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Titre 1. La gestion des flux. 1.1) L ’entreprise & les flux. 1.1.a) Schéma. État. Salariés. Entreprise = réseau de flux. Banques. Fournisseurs. Actionnaires. Clients. 1.1) L ’entreprise & les flux. 1.1.b) Les différents types de flux Matériels Physiques Financiers Immatériels
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Titre 1 La gestion des flux
1.1) L ’entreprise & les flux • 1.1.a) Schéma État Salariés Entreprise = réseau de flux Banques Fournisseurs Actionnaires Clients
1.1) L ’entreprise & les flux • 1.1.b) Les différents types de flux • Matériels • Physiques • Financiers • Immatériels • Travail • Informations Comptabilité = enregistrement de flux sur la base d ’une unité monétaire (valorisation).
1.1) L ’entreprise & les flux • 1.1.b) Les différents types de flux Un flux est à la fois une ressource et un emploi. Il peut être définitif ou provisoire. Compte de bilan Compte de gestion DEBIT Emplois conservés ACTIF Emplois consommés DEPENSE CREDIT Ressources définitives RECETTE Ressources diminués PASSIF
1.1) L ’entreprise & les flux • 1.1.c) Définitions et grands principes de comptabilité • Comptabilité & image fidèle : La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées et de présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture. • Régularité & sincérité : La comptabilité est conforme aux règles et procédures en vigueur qui sont appliquées avec sincérité afin de traduire la connaissance que les responsables de l'établissement des comptes ont de la réalité et de l'importance relative des événements enregistrés.
1.1) L ’entreprise & les flux • 1.1.c) Définitions et grands principes de comptabilité • Prudence : La comptabilité est établie sur la base d'appréciations prudentes, pour éviter le risque de transfert, sur des périodes à venir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l'entité. • Permanence des méthodes : La cohérence des informations comptables au cours des périodes successives implique la permanence dans l'application des règles et procédures.
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.a) Petit historique de la comptabilité • L ’enregistrement des flux commence dès l ’antiquité (ammourabis): La comptabilité en partie simple. • Innovation importantes apparue à Venise pendant la Renaissance sous l ’essor des banques: La partie double. • Début du XXème siècle: La comptabilité analytique. • Années 70 à aujourd’hui: L ’informatique et ERP.
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.a) Petit historique de la comptabilité • La partie double: nécessité d ’évaluer les évolutions dans la structure du patrimoine. D C D C D C Banque Recettes Client 100 100 100 100
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.b) Classification comptable • Classe I : Comptes de capitaux, • Classe II : Comptes d ’immobilisations, • Classe III : Comptes de stocks et d ’en-cours, • Classe IV : Comptes de 1/3, • Classe V : Comptes financiers, • Classe VI : Comptes de charges, • Classe VII : Comptes de produits, Comptes de bilan Comptes de gestion
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.b) Classification comptable • Classe I : Comptes de capitaux Ces comptes regroupent la structure des capitaux propres de l ’entreprise: • Le capital et les réserves • Le report à nouveau • Le résultat de l ’exercice • Les emprunts et dettes de la société • Classe II: Comptes d ’immobilisations Ces comptes regroupent les immobilisations (investissements) de la société. • Les immobilisations corporelles, incorporelles et financières. • Les amortissement des immobilisations. • Classe III: Comptes de stocks et en-cours Ces comptes regroupent l ’ensemble des stocks (matériels et immatériels) de l ’entreprise. • Les matières premières • Les en-cours de production (biens et services) • Les stocks de produits & marchandises
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.b) Classification comptable • Classe IV : Comptes de tiers, L ’entreprise traite avec des partenaires, elle dispose donc de créances (compte débiteur) ou de dettes (compte créditeur) vis-à-vis de ces tiers: • Fournisseurs et clients • Le personnel de la société & les organismes sociaux • L ’état • Les propriétaires (groupes, associés...). • Classe V: Comptes financiers L ’entreprise gère une trésorerie: • Les VMP, instrument de trésorerie. • La caisse et les comptes bancaires.
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.b) Classification comptable • Classe VI : Comptes de charges, L ’entreprise enregistre toutes les charges dans ces comptes: • Achats et variation de stocks • Services extérieurs • Impôts & taxes • Charges de personnel • Charges financières et charges exceptionnelles • DAP • Classe VII: Comptes de produits • Les ventes • La production stockée et immobilisée • Subventions • Produits financiers et exceptionnels • Reprises sur DAP
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.b) Classification comptable
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.c) L ’enregistrement • L ’enregistrement manuel • Le Livre journal • Il enregistre les opérations par ordre chronologique. Les écritures du livre journal sont ensuite reportées dans le grand livre. • Le Grand livre • Il enregistre les écritures en les classant par comptes. • La Balance • Celle-ci regroupe les soldes de tous les comptes. • Le Bilan et le compte de résultat • A partir des soldes, le comptable va établir les documents de synthèse.
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.c) L ’enregistrement • L ’enregistrement réalisé avec un outil informatique Les documents comptables (grand livre, livre journal, etc...) existent toujours mais sont établis à l ’aide d ’un logiciel). • Le brouillard Dans un premier temps, l ’opérateur réalise un brouillon de son écriture. Les écritures en brouillard sont modifiables et supprimables. • La validation Régulièrement, les écritures sont validées. Une fois cette opération réalisée, les opérations ne sont plus modifiables (principe de sécurité).
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.d) Exercice • Société « Trans ’rapide ». Le 5 janviers 2002, Mr de Roueacatre et Mr Vitellivret créent une société de transport au capital de 20 000 euros. Mr de Roueacatre apporte 12 000 euros et Mr Vitellivret apporte 8 000 euros. Ils réalisent de plus un crédit de 10 000 euros auprès de la banque Cashpascher. Le 6 janviers 2002, ils achètent deux fourgonnettes pour un montant de 6000 euros H.T. chacune, amortissables sur 3 ans et règlent la facture comptant. Le 8, 9 et 10 janvier 2002, ils réalisent leur premier transport pour la société Depechtoi (montant H.T. 2000 euros) facture à échéance le 15 février. Le 11 janvier 2002, ils réalisent le transport d ’un piano pour Madame Marlène Sasseur (montant H.T. 600 euros) facturé comptant. Le 15 Janvier 2002, Mr de Roueacatre achète du fioul pour un montant de 60 euros H.T.. Ils réalisent le transport d ’une armoire style Louis XV (montant H.T. 200 euros) facturé comptant. Ils réalisent un transport pour la société Depechtoi (montant H.T. 2500 euros) facturé au 15 février. Le 20 Janvier, Mr Vitellivret achète des fournitures de bureaux pour un montant de 15 euros H.T. Le 22, ils réalisent un transport pour la société Vapluvite pour un montant de 1000 euros H.T. Le 25, Mr de Roueacatre achète du fioul pour un montant de 60 euros H.T. Le 28, ils réalisent un transport pour la société Vapluvite pour un montant de 1000 euros H.T. A la fin du mois, Mr de Roueacatre rembourse la première échéance de sont prêt (300 euros, 280 pour le remboursement de l ’emprunt et 20 euros d ’intérêt). Il réalise le bilan de sa société au 31 Janvier.
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.d) Exercice (Corrigé Livre-Journal)
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.d) Exercice (Corrigé Grand Livre)
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.d) Exercice (Corrigé Balance)
1.2) L ’enregistrement des flux 1.2.d) Compte de résultat et balance Actif Passif Produits Ventes 7 300.00 Immobilisations 11 666.67 Créances Client 7 774.00 Disponibilités 18 495.44 • Capitaux propres • 20 000.00 • Résultat • 6811.67 • Dettes • Financières • 9 720.00 • État • 1 404.44 Charges Achats 135.00 D.A.P. 333.33 Charges financières 20.00 Total: 37936.11 Total: 37936.11 Résultat 6811.67
TITRE 2 Problème de gestion courantes
2.1) La TVA • La taxe sur la valeur ajoutée s ’applique à toutes les entreprises. Son taux normal est de 19.6 %. • L ’entreprise collecte la TVA sur chacune de ses factures. Elle crée donc à chaque facturation une dette fiscale. (445700) • En contre-partie, l ’entreprise dispose d ’un droit à déduction pour chacun de ses achats. Elle bénéficie ainsi d ’une créance fiscale pour chacune de ses charges. (445600) • Régulièrement, l ’entreprise réalise le solde des créances et des dettes dans un compte spécial (445500). Ce solde est généralement créditeur. L ’entreprise doit alors solder ce compte avec l ’administration fiscale. • LA TVA N ’EST DONC PAS UNE CHARGE POUR L ’ENTREPRISE, ELLE N ’ENTRE PAS EN COMPTE DANS LE CALCUL DU RESULTAT.
2.2) Les immobilisations • L ’entreprise consomme des biens et des services. Les charges de certains de ses investissements doivent cependant être réparties sur plusieurs exercices. • Lorsque l ’entreprise acquiert un bien, elle va débiter un compte de classe 2 et créditer un compte de classe 5 ou 4. • Chaque année, l ’entreprise réalisera l ’amortissement de ses immobilisations en créditant un compte de classe 28 et en débitant un compte de classe 68.
2.2) Les immobilisations • Amortissement linéaire • (VR/(360*a)*(j/J*360)VR = Valeur Résiduelle en début de périodea = nbre d ’annéej = nbre de jours d ’amortissementJ = nbre de jours réels dans l ’année • Amortissement dégressif d ’un bien sur 5 ans coef. 2 • 20 000 * 20% * 2 = 8 000 • 12 000 * 20% * 2 = 4 800 • 7 200 * 20% * 2 = 2 880 • 4 320 * 20% * 2 = 2 160 • 2 160
2.3) Lettrer et rapprocher • Le rapprochement Bancaire • A chaque réception du relevé bancaire, l ’opération de rapprochement permet un contrôle de la trésorerie. Solde Banque - Écriture non saisie en compta mais enregistrer à la banque + Écriture non rapproché Solde comptable • Lettrage des comptes • Les compte de 1/3 doivent être lettré (rapprochement entre les factures et les paiement) afin de connaître les factures non-payé.
Titre 3 Les documents de Synthèse
3.1) Le Compte de résultat 3.1.a) Définition • Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l'exercice, sans qu'il soit tenu compte de leur date de paiement ou d'encaissement. • Le résultat est divisé en 3: • Le résultat d ’exploitation. • Le résultat financier, • Le résultat exceptionnel.
3.1) Le Compte de résultat 3.1.b) Analyse du compte de résultat • Le compte de résultat permet de donner des informations sur la performance de l ’entreprise. • Les soldes intermédiaires de gestion: Production de l ’exercice Résultat d ’exploitation - Consommation de l ’exercice - Chges financières = Valeur Ajoutée + Pdts financiers - Impôts & taxes = Résultat Courant - chges de personnel - Chges expeptionnelles + Subventions de l ’exercice + Pdts exeptionnels = Excédent Brut d ’Exploitation Résultat Net - D.A.P. = Résultat d ’exploitation
3.1) Le Compte de résultat 3.1.b) Analyse du compte de résultat • Les retraitements nécessaires Personnel intérimaire: L ’intérim passe dans les autres achats et charges externes. Il est important de les retraiter afin de les analyser comme des frais de personnel. Ces informations se situent dans l ’annexe. Le crédit-bail est intégré dans les autres achats et charges externes. Or le crédit bail est un outil de financement d ’un actif. Le retraitement se fait donc pour l ’intégrer dans les D.A.P. et dans les charges financières. L ’information n ’est pas disponible sur la liasse fiscale, on considère donc que pour un bien mobilier les intérêt s ’élèvent à 20 % et le D.A.P. à 80 % alors que pour un bien immobilier, les intérêt s ’élèvent à 50% et les D.A.P. à 50%.
3.2) Le Bilan • 3.2.a) Définition Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs de l'entité et fait apparaître de façon distincte les capitaux propres et, le cas échéant, les autres fonds propres. Les éléments d'actif et de passif sont évalués séparément. Plus généralement, le bilan décrit le patrimoine de l ’entreprise en fonction de deux grandes caractéristiques: • D ’où vient la richesse ? (PASSIF) • Où est-elle affectée ? (ACTIF)
3.2) Le Bilan • 3.2.a) Définition ACTIF PASSIF Capital social, réserves et report à nouveau Immo. Corporelles Actif immobilisé Capitaux Propres Immo. Incorporelles Résultat Stocks Dettes financières Actif circulant Créances Dettes Dettes Frs Trésorerie
3.2) Le Bilan • 3.2.b) Analyse du bilan • L ’analyse du bilan permet d ’apprécier le niveau de risque de la société. Ressources stables Capitaux propres + Endettement à terme Emplois stables = Immobilisations + crédit bail + créance à L.T. FR Ressources d ’exploitation Dettes Fournisseurs, Fiscales et sociales Emplois d ’exploitation =Stocks + clients + créances diverses à CT BFR Trésorerie + Trésorerie - T
3.2) Le Bilan • 3.2.b) Analyse du bilan FR + FR + BFR + BFR + BFR + T - T - T + FR - Le risque financier est à surveiller. C ’est un cas de figure très courant. Un meilleur financement de la société la rendrait moins vulnérable. Le risque financier réside dans une sous-utilisation des capitaux. La dépendance vis-à-vis des banques est très forte. Le risque de défaillance est également très fort.
3.2) Le Bilan • 3.2.b) Analyse du bilan FR + BFR - T + FR - BFR - T + Le risque financier réside dans une sous-utilisation des capitaux. Le risque financier est très important en cas de baisse d ’activité.
3.2) Le Bilan • 3.2.b) Analyse du bilan • Problématique de Croissance CA CA BFR BFR FR FR La crise de croissance Croissance équilibrée
3.2) Le Bilan • 3.2.c) Ratios du bilan • Niveau d ’endettement: • Dettes financières / Capitaux propres < 1 (1 est la norme bancaire couramment admise à ne pas dépasser). • Frais financiers / EBE < 40 %.(40 % constitue une norme maximale, au-delà l ’entreprise se trouve en situation de surendettement). • Le niveau de Fond de roulement • FR / BFR = 75 % • BFR / CA*360 => Permet d ’apprécier le poids du BFR.
3.3) Problématiques de groupes • 3.3.a) Comptes consolidés & comptes sociaux Holding Fille 1 Fille 2 • Les comptes sociaux de la holding se caractérisent par une prédominance du résultat financier. Ils ne permettent pas d ’analyser la performance et le risque du groupe. Afin de mieux informer les investisseurs, la COB impose des règles pour l ’établissement des comptes consolidés. • Les comptes consolidés intègrent les ACTIF / PASSIF CHARGES ET PRODUITS des sociétés fille.
3.3) Problématiques de groupes • 3.3.b) Règles de Consolidation • Consolidation par intégration globale, • = somme des bilans. • Consolidation par mise en équivalence, • Valorisation des actifs financiers en fonction de la part groupe de résultat. • Consolidation par intégration proportionnelle, • On ajoute les bilans au prorata du % de contrôle de la maison mère.
Titre 4 Le calcul de coûts (Comptabilité analytique)
4.1) Les coûts traditionnels • Coûts • Ensemble de charges affectées à une production, un produit, une fonction, etc... • Charges (<> Produits) • Engagement faisant diminuer le résultat d ’une entreprise. • Dépenses (<> Recettes) • flux financiers.
4.1) Les coûts traditionnels Coûts non spécifiques Coûts spécifiques
4.1) Les coûts traditionnels CA CA1 CA2 CA3 -CV -CD1 -CD2 -CD3 =MCV Σ MCD =MCD1 =MCD2 =MCD1 - CF - CI R R La marge sur coûts variables est une méthode pertinente pour connaître l ’évolution du point mort. La marge sur coûts directs est une méthode pertinente pour connaître le résultat par activité.
Les écarts 2 Prix ? Volumes 10 15 Écart global = 20 1 Coûts 1 2 Volume 10 30 10 15 Volume réel à prix standard 15 - Volume std à prix standard 10 = Écart de volume 5 Volume réel à prix réel 30 - Volume réel à prix std 15 = Écart de prix 15 Volume réel à prix réel 30 - Volume std à prix réel 20 = Écart de volume 10 Volume std à prix réel 20 - Volume std à prix std 10 = Écart de prix 10
Activités 4.2) La méthode ABC - ABM • Mesurer les coûts avec un regard transversal... fonctions supports Processus de création de valeur
4.2) La méthode ABC - ABM • Chaque centre est considéré comme une mini entreprise (Charges + produits). • Prix de cession interne: • Référence aux coûts de production • Référence au marché • Liberté pour fixer le prix.
4.3) La planification • Pour les PME, la planification n ’est pas une problématique fondamentale. La réactivité et la maîtrise des projets sont prioritaires. • Pour les groupes: nécessité de planifier pour éviter les dérapages de gestion, pour préparer, prévoir, anticiper les évolution de l ’environnement.
4.3) La planification • Organisation de la planification Plan stratégique (3 à 5 ans) • Nouveaux produits • Investissements • Financement Budget Opérationnel (1 ans) • Production • Approvisionnement • Évolution des coûts • Objectifs de résultat • Gestion prévisionnelle de la trésorerie Réalisation
4.3) La planification Septembre : Deuxième budget, Octobre : Mensualisation du Budget Novembre: Validation du Budget Janvier : Clôture des comptes, Consolidation, Publication du rapport de gestion Avril: Réalisation du plan stratégique ( 3 - 5 ans) Mai: Validation du plan stratégique Juin: Rectification Budgétaire Première réalisation Budget n+1 Résultat premier semestre Juillet: Plan de production & Coût de production standard. Plan Budget Réalisé: suivre les écarts, établir les résultats