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Mémoire présenté à la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois 19 juin 2007. L’Épicerie coopérative. Projet de société Association de plus de 1000 membres Sa mission:
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Mémoire présenté à la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois 19 juin 2007
L’Épicerie coopérative • Projet de société • Association de plus de 1000 membres • Sa mission: • Améliorer l’accessibilité à des produits alimentaires de qualité à prix abordable pour la population, • Offrir des emplois de qualité à ses membres travailleurs, • Favoriser la formation professionnelle de diverses clientèles cibles, • Participer à la revitalisation socio-économique du secteur de l’Île de Hull.
Projet alimentaire à facettes multiples • Une épicerie de 18 000 pieds carrés entourée éventuellement de différents services en lien avec la sécurité alimentaire et le bien-être de la collectivité: • des plateaux de transformations, • une halte garderie, • une cuisine collective, • du logement abordable et du logement social, • une école hors-murs, • Un jardin potager sur le toit, etc…
Le lien qualité de l’alimentation – santé – budget • Constatations: • Les bonnes habitudes alimentaires s’acquièrent en bas âge, • Il y a une baisse de l’habileté à cuisiner parmi la population, tant en milieu urbain qu’en milieu rural. • Les aliments « moins santé » sont souvent plus abordables financièrement que les aliments « plus santé ». • Nous sommes préoccupés que près de 20 % de la population vit sous le seuil de faible revenu. Pour eux, faire des choix alimentaires « santé » constitue souvent un exploit.
Nos suggestions • Accroître le pouvoir d’achat des personnes. • Augmenter l’éducation relative à la bonne alimentation pour la population et en milieu scolaire. • Valoriser le fait de cuisiner soi-même ses repas. • Promouvoir le jardinage. • Appuyer nos producteurs et transformateurs locaux en: • Augmentant la promotion de l’achat local, • Facilitant les contacts directs, producteurs-consommateurs, • Multipliant les marchés publics, • Développant des incitatifs pour que les grandes chaînes alimentaires permettent à leurs franchisés un pourcentage accru de produits locaux sur leurs tablettes, • Mettant en place des mesures diminuant le prix de revient de produits maraîchers biologiques ou de produits transformés sains contenant plus de produits de base locaux.
Constatations reliées au droit à choisir notre alimentation • Le droit à une alimentation de qualité est reconnu par le Québec, qui a entériné les accords du Pacte International des Droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) en 1976, • Les experts mondiaux sont partagés sur l’innocuité des aliments transgéniques et cela entraîne un malaise parmi la population. • Présentement, l’identification du contenu en OGM d’un aliment transformé ou non, est laissé à la discrétion du producteur, transformateur ou distributeur. • Il y a encore bien des trous dans notre connaissance des effets potentiels long terme de ces produits alimentaires sur la santé de la population. • Bien peu d’entreprises identifient effectivement le contenu en OGM de leurs produits. • Les consommateurs ont le droit de choisir s’ils désirent ou non consommer des produits génétiquement modifiés.
Nos suggestions • L’étiquettage obligatoire des OGM sur les produits alimentaires. • La poursuite des études visant à approfondir nos connaissances sur l’innocuité long terme de tels produits. • La mise en place d’un centre de recherche indépendant des grands de l’alimentation pour mener à bien ces études. • L’instauration d’une case « environnementale » venant compléter les étiquettes nutritionnelles actuellement en usage pour les produits alimentaires. À titre d’exemple, cette case pourrait comporter des indications du genre : • Produit du Québec dans telle ou telle région • Transformé au Québec • Sans pesticides • Sans agents de conservation • Sans OGM • Biologique • L’adoption d’une politique globale sur la sécurité alimentaire de la population. Le Québec peut et doit être chef de file en la matière.