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Voyage géologique en Islande Du 12 au 25 juillet 2008.
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Voyage géologique en Islande Du 12 au 25 juillet 2008
L'Islande est une île de 103125 km2, d'origine volcanique, située juste au Sud du Cercle Polaire et sur la Dorsale Médio-Atlantique. Cette dorsale est la limite entre les plaques américaines et eurasiennes qui s'éloignent l'une de l'autre. Cette séparation en cours cause une remontée de magma qui a créé cette île. Il y a toujours des volcans actifs et des séismes. Le mouvement des deux plaques cause des fissures qui sont comblées par des coulées de lave. Par ailleurs, il y a de grands glaciers dont le Vatnajökull, le plus grand glacier d'Europe (hors Groenland), de superficie 8300 km2. Parfois, il y a des éruptions volcaniques sous les glaciers, ce qui peut causer d'énormes inondations et des glissements de terrain. Ce voyage dans un pays de grand intérêt géologique était organisé par le Centre de Géologie de l'Oisans (http://cgo.asso.free.fr/) qui organise aussi des cours de géologie à l'UIAD (Grenoble) et l'UPT (Voiron).
Nos commençons l'exploration par Thingvellir, parc naturel et lieu d'un faille importante qui continue à s'élargir. La partie gauche dérive vers l'Amérique, la partie de droite vers l'Europe. C'est aussi un lieu historique : un des plus vieux parlements du monde y a été fondé dès 930.
Kerlingarföll : un bel endroit de dépôts volcaniques (de Rhyolite, une roche proche du granite, colorée par des composés de soufre). Un arc en ciel est aussi très beau, mais il signifie de la pluie que nous avons goûtée toute la journée...
Les vapeurs sortent de la terre, se mêlent à la pluie et apportent du soufre qui colore la roche.
L'eau ne tombe pas seulement du ciel, mais aussi en cascades impressionnantes : ici, c'est Gullfoss (la chute dorée)
L'eau qui sort de terre, chauffée par l'effet de géothermalisme, permet de se baigner même quand l'air n'est qu'à une petite dizaine de degrés.
En plus d'être chaude, l'eau est riche en minéraux qui colorent les roches
Coulée de lave récente : il n'y a pas encore de colonisation par des plantes
Des fissures actives, des coulées de lave récentes et des volcans en arrière-plan
A Hveri-Krafla, des solfatares, émanations de gaz sulfureux qui sortent d'une marmite avec de l'eau bouillante : il vaut mieux éviter d'y mettre ses pieds !
Même dans cet environnement hostile, on peut faire des rencontres avec des fleurs connues !
Les plantes aux grandes feuilles sont des arbres, des saules laineux, à peine aussi hauts que les fleurs.
Jökulsórgljúfur : un parc national avec un effluent du Vatnajökull et des résidus de volcans anciens érodés
AJökulsórgljúfur, le reste de la cheminée d'un volcan éteint
Structures de refroidissement d'une éruption de lave, et notre aide-cuisinière
Un volcan emblématique : Herdubreid. Une éruption sous une calotte glaciaire de 1000 m d'épaisseur l'a fait surgir, lorsque l'Islande était couverte par une couche de glace épaisse.
Notre véhicule pour 15 personnes - il permettait de traverser les gués les plus profonds.
Mais dans ce paysage immense, notre véhicule est tout petit...
A Jökulsarlon, le Vatnajökull envoie des langues de glace dans un lac qui se jette dans l'océan
Les débris du Vatnajökull partent à la dérive dans l'Atlantique Nord, près d'une plage noire : du sable de lave volcanique
Une cascade, Svartifoss, entre des orgues de basalte, à Skaftafell
Un paysage haut en couleurs : Landmannalaugar. C'est de nouveau de la Rhyolite, une roche proche du granite, colorée par des composés de soufre
Notre dernier volcan avant de revenir à Reykjavik, à Frostastadavatn