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Atelier régional sur la mobilité urbaine et la planification des transports dans les collectivités locales. Émergence et développement des taxi-motos et problèmes de pollution à Cotonou au Bénin Par Félix ADEGNIKA, PDM. Sommaire. De la faillite des TC à l’émergence des taxi-motos
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Atelier régional sur la mobilité urbaine et la planification des transports dans les collectivités locales Émergence et développement des taxi-motos et problèmes de pollution à Cotonou au Bénin Par Félix ADEGNIKA, PDM CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Sommaire • De la faillite des TC à l’émergence des taxi-motos • Contribution des taxi-motos à la durabilité de la ville de Cotonou • Les externalités négatives de l’activité des taxi-motos • Vers un transport urbain durable à Cotonou CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Les condition d’émergence des taxi-motos à Cotonou (1) • La faillite des transports collectifs • Le contexte politique de nationalisation • La mauvaise gestion des entreprises d’Etat • L’insuffisance et le délabrement des infrastructures routières • Les besoins et modes de déplacement à Cotonou • Besoins de déplacement liés à la structuration de l’espace (concentration d’activités, convergence des déplacements,…) • Utilisation massive d’engins à 2 roues et la marche CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Les condition d’émergence des taxi-motos à Cotonou (2) • Les taxi-motos : un palliatif au vide du transport urbain dont le développement est lié : • au prix abordable (100 et 300 F CFA) • à la souplesse, à disponibilité et à la régularité (nbre, et couverture spatiale sur la desserte tertiaire) • à leur efficacité et rapidité quel que soit l’état du revêtement et l’importance du trafic • à la qualité du service (service porte à porte, point d’origine à toutes destinations souhaitées CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Taxi-moto et durabilité de Cotonou • Taxi-moto : secteur pourvoyeur d’emplois Le nombre de conducteurs de taxi-moto est estimé aujourd’hui à environ 95.000 mais les métiers et autres activités liés au secteur portent à 150.000 le nombre de personnes qui vivent et nourrissent leurs familles par cette activité : • Conducteurs titrés : 60% • Conducteurs occasionnels : 3% • Exploitants : 30% CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Taxi-moto et durabilité de Cotonou (2) • Mécaniciens : 2% • Vendeurs de carburant : 3% • Vendeurs de pièces détachées : 2% • Autres : 1% • Activités d’origine des conducteurs de taxi-motos • Jeunes artisans en fin d’apprentissage : 73% • Ouvriers et employés : 12% • Jeunes déscolarisés ou diplômés sans emploi : 8% CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Taxi-moto et durabilité de Cotonou (3) • Activités d’origine des propriétaires de motos • Commerçants : 40% • Fonctionnaires : 23% • Policiers : 7% • Magistrats : 4% • Autres : 26% CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Redistribution des revenus du secteur (1) • Les revenus moyens se répartissent comme suit : • Conducteur :1.406 F/jour soit 36.565/mois • L’exploitant : 1.354 F/jour soit 35.204 • Conducteur-propriétaire : 2.760 F/j soit 71.769 F/mois largement supérieur au SMIG La dépense journalière de carburant est estimée à 972 F soit 25.275 F CFA Le poids économique des taxi-motos est estimé en 1997 à 32 milliards sans compter CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Redistribution des revenus du secteur (2) • Le poids économique du secteur Le poids économique des taxi-motos est estimé en 1997 à 32 milliards sans compter l’achat de l’engin et les charges annuelles d’exploitation estimées à 45.500 F par an par engin. Au total, environ 35 milliards de F sont captés et redistribués par le secteur des taxi-motos qui ne figurent nulle part dans les comptabilités publiques CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Impact sociaux positifs • Contribution à la baisse de la tension sociale • Coup de fouet donné à des secteurs annexes comme la restauration • Relative baisse de la vague de banditisme qui s’est déferlée sur Cotonou au début des années 90 . CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Externalités négatives (1) • Nuisances environnementales • Vétusté des engins (99% des engins sont d’occasion. • Le carburant utilisé est à 80% frelaté ou de dosage hors normes • 1 vélomoteur qui transporte en moyenne 2 personnes rejette en moyenne plus de CO qu’un bus de grande capacité CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Externalités négatives (2) • Nuisances environnementales • 89% des 83 tonnes de CO émis par jour à Cotonou sont générés par les 2 roues • Coût sanitaire et environnemental • Beaucoup d’effets sur la santé des usagers de la route (conducteurs, vendeurs ambulants et riverains des carrefours à feux) ne sont pas encore connus avec précision • 41% des conducteurs ont des épisodes de toux et ont présenté des symptômes d’affection respiratoire CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Evasion fiscale • Non assujettissement à l’imposition fiscale • Consommation de produits pétroliers de contrebande • Régression du parc des taxi-ville régulièrement assujettis à l’imposition CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Vers un transport urbain durable (1) • Amélioration du parc des véhicules et engins • Réglementation plus stricte • Taxation de l’importation des véhicules d’occasion • Remplacement progressif des engins à moteur 2 temps par 4 temps • Réorganisation du secteur • Mise en œuvre efficiente du plan de circulation où les taxi motos font le rabattement vers les arrêts principaux des TC • Mesures sociales de reconversion des taxi-motos • Amélioration du réseau routier et des pistes cyclabes CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Conclusion L’expérience des taxi-motos peut donner lieu à des jugements extrêmement contrasté selon les références sur un bon fonctionnement de la ville et sa gouvernance. Forme de transport trop coûteuse collectivement pour une société de plein emploi, d’urbanisation maitrisée où la voirie accompagne le développement Autrement, les taxi-motos sont une étape dans un cheminement vers des villes durables. Il faut alors canaliser cette forme de transport pour une maitrise des nuisances et un maintien de son efficacité qui ne menace pas la ré-émergence de formes de transport collectif plus classiques dès lors que les flux importants de déplacements s’expriment dans les agglomérations CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008
Merci pour votre intérêt aux hommes en jaune CIFAL Yaoundé, du 14 au 19 Septembre 2008