans que les femmes ont le plus fr�quemment des enfants. Si l'on �tudie le taux de st�rilit�, on voit qu'il cro�t de plus en plus vite, de 3.5�% entre 15 et 20 ans � pr�s de 100�% � 60 ans. De m�me la mortalit� embryonnaire augmente lin�airement tandis que le taux d'enfants anormaux augmente sous une forme d'aspect exponentiel entre 15 et 45 ans.

95. S�nescence M�nopause : arr�t � progressif des cycles du � la disparition du pool de follicules ovariens Chez m�le : comportement f�condance des spz A partir d'un certain �ge, les cycles deviennent irr�guliers, plus courts puis cessent. L'observation des ovaires de femmes �g�es de 45 � 55 ans a montr� que celles qui pr�sentent des cycles r�guliers poss�dent encore un grand nombre de follicules primordiaux (1000 � 2000); chez celles dont les cycles deviennent irr�guliers, le nombre de follicules a diminu� fortement (50 � 200) et un an apr�s la m�nopause, les ovaires ne contiennent pratiquement plus de follicules. Il y a donc une s�nescence marqu�e de l'ovaire. D'autre part, des essais de transplantations embryonnaires entre jeunes et vieux animaux montre que des embryons pr�lev�s chez de jeunes m�res et implant�s � d'autres jeunes m�res pr�sentent un taux de survie beaucoup plus �lev� que s'ils proviennent de vieilles m�res surtout que s'ils sont implant�s dans de vieilles . Les m�canismes de la gestation sont donc �galement alt�r�s avec l'�ge. Si l'on observe les taux hormonaux (fig.�40), on voit � la m�nopause que les taux d'�strog�nes ont atteint un niveau semblable � celui de femmes ovariectomis�es. Par contre la LH a augment� environ trois fois et pr�sente une pulsatilit� de l'ordre de 1/heure comme en fin de phase folliculaire et la FSH est multipli�e par 3 � 10. La prolactine diminue fortement aussi. Ces r�sultats concernant la s�cr�tion de gonadotropines est � mettre en relation avec l'absence de st�ro�des folliculaires et d'inhibine. N�anmoins, apr�s quelques ann�es la s�cr�tion de LH diminue progressivement. Il est � noter que l'arr�t total de la reproduction comme la m�nopause n'est pas observ� dans d'autres esp�ces que l'esp�ce humaine, mais il est bien connu que la fertilit� passe par un maximum puis diminue progressivement. Le m�le aussi conna�t une s�nescence de ses fonctions reproductrices. Le comportement sexuel diminue avec l'�ge (fig.�42) et le taux d'impuissance augmente progressivement, � partir de 40 � 50 ans chez l'homme. On observe parall�lement une diminution du volume testiculaire, de la production de sperme et du nombre de cellules de Leydig. Chez le taureau, dans les centres d'ins�mination, on observe une diminution du taux de conception qui passe de 65�% vers 3-5 ans � moins de 10�% � l'�ge de 12 ans. L'�tude des modifications endocriniennes qui pourraient �tre responsables de cette diminution des fonctions de reproduction montre que le taux de testost�rone diminue progressivement de 20 � 90 ans dans le plasma chez l'homme. Il faut cependant remarquer que la dispersion des valeurs observ�es pour cette concentration plasmatique est telle que certaines personnes de 90 ans ont beaucoup plus de testost�rone que d'autres de 20 ans. D'autre part, d'un point de vue comportemental, une relation significative a �t� d�montr�e entre le taux de testost�rone, l'int�r�t sexuel et l'activit� sexuelle. Mais si un seuil de testost�rone existe bien pour une activit� sexuelle normale, ce seuil semble varier non seulement selon les individus mais aussi en fonction d'autres facteurs internes ou externes � l'individu. Le vieillissement de l'axe hypothalamus-hypophyse-testicule semble s'observer � tous les niveaux. Au niveau gonadique, le nombre de cellules de Leydig diminue mais aussi la biosynth�se des st�ro�des et la r�ponse � des injections d'hCG; au niveau hypophysaire, l'activit� biologique de la LH s�cr�t�e diminue, ce qui est compens� par une s�cr�tion accrue, mais la sensibilit� des cellules gonadotropes au GnRH est diminu�e; au niveau hypothalamique, des modifications apparaissent aussi; ce sont probablement celles qui sont responsables d'une moindre variation nycth�m�rale de testost�rone; leur origine pourrait �tre recherch�e dans une modification des neurotransmetteurs, ou des neuromodulateurs, peut-�tre la production des substances opiac�es. A partir d'un certain �ge, les cycles deviennent irr�guliers, plus courts puis cessent. L'observation des ovaires de femmes �g�es de 45 � 55 ans a montr� que celles qui pr�sentent des cycles r�guliers poss�dent encore un grand nombre de follicules primordiaux (1000 � 2000); chez celles dont les cycles deviennent irr�guliers, le nombre de follicules a diminu� fortement (50 � 200) et un an apr�s la m�nopause, les ovaires ne contiennent pratiquement plus de follicules. Il y a donc une s�nescence marqu�e de l'ovaire. D'autre part, des essais de transplantations embryonnaires entre jeunes et vieux animaux montre que des embryons pr�lev�s chez de jeunes m�res et implant�s � d'autres jeunes m�res pr�sentent un taux de survie beaucoup plus �lev� que s'ils proviennent de vieilles m�res surtout que s'ils sont implant�s dans de vieilles . Les m�canismes de la gestation sont donc �galement alt�r�s avec l'�ge. Si l'on observe les taux hormonaux (fig.�40), on voit � la m�nopause que les taux d'�strog�nes ont atteint un niveau semblable � celui de femmes ovariectomis�es. Par contre la LH a augment� environ trois fois et pr�sente une pulsatilit� de l'ordre de 1/heure comme en fin de phase folliculaire et la FSH est multipli�e par 3 � 10. La prolactine diminue fortement aussi. Ces r�sultats concernant la s�cr�tion de gonadotropines est � mettre en relation avec l'absence de st�ro�des folliculaires et d'inhibine. N�anmoins, apr�s quelques ann�es la s�cr�tion de LH diminue progressivement. Il est � noter que l'arr�t total de la reproduction comme la m�nopause n'est pas observ� dans d'autres esp�ces que l'esp�ce humaine, mais il est bien connu que la fertilit� passe par un maximum puis diminue progressivement. Le m�le aussi conna�t une s�nescence de ses fonctions reproductrices. Le comportement sexuel diminue avec l'�ge (fig.�42) et le taux d'impuissance augmente progressivement, � partir de 40 � 50 ans chez l'homme. On observe parall�lement une diminution du volume testiculaire, de la production de sperme et du nombre de cellules de Leydig. Chez le taureau, dans les centres d'ins�mination, on observe une diminution du taux de conception qui passe de 65�% vers 3-5 ans � moins de 10�% � l'�ge de 12 ans. L'�tude des modifications endocriniennes qui pourraient �tre responsables de cette diminution des fonctions de reproduction montre que le taux de testost�rone diminue progressivement de 20 � 90 ans dans le plasma chez l'homme. Il faut cependant remarquer que la dispersion des valeurs observ�es pour cette concentration plasmatique est telle que certaines personnes de 90 ans ont beaucoup plus de testost�rone que d'autres de 20 ans. D'autre part, d'un point de vue comportemental, une relation significative a �t� d�montr�e entre le taux de testost�rone, l'int�r�t sexuel et l'activit� sexuelle. Mais si un seuil de testost�rone existe bien pour une activit� sexuelle normale, ce seuil semble varier non seulement selon les individus mais aussi en fonction d'autres facteurs internes ou externes � l'individu. Le vieillissement de l'axe hypothalamus-hypophyse-testicule semble s'observer � tous les niveaux. Au niveau gonadique, le nombre de cellules de Leydig diminue mais aussi la biosynth�se des st�ro�des et la r�ponse � des injections d'hCG; au niveau hypophysaire, l'activit� biologique de la LH s�cr�t�e diminue, ce qui est compens� par une s�cr�tion accrue, mais la sensibilit� des cellules gonadotropes au GnRH est diminu�e; au niveau hypothalamique, des modifications apparaissent aussi; ce sont probablement celles qui sont responsables d'une moindre variation nycth�m�rale de testost�rone; leur origine pourrait �tre recherch�e dans une modification des neurotransmetteurs, ou des neuromodulateurs, peut-�tre la production des substances opiac�es.

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