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Qualit de vie chez l'enfant malade chronique. Le cas de la transplantation rnale.. Plan :La complexit du concept de qualit de vieLa difficult du vcu de la maladie chroniqueL'aventure de la transplantation rnaleLes rsultats d'une recherche cliniqueSituations cliniques et approche subjectiveEn guise de conclusion.
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1. Qualité de vie chez l’enfant malade chronique.Le cas de la transplantation rénale. Pr. Ph Duverger
Lyon, 15 mai 2006
2. Qualité de vie chez l’enfant malade chronique.Le cas de la transplantation rénale. Plan :
La complexité du concept de qualité de vie
La difficulté du vécu de la maladie chronique
L’aventure de la transplantation rénale
Les résultats d’une recherche clinique
Situations cliniques et approche subjective
En guise de conclusion…
3. La complexité du concept de qualité de vie
Une évolution des mentalités quant à la notion de qualité (sociales, économiques, médicales…)
Un concept complexe, multidimensionnel, subjectif, équivoque, dont l’aspect perceptuel est exprimé de façon optimale par l’individu lui-même…
Comme le bonheur… La douleur…
4. La complexité du concept de qualité de vie
Pas de norme ISO !
Mais y aurait-il des « Universaux de santé » ?
(Absence de douleur, de dépression, de handicap…)
Et une définition ?
Peut-on s’accorder sur une définition opérationnelle, standardisée, explicite et permettant une mesure quantitative ?
Chacun n’aurait-il pas sa définition personnelle ?
Comment évaluer une donnée subjective ?
Peut-on quantifier le qualitatif ?
5. La complexité du concept de qualité de vie
Définition :
« La qualité de vie serait la satisfaction ressentie par un sujet dans les différents domaines de la vie recouvrant le large éventail des dimensions de l’expérience humaine depuis celles associées à un sentiment d’accomplissement, de réussite et de bonheur personnel ».
6. La complexité du concept de qualité de vie
La qualité de vie recouvre tous les secteurs de la vie :
État fonctionnel (aptitudes physiques, capacités intellectuelles, réussite scolaire et sociale, qualité des relations sociales, maturité relationnelle et affective…)
Niveau de développement (compétences et performances, autonomie…)
Épanouissement psychologique (personnalité, tempérament, vulnérabilité, rapport à soi et au monde…)
Conditions de vie (matérielles, sociales…)
7. La complexité du concept de qualité de vie
La qualité de vie, c’est aussi la mesure, à un moment donné, entre les espoirs et les attentes d’un individu et son expérience présente.
D’un point de vue psychopathologique, c’est l’analyse singulière et l’évaluation au cas par cas des deux assises psychiques classiques d’un sujet :
Le Soi (rapport à soi ? Pôle narcissique)
L’Autre (rapport à l’autre ? Pôle objectal)
8. La complexité du concept de qualité de vie Et au-delà, « l’idée centrale de la qualité de vie contient un principe fondamental de la relation de la médecine au sujet, celui d’une vision globale du sujet malade » (S. Manificat).
L’évolution des connaissances et des techniques, de plus en plus focalisées et spécifiques, ne doit pas faire oublier le sujet (enfant ou non) qui est derrière.
9. La complexité du concept de qualité de vie
Chez l’enfant et à l’adolescence ?
La qualité de vie est particulièrement difficile à appréhender car elle renvoie à des niveaux conceptuels différents de ceux de l’adulte, à des logiques psychiques différentes, à des enjeux autres, à des situations particulières (sujétion à l’adulte…)
? Un exemple : la transplantation rénale.
10. La complexité du concept de qualité de vie D’où l’importance, dans LA MESURE de la qualité de vie, de prendre en compte :
L’aspect perceptuel de la qualité de vie : expression d’un vécu avec toute la dimension subjective et du décalage entre ce qu’il souhaite et ce qu’il perçoit.
L’aspect dynamique, et donc l’évolution dans le temps de cette perception.
11. La complexité du concept de qualité de vie Et
D’insister sur la notion de convergence des données obtenues entre le vécu de l’enfant, la perception des parents et de la fratrie, le ressenti de l’équipe soignante, le regard des pairs…
Sans se limiter à évaluer les effets délétères et négatifs d’un processus ou d’une situation donnée (maladie chronique, handicap…)
12. La complexité du concept de qualité de vie Auto questionnaires, spécifiques, sensibles, fiables, élaborés et validés par l’équipe Script Inserm (Lyon) : AUQUEI et OK ADO.
18. Qualité de vie et vécu de la maladie chronique
Mesurer la qualité de vie d’enfants malades chroniques, c’est prendre en compte le vécu de cette maladie chronique.
19. La difficulté du vécu de la maladie chronique
C ’est à dire :
Un statut particulier
Des mécanismes psychiques de défense face à l’angoisse que suscite cette maladie chronique (mécanismes conscients et inconscients)
Des représentations psychiques particulières
? Une maladie est d’autant plus difficile à vivre qu’elle difficile à penser
20. La difficulté du vécu de la maladie chronique Le vécu de la maladie chronique
Sentiments d’injustice
Angoisses réactionnelles aux agressions
Blessures narcissiques
Sentiments de culpabilité
Mouvements d’agressivité
Phases régressives, de passivité
Moments dépressifs…
21. La difficulté du vécu de la maladie chronique Et des mécanismes psychiques inconscients :
Projection de l’agressivité
Retournement contre soi de l’agressivité
Le déni
La pétrification de l’imaginaire
La soumission,
L‘inhibition
La régression
Identification à l’agresseur
L’obsessionnalisation
Désorganisation psychique
Sublimation
22. L’aventure de la transplantation rénale Et lorsqu’on mesure cette qualité de vie chez des
- enfants,
- malades chroniques,
- et transplanté rénaux,
il faut aussi prendre en compte la dimension psychique de cette aventure psychologique qu’est la greffe
23. L’aventure de la transplantation rénale Vivre avec l’organe d’un autre ne va pas de soi !
Problématiques remises en question :
Sentiment d’identité
La filiation
La confrontation à la mort
Le soi et le non Soi
Le dedans et le dehors
L’intime et l’autre
La propriété privée et le bien collectif
Le sacré et le profane
? Véritable travail psychique
24. L’aventure de la transplantation rénale Avec des problématiques spécifiques :
Sentiments de déception et de désillusion
Confrontation à la mort
Processus de deuil
Mécanismes d’« incorporation psychique » du greffon
Ambivalence à l’égard du greffon
Blessures et failles narcissiques
Angoisses et culpabilité
Dépendance affective et difficultés d’autonomisation.
25. Mise en place d’une recherche : « Psychopathologie et Qualité de vie chez l’enfant transplanté rénal »
Étude prospective, multicentrique
8 CHU : Angers, Nantes, Lille, Lyon, Paris (3) et Tours
Entre 1999 et 2004
40 enfants et adolescents, de 5 à 15 ans, en attente de transplantation rénale
Groupe témoin, apparié (syndrome néphrotique)
Enfants et adolescents vus à 3 reprises :
T1 : avant la transplantation rénale (inscription liste d’attente)
T2 : 6 mois après la transplantation rénale
T3 : 18 mois après la transplantation rénale
26. « Psychopathologie et Qualité de vie chez l’enfant transplanté rénal » Chaque rencontre comportait 3 parties :
Évaluation psychométrique (anxiété, dépression, fonct. global)
Évaluation de la Qualité de vie (AUQUEI et OK ado)
Entretien et approche psychopathologique
Place des parents, prise en compte dans l’étude et dans l’analyse des résultats.
Analyse des données : Script Inserm (Lyon)
PHRC – CHU d’Angers (1998)
Accords du Comité d’éthique et du CCPPRB.
27. « Psychopathologie et Qualité de vie chez l’enfant transplanté rénal » Objectifs de l’étude à 2 niveaux :
Vérifier certaines Hypothèses psychopathologiques concernant l’existence de troubles psychologiques à type de d’anxiété, de dépression, avec :
Évaluation de l’incidence et de la prévalence des troubles
Recherche de certaines spécificités de ces troubles
Recherche d’éventuels facteurs prédictifs.
Analyser la Qualité de vie.
28. « Psychopathologie et Qualité de vie chez l’enfant transplanté rénal » Toutes les données ont été analysées en tenant compte des données sociodémographiques, familiales, scolaires, de l’histoire de la maladie (dialyse, type de greffe, durée d’hospitalisation, complications, rejets, créatinine), des traitements, des évènements de vie…
Nous ne présentons ici que les résultats :
? Concernant la Qualité de vie
29. Qualité de vie des enfants à T1 (avant la greffe) La qualité de vie à T1 (avant la transplantation) :
Les enfants sont le plus souvent dans le registre de la satisfaction
Mais ils se disent MOINS satisfaits que ceux de la population générale
Domaines dans lesquels les enfants se sentent « mal » :
Quand ils sont loin de leur famille et
quand ils sont à l’hôpital
Domaines dans lesquels les enfants se sentent « plutôt mal » :
Quand ils sont dans l’obligation de faire quelque chose
Quant à leur santé
Quant aux devoirs à la maison
Quant au coucher…
Domaines dans lesquels les enfants se sentent « bien ou très bien » :
Anniversaire, vacances, jeux...
30. Qualité de vie des adolescents à T1 (avant la greffe) La qualité de vie à T1 (avant la transplantation) :
53,3 % des adolescents se sentent très bien « souvent »
76,7 % ne se sentent pas bien du tout « de temps en temps »
Domaines dans lesquels les adolescents se sentent « plutôt mal » :
Quand tu dois demander quelque chose à quelqu’un
Quand tu vas chez le Docteur
Quand tu penses à ce qui se passe dans le monde
Avec 2 différences significatives entre filles et garçons :
Filles plus satisfaites quand elles font leur travail scolaire
Filles moins satisfaites quand elles se regardent dans une glace
Pas de différence significative entre les futurs greffés et les témoins
Scores de qualité de vie PLUS ELEVES que dans la population générale d’adolescents sans problème médical particulier.
31. Qualité de vie des adolescents à T1 (avant la greffe) Mais 3 remarques concernant les adolescents :
Pour l’adolescent tout venant, les réponses à un questionnaire de Qualité de vie traduisent l’opposition et la contestation, caractéristiques à cet âge. Ces jeunes sont moins enclins à se dire satisfaits.
Un score de Qualité de vie élevé dans une population d’adolescents faisant face à une maladie chronique semble traduire une plus grande dépendance de ces jeunes, n’exprimant pas encore ce comportement oppositionnel.
Avant la transplantation, les angoisses et les émotions sont plutôt ressenties (voire difficilement vécues) par les parents. Après la transplantation, ce sont plutôt les jeunes qui expriment ces difficultés.
32. Qualité de vie à T1 (avant la greffe) Au total, la mesure de la Qualité de vie à T1 montre :
Les enfants se disent moins satisfaits que ceux de la population générale.
Les adolescents, au contraire, se disent plus satisfaits que les adolescents « tout venant ».
Ces résultats sont corrélés aux résultats des échelles d’anxiété, de dépression et de fonctionnement global (ex. : les enfants sont plus anxieux).
33. Qualité de vie à des enfants à T2 (6 mois après la greffe) La qualité de vie à T2 (6 mois après la transplantation) :
Domaines où les enfants se sentent « plutôt mal » :
Quand ils sont loin de leur famille et
quand ils sont à l’hôpital
Domaines où les enfants se sentent « bien » :
En vacances
A leur anniversaire
Devant la télévision
Quand ils se voient en photo.
Plus ils sont petits plus ils semblent satisfaits
Pas de différence significative entre T1 et T2.
34. Qualité de vie à des adolescents à T2 (6 mois après la greffe) La qualité de vie à T2 (6 mois après la transplantation) :
74 % des adolescents se sentent très bien « souvent», 18,5 % « très souvent»
84,6 % ne se sentent pas bien du tout « de temps en temps », 15,4 % « souvent »
Domaines où les adolescents se sentent « plutôt mal » :
Demander quelque chose à quelqu’un
Ce qui se passe dans le monde
Se confier
Chez le docteur
Domaines où les adolescents se sentent « bien » :
Avec les copains, copines
Avec la famille
Les loisirs
Les relations avec les amis
La musique et le sport
Donc des domaines relatifs aux relations, aux éléments extérieurs et aux activités.
35. Qualité de vie à T2 (6 mois après la greffe) Comparaison entre T1 et T2 (moyennes globales)
Pas de changement notable
Une seule différence significative pour les adolescents greffés
Pour l’item concernant : ton indépendance, ta liberté
Dont le score est significativement : moins bon (!)
Un score de Qualité de vie diminué n’est pas forcément synonyme de détérioration et peut au contraire signifier une amélioration (développement du sens critique)
Pas de différence entre greffés et témoins.
Comparaisons appariées (single-t-test) : significatives pour 3 items :
Demander quelque chose à quelqu’un
Les relations en général
L’indépendance
Donc une surprise : tous les items concernant l’autonomisation, dont on pourrait penser qu’elle serait meilleure après la transplantation, apparaissent moins bons, 6 mois après la transplantation.
36. Qualité de vie à T2 (6 mois après la greffe) Au total, la mesure de la Qualité de vie à T2 montre que :
La Qualité de vie n’a pas changé de façon notable.
Les moyennes des scores globaux seraient même un peu plus basses.
Pas de réelle différence significative entre T1 et T2
Les résultats de Qualité de vie sont corrélés aux autres échelles (Anxiété…) (ex : Les jeunes sont un peu plus anxieux)
37. Qualité de vie des enfants à T3 (18 mois après la greffe) La qualité de vie à T3 (18 mois après la transplantation):
Domaines où les enfants se sentent « plutôt mal » :
Quand ils sont à l’hôpital +++
Quant à la séparation (loin de leur famille…)
Quant aux obligations (devoirs…)
Quant à la santé (chez le docteur, ta santé, les médicaments…)
Domaines où les enfants se sentent « bien » :
En vacances
A leur anniversaire
Activités : sports, devant la télévision, jeux.
Plus ils sont petits plus ils semblent satisfaits.
Et à leurs dires, plus ils sont grands, plus la qualité de vie diminue au cours de la prise en charge (T3/T1).
38. Qualité de vie des adolescents à T3 (18 mois après la greffe) La qualité de vie à T3 (18 mois après la transplantation) :
71,4 % se sentent très bien « souvent »
89, 3 % se sentent pas bien du tout « de temps en temps »
Domaines où les adolescents transplantés se sentent « plutôt mal » :
Demander quelque chose à quelqu’un
Ce qui se passe dans le monde
Chez le Docteur.
Domaines où les adolescents transplantés se sentent « bien » :
Avec l’ami(e) préféré(e)
Avec les copains, copines
Avec la famille
Les loisirs
Les relations avec les amis
La musique et le sport
L’activités en groupe
L’indépendance.
39. Qualité de vie à T3 (18 mois après la greffe) Comparaison T3 / T2
Moyennes globales :
La satisfaction a diminué dans l’ensemble
Mais aucune différence n’est statistiquement significative
Comparaisons appariées single-t-test :
Un item significatif de plus grande satisfaction : l’indépendance +++
Comparaison T3 / T1
Moyennes globales :
La satisfaction a diminué dans l’ensemble
Mais aucune différence n’est statistiquement significative
Comparaisons appariées single-t-test :
items significatifs : la télévision (?), l’avenir, la vie en général.
40. Qualité de vie à T3 (18 mois après la greffe) Au total, la mesure de la Qualité de vie à T3 montre que :
Au dire des enfants et des adolescents, leur qualité de vie diminue au cours de la prise en charge, mais :
Peu de différence significative
Il s’agit de scores et de moyennes globales
Ces résultats sont corrélés aux autres échelles.
L’item de significatif de plus grande satisfaction concerne l’indépendance +++
Données que l’on retrouve dans la population générale : les jeunes sont moins satisfaits de leur Qualité de vie quand ils sont en bonne santé.
41. Qualité de vie à T3 (18 mois après la greffe)
La mesure de la qualité de vie des jeunes greffés, à T3 (18 mois après la greffe), rejoint la mesure de la qualité de vie des jeunes de la population générale.
42. Les textes libres de Qualité de vie Ce qui apparaît en exergue pour les enfants :
Les principaux domaines de contentement où l’enfant transplanté se sent « très bien » ou est « très content » :
Les éléments extérieurs
Les activités
Les sentiments
Les principaux domaines où il se sent « pas bien du tout » ou « pas content du tout » :
Le registre corporel +++
Les relations
Les contraintes
43. Les textes libres de Qualité de vie Ce qui apparaît en exergue pour les adolescents :
Les principaux domaines de contentement où l’adolescent transplanté se sent « très bien » ou est « très content » :
Les relations
Les éléments extérieurs
Les activités
Les principaux domaines d’insatisfaction, où il se sent « pas bien du tout » ou « pas content du tout » :
Le registre corporel +++
Les relations
Les éléments extérieurs…
44. Les textes libres de Qualité de vie Deux remarques quant à ses résultats :
Le registre corporel +++
? Image du corps, rapport au corps et narcissisme, effets secondaires des immunosuppresseurs…
Et un apparent paradoxe
? Portant sur les relations et les éléments extérieurs…
45. Qualité de vie /Transplantation La Qualité de vie prend en compte des paradoxes :
Plus on dépend de quelqu’un, plus on est fragile… Plus on est agressif…
Pour être soi, il faut se nourrir des autres… On ne peut se faire soi-même… L’autre peut être source de satisfaction
MAIS
Pour être soi, il faut aussi se différencier des autres… S’autonomiser… L’autre peut être source d’insatisfaction
? Ce dont j’ai besoin, c’est ce qui me menace !
46. Qualité de vie /Transplantation Devant ce paradoxe, deux solutions pour le jeune greffé :
La Créativité, pour se redonner une valeur… Mais c’est aléatoire !
La Destructivité et « l’auto sabotage » devant l’impuissance face à la maladie… Et cela, c’est sûr ! (ex : la non observance)
? La Qualité de vie est une entité qui se conjugue
au singulier et à un moment donné.
47. Situations cliniques et approche subjective Au total,
L’ensemble des enfants et adolescents greffés ont globalement une bonne Qualité de vie.
Mais aucun chiffre ni aucun score ne rendent compte de la Qualité de vie de ces enfants et adolescents, de la complexité du vécu, personnel…
Des paradoxes et des contradictions subjectives…
48. Situations cliniques et approche subjective La Qualité de vie se mesure au cas par cas, à un moment donné, et doit prendre en compte l’ensemble de la dynamique subjective du sujet.
Rien ne remplace la rencontre avec l’enfant, l’adolescent et sa famille. C’est au cœur de cette rencontre que se mesure ce qui se joue.
49. En guise de conclusion…
? L’expert pour la qualité de vie,
c’est le sujet greffé et non le médecin..
50. En guise de conclusion… Remerciements
Aux équipes de néphrologie pédiatrique
A l’équipe Script Inserm (Lyon)
Aux enfants et adolescents rencontrés, ainsi qu’à leurs parents…