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1. Système Financier International
La bulle spéculative chinoise
Ambon Antoine
Benner Louis
De Venevelles Patrick
Hall Anthony
5. Le (vrai) poids de la Chine L'erreur à éviter, c'est de convertir en dollar le PIB de la Chine en yuan sur la base du taux de change courant de 7,46 yuans pour un dollar.
La parité équilibrante que retient le FMI est 1,96 yuan. Sur cette base, le PIB de la Chine converti en dollar est beaucoup plus important.
Il faut donc bien comprendre que la Chine représente, non pas 5% mais 15% du PIB mondial.
Son poids est désormais plus important que celui de la zone euro.
8. Un yuan sous-évalué Une appréciation globale sous-évaluée
Excédents commerciaux
Rachats colossaux de devises étrangères
Une inflation en forte progression
Une politique monétaire trop accommodante
Voir également le rapport sur le Yuan (FMIT 2003-2004)
11. Rachats colossaux de devises étrangères La banque centrale de Chine a annoncé un nouveau record en matière de réserves de devises étrangères : pour la première fois, elles ont dépassé les mille milliards de dollars et la Chine est devenue ainsi le quatrième dépositaire mondial de devises étrangères au premier semestre 2006.
Selon la banque centrale, les réserves de devises étrangères en Chine se sont élevées à 1066,3 milliards de dollars, fin 2006, soit une hausse de 30,22% en base annuelle. Ces chiffres n'ont rien d'étonnant face aux excédents commerciaux que la Chine a accumulés ces dernières années.
Des prévisions de BNP PARIBAS tablent sur une réserve de devises de 2000 Milliards à très court terme.
14. La bulle spéculative chinoise
Le phénomène de bulle spéculative en Chine :
ruée vers les comptes “bourse”, acquisition d’actions sur-évaluées.
La bourse est considérée dans un état de bulle spéculative.
Les investisseurs alimentent la hausse avec l’épargne (2200 Md$).
16. La bulle chinoise Explosion boursière à contre courant de l'évolution des places internationales
Sous-évaluation forte et contestée du yuan
Inflation non contenue
Taux d'intérêt toujours accommodants
17. Origines de la bulle spéculative
18. Un yuan sous-évalué : Des pressions internationales Causes
Le déficit commercial américain et européen avec la Chine engendre des tensions du fait d’un yuan sous-évalué.
L’avantage compétitivité - prix de la Chine
Craintes que la Chine n’exporte de la déflation vers le reste du Monde
Conséquences
Pressions du Congrès américain
Pressions de l’Europe
Pressions du G7
Pressions du FMI
19. Réévaluation du yuan ?Critères domestiques
Une sous-évaluation du yuan engendre une diminution du coût des exportations pour la Chine. En contrepartie les importations sont plus coûteuses. Du fait de l’augmentation croissante des importations de matières premières par la Chine, une réévaluation du yuan pourrait lui être profitable.
Les tensions entre la Chine et le reste du monde constituent un problème majeur. Une réévaluation du yuan permettrait donc de réduire ces tensions.
20. Réévaluation du Yuan Le 25 juillet 2005: la Chine réévalue le Yuan suite aux menaces du Congrès américain de taxer les importations chinoises à hauteur de 27.5%.
Désormais :
Le Yuan est lié à un panier de devises (panier non divulgué par les autorités chinoises);
Le Yuan peut fluctuer dans une fourchette de 0,3% par jour.
21. Evolution du cours du dollar/yuan
23. Afflux massif de capitaux Réévaluation du Yuan
Anticipation d’une poursuite de cette appréciation
Investissements sur la Bourse de Shanghaï du fait de la mauvaise rémunération des dépôts bancaires en Yuan (moins de 3% contre 6% d’inflation.
Hausse de la Bourse de Shanghaï à partir de nov. 2005
Transfert de l’épargne chinoise des dépôts bancaires vers la Bourse de Shanghaï
Apparition d’une bulle spéculative
24. Shanghai Stock Exchange Composite Index
25. Gestion de la bulle spéculativepar les autorités chinoises
26. La gestion de la bulle spéculative
27. Gestion de la croissance chinoiseavant l’apparition de la bulle
Les taux d’intérêts faibles :
Maintenaient un yuan faible.
Limitaient le coût de la stérilisation des réserves de change par opérations sur titres.
L’épargne (1er niveau de crédit des pays développés) :
Accumulation de réserve de change, entraînant une hausse de la masse monétaire avec des risques d’inflation et de bulle spéculative.
Face au risque de change, les banques peuvent échanger leurs réserves contre Yuan sur leur compte à la banque centrale (« Banque Populaire de Chine »).
Stérilisation par opérations sur titres avec les banques commerciales avec un coût réduit par la faiblesse des taux d’intérêts.
Les banques utilisent ces yuans à la croissance des crédits.
28. Le dilemme du Yuan Avant la hausse du taux directeur, les autorités veillaient à :
Limiter l’expansion du crédit.
Limiter les entrées de capitaux étrangers (marché peu ouvert).
Si réévaluation du Yuan :
Impact sur la croissance (effet différencié suivant les secteurs).
Système sensible à une trop grande flexibilité du change.
Mais surtout : revente des devises étrangères et afflux massif de Yuan en Chine. Possibilité de l’apparition d’une bulle.
La première hausse du taux directeur a aggravé la situation et déclenché le phénomène de bulle spéculative (épargne et réévaluation du Yuan).
29. Le laxisme - stratégie chinoise La banque centrale a tardé à augmenter plus significativement son taux directeur pour freiner la croissance et l’inflation.
Gouvernement « laxiste » face aux achats massifs par des fonds d’investissement.
Renforcé par l’optimisme des investisseurs
chinois qui prévoient une hausse pendant
10 ans.
30. La hausse des taux d’intérêts (1)
Face à la bulle spéculative, la banque centrale est contrainte d’augmenter de façon plus significative son taux directeur.
Malgré la crainte d’attirer davantage de capitaux par de nouvelles hausses du taux directeur.
Augmentation à 5 reprises en 15 mois :
Taux de dépôt à 3,33% et taux de prêt à un an à 6,84% (début nov. 2007)
Nécessité face à l’accélération de la croissance à 11,9% au 2ème trimestre et à l’augmentation de la consommation de 4,4% en un an.
31. Valorisation des dépôts bancaires chinois (2) La banque centrale essaie d’augmenter le taux de rémunération
de ces dépôts pour limiter les flux de liquidités sur le marché action.
32. Gestion de la bulle - Ralentir la croissance économique (3)
Les mesures prises pour ralentir l’investissement productif n’ont été que peu efficaces :
Le soulagement du marché des matières premières n’a été que temporaire (Sept 2006).
Restriction de l’accès au crédit dans les secteurs de l’immobilier, acier, automobile, charbon.
La banque centrale impose aux banques de relever le ratio de réserves obligatoires à plusieurs reprises :
8,5% en juillet 2007.
Souhaite un ralentissement de la croissance du crédit et freiner la croissance économique.
Effets peu efficaces, le PIB croit de 11% au 1er Septembre 2007.
33. Contrôle des flux de liquidités en interne (4) Contrôle des investisseurs chinois :
Interdiction pour les entreprises cotées de lever des fonds supplémentaires pour de nouvelles introductions en bourse (mai 2006).
Chasse aux faux crédits bancaires, en fait investis en bourse.
Les bases pour un marché stable ne sont pas solides (commission de régulation boursière ) :
Renfort des règles comptables des entreprises cotées.
Renfort du contrôle des opérations boursières des entreprises publiques.
Autorisation pour les banques de réaliser à l’étranger la majorité de leurs investissements en actions (flux de liquidités vers l’extérieur). Mai 2007
34. Limitation des transactions sur les marchés chinois (5)
Le gouvernement triple les impôts sur les échanges de titre (0,1% à 0,3%) :
Effet positif mais temporaire
Attraction toujours présente pour la bourse :
Fortes liquidités
Faibles taux d’intérêts
Vigueur des entreprises
Performance du yuan
35. Contrôle des investissements étrangers (6) Restriction des investissements étrangers par secteur (Commission nationale pour la réforme et le développement chinois = organe de planification économique) :
Refus des investissements étrangers dans les industries polluantes, les secteurs en surchauffe et les matières premières.
Stimulation des investissements dans la protection de l’environnement et les hautes technologies.
L’administration chinoise de régulation des capitaux étrangers contrôle les banques étrangères pour les mouvements de fonds spéculatifs (HSBC,…)
36. Politique monétaire chinoise à venir
Les pressions américaines n’ont eu qu’un effet modéré :
Nouveau record du dollar contre le Yuan (1$ = 7,5 yuan) en Sep 2007.
Le yuan reste sous évalué.
La banque centrale prévoit d’accorder plus de flexibilité au yuan (bien
que ce système y soit sensible).
Le gouvernement souhaite une réévaluation du yuan en douceur (5% par an).
Face à la dévaluation récente du dollar et la crainte d’une récession
américaine à venir, les autorités chinoises appellent à diversifier les
réserves de devises étrangères.
37. Perspectives de l’explosion de la bulle spéculative chinoise En janvier 2007, les analystes estimaient que le phénomène de bulle allait s’accentuer pendant encore un an, avec une possible correction si des mesures monétaires de régulation des marchés étaient prises.
Estimation actuelle :
Peu probable qu’une explosion ait lieu d’ici 1 à 2 ans, et la fin des JO
La Chine pourrait supporter une chute de la bourse de 30% (Morgan Stanley, Banque mondiale pour la Chine).
La crainte d’un effondrement de l’économie chinoise est peu justifiée suite à l’explosion de la bulle :
La croissance ne perdrait que 0,2% (alors qu’elle a gagné +10% en 4 ans)
Cela ruinerait principalement les millions de petits porteurs.
38. Conséquences de l’explosion de la bulle sur le plan international
Les marchés internationaux sont très réactifs à l’évolution du marché chinois et de la politique menée par les autorités chinoises :
Renforcement de la surveillance du marché chinois par le gouvernement: Forte baisse en Février 2007 (Asie et Europe).
Augmentation du taux d’imposition sur les échanges de titres: Baisse plus modérée en Mai 2007.
Les hausses successives des taux directeurs ont entraîné une baisse sur les différentes places boursières internationales.
Impact beaucoup plus important sur l’économie mondiale :
Financement de la dette américaine par les chinois.
39. Impact potentiel de l’explosion de la bulle spéculative chinoise-L’exemple de la crise japonaise
40. La bulle chinoise, une crise japonaise ? Début des années 1990 : la crise japonaise
41. La bulle chinoise, une crise japonaise ?
42. La bulle chinoise, une crise japonaise ?
43. La bulle chinoise, une crise japonaise ?
44. La bulle chinoise, une crise japonaise ?
45. La bulle chinoise, une crise japonaise ? Récession, déflation et crise politique: les raisons de la crise japonaise
Contre-choc pétrolier de 1986 (détente).
Hausse des taux d’intérêts au niveau mondial et ralentissement de la
croissance mondiale.
Libéralisation et ouverture des marchés.
Des crédits massivement distribués
Une crise de longue durée, due a une mauvaise prise de décisions
Un système bancaire inefficace et fragile
46. La bulle chinoise, une crise japonaise ? Récession, déflation et crise politique: les conséquences
Des changements politiques importants
Une perte de confiance
Dépréciation des actifs liés à la fragilisation des bilans suite a la baisse d’activité mondiale.
Apparition de la « Japan Premium ».
47. La bulle chinoise, une crise japonaise ? Récession, déflation et crise politique: les conséquences
Impact sur l’économie mondiale
Une croissance économique atone au Japon pendant plus de 10 ans
48. Bibliographies
Reuters
Globalfinance.org
IMF
BIS
Financial Times
Le Monde
Les échos
Le Wall Street Journal
OCDE
Banque Mondiale