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ERNEST PSICHARI LIEUTENANT D’ARTILLERIE GRANDE GUERRE. Biographie Né le 27 septembre 1883 Il passe son BAC au lycée Henri IV en 1900, Puis une licence de philosophie à la Sorbonne en 1903. Après un an de service militaire dans un régiment d’infanterie,
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ERNEST PSICHARI LIEUTENANT D’ARTILLERIE GRANDE GUERRE
Biographie Né le 27 septembre 1883 Il passe son BAC au lycée Henri IV en 1900, Puis une licence de philosophie à la Sorbonne en 1903. Après un an de service militaire dans un régiment d’infanterie, Il rejoint l’artillerie en tant que sous-officier en 1906 et part pour l’Afrique d’où il rapportera la médaille militaire en 1908. Il intègre ensuite l’école des officiers de Versailles et devient officier. Mobilisé sur le front dès le début de la guerre, il meurt le 22 aout 1914 à Rossignol (Belgique) d’une balle en pleine tête.
Pourquoi ce parrain? UN EXEMPLE UN MENTOR UN HEROS UN VERITABLE PRECEPTEUR
L’EXEMPLE: Pour ses campagnes en Afrique, notamment dans la région de l’Adrar, où il avait capturé des dissidents maures. Il sera entre autre, décoré de la médaille militaire après des faits d’armes au Congo en 1908. Il occupe les fonctions de sergent dans l’Artillerie durant 3 années. De retour d’Afrique il intègre l’école d’officiers de Versailles et y réalise une scolarité remarquée. Durant 8 années de service à la patrie, il aura l’honneur à plusieurs reprises de commander sous le feu
LE MENTOR: • Après avoir obtenu son BAC au lycée Henri IV et une licence de philosophie à la Sorbonne il se lance dans la réflexion et l’écriture sur la place de l’homme et de l’officier dans la société. Il s’inspire d’ailleurs du Maréchal Lyautey, et échange à diverses occasions avec « Péguy » et « Foucaud ». • Il écrit dans un courrier durant une mission en Afrique : « …notre génération…c’est celle de ceux qui commence leur vie d’homme avec le siècle …de grande choses se feront par eux .Ils ne seront pas des amateurs ni des sceptiques. Ils ne seront pas des touristes à travers la vie. » • Il écrit notamment V ouvrages: • La promenade dans l’été (1902) • Terres de soleil et de sommeil (1908) • L’appel des armes ( 1913) • Les voix qui crient dans le désert (souvenirs d’Afrique) • Le voyage du centurion ( 1916, édité à partir d’écrits retrouvés sur lui et dans ses affaires le jour de sa mort )
Mais surtout un HEROS Le 22 aout 1914, alors que les Allemands s’avancent dangereusement sur les positions d’appui françaises, le lieutenant Psichari et ses hommes défendent hardiment leurs pièces. Fixé, le Lieutenant tentera une ultime action qui lui coûtera la vie. Touché en pleine tête il tombe les bras en croix aux pieds d’un prisonnier Allemand qui rapportera plus tard : « il avait un sourire épanoui et rassurant ». Par son sens de l’abnégation et son soucis perpétuel de remise en question et d’interrogation sur le rôle de l’homme et particulièrement du chef, le Lieutenant Psichari nous indique le chemin le plus sûr à emprunter dans l’exercice du commandement et ses complexités.
Son héritage « un écho » Le lieutenant de la 53ème promotion de l’EMIA et celui tombé à « Rossignol » il y a 100 ans, sont liés par ce besoin d’action et la volonté de servir, avec toute la lucidité et le discernement qui lui sont attribués.
Un soldat Un chef Un guide Un précepteur pour les jeunes officiers
LIEUTENANT ERNEST PSICHARI PARRAIN DE LA 53ème PROMOTION de l’EMIA