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A L E N C O N. Diaporama de Jacky Questel. Alençon, dans l'Orne (région de Basse-Normandie ). Pas de problème ! On peut commencer, notre pigeon est là !. Un peu de géologie anecdotique !
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A L E N C O N Diaporama de Jacky Questel
Un peu de géologie anecdotique ! La zone entourant le centre de l’agglomération repose sur des calcaires oolithi-ques du Bajocien supérieur (Jurassique moyen), tandis que le centre-ville est bâti sur une faible épaisseur de galets, graviers et sables datant de l'Aalénien. Le leucogranite alcalin d'Alençon (connu sous le nom de granite d’Alençon) affleure à l’ouest immédiat de la ville à Saint-Germain-du-Corbéis, ainsi qu’à Condé-sur-Sarthe où a été exploitée jusque vers 1985 une carrière. Une bonne part de la ville a été bâtie avec ce granite de bonne qualité, pauvre en fer. Les bâtiments traditionnels mêlent très souvent les blocs équarris de granite pour les arêtes et entours d’ouvertures avec les pierres calcaires pour le reste de la maçonnerie, ce qui confère une physionomie spécifique aux quartiers centraux de la ville. A longtemps été extrait des carrières de Condé le "diamant d’Alençon" (appellation aujourd’hui illicite), qui est en réalité un quartz fumé. Connu dès le XVIIe siècle, ce prétendu "diamant d’Alençon" est resté très populaire en joaillerie jusqu’à la Première Guerre mondiale. Au centre ville, la bijouterie Camus (autrefois à l’enseigne du "diamant d’Alençon") perpétue cette spécialité locale.
Le château des Ducs Construit sous Pierre II, duc d’Alençon entre 1361 et 1404, démantelé en partie sous Henri IV, servant de dépôt de mendicité de 1768 à 1824, les bâtiments existants ne représentent que 10 % de l’ensemble. Il subsiste le châtelet, une courtine, la tour couronnée et une poterne ; le palais de justice datant du Premier Empire se trouve à côté. Le château des Ducs est devenu une maison d'arrêt où durant la Seconde Guerre mondiale de nombreuses personnes furent torturées par la Gestapo. Ce château est classé monument historique depuis 1962. La maison d’arrêt d’Alençon a été transférée vers Coulaines le 9 janvier 2010 en même temps que celle du Mans. La question qui se pose est de savoir ce qui va advenir de la prison actuelle qui est la propriété du Ministère de la Justice. Le château des Ducs serait cédé par le Ministère de la Justice pour un euro à la ville d'Alençon qui songerait à en faire un "lieu vivant" avec - peut-être - la visite de certaines parties du Château ou vécurent les Ducs d'Alençon. Peut-être que, depuis la rédaction de l'article de Wikipédia dont extrait ci-dessus, il y a eu du changement… Je n'en sais rien.
Ces bancs, à l'abri des remparts, nous incitent à la flânerie…
OÙ PEUT MENER L'AMOUR ???!!! Le XVIIe siècle voit également fleurir la culture d'un brassicacée aujourd'hui internationalement connu sous le nom de chou chinois Brassica rapa. Elizabeth d'Orléans, éprise d'un jeune chinois de la province de Guangdong, fit importer et développa la culture de celui-ci au sein du duché d'Alençon. Ce nouveau met exalta les palais et fut adopté au delà du duché et devint une spécialité locale. La culture du chou chinois fut remise en question lors de la révolution française, car celui-ci représentait, aux yeux des révolutionnaires, la puissance et la richesse de la noblesse du duché d'Alençon. Il persiste encore aujourd'hui des traces dans la culture culinaire normande de l'influence de ce légume, notamment au travers de la recette bien connue du Chou chinois au Calvados.
Devant le Palais de Justice, cette sculpture moderne que mon absence de connaissances de l'art moderne me ferait volontiers qualifier de "bizarre"…
Mais, en regardant de plus près, j'ai tout à fait tort, car le nom de l'oeu-vre est bien explicite ! Il s'agit d'une sculpture de TOUTAIN intitulée "L'apprentissage", et of-ferte à la Ville d'Alençon par le Crédit Mutuel, en été 2003.
Sculpture de Louis DERBRE, inti- tulée "L'Amour" (mais oui, Mesdames, il y a des Messieurs qui ont du courage) a été acquise par la Ville d'Alençon en été 2007.
L'Hôtel de Ville (1783). Une construction en pur style Louis XVI, dont la façade en arc de cercle fait honneur à son concep-teur, l'architecte Jean Delarue.
La Halle au Blé (la camionnette, garée juste devant, vous donne une idée des proportions) (fin XVIII°, début XIX°). Ancienne halle ouverte au commerce des grains en 1812. Le bâti-ment est couvert d'une coupole vitrée posée en 1865. Aujourd'hui, la Halle au Blé est dédiée aux nouvelles technologies.
Un peu partout dans la ville, des maisons anciennes bien préservées.
La Maison d'Ozé : une des plus belles constructions d'Alençon, bâtie en 1449 par Jean Du Mesnil. Avec ses tourelles en pointe décorées d'épis et son jardin fleuri, ce logis à fière al-lure. Vestige des fortifications la Maison d'Ozé est aujourd'hui le siège de l'Office du Tou-risme du Pays d'Alençon.
L'église St-Léonard a, elle aussi, des cloches extérieures !!! Nous en avions déjà rencontré, vous souvenez-vous ?
Quand je vous dis que, des belles maisons, il y a en a à ne plus pouvoir les compter ! Mais, de les admirer, je ne me suis pas privée !
Sur le côté de cette façade recouverte de bar-deaux de châtaigniers, le voyez-vous, le "Petit Nègre", l’une des figures emblématiques de la ville ?
Voici le texte inscrit sur le panneau que vous pouvez voir sur cette maison : ICI, le GENERAL LECLERC , libérateur de la Ville d'Alençon, établit son poste de commandement au matin du 12 août 1944.
ALENÇON LIBEREE PAR LA 2° D.B. Le samedi 12 août 1944, sous la conduite d'un jeune Alençonnais, Raymond CIROUX, les colonnes de la 2ème D.B., commandées par le Général LECLERC pénètrent dans la ville vers 3 heures du matin par le sud, après avoir libéré LE MANS. Depuis le débarquement, Alençon a déjà subi huit bombardements aériens sur le quartier de la Gare, celui de Courteille et l'Avenue de Bretagne, causant plus de 100 victimes civiles. Un nouveau raid aérien est prévu vers 10 heures du matin. L'action du Général Leclerc, à la tête de la 2° D.B., qui conduit à la libération de la première ville du continent par une armée française, évite du même coup à ses habi-tants les souffrances d'un nouveau bombardement. Mais il s’agit aussi d'une manœu-vre audacieuse réalisée en un minimum de temps. Installé à 7 KM d'Alençon, dans la nuit, LECLERC décide de partir en reconnaissance, car il est soucieux d'occuper au plus vite les ponts de la Sarthe pour éviter que les Allemands n'y acheminent des renforts. Arrivé à Montsort avec une avant-garde, le Général LECLERC atteint le Pont Neuf qui est désert et prend position dans la ville. Retournant vers son P.C., situé à Chamfleur, il se trouve face à un véhicule allemand et ne doit son salut qu'au réflexe de son aide de camp qui abat l'adversaire qui le menace. Dans ce véhicule, il découvre des cartes et des ordres reçus mentionnant les mouvements de l'ennemi. Revenu en ville, il installe son P.C. dans le bâtiment situé à droite du Mont Neuf, d’où il donne ses instructions. Les chars occupent la rue du Pont Neuf et les ponts sur la Sarthe et s'engagent dans la ville.
Sainte Thérèse de Lisieux est née dans cette maison le 2 janvier 1873. Elle est la plus jeune et la neuvième enfant des MARTIN. Le père de Thérèse Martin était bijoutier, et sa maman travaillait dans la dentelle.
Dans la basilique, cette chapelle offrant aux fidèles les reliques de Ste Thèrèse, dominée par ce vitrail représentant son baptême.
Et la dentelle, alors ? Voilà, voilà, je l'ai gardée pour la bonne bouche ! Voici quelques détails : À partir de 1650, Marthe La Perrière imite, puis perfectionne le point de Venise pour donner naissance, vers 1660, au point d'Alençon, qu'elle com-mercialise. Elle organise également le travail dentelier car l'élaboration du point nécessite plusieurs étapes. Lors de la fondation de la manufacture de dentelles par Colbert à Alençon, le monopole établi interdit les entreprises individuelles. Ironie du sort, Madame La Perrière inventrice du point d'Alen-çon, continuera d'exercer son talent dans la clandestinité. Elle s'éteint en 1677, deux ans après la fin du mono-pole. Attention : on parle de "manufacture", mais il s'agit toujours d'un travail à la main ! Le motif ci-contre à la taille de deux timbres-poste…
Nous n'avons pas pu visiter le Musée de la Dentel-le : il comprend deux étages (avec un ascenseur à certaines heures) et nous n'avions pas le droit de photographier, hors les travaux ci-joints présentés pour la vente, installés dans la salle d'accueil. Il faut 10 étapes pour exécuter le Point d'Alençon, avec une ouvrière spécialisée dans chaque étape : Le dessin, le piquage et la trace sont les trois étapes préparatoires avant l'exécution du fond : le réseau. Le décor est ensuite réalisé selon diffé-rents points variés. La brode donnera le relief à ce décor. Les étapes suivantes : l'enlevage, l'éboutage, le régalage, permettent de détacher la dentelle du support provisoire en parchemin. Pour la réalisation d'un médaillon, le travail est achevé, mais, pour une pièce de grande dimension (volant, manchette, col…) il faut assembler les dif-férents éléments réalisés chacun selon toutes ces étapes successives grâce à un point de raccroc invisible. Huit ans de formation sont nécessaires pour appréhender la technique du Point d'Alençon.
Il y aurait tant d'autres belles choses à vous partager ! Mais nous quittons Alençon et poursuivons notre périple… Pourtant, Alençon restera dans nos cœurs !
Photos : Yvonne Renseignements trouvés sur Wikipédia ou sur place. Texte : Jacky Musique : Clarke – Trumpet Volontaryiste 4 Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/