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L’ HOPITAL. DP3 Jade Vauclare & Justine Fabregoule. SECRETAIRE MEDICALE.
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L’ HOPITAL DP3 Jade Vauclare & Justine Fabregoule
SECRETAIRE MEDICALE La secrétaire médicale est le premier interlocuteur du patient. Elle l'oriente en cas d'urgence, l'accueille en salle d'attente ou en service hospitalier. Elle doit mettre en confiance les patients et répondre à l'angoisse et à l'impatience avec compréhension. La secrétaire médicale répond au téléphone et s'occupe des dossiers médicaux ainsi que de la gestion du cabinet (factures, plannings...). Aussi, elle prépare chaque jour les comptes rendus des examens, consultations et interventions chirurgicales. La secrétaire médicale doit donc être disponible, organisée et rigoureuse pour gérer ses différentes tâches car une erreur de dossier, par exemple, peut avoir de lourdes conséquences. Elle est tenue au secret professionnel. Le métier est composé de 50% de relationnel, il est donc demandé à la secrétaire d'être attentive et rassurante envers les patients.
La profession peut être exercée dans différents lieux: hôpitaux, cabinets... sachant que dans les hôpitaux, ces fonctionnaires sont recrutées sur concours. Aujourd'hui, un tiers des secrétaires médicales travaillent à l'hôpital, les cabinets ont tendance à fortement se développer. Il n'existe pas de diplôme d'État propre à la formation de secrétaire médicale. Mais l'avantage est donné au Baccalauréat ST2S (Sciences et Technologie de la Santé et du Social) avec l'option bureautique qui constituent de bonnes bases. Il existe aussi des formations spécifiques au métier qui peuvent être préparées en un an. En ce qui concerne la rémunération mensuelle, elle est de 1300 euros en début de carrière et peut évoluer jusqu'à 1500 euros en fin de carrière.
AIDE - SOIGNANTE L'aide-soignante est sans aucun doute la personne la plus proche des malades. Elle assure le confort et l'hygiène des patients, toujours sous la responsabilité d'une infirmière car, contrairement à celle-ci, l'aide-soignante ne peut pas donner de médicaments ni procurer de soins médicaux comme la prise de tension. En revanche, elle peut s'occuper des petits soins tels que le changement de pansements. Elle habille et fait la toilette des malades quotidiennement. L'aide-soignante prépare aussi les repas en tenant compte des régimes spécifiques de certains patients et s'ils doivent rester à jeun. Elle s'occupe aussi des différentes tâches d'entretien. L'aide-soignante est très proche de ses patients et très à l'écoute de leurs besoins. Elle doit donc faire preuve de patience et d'ouverture d'esprit pour soutenir psychologiquement les malades. Les conditions d'exercice sont difficiles car les aides-soignantes sont en permanence confrontées à la maladie, voire même à la mort.
Mais malgré ces difficultés, l'aide-soignante ne doit rien perdre de sa bonne humeur et de sa sympathie à l'égard des patients. 90% des personnes exerçant ce métier sont des femmes. L'aide-soignante doit rester disponible malgré des horaires contraignants (nuits, week-end...). Elle peut exercer dans des hôpitaux, des cliniques ou en maisons de retraites. A savoir qu'après trois ans d'ancienneté en tant qu'aide-soignante, elle peut se présenter au concours d'infirmière. L'évolution du métier est donc très intéressante. Il faut être au minimum titulaire d'un Brevet des Collèges pour obtenir le diplôme d'Etat d'aide-soignante, composé de deux épreuves écrites et d'une épreuve orale, après une année de formation. Le salaire mensuel d'une aide-soignante en début de carrière est d'environ 1358 euros (primes et indemnités non comprises). Celui-ci peut se retrouver à 1860 euros en fin de carrière.
PUERICULTRICE La puéricultrice veille au bien-être physique et moral des enfants. Des activités de prévention, de protection et d’éducation de l’enfant auprès des familles sont nécessaires. En effet, ses conseils en matière d’hygiène et de développement du bébé sont précieux pour la jeune maman. La puéricultrice donne les soins quotidiens et s’occupe de l’hygiène et de l’alimentation des nouveaux-nés. Son travail consiste aussi à détecter des comportements anormaux ou des signes de maltraitance chez l’enfant. La puéricultrice travaille en équipe avec le reste du personnel de santé en maternité ou pédiatrie voire même dans un service de néonatalogie lorsqu’il s’agit de bébés prématurés ou malades. La profession est très féminisée mais reste cependant totalement ouverte aux hommes. Le métier est certes passionnant mais les horaires contraignants car il faut parfois être présent les nuits et les week-ends.
Les qualités requises sont la tolérance et la capacité à dialoguer avec les parents au sujet de leurs enfants. La puéricultrice doit faire preuve d’un grand sens de l’observation et de l’écoute ainsi que de patience et de douceur. Les conditions de travail ne sont pas toujours faciles d’où l’importance d’avoir une bonne santé physique et nerveuse. L’accès à la profession se fait après un diplôme d’Etat d’infirmier (BAC+3) ou de sage-femme (BAC+5) suivit du diplôme d’Etat de puéricultrice qui se prépare en un an dans des écoles agrées. Le salaire mensuel brut (hors primes et indemnités) est de 1600 euros en début de carrière pour aboutir à 2700 euros en fin de carrière. Les puéricultrices responsables d’une structure d’accueil, elles, gagnent 2500 euros par mois.
SAGE - FEMME La naissance est le point de départ du métier même si la sage-femme doit aussi assurer le suivi prénatal de la future maman. Sa présence est très importante de la préconception au retour à la maison. La sage-femme s’occupe des consultations des femmes enceintes en ce qui concerne la surveillance du bon déroulement de la grossesse ainsi que les monitorings (surveillance) et le dépistage de certains risques. Elle accompagne psychologiquement les futures mères ce qui crée une grande complicité entre elles. Toutes seront d’accord pour dire que ce métier est le plus beau du milieu hospitalier car elles ne sont pas confrontées aux maladies mais vivent des moments de joies intenses avec les jeunes parents. La sage-femme joue aussi un rôle de prévention et de communication. Elle est responsable de l’accouchement, seule, ou assistée d’un médecin. Elle n’a pas le droit à l’erreur et en cas de problème, doit aussitôt faire appel à ses supérieurs. Après l’accouchement, le sage-femme donne les premiers soins au bébé.
Pour exercer cette activité, il est indispensable d’être passionné par la naissance. Aussi, un grand nombre de compétences médicales et scientifiques sont demandées. Le métier est ouvert aux hommes même si le nom ne leur est pas vraiment approprié. A savoir que la profession est très recherchée dans les hôpitaux et les cliniques. La sage-femme peut aussi exercer en libéral mais c’est plutôt rare. Un baccalauréat scientifique est préférable pour la suite de la formation qui consiste en un 1er Cycle d’Etudes Médicales (PCEM1) suivi de quatre années d’études. Au terme des ces quatre années, un examen, composé d’épreuves écrites et orales et d’un mémoire, permet d’acquérir le diplôme d’Etat de sage-femme. Pour ce qui est de la rémunération, la sage-femme gagne environ 1577 euros par mois en début de carrière, salaire qui peut aboutir à 3323 euros par mois en fin de carrière.
PSYCHIATRE Le psychiatre est un médecin spécialisé. Il soigne les patients souffrants de troubles mentaux graves mais aussi les états de mal-être comme la dépression ou le stress. Il accompagne les malades sur une longue durée pour surveiller l’évolution de l’état de ceux-ci. Une relation de confiance s’établit avec les patients, des capacités d’écoute et de communication sont donc essentielles. Le psychiatre a de nombreux contacts, que ce soit avec les patients, les confrères ou les autres spécialistes de la santé. Il travaille beaucoup et est très souvent confronté à des situations difficiles, c’est pour ces raisons qu’il doit être motivé et pourvu d’une grande résistance physique et nerveuse ainsi que d’un solide équilibre personnel. Le psychiatre peut travailler en milieu hospitalier ou en libéral.
La dureté de la profession a pour conséquence un important manque de ces spécialistes au sein du milieu médical. Cette pénurie peut aussi s’expliquer par les dix longues années d’études minimum nécessaires après un baccalauréat scientifique. Le diplôme d’Etat de docteur en médecine est ensuite décerné après le soutien d’une thèse en fin d’études. Parallèlement, avec un salaire d’environ 4767 euros par mois, le métier peut en motiver plus d’un !
CHIRURGIEN Les chirurgiens sont aussi des scientifiques mais de très grand niveau : ils utilisent les technologie de pointe comme la coelioscopie qui permet d’opérer sans ouvrir les patients. Le chirurgien n’a pas vraiment de contact avec les patients, ils travaillent avec les infirmiers et les anesthésistes dans le bloc opératoire. Etre chirurgien n’est pas vraiment facile : il faut avoir une capacité de concentration et une habilité très manuelle, il faut aussi avoir une grande résistance nerveuse car dans les blocs opératoires il y a beaucoup de stress et de tension.
En France, on manque de chirurgiens. Pour le devenir, il faut dix ou onze années d’études après un bac S. Un bon chirurgien gagne environs 9600 € par mois.
RADIOLOGUE Un radiologue est un spécialiste de la manipulation d’appareils de diagnostic ou de thérapie. La radiologie permet d’observer les structures internes en s’appuyant sur l’imagerie médicale pour des fractures ou des signes de maladie ou de vérifier l’efficacité des traitement des patients. Un radiologue est très demandé dans des établissements de soins publics ou privés, souvent dans des cabinets spécialisés dans la radiologie. Etre radiologue n’est pas un métier facile, il travaille souvent à plein temps ; il doit aussi communiquer avec les patients en expliquent le problèmes et les traitements.
Pour être radiologue il faut avoir un bac scientifique puis s’inscrire en PCEM 1 qui est une fac de médecine. Au bout de la sixième année il y a une option pour se spécialiser dans la radiologie. Il gagne environ 6000€ par mois.
INFIRMIER(ERE) L’infirmier/ère est en quelque sorte un auxiliaire des médecins. Il participe au diagnostic ou à de nombreux soins comme la distribution de médicaments, prise de sang, tout en donnant aux patients des informations sur leur santé, leur hygiène de vie, les soins à poursuivre après la fin du traitement. Il soutient les patients et leurs proches moralement dans les moments critiques en les encouragent ou en les renseignant sur l'état des malades. Il peut avoir différents lieux de travail (à domicile, dans des établissements scolaires au sein d’un collège ou d'un lycée, à l'hôpital...).
L'infirmier doit avoir une très grande résistance physique et nerveuse. De plus, une tenue spéciale est exigée. Pour pratiquer ce métier il faut un Bac (général ou technologique) puis passer un concours pour rentrer dans un institut de formation d'infirmier. Après trois années d’études , on y obtient le diplôme d'Etat d’infirmier. A savoir que cette profession manque au sein du milieu médical.
CARDIOLOGUE En cas de problème de cœur, le médecin généraliste oriente ses patients vers le cardiologue qui est le spécialiste de cet organe. Il dépiste, traite et prévient de nombreuses maladies comme l’embolie pulmonaire, les troubles du rythme cardiaque … ou des problèmes de circulation du sang. Les maladies cardiovasculaires font partie des premières causes de mortalité en France. Les premières personnes touchées par ces maladies sont les personne âgées ou les gros fumeurs. On dénombre 180 000 morts par an.
Etre cardiologue est un métier qui demande de longues et difficiles études (dix années ou plus). Pour commencer la formation, un baccalauréat scientifique (les mentions sont très avantageuses) est indispensable, puis il faut s’inscrire a une faculté de médecine. L’examen d’entrée est très précis et très difficile à obtenir. C’est pour cette raison qu’il n’y a que très peu de cardiologues en France, on en recense seulement 5 000. Mais la récompense est très nette, environ 7 600 euros par mois.
KINESITHERAPEUTE Le kinésithérapeute est un spécialiste en rééducation motrice. Les nerfs et le squelette n’ont pas de secret pour lui. Le kinésithérapeute met le corps en état de marche en repérant les zones douloureuses, en pratiquant de l’orthopédie, réanimation et en aidant à récupérer les fonction perdues. Ce métier est fatigant. Il faut une capacité d’adaptation à chaque patient et savoir les encourager, rassurer leurs proches … Un kinésithérapeute travaille sept jours sur sept avec différents patients : enfants, adultes et des personnes âgées.
Les principaux clients sont des personnes âgées car ils ont beaucoup plus de mal et mettent beaucoup plus de temps à récupérer leurs fonctions perdues qu’une personne moins âgée. Pour être kinésithérapeute, il faut un bac pour entrer dans une fac de médecine et puis trois années d’études pour obtenir le diplôme d’état. En France il y a environ 6400 kinésithérapeutes ; ils gagnent en moyenne 6000 € par mois.