LES GRANVELLE ET LEUR PALAIS . Deux hauts personnages de Franche-Comt l poque de la Renaissance

1. LES GRANVELLE ET LEUR ��PALAIS��.Deux hauts personnages de Franche-Comt� � l��poque de la Renaissance Ce dossier a �t� con�u pour �tre utilis� dans le cadre du programme de seconde sur l�Humanisme et la Renaissance. Il peut faire l�objet d�un travail de deux heures pendant lesquelles les �l�ves r�pondent aux questions accompagnant les diapositives.

2. I. NICOLAS PERRENOT DE GRANVELLE. 1486-1550 1. Le Titien d�apr�s l�encyclop�die en ligne de l�Agora: Peintre v�nitien (v. 1488-1576). Titien fut, � l'instar de Giorgione ou des Van Eyck, un magicien de la peinture. Reprenant les techniques d�velopp�es par son ma�tre et fr�re d'atelier, Giorgione, il d�veloppe et porte � un sommet in�gal� l'art du glacis, cette fine couche de vernis l�g�rement color� qui emprisonne la lumi�re des couches sous-jacentes. �l�ve des Bellini, il perp�tue un des traits qui distinguent l'art v�nitien du reste de l'Italie: la richesse chromatique. Il en r�sulte des portraits d'un naturel incomparable accompagn� d'une grande finesse d'analyse psychologique. On fait remonter avec raison jusqu'� Titien, l'�mergence d'une peinture "peinte" qui se demarque de l'art de son �poque o� le dessin prime avant tout. Les plus grands peintres se r�clameront de ses audaces, les XIXe et XXe si�cles red�couvriront l'expressionnisme avant la lettre du ma�tre v�nitien. 2. Tout d�abord, il s�agit de portraits, genre nouveau apparu � la Renaissance. Ensuite, pour le Titien comme pour Gaetano, il y a une v�ritable recherche dans la restitution des sentiments ou du caract�re des Granvelle. On d�couvre les visages d�hommes s�rs d�eux, assez d�termin� pour Nicolas, ent�t� si l�on veut se r�f�rer � la devise des Comtois; l��il p�tillant voire malicieux. Derri�re l�aust�rit� apparente des personnages, on devine une certaine rudesses, mais aussi un bon-vivant chez Nicolas avec un sourire ind�finissable. Chez Antoine, plut�t un intellectuel au regard doux, mais scrutateur ou en train de r�fl�chir.1. Le Titien d�apr�s l�encyclop�die en ligne de l�Agora: Peintre v�nitien (v. 1488-1576). Titien fut, � l'instar de Giorgione ou des Van Eyck, un magicien de la peinture. Reprenant les techniques d�velopp�es par son ma�tre et fr�re d'atelier, Giorgione, il d�veloppe et porte � un sommet in�gal� l'art du glacis, cette fine couche de vernis l�g�rement color� qui emprisonne la lumi�re des couches sous-jacentes. �l�ve des Bellini, il perp�tue un des traits qui distinguent l'art v�nitien du reste de l'Italie: la richesse chromatique. Il en r�sulte des portraits d'un naturel incomparable accompagn� d'une grande finesse d'analyse psychologique. On fait remonter avec raison jusqu'� Titien, l'�mergence d'une peinture "peinte" qui se demarque de l'art de son �poque o� le dessin prime avant tout. Les plus grands peintres se r�clameront de ses audaces, les XIXe et XXe si�cles red�couvriront l'expressionnisme avant la lettre du ma�tre v�nitien. 2. Tout d�abord, il s�agit de portraits, genre nouveau apparu � la Renaissance. Ensuite, pour le Titien comme pour Gaetano, il y a une v�ritable recherche dans la restitution des sentiments ou du caract�re des Granvelle. On d�couvre les visages d�hommes s�rs d�eux, assez d�termin� pour Nicolas, ent�t� si l�on veut se r�f�rer � la devise des Comtois; l��il p�tillant voire malicieux. Derri�re l�aust�rit� apparente des personnages, on devine une certaine rudesses, mais aussi un bon-vivant chez Nicolas avec un sourire ind�finissable. Chez Antoine, plut�t un intellectuel au regard doux, mais scrutateur ou en train de r�fl�chir.

3. Nicolas est n� en 1486 dans une famille de notaire et de gens de justice d�Ornans. Ce tombeau en marbre a �t� command� par Nicolas Perrenot de Granvelle pour ses parents Pierre Perrenot et Etiennette Philibert et achev� en 1553. Les armoiries de la famille Granvelle ont �t� mutil�es � la R�volution. L' �pitaphe a �t� r�tabli par les soins de M. Teste, maire d' Ornans. Nicolas Perrenot, fils d�un notaire d�Ornans, na�t en 1486.; sa famille �tait de la bourgeoisie d'Ornans depuis la fin du XIVe si�cle. Pierre, le p�re , �tait donc notaire et jur� aupr�s de la cour de l'Officialit� de Besan�on. �tiennette, la m�re, �tait fille d'�cuyer et avait h�rit� de la seigneurie de Champagney. � Ce tombeau en marbre a �t� command� par Nicolas Perrenot de Granvelle pour ses parents Pierre Perrenot et Etiennette Philibert et achev� en 1553. Les armoiries de la famille Granvelle ont �t� mutil�es � la R�volution. L' �pitaphe a �t� r�tabli par les soins de M. Teste, maire d' Ornans. Nicolas Perrenot, fils d�un notaire d�Ornans, na�t en 1486.; sa famille �tait de la bourgeoisie d'Ornans depuis la fin du XIVe si�cle. Pierre, le p�re , �tait donc notaire et jur� aupr�s de la cour de l'Officialit� de Besan�on. �tiennette, la m�re, �tait fille d'�cuyer et avait h�rit� de la seigneurie de Champagney. �

4. Nicolas, originaire d�Ornans, conna�t une ascension sociale fulgurante : Nicolas fit des �tudes de droit � l�universit� de Dole o� il re�ut l'enseignement� d'un des plus grands jusrisconsultes de l'�poque, Mercurin Arboris de GATTINARA. C'est lui qui favorisa sa carri�re. D'abord avocat dans le bailliage d�Ornans (carte d'un autre site de l'intranet), il devint ensuite conseiller au Parlement de Dole d�s 1518. En 1519, il est nomm� ma�tre des requ�tes au Conseil des Pays-Bas selon la volont� de Marguerite d'Autriche, tante de Charles-Quint. Nicolas fit des �tudes de droit � l�universit� de Dole o� il re�ut l'enseignement� d'un des plus grands jusrisconsultes de l'�poque, Mercurin Arboris de GATTINARA. C'est lui qui favorisa sa carri�re. D'abord avocat dans le bailliage d�Ornans (carte d'un autre site de l'intranet), il devint ensuite conseiller au Parlement de Dole d�s 1518. En 1519, il est nomm� ma�tre des requ�tes au Conseil des Pays-Bas selon la volont� de Marguerite d'Autriche, tante de Charles-Quint.

5. NICOLAS ET CHARLES-QUINT En 1524, il devient 1er conseiller d��tat puis garde des sceaux en 1530. Il repr�sente alors l�Empereur dans toutes les grandes n�gociations internationales de l��poque. http://www.cliohist.net/framesmic.php3?orig=http://www.cliohist.net/moderne/europe/16/cours/chap5.html Nicolas devint rapidement 1er conseiller de Charles-Quint . Intelligent et tol�rant, il parcourut l� Europe comme diplomate pour son prince. Il est m�l� � toutes les affaires internationales de l'�poque , en particulier celles qui ont trait � la rivalit� entre Fran�ois 1er et les Habsbourg. Ainsi, en 1525, il n�gocie avec les Fran�ais la lib�ration de Fran�ois 1er captur� � Pavie. Nomm� ambassadeur en France, il participe au trait� de Madrid, puis de Cambrai (1529).��� � la mort de Gattinara, il re�oit les sceaux du royaume de Naples et de Sicile et finit par �tre garde des sceaux de l'Empire. Il est � Augsbourg en 1530 quand �clate l'unit� religieuse du monde germanique. Il est � Tunis en 1535 et � Alger en 1540 contre les Turcs. Trois de ses fils sont � la bataille de M�hlberg, en 1547, quand Charles-quint �crase les princes protestants de la Ligue de Smalkade. Il agit constamment pour la paix entre chr�tiens, se d�solant de leurs divisions religieuses. http://www.cliohist.net/framesmic.php3?orig=http://www.cliohist.net/moderne/europe/16/cours/chap5.html Nicolas devint rapidement 1er conseiller de Charles-Quint . Intelligent et tol�rant, il parcourut l� Europe comme diplomate pour son prince. Il est m�l� � toutes les affaires internationales de l'�poque , en particulier celles qui ont trait � la rivalit� entre Fran�ois 1er et les Habsbourg. Ainsi, en 1525, il n�gocie avec les Fran�ais la lib�ration de Fran�ois 1er captur� � Pavie. Nomm� ambassadeur en France, il participe au trait� de Madrid, puis de Cambrai (1529).��� � la mort de Gattinara, il re�oit les sceaux du royaume de Naples et de Sicile et finit par �tre garde des sceaux de l'Empire. Il est � Augsbourg en 1530 quand �clate l'unit� religieuse du monde germanique. Il est � Tunis en 1535 et � Alger en 1540 contre les Turcs. Trois de ses fils sont � la bataille de M�hlberg, en 1547, quand Charles-quint �crase les princes protestants de la Ligue de Smalkade. Il agit constamment pour la paix entre chr�tiens, se d�solant de leurs divisions religieuses.

6. Antoine, le cardinal, un humaniste? - Nicolas� a organis� les �tudes de son fils Antoine en vue de La carri�re qu'il lui pr�parait � la cour des Habsbourg. Antoine fr�quente les universit�s� de Louvain, Padoue, Paris, �tudie le droit et la philosophie. Sa formation en fait un parfait courtisan et diplomate, mais aussi un eccl�siastique. - La photographie du buste reliquaire de Saint Laurent a �t� aimablement fournie par l�abb� Decreuze, cur� de la paroisse de haute-Vall�e de la Loue. - Le buste reliquaire de saint Laurent: �glise paroissiale Saint-Laurent d�Ornans. Mat�riaux : bronze : fondu, cisel�, dor�; est constitu� d' un socle quadrangulaire moulur� reposant sur 4 boules aplaties. Le socle comporte une logette renfermant des reliques. L�ensemble mesure 30 cm de haut. Devise de la famille de Granvelle, sous le socle : DURATE ; inscription concernant le commanditaire sous le socle : ANT. PERRENOT. S R/E. PBR CARDINALIS./GRANVELANUS/DD ; inscription concernant l' iconographie : DESCAPULA/S LAURENTII M ; les armoiries du cardinal de Granvelle sont grav�es sur la face post�rieure du socle : aigle imp�riale bic�phale au-dessus de 3 bandes obliques au centre d' un �cusson surmont� du chapeau cardinalice � cordons nou�s.Historique : L' auteur de ce buste reliquaire de saint Laurent est sans doute l' orf�vre italien Leone L�oni. Pr�sent � Bruxelles en 1549-1550, il grava plusieurs m�dailles � l' effigie du cardinal de Granvelle. Ce buste fut offert par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle � l' �glise paroissiale d' Ornans vers 1570. - La photographie du buste reliquaire de Saint Laurent a �t� aimablement fournie par l�abb� Decreuze, cur� de la paroisse de haute-Vall�e de la Loue. - Le buste reliquaire de saint Laurent: �glise paroissiale Saint-Laurent d�Ornans. Mat�riaux : bronze : fondu, cisel�, dor�; est constitu� d' un socle quadrangulaire moulur� reposant sur 4 boules aplaties. Le socle comporte une logette renfermant des reliques. L�ensemble mesure 30 cm de haut. Devise de la famille de Granvelle, sous le socle : DURATE ; inscription concernant le commanditaire sous le socle : ANT. PERRENOT. S R/E. PBR CARDINALIS./GRANVELANUS/DD ; inscription concernant l' iconographie : DESCAPULA/S LAURENTII M ; les armoiries du cardinal de Granvelle sont grav�es sur la face post�rieure du socle : aigle imp�riale bic�phale au-dessus de 3 bandes obliques au centre d' un �cusson surmont� du chapeau cardinalice � cordons nou�s.Historique : L' auteur de ce buste reliquaire de saint Laurent est sans doute l' orf�vre italien Leone L�oni. Pr�sent � Bruxelles en 1549-1550, il grava plusieurs m�dailles � l' effigie du cardinal de Granvelle. Ce buste fut offert par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle � l' �glise paroissiale d' Ornans vers 1570.

7. Antoine, le cardinal, un humaniste? Peinture de Pierre d�Argent, 1572. Copie d�une �uvre du Bronzino, la descente de croix pr�sent�e en 3�me partie. - Peinture de Pierre d�Argent, 1572: d�ploration. Peinture polychrome sur bois, dans l��glise paroissiale St Laurent d�Ornans . Command�e par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle. C�est une copie de l��uvre du Bronzino alors install�e dans la chapelle du palais Granvelle. Afin de remercier son bienfaiteur, le peintre repr�senta le personnage plac� entre saint Nicod�me et joseph d�Arimathie sous les traits du cardinal. - Peinture de Pierre d�Argent, 1572: d�ploration. Peinture polychrome sur bois, dans l��glise paroissiale St Laurent d�Ornans . Command�e par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle. C�est une copie de l��uvre du Bronzino alors install�e dans la chapelle du palais Granvelle. Afin de remercier son bienfaiteur, le peintre repr�senta le personnage plac� entre saint Nicod�me et joseph d�Arimathie sous les traits du cardinal.

8. Nicole Bonvalot est issue d�une influente et riche famille bourgeoise de Besan�on. Son mariage avec celui qui allait devenir le plus important comtois de l��poque lui permit d�accro�tre son influence sur la ville. L'h�tel de Champagney, o� vivait Nicole Bonvalot, veuve de Granvelle, permet d'illustrer l'art renaissant de l'antiquit� a Besan�on. Il ne reste du Moyen-age que la fa�ade sur rue. Il a par la suite �t� reconstruit au d�but du XVI �me si�cle. Cet h�tel garde un grand nombre d'�l�ment gothique : les fen�tres surmont�es d'accolades, non crois�es, bord�es de trumeaux. On trouve des gargouilles sur l'attique. On peut remarquer l'arc en plein cintre de la vo�te d'entr�e c�toyant une arcature en spirale et deux autres baies de style m�di�val, surmont�es l� encore d'accolades. Au second �tage, les appuis des fen�tres parfaitement align�s simulent et rappellent la corniche inf�rieur. Au-dessus de ces fen�tres, une corniche � deux moulures semble exhausser un faux attique sous un auvent. L'ensemble de l'h�tel est construit dans le calcaire bleu et ocre de Chailluz mais polie, a la "fa�on marbre". Aux deux �tages, sur trois cot�s, s'ouvrent deux galeries, en bois, superpos�s, donnant dans la cour. Celle-ci est un passage permettant de rejoindre le fort Griffon. Nicole Bonvalot fit remanier ces locaux de 1560 � 1565 par l�architecte R. Maire. Les galeries � colonnes de bois de divers ordres ainsi que les colonnes toscanes surmont�es de consoles � volutes datent de cette �poque. L'h�tel de Champagney, o� vivait Nicole Bonvalot, veuve de Granvelle, permet d'illustrer l'art renaissant de l'antiquit� a Besan�on. Il ne reste du Moyen-age que la fa�ade sur rue. Il a par la suite �t� reconstruit au d�but du XVI �me si�cle. Cet h�tel garde un grand nombre d'�l�ment gothique : les fen�tres surmont�es d'accolades, non crois�es, bord�es de trumeaux. On trouve des gargouilles sur l'attique. On peut remarquer l'arc en plein cintre de la vo�te d'entr�e c�toyant une arcature en spirale et deux autres baies de style m�di�val, surmont�es l� encore d'accolades. Au second �tage, les appuis des fen�tres parfaitement align�s simulent et rappellent la corniche inf�rieur. Au-dessus de ces fen�tres, une corniche � deux moulures semble exhausser un faux attique sous un auvent. L'ensemble de l'h�tel est construit dans le calcaire bleu et ocre de Chailluz mais polie, a la "fa�on marbre". Aux deux �tages, sur trois cot�s, s'ouvrent deux galeries, en bois, superpos�s, donnant dans la cour. Celle-ci est un passage permettant de rejoindre le fort Griffon. Nicole Bonvalot fit remanier ces locaux de 1560 � 1565 par l�architecte R. Maire. Les galeries � colonnes de bois de divers ordres ainsi que les colonnes toscanes surmont�es de consoles � volutes datent de cette �poque.

9. Notes extraites de : http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html B�tie sur un sous-sol vo�t� en berceau, la partie principale du palais est constitu�e de quatre corps de b�timent d' in�gale hauteur dispos�s autour d' une cour entour�e d' un portique surmont� d' une galerie, au centre de laquelle �tait situ�e une fontaine (�tudi�e). Le corps de logis sur rue contenait la grande salle. Le passage d' entr�e est vo�t� d' ar�tes. Dans l' aile gauche se trouve l' escalier d' honneur, contenu dans une tour carr�e engag�e. Le dernier �tage de celle-ci �tait occup� par un oratoire. Au rez-de-chauss�e de l' aile sud �tait situ�e l' orangerie donnant sur le jardin d' agr�ment prolong� par un verger, transform� en jardin public (�tudi�). Les annexes du palais, situ�es � sa gauche, �taient organis�es autour de deux cours et comprenait deux corps de b�timents parall�les, o� �taient situ�s communs, remise, �curie prolong�s c�t� jardin par une aile perpendiculaire abritant l' �curie principale, dite la grande �curie. Le puits dans la premi�re cour, appuy� contre la face lat�rale gauche du palais, subsiste en partie. Dans le deuxi�me corps de b�timent de la basse-cour a �t� install� un temps l' ancien th��tre de la Ville. Notes extraites de : http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html B�tie sur un sous-sol vo�t� en berceau, la partie principale du palais est constitu�e de quatre corps de b�timent d' in�gale hauteur dispos�s autour d' une cour entour�e d' un portique surmont� d' une galerie, au centre de laquelle �tait situ�e une fontaine (�tudi�e). Le corps de logis sur rue contenait la grande salle. Le passage d' entr�e est vo�t� d' ar�tes. Dans l' aile gauche se trouve l' escalier d' honneur, contenu dans une tour carr�e engag�e. Le dernier �tage de celle-ci �tait occup� par un oratoire. Au rez-de-chauss�e de l' aile sud �tait situ�e l' orangerie donnant sur le jardin d' agr�ment prolong� par un verger, transform� en jardin public (�tudi�). Les annexes du palais, situ�es � sa gauche, �taient organis�es autour de deux cours et comprenait deux corps de b�timents parall�les, o� �taient situ�s communs, remise, �curie prolong�s c�t� jardin par une aile perpendiculaire abritant l' �curie principale, dite la grande �curie. Le puits dans la premi�re cour, appuy� contre la face lat�rale gauche du palais, subsiste en partie. Dans le deuxi�me corps de b�timent de la basse-cour a �t� install� un temps l' ancien th��tre de la Ville.

10. FA�ADE DU PALAIS GRANVELLE: une fa�ade � l�italienne. Notes extraites de :http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html ��La fa�ade sur rue est rythm�e par des colonnes � ordres superpos�s doriques, ioniques et composites. Le portail d' entr�e est encadr� par deux colonnes corinthiennes. Les baies du rez-de-chauss�e et du deuxi�me �tage sont surmont�es de frontons : triangulaires en bas, cintr�s en haut, les appuis de fen�tres sont � ce niveau d�cor�s de t�tes d' anges. Les trois fen�tres du comble sont d�cor�es de cand�labres et de deux arabesques en forme de S encadrant un petit fronton cintr� dans lequel est sculpt� une t�te en haut-relief. Remarquable dans son ensemble, ce palais � l'italienne � cour centrale poss�de un corps de logis sur rue dot� d'une fa�ade longue de 48 m � ordres superpos�s.�� Notes extraites de :http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html ��La fa�ade sur rue est rythm�e par des colonnes � ordres superpos�s doriques, ioniques et composites. Le portail d' entr�e est encadr� par deux colonnes corinthiennes. Les baies du rez-de-chauss�e et du deuxi�me �tage sont surmont�es de frontons : triangulaires en bas, cintr�s en haut, les appuis de fen�tres sont � ce niveau d�cor�s de t�tes d' anges. Les trois fen�tres du comble sont d�cor�es de cand�labres et de deux arabesques en forme de S encadrant un petit fronton cintr� dans lequel est sculpt� une t�te en haut-relief. Remarquable dans son ensemble, ce palais � l'italienne � cour centrale poss�de un corps de logis sur rue dot� d'une fa�ade longue de 48 m � ordres superpos�s.��

11. FA�ADE RYTHM�E PAR UNE D�CORATION VARI�E - Les corniches d�limitent trois niveaux

12. LA COUR D�HONNEUR DU PALAIS

13. LA COUR D�HONNEUR DU PALAIS

14. La statue de la Sir�ne est aujourd�hui sur laFONTAINE DE BERTRAND.Rue Charles Nodier, � l�angle de la Pr�fecture.

15. La petite Sir�ne

16. D' apr�s les travaux historiques r�cents, les architectes du palais seraient S�bastien Van Oyen, puis son fils Jacques, d' origine flamande ; le monogramme IOA situ� sur l' un des chapiteaux du premier �tage sur cour pourrait alors se lire : Jacques Oyen architecte. D' apr�s les travaux historiques r�cents, les architectes du palais seraient S�bastien Van Oyen, puis son fils Jacques, d' origine flamande ; le monogramme IOA situ� sur l' un des chapiteaux du premier �tage sur cour pourrait alors se lire : Jacques Oyen architecte.

17. Le palais apr�s les GranvelleSource: http://www.Besancon.fr . D�autres d�tails sont accessibles surhttp://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-35-11066-77619-M99051-192406.html ��Le palais conna�t les fastes tant qu�il reste la propri�t� de la famille. Mais � la suite de l�extinction de la lign�e, en 1637, il subit de lentes d�gradations. Apr�s la conqu�te fran�aise de 1674, le b�timent est lou� et mis � disposition des gouverneurs. Louis XIV y est accueilli en 1683, ce qui lui vaut le titre de "Louvre" durant son s�jour. En 1712 le palais devient propri�t� de la ville et conna�t une intense activit� culturelle. Il h�berge l�Acad�mie de Musique, la salle de la Com�die et l�Acad�mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. la mort de Nicolas en 1550, le palais revient � son fils Thomas, puis passe par h�ritage � la famille de la Baume Saint-Amour qui le poss�dait en 1676 lorsque la Ville loue l' �difice pour y installer le gouverneur de Franche-Comt�. En 1712, Charles-Fran�ois de la Baume Saint-Amour le vend finalement � la Ville, alors qu' une partie de l' ancien verger avait d�j� �t� c�d� en 1710 au conseiller Belin pour y construire son h�tel (voir dossier : h�tel Belin, 47 rue M�gevand). Dans le courant du 18e si�cle, le palais outre des fonctions r�sidentielles a aussi abrit� un th��tre � partir de 1728, puis en 1752 l' Acad�mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts et en 1756 l' �cole de dessin et l' acad�mie de musique. En 1782, la tour reliant le palais au couvent des Carmes est d�truite pour agrandir la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Pr�fecture). En 1793, la Ville n' en ayant plus l' usage, revend le palais � des particuliers puis le rach�te en 1863. Sa partie gauche comprenant communs, remises, �curies appel� "le petit Granvelle", qui avait �t� revendu par les acqu�reurs du palais le 7 vend�miaire an 4, est progressivement d�truit ou transform� dans le courant du 19e si�cle : le b�timent sur rue est reconstruit au d�but du 19e si�cle pour servir d' habitation, les grandes �curies ayant �t� d�molies en 1897 pour agrandir la promenade Granvelle (voir sous-dossier : jardin public dit Promenade Granvelle). Entre 1872 et 1890, l' architecte en chef des Monuments historiques, Edouard B�rard, restaure le palais et propose un projet de r�habilitation pour installer les mus�es de la Ville en compl�tant l' �difice primitif par deux ailes sur la rue de la Pr�fecture et la promenade Granvelle (projet non r�alis�). En 1868, l' aile sud du palais o� se trouvait l' ancienne orangerie est lou�e pour y implanter une brasserie. Celle-ci, achet�e en 1932, est transform�e, en 1933, par l' architecte en chef des Monuments historiques, Julien Polti. Dans la 2�me moiti� du 19e si�cle, une �cole de filles est �rig�e sur l' emprise d' une partie du petit Granvelle (voir sous-dossier : �cole primaire). En 1932, le long de la face lat�rale droite du palais, une banque est construite (voir sous-dossier : banque), en remplacement de corps de b�timents disparates � usage d' habitation. A partir de 1950, le palais est converti en mus�e d' Histoire, puis transform� en mus�e du Temps � la fin du 20e si�cle. La premi�re tranche de travaux achev�e a permis la r�ouverture partielle des lieux en juin 2002. la mort de Nicolas en 1550, le palais revient � son fils Thomas, puis passe par h�ritage � la famille de la Baume Saint-Amour qui le poss�dait en 1676 lorsque la Ville loue l' �difice pour y installer le gouverneur de Franche-Comt�. En 1712, Charles-Fran�ois de la Baume Saint-Amour le vend finalement � la Ville, alors qu' une partie de l' ancien verger avait d�j� �t� c�d� en 1710 au conseiller Belin pour y construire son h�tel (voir dossier : h�tel Belin, 47 rue M�gevand). Dans le courant du 18e si�cle, le palais outre des fonctions r�sidentielles a aussi abrit� un th��tre � partir de 1728, puis en 1752 l' Acad�mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts et en 1756 l' �cole de dessin et l' acad�mie de musique. En 1782, la tour reliant le palais au couvent des Carmes est d�truite pour agrandir la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Pr�fecture). En 1793, la Ville n' en ayant plus l' usage, revend le palais � des particuliers puis le rach�te en 1863. Sa partie gauche comprenant communs, remises, �curies appel� "le petit Granvelle", qui avait �t� revendu par les acqu�reurs du palais le 7 vend�miaire an 4, est progressivement d�truit ou transform� dans le courant du 19e si�cle : le b�timent sur rue est reconstruit au d�but du 19e si�cle pour servir d' habitation, les grandes �curies ayant �t� d�molies en 1897 pour agrandir la promenade Granvelle (voir sous-dossier : jardin public dit Promenade Granvelle). Entre 1872 et 1890, l' architecte en chef des Monuments historiques, Edouard B�rard, restaure le palais et propose un projet de r�habilitation pour installer les mus�es de la Ville en compl�tant l' �difice primitif par deux ailes sur la rue de la Pr�fecture et la promenade Granvelle (projet non r�alis�). En 1868, l' aile sud du palais o� se trouvait l' ancienne orangerie est lou�e pour y implanter une brasserie. Celle-ci, achet�e en 1932, est transform�e, en 1933, par l' architecte en chef des Monuments historiques, Julien Polti. Dans la 2�me moiti� du 19e si�cle, une �cole de filles est �rig�e sur l' emprise d' une partie du petit Granvelle (voir sous-dossier : �cole primaire). En 1932, le long de la face lat�rale droite du palais, une banque est construite (voir sous-dossier : banque), en remplacement de corps de b�timents disparates � usage d' habitation. A partir de 1950, le palais est converti en mus�e d' Histoire, puis transform� en mus�e du Temps � la fin du 20e si�cle. La premi�re tranche de travaux achev�e a permis la r�ouverture partielle des lieux en juin 2002.

18. VESTIGE DE L�ANCIENNE CHAPELLE S�PULCRALE DES GRANVELLE Entr�e de l�ancienne chapelle s�pulcrale des Granvelle (1549-1551), �uvre de l�architecte R. Maire. Elle abrita les corps de Nicolas et de son fils Antoine, le cardinal. Le retable de l�autel �tait une D�position de Croix du Bronzino offerte � Nicolas par les M�dicis. Aujourd�hui au mus�e des Beaux-Arts de Besan�on.

19. Cosme 1er de M�DICIS offrit ce tableau (huile sur bois) � Nicolas Perrenot de GRANVELLE qui le destinait � sa chapelle fun�raire dans l��glise des Carmes o� il resta jusqu�� la R�volution avant d��tre transf�r� au mus�e des Beaux Arts. Agnolo di Cosimo Allori (Bronzino)(1503-1572)est un repr�sentant de la seconde �cole mani�riste florentine, au trait �labor� et c�r�bral, qui r�alisa notamment dans ses portraits de v�ritables mod�les d'id�alisation courtisane mais aussi de froide rigueur psychologique. �l�ve et collaborateur de Pontormo, il devint un proche de la cour des M�dicis en 1539 lorsqu'il s'occupa des d�corations pour le mariage de Cosimo I avec la belle et riche El�onore de Tol�de, fille de Vicer� de Naples. Tr�s vite il devint le portraitiste officiel du duc et de la cour: ses portraits purs, nobles, pr�cieux et en m�me temps alertes traduisaient pleinement le go�t absolutiste du souverain et le besoin qu'il �prouvait de fournir � ses sujets des certitudes plut�t que des inqui�tudes existentielles comme c'�tait le cas avec la premi�re �cole mani�riste. Agnolo di Cosimo Allori (Bronzino)(1503-1572)est un repr�sentant de la seconde �cole mani�riste florentine, au trait �labor� et c�r�bral, qui r�alisa notamment dans ses portraits de v�ritables mod�les d'id�alisation courtisane mais aussi de froide rigueur psychologique. �l�ve et collaborateur de Pontormo, il devint un proche de la cour des M�dicis en 1539 lorsqu'il s'occupa des d�corations pour le mariage de Cosimo I avec la belle et riche El�onore de Tol�de, fille de Vicer� de Naples. Tr�s vite il devint le portraitiste officiel du duc et de la cour: ses portraits purs, nobles, pr�cieux et en m�me temps alertes traduisaient pleinement le go�t absolutiste du souverain et le besoin qu'il �prouvait de fournir � ses sujets des certitudes plut�t que des inqui�tudes existentielles comme c'�tait le cas avec la premi�re �cole mani�riste.

20. �vangile selon Marc : ��il y avait l� de nombreuses femmes [�] celles-l� m�mes qui avaient suivi J�sus depuis la Galil�e pour �tre � son service, �vangile selon Jean: ��Joseph d�Arimathie, qui �tait disciple de J�sus, mais en secret par crainte des juifs, demanda � Pilate l�autorisation d�enlever le corps de J�sus. Pilate le permit. Ils vinrent donc l�enlever.�

21. Il existe une autre version de cette descente de croix � Florence. Le tableau est ins�r� dans une chapelle?Il existe une autre version de cette descente de croix � Florence. Le tableau est ins�r� dans une chapelle?

25. Observer la position des mains. Le Mani�risme : P�riode de transition dans l'histoire des arts qui s'�tend de 1520 � 1620, entre la Renaissance et le baroque Art de cour, pr�cieux intellectuel et th��tral caract�ris� par des personnages �tir�s, une recherche du d�tail et un certain irr�alisme du d�cor P�riode artistique aux facettes aussi multiples que d'artistes qui l'ont suivie . Cette "maniera moderna��, "bella maniera" implique certaines qualit�s exceptionnelles, l'harmonie et la mesure, l'imagination et la fantaisie. Dans ce sens, le terme de maniera n'est �videmment jamais employ� de fa�on n�gative et ne correspond pas du tout � l'adjectif "mani�r�" (manieroso , manierato ) qui a aussi un sens p�joratif. . En peinture, le mani�risme se caract�rise par : recherche de la beaut� dans les moindres d�tails,iconographie recherch�e,importance du d�tail d�coratif, effet de plans superpos�s, raccourcis dans les positions, angularit�s et courbes (formes serpentines des corps comme le Christ mort dans les bras de sa m�re) Le Mani�risme : P�riode de transition dans l'histoire des arts qui s'�tend de 1520 � 1620, entre la Renaissance et le baroque Art de cour, pr�cieux intellectuel et th��tral caract�ris� par des personnages �tir�s, une recherche du d�tail et un certain irr�alisme du d�cor P�riode artistique aux facettes aussi multiples que d'artistes qui l'ont suivie . Cette "maniera moderna��, "bella maniera" implique certaines qualit�s exceptionnelles, l'harmonie et la mesure, l'imagination et la fantaisie. Dans ce sens, le terme de maniera n'est �videmment jamais employ� de fa�on n�gative et ne correspond pas du tout � l'adjectif "mani�r�" (manieroso , manierato ) qui a aussi un sens p�joratif. . En peinture, le mani�risme se caract�rise par : recherche de la beaut� dans les moindres d�tails,iconographie recherch�e,importance du d�tail d�coratif, effet de plans superpos�s, raccourcis dans les positions, angularit�s et courbes (formes serpentines des corps comme le Christ mort dans les bras de sa m�re)

27. � partir de ce dossier, une fiche sous word doit �tre �labor�e sur Nicolas et Antoine GRANVELLE, leur �poque, le Palais qui porte leur nom, et le tableau du Bronzino. � I. Nicolas Perrenot de Granvelle et son fils Antoine Rechercher une courte biographie du Titien. D�crire bri�vement ces deux personnages en vous attachant � leur visage et leur expression. En quoi ces deux tableaux sont-ils caract�ristiques de la Renaissance? Rechercher les origines des Granvelle. Pour Nicolas, donner les principales �tapes de sa carri�re, le nom du souverain qu�il servit. � propos de Charles-quint, noter le nom de sa dynastie, ses possessions en Europe et dans le monde afin de comprendre l�importance du poste d�tenu par Nicolas. Relever quelques �l�ments prouvant qu�Antoine Granvelle est acteur de la Renaissance et de l'humanisme; et en quoi il contribua, comme son p�re et sa m�re, � la diffusion de la Renaissance en Franche-Comt�. 7. Par quel nom d�signer Antoine de Granvelle comme protecteur d�un artiste local? II. Le palais Granvelle � Besan�on. 8. Rep�rer l'emplacement du palais Granvelle et d�crire sa situation dans la ville. 9. Rep�rer dans la fa�ade ce qui est caract�ristique de la Renaissance:� d�crire l'�l�vation, le r�le des corniches et des colonnes. 10. Relever les dates du d�but�et de la fin des travaux du palais et les endroits o� elles sont visibles. 11. Quelle peut �tre l�origine de l�architecte? 12. Relever le nom d'un personnage tr�s c�l�bre qui s�journa dans le Palais. III. ��la descente de croix�� tableau du BRONZINO, 1545. Offert par Cosme 1er de M�DICIS � Nicolas Perrenot. 13. Faites une fiche ordonn�e sur ce tableau avec l�aide des diapositives : - genre, auteur et date, identification du sujet et des principaux personnages. - construction du tableau, qualit� du dessin, des couleurs, usage de la lumi�re. - Style Concluez en pr�cisant en quoi ce tableau est caract�ristique de la Renaissance en peinture. B. JACQUET. Lyc�e Pergaud. Besan�on. janvier 2006