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L’INTERVENTION SOCIALE FACE AUX CRISES ENVIRONNEMENTALES. CAS DE LA CÔTE D’IVOIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST Dr Georges KOKO. INTRODUCTION. Recrudescence des catastrophes naturelles Afrique: catastrophes acquises ou d’origine humaine
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L’INTERVENTION SOCIALE FACE AUX CRISES ENVIRONNEMENTALES CAS DE LA CÔTE D’IVOIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST Dr Georges KOKO
INTRODUCTION • Recrudescence des catastrophes naturelles • Afrique: catastrophes acquises ou d’origine humaine • Côte d’Ivoire: crise militaro-politique avec rébellion et division du pays en deux parties(septembre 2002) ,crise de déchets toxiques dans la ville d’Abidjan et banlieue(août 2006)
INTRODUCTION(SUITE) • Aux lots de réfugiés(libériens) existant (1990) s’ajoutent les déplacés dans la zone gouvernementale (Abidjan surtout) • Conséquences incommensurables sur le plan humain et matériel • Quelles ont été les réactions des gouvernants et des gouvernés? Et avec quels moyens? • Quels enseignements peut-on tirer de ces crises?
MOYENS • Humains: importants et de qualité • Financiers et matériels: très insuffisants du fait de l’instabilité politique depuis décembre 1999 • Dans l’ensemble pas de moyens nécessaires pour une prévention efficace
CONSEQUENCES • Destruction du capital humain • Destruction et pertes énormes de biens divers • Insécurités et déficits alimentaire et sanitaire • Pollution de la nappe phréatique • Insuffisance en eau potable et en abris • Désorganisation, perturbation et même déchirure de la société entière (rurale ,urbaine, familiale) • Accroissement de la pauvreté et la misère avec diminution de l’espérance de vie
ACTEURS OPERATIONNELS EN PRESENCE • Gouvernement • La communauté et les institutions internationales • Les ONG • Les populations
MESURES MISES EN OEUVRE • Un cadre légal et institutionnel existant: - Constitution de 2000 : place importante aux droits de l’Homme - Ministère des affaires sociales ,de la famille et de l’enfant - Retraite obligatoire pour les salariés (publics et privés -20% de la population) - Protection effective contre le risque maladie , accidents de travail et maladies professionnelles pour le secteur privé.
MESURES MISES EN ŒUVRE (SUITE 1) • Création d’un ministère :de la solidarité et des victimes de guerre • Création de cellules nationales de gestion de lcrise ( déchets toxiques) et de solidarité(dons et biens divers) • Organisation de la solidarité matérielle et financière (rural et urbain) • Mobilisation des structures sanitaires et soins gratuits à tous les patients de déchets toxique
MESURES MISES EN ŒUVRE (SUITE 2) • Atelier sur le renforcement des capacités des professionnels de santé pour une prise en charge efficiente des effets à moyen et à long terme des intoxications de masse par les déchets toxiques • Organisation des états généraux de la solidarité afin de renforcer la cohésion sociale pour un développement humain durable en post-crise • Atelier sur la gestion des déchets toxiques en C.I.et dans la sous région avec de nouvelles stratégies de prévention des catastrophes
INSUFFISANCES • Insuffisance de cadre légal et institutionnel pour la protection sociale (sécurité sociale) • Pas de protection maladie (non obligatoire) pour 75 à 80%de la population idem allocation familiale ,accident de travail , etc. • Pas de protection de toute nature pour les non salariés (70 à 80% de la pop)
QUELS RÔLES POUR LES GOUVERNANTS? • Rôle très important dans le développement de l’action sociale : - Organisation et régulation des actions sociales (mise en place du cadre légal et institutionnel) cas du foncier rural –déchets toxiques - Véritable volonté politique en faveur de l’action sociale - Garantir l’équité et la justice sociale - Rôle de contrôle, supervision et d’évaluation des actions sociales
RÔLE DES ONG • Elles jouent un rôle majeur, leur efficacité dépendra: - D’un bon développement institutionnel de leur structure - D’un équipement adéquat en logistique et en matériel roulant - D’un renforcement des capacités de leur personnel (formation continue) - D’un contrôle , d’une supervision et d’une évaluation permanente de leurs actions
QUELS RÔLES POUR LES POPULATIONS • Victimes directes et indirectes de ces crises et bénéficiaires des actions sociales • Faible mobilisation de la société civile en C.I. les réactions des populations sont spontanées et peu structurées • Elles doivent s’organiser, se concerter afin de définir ,concevoir et réaliser de nouvelles stratégies sociales pertinentes
CONCLUSION • La C.I comme de nombreux pays africains est caractérisée par la faiblesse d’organisation socio-structurelle des populations • L’intervention sociale reposera encore longtemps en cas de catastrophe sur les hésitations des gouvernants et les actions des ONG • Il est souhaitable que les populations et les gouvernants s’impliquent davantage ,chacun devant jouer à fond le rôle qui est le sien ,pour la mise en place de nouvelles stratégies efficientes d’action sociale.