E N D
1. Des élèves aux comportements difficiles……. 1 -Finalité et place de cette 2ème animation sur les problèmes de comportement
2-Classe difficile/élève difficile ?
3 Gérer des élèves aux comportements difficiles
4- Vers une approche systémique pour des essais de réponse
2. Classe difficile/élève difficile Qu’entend-t-on par comportement?
« Manière d’être codifiée dans un contexte donné »
Comportement difficile ?
« Manifestation non souhaitée dans un contexte donné et qui dérange »
Parler « d ’élève difficile » suppose une difficulté partagée
Élève perturbateur
agité
opposant
passif
Cette 1ère définition met en évidence des liens d’interaction entre ce que manifeste l’élève de par son comportement et l’environnement dans lequel il évolue.
Les comportements attendus à l’école sont souvent implicites
Essentiel de réfléchir individuellement et collectivement aux attentes de l’école.
Selon Jean –Claude Richoz
Une classe est dite difficile quand un enseignant est empêché d’exercer correctement son métier et que la majorité des élèves ne peut plus se concentrer et travailler dans le calme , à cause des perturbations diverses plus ou moins intenses et plus ou moins durables.
Une classe n’est jamais difficile en soi mais elle le devient dans un contexte relationnel et des circonstances particulières. Un même classe peut apparaître comme difficile à certains enseignants en fonction de leur capacité à gérer les perturbations qui surviennent et ne poser aucun souci à d’autres.
Elle peut être ingérable pendant un certain temps et rentrer dans ensuite dans la normalité quand des mesures appropriées sont prises pour rétablir la relation de confiance et un climat de travail ( certaines classes deviennent difficile s à cause d’une dégradation progressive des conditions de travail et de quelques élèves individuellement perturbateurs. »
Un élève est perçu comme « difficile » quand il demande tellement d’attention et d’énergie que l’enseignant ne peut plus enseigner normalement et s’occuper du reste de la classe.
C’est soit : un élève qui perturbe ( agitation, contestation, provocation, agressivité)
un élève qui refuse de travailler
Un élève n’est jamais « difficile » » en soi en tant que personne mais uniquement au niveau des comportements qu’il manifeste .
Comportement difficile : « Manifestation non souhaitée dans un contexte donné et qui dérange »
Cette définition met en évidence les liens d’interaction entre ce que manifeste l’élève par son comportement et l’environnement dans lequel il évolue.
Les comportements attendus sont souvent implicites
Troubles du comportement:
Definition : « Symptômes psychopathologiques qui mettent en cause la relation actuelle de l’enfant avec son entourage. Ces troubles provoquent inévitablement des réactions comportementales dans l’entourage, mettant en cause les parents dans leurs attitudes éducatives, parfois le groupe social tout entier et en particulier la Loi et le système judiciaire. C’est au psychiatre qu’il appartient de déceler au-delà des symptômes les conflits psychiques sous-jacents. »
Les pathologies couvertes par ce terme sont aussi variées dans leurs origines et leurs manifestations: maladies mentales , psychoses, autismes, retard global de développement, hyperactivité, TOC, TED, troubles de la personnalité.
? problèmes de comportement et problèmes de discipline: un prob de discipline est un comportement inacceptable qu’il est possible de modifier en appliquant les règles usuelles d’encadrement prévues dans les règles de l’école et de la classe.
Lorsqu’un élève émet des comportements qui ne peuvent être modifiés par les règles et qu’une intervention systématique est nécessaire, on peut parler de problèmes de comportement( conduite qui crée des difficultés à l’enfant et aux autres, qui nuit à son développement et à celui des autres).
Cette 1ère définition met en évidence des liens d’interaction entre ce que manifeste l’élève de par son comportement et l’environnement dans lequel il évolue.
Les comportements attendus à l’école sont souvent implicites
Essentiel de réfléchir individuellement et collectivement aux attentes de l’école.
Selon Jean –Claude Richoz
Une classe est dite difficile quand un enseignant est empêché d’exercer correctement son métier et que la majorité des élèves ne peut plus se concentrer et travailler dans le calme , à cause des perturbations diverses plus ou moins intenses et plus ou moins durables.
Une classe n’est jamais difficile en soi mais elle le devient dans un contexte relationnel et des circonstances particulières. Un même classe peut apparaître comme difficile à certains enseignants en fonction de leur capacité à gérer les perturbations qui surviennent et ne poser aucun souci à d’autres.
Elle peut être ingérable pendant un certain temps et rentrer dans ensuite dans la normalité quand des mesures appropriées sont prises pour rétablir la relation de confiance et un climat de travail ( certaines classes deviennent difficile s à cause d’une dégradation progressive des conditions de travail et de quelques élèves individuellement perturbateurs. »
Un élève est perçu comme « difficile » quand il demande tellement d’attention et d’énergie que l’enseignant ne peut plus enseigner normalement et s’occuper du reste de la classe.
C’est soit : un élève qui perturbe ( agitation, contestation, provocation, agressivité)
un élève qui refuse de travailler
Un élève n’est jamais « difficile » » en soi en tant que personne mais uniquement au niveau des comportements qu’il manifeste .
Comportement difficile : « Manifestation non souhaitée dans un contexte donné et qui dérange »
Cette définition met en évidence les liens d’interaction entre ce que manifeste l’élève par son comportement et l’environnement dans lequel il évolue.
Les comportements attendus sont souvent implicites
Troubles du comportement:
Definition : « Symptômes psychopathologiques qui mettent en cause la relation actuelle de l’enfant avec son entourage. Ces troubles provoquent inévitablement des réactions comportementales dans l’entourage, mettant en cause les parents dans leurs attitudes éducatives, parfois le groupe social tout entier et en particulier la Loi et le système judiciaire. C’est au psychiatre qu’il appartient de déceler au-delà des symptômes les conflits psychiques sous-jacents. »
Les pathologies couvertes par ce terme sont aussi variées dans leurs origines et leurs manifestations: maladies mentales , psychoses, autismes, retard global de développement, hyperactivité, TOC, TED, troubles de la personnalité.
? problèmes de comportement et problèmes de discipline: un prob de discipline est un comportement inacceptable qu’il est possible de modifier en appliquant les règles usuelles d’encadrement prévues dans les règles de l’école et de la classe.
Lorsqu’un élève émet des comportements qui ne peuvent être modifiés par les règles et qu’une intervention systématique est nécessaire, on peut parler de problèmes de comportement( conduite qui crée des difficultés à l’enfant et aux autres, qui nuit à son développement et à celui des autres).
3. Les principales difficultés comportementales observées en classe
Problèmes liés au travail scolaire
Problèmes liés à l’agressivité
Problèmes liés aux rôles attendus par le système scolaire
Problèmes liés aux interactions sociales
Troubles du comportement ?
Appartient au vocabulaire médical
Indique qu’un diagnostic médical a été posé
Les principales difficultés comportementales observées en classe
Liées au travail scolaire : - élève qui présente un syndrome d’échec scolaire; se croit incapable de réussir l’activité , abandonne facilement, anticipe l’échec; stigmatise: je suis nul; l’élève peu motivé ;semble indifférent au travail , fait le minimum; l’élève perfectionniste, anxieux par rapport à sa réussite, ne participe que s’il est certain de sa réponse.
liés à l’agressivité: - élève hostile et agressif: difficile à contrôler, il peut provoquer une menace pour les autres élèves et pour l’enseignant
- élève passif et agressif: plus dérangeant que perturbateur, il s’oppose aux règles et aux consignes de travail.
- l’élève provocateur: il mène une lutte permanente contre l’autorité de l’enseignant en essayant de le dévaloriser aux yeux des autres élèves
Liés aux rôles attendus par le système scolaire
- l’élève agité: il reste difficilement en place, dérange les autres par le bruit, fait des commentaires sur tout
- l’élève distrait : a des difficultés à maintenir son attention sur une tâche scolaire , sde laisse facilement distraire
- l’élève immature: est plus émotif que ses camarades
Liés aux interactions sociales : - l’élève rejeté par les autres, il manque de compétences sociales pour s’intégrer aux autres , se retrouve souvent seul et peut devenir le bouc émissaire de la classe.
Les principales difficultés comportementales observées en classe
Liées au travail scolaire : - élève qui présente un syndrome d’échec scolaire; se croit incapable de réussir l’activité , abandonne facilement, anticipe l’échec; stigmatise: je suis nul; l’élève peu motivé ;semble indifférent au travail , fait le minimum; l’élève perfectionniste, anxieux par rapport à sa réussite, ne participe que s’il est certain de sa réponse.
liés à l’agressivité: - élève hostile et agressif: difficile à contrôler, il peut provoquer une menace pour les autres élèves et pour l’enseignant
- élève passif et agressif: plus dérangeant que perturbateur, il s’oppose aux règles et aux consignes de travail.
- l’élève provocateur: il mène une lutte permanente contre l’autorité de l’enseignant en essayant de le dévaloriser aux yeux des autres élèves
Liés aux rôles attendus par le système scolaire
- l’élève agité: il reste difficilement en place, dérange les autres par le bruit, fait des commentaires sur tout
- l’élève distrait : a des difficultés à maintenir son attention sur une tâche scolaire , sde laisse facilement distraire
- l’élève immature: est plus émotif que ses camarades
Liés aux interactions sociales : - l’élève rejeté par les autres, il manque de compétences sociales pour s’intégrer aux autres , se retrouve souvent seul et peut devenir le bouc émissaire de la classe.
4. Que disent les les programmes 2008 ?
L’école développe un ensemble de comportements attendus
Domaine « Devenir élève »
- Vivre ensemble
-Coopérer et devenir autonome
Compétences 6 du socle commun ( sociales et civiques)
Compétences 7 du socle commun (autonomie et initiative)
5. Devenir élève Deux facettes de la « socialisation scolaire » L ’enfant , être social: vivre ensemble/un avec- parmi d’autres
L’enfant « apprenant » : apprendre ensemble
Acquérir des attitudes
Comprendre les attentes de l’école
Réflexion autour du « Devenir élève »
L ’enfant , être social: vivre ensemble/un avec- parmi d’autres
- les élèves ne sont pas à l’école maternelle seulement pour vivre ensemble mais pour apprendre avec d’autres, donc pour apprendre ensemble).
- la qualité du vivre ensemble , la capacité du vivre ensemble est un facteur pour apprendre avec les autres mais la finalité de l’école maternelle est la perspective d’apprentissage sinon d’autres structures peuvent répondre à la finalité du vivre ensemble.
- l’apprentissage du vivre ensemble va confronter l’enfant à un univers de règles mais se socialiser , c’est aussi se faire reconnaître soi-même par une personne , par les autres c’est donc se considérer soi-même comme un personne ce qui ne va pas de soi pour un tout petit qui arrive à l’école. ( celui-ci n’a pas encore fini de se concevoir comme un individu à part entière , qu’on le plonge dans un bain de groupe.)
- Se socialiser , c’est aussi découvrir que le groupe est synonyme de richesses ( compagnons de jeux et adultes sur qui l’enfant peut compter)
L’enfant « apprenant »:
- Il est important que l’enfant acquiert un certain nombre d’attitudes et de représentations qui vont être décisives pour le cours préparatoire
- ces attitudes sont à construire progressivement tout au long de la maternelle : 1) la capacité à se synchroniser ( les élèves rentrent petit à petit dans un temps qui est collectif ( cad qu’ils font la même chose que les autres au même moment) .Il arrive qu’ en petite section , l’attention des élèves au cours d’une tâche soit détournée au profit d’un autre atelier , leur paraissant plus « attractif ».Leur comportement est encore régi à cet âge par l’envie ou le désir. Or au CP , ils devront tous faire de la lecture au même moment ce qui suppose un certain renoncement à leur plaisir immédiat et une capacité à anticiper et à différer dans le temps une satisfaction.( cela veut dire également accepter la logique des activités communes)
2) savoir écouter, : baisse de l’attention : constante remarque des enseignants de maternelle
piloter son attention : écouter dans tous les cas de figure : - écouter pour redire à l’identique ( mémoriser des comptines..)
- écouter pour comprendre
- écouter pour agir
Processus temporel : s’inscrire dans la durée : apprendre , c’est toujours s’appuyer sur qchse que l’on sait pour aller vers qchse que l’on ne connaît pas. Il est important que l’école manifeste clairement que ce que l’on fait à un moment « T » servira de point d’appui sur ce que l’on fera plus tard.
Réflexion autour du « Devenir élève »
L ’enfant , être social: vivre ensemble/un avec- parmi d’autres
- les élèves ne sont pas à l’école maternelle seulement pour vivre ensemble mais pour apprendre avec d’autres, donc pour apprendre ensemble).
- la qualité du vivre ensemble , la capacité du vivre ensemble est un facteur pour apprendre avec les autres mais la finalité de l’école maternelle est la perspective d’apprentissage sinon d’autres structures peuvent répondre à la finalité du vivre ensemble.
- l’apprentissage du vivre ensemble va confronter l’enfant à un univers de règles mais se socialiser , c’est aussi se faire reconnaître soi-même par une personne , par les autres c’est donc se considérer soi-même comme un personne ce qui ne va pas de soi pour un tout petit qui arrive à l’école. ( celui-ci n’a pas encore fini de se concevoir comme un individu à part entière , qu’on le plonge dans un bain de groupe.)
- Se socialiser , c’est aussi découvrir que le groupe est synonyme de richesses ( compagnons de jeux et adultes sur qui l’enfant peut compter)
L’enfant « apprenant »:
- Il est important que l’enfant acquiert un certain nombre d’attitudes et de représentations qui vont être décisives pour le cours préparatoire
- ces attitudes sont à construire progressivement tout au long de la maternelle : 1) la capacité à se synchroniser ( les élèves rentrent petit à petit dans un temps qui est collectif ( cad qu’ils font la même chose que les autres au même moment) .Il arrive qu’ en petite section , l’attention des élèves au cours d’une tâche soit détournée au profit d’un autre atelier , leur paraissant plus « attractif ».Leur comportement est encore régi à cet âge par l’envie ou le désir. Or au CP , ils devront tous faire de la lecture au même moment ce qui suppose un certain renoncement à leur plaisir immédiat et une capacité à anticiper et à différer dans le temps une satisfaction.( cela veut dire également accepter la logique des activités communes)
2) savoir écouter, : baisse de l’attention : constante remarque des enseignants de maternelle
piloter son attention : écouter dans tous les cas de figure : - écouter pour redire à l’identique ( mémoriser des comptines..)
- écouter pour comprendre
- écouter pour agir
Processus temporel : s’inscrire dans la durée : apprendre , c’est toujours s’appuyer sur qchse que l’on sait pour aller vers qchse que l’on ne connaît pas. Il est important que l’école manifeste clairement que ce que l’on fait à un moment « T » servira de point d’appui sur ce que l’on fera plus tard.
6. Gérer des élèves aux comportements difficiles ,c’est s’interroger sur différents points Sphère extérieure à la classe :
Problèmes de l’élève sur lesquels l’enseignant n’a pas de prise directe
Sphère de la classe
Domaine professionnel
Famille monoparentales , une majorité de garçons, des activités qui génèrent le désordre, absence de sommeil, alimentation, la tété trop présente dans certaines familles, une classe à cours double..
Instabilité des liens familiaux, relâchement du rôle éducatif des parents
Crise des valeurs ( travail , effort) car elles ne sont plus reconnues à l’extérieur de l’école
Sans la nier, cette sphère n’est pas de ma compétence.
Famille monoparentales , une majorité de garçons, des activités qui génèrent le désordre, absence de sommeil, alimentation, la tété trop présente dans certaines familles, une classe à cours double..
Instabilité des liens familiaux, relâchement du rôle éducatif des parents
Crise des valeurs ( travail , effort) car elles ne sont plus reconnues à l’extérieur de l’école
Sans la nier, cette sphère n’est pas de ma compétence.
7. Des pistes de réflexion La sphère extérieure
-Travailler en équipe au sein de l’école , avec des partenaires
La sphère du « Moi »
-Relation d’autorité et relation affective avec les élèves
-Effectuer un travail sur soi
-Apprendre à anticiper les situations critiques
La sphère de la classe
-nécessité de mettre en place des règles
-effectuer un recadrage individuel et collectif
Le principe de base dans les recadrages est de s ’appuyer sur l’autorité de statut des enseignants pour remette en place des règles tout en entreprenant diverses activités pour rétablir la relation affective avec les élèves ou avec la classe.
L’essentiel n’est pas que les élèves comprennent ni construisent les règles mais qu’ils les acceptent.
C’est sur cette acceptation que doit porter le travail de l’enseignant.
Parfois les élèves ne vont pas les accepter , vont les transgresser .C’est normal , il faut donc que l’enseignant sanctionne.
La sanction est une nécessité pour mettre fin à l’angoisse des enfants.Le principe de base dans les recadrages est de s ’appuyer sur l’autorité de statut des enseignants pour remette en place des règles tout en entreprenant diverses activités pour rétablir la relation affective avec les élèves ou avec la classe.
L’essentiel n’est pas que les élèves comprennent ni construisent les règles mais qu’ils les acceptent.
C’est sur cette acceptation que doit porter le travail de l’enseignant.
Parfois les élèves ne vont pas les accepter , vont les transgresser .C’est normal , il faut donc que l’enseignant sanctionne.
La sanction est une nécessité pour mettre fin à l’angoisse des enfants.
8. Les différentes composantes de l’autorité