160 likes | 268 Views
Microsoft : une entreprise en position dominante dans le secteur de l’informatique. Eric Darmon et Thierry Pénard Stratégie d’entreprise. Question. L'industrie du logiciel présente-t-elle selon vous des externalités de réseau ? Quelles pourraient être les sources de ces externalités ?
E N D
Microsoft : une entreprise en position dominante dans le secteur de l’informatique Eric Darmon et Thierry Pénard Stratégie d’entreprise
Question • L'industrie du logiciel présente-t-elle selon vous des externalités de réseau ? Quelles pourraient être les sources de ces externalités ? • Qu'est-ce-qu'un monopole naturel ? L'entreprise Microsoft est-elle, selon vous, dans une situation de Monopole naturel ? • Quelles sont les caractéristiques d'un logiciel libre (par opposition aux logiciels propriétaires) ? Quelle est la stratégie de MS face à ces logiciels ?
Historique de Microsoft • Fondée en 1975 par deux étudiants américains • Bill Gates et Paul Allen • En 1980, IBM sous-traite à Microsoft le système d’exploitation de ses PC • lancement du MS-DOS • 1985 lancement de Windows 1.0 (échec) • Succès commercial à partir de 1990 avec Windows 3.0, puis 95, 98, NT, XP • 1986 introduction de Microsoft en Bourse • 1996 lancement d’Internet Explorer • 2001 lancement de la Xbox • puis en 2005, lancement de Xbox360 • 2006 lancement du baladeur MP3 Zune • 2007 lancement de VISTA et Office 2007 • 2008 échec pour racheter Yahoo
Microsoft en chiffres • 60 000 employés dont 25 000 ingénieurs • Résultats financiers en 2008 • CA = 60,42 milliards de dollars (+18%) • Résultat net = 17,6 milliards de dollars (+25%) • Marge nette = 29% • Principaux coûts opérationnels (en % du CA) • coût de R&D : 14% • coût lié à l’activité de production : 21% • coût de marketing : 22% • frais généraux : 7%
Évolution de la marge nette de Microsoft Marge nette=Résultat net/CA
Les activités de Microsoft • Les activités cœur de métier de Microsoft • Systèmes d’exploitations Windows pour PC : licences • Serveurs et bases de données : licences, services et formation • Bureautique : licences Office • Applications/solutions professionnelles : systèmes d’information • Les diversifications de Microsoft • MSN : accès et services Internet (portail, messagerie, moteur de recherche…) • Système d’exploitation pour mobile et PDA • Loisirs : jeux vidéos (console Xbox360), lecteur MP3 (Zune)
Microsoft -Google • Sur le marché des dépenses publicitaires sur Internet • Google détient 30,8% de part de marché, Yahoo 14% et Microsoft seulement 7% • Lancement par Google en 2008 d’un navigateur Chrome, concurrent d’Internet Explorer
Microsoft contraint de réagir face à la déconvenue de Windows Vista (La Tribune, 9/7/2008) Lancé en grande pompe le 30 janvier 2007, Windows Vista devait connaître une nouvelle ère. Un an après son début de commercialisation, l'hebdomadaire américain PC World le désignait " world biggest tech disappointment of 2007 ". Malgré les 140 millions de licences de son système d'exploitation écoulées au 31 mai 2008, le produit peine à séduire. Les utilisateurs ont le choix entre un système d'exploitation stable et mature, Windows XP, et son successeur VISTA qui ne l'est pas encore. Par conséquent, les utilisateurs sont réticents à changer de système d'exploitation, cet ensemble de programmes permettant de faire fonctionner les logiciels sur un ordinateur. Pour Christophe Deshayes, PDG de la SSII Documental, " Microsoft avance plus vite que les besoins de ses clients ". Le produit est une innovation, mais ne constitue pas une révolution. Dès lors, les entreprises refusent d'équiper l'ensemble de leur parc d'ordinateurs avec Windows Vista. Les coûts financiers de mise à jour liés au passage d'un système d'exploitation à un autre sont conséquents. Résultat, seuls " 8 % des développeurs d'Amérique du Nord réalisent aujourd'hui des applications pour Windows Vista ", constate la société d'études Evans Data Corporation. Pis encore, le produit se révèle discriminant. Windows Vista ne fonctionne convenablement que sur les ordinateurs sortis après son lancement. Les utilisateurs de PC de plus de deux ans se retrouvent dans l'incapacité d'utiliser correctement les fonctions du dernier-né de Microsoft. Microsoft a réagi et lancé une opération de reconquête. Un effort a été porté sur la compétitivité du produit. La firme de Redmond a diminué en février de 30 % le prix de ses packs et des logiciels livrés aux constructeurs. Cette diminution du prix de Windows Vista fait suite à une première baisse de 20 %. Depuis son lancement, le prix de Windows Vista a ainsi été diminué de moitié. " Pour autant, le produit reste cher ", note un distributeur. Le prix du pack Windows Vista Familial est ainsi de 94 euros chez les distributeurs en France. ALEXANDRE DIALLO
Steve Ballmer, enfin seul (La Tribune, 27/06/2008) " Steve Ballmer le martèle depuis des mois : le fait que Bill Gates abandonne ses dernières fonctions quotidiennes chez Microsoft n'affaiblira pas le leader mondial des logiciels. Sa succession a été préparée de longue date. Steve Ballmer va donc pouvoir guider le paquebot Microsoft à sa guise... ou presque. Le directeur général, bien qu'en théorie indépendant depuis huit ans, devra toujours composer avec son influent fondateur. Car Bill Gates, premier actionnaire de Microsoft (avec 8,7 % du capital), restera président " non exécutif " du conseil d'administration et consacrera une journée hebdomadaire au groupe qu'il conseillera sur ses " projets clés ", comme les logiciels dédiés aux écrans tactiles. Bien qu'il occupe le poste de CEO (équivalent de notre directeur général) depuis huit ans, Steve Ballmer doit encore convaincre de sa capacité à diriger Microsoft sans l'appui d'un fondateur dont les créations sont devenues des standards planétaires. A Wall Street et dans la Silicon Valley, les détracteurs de Ballmer soulignent que les défaillances de Vista nuisent à la réputation de Microsoft au moment où éclosent les logiciels gratuits. De plus, la diversification dans les produits de consommation, tel la Xbox, a rencontré un succès mitigé tandis que l'échec de Ballmer est patent sur Internet. D'anciens cadres de Microsoft accusent Ballmer d'avoir négligé MSN et de n'avoir pas identifié à temps Google parmi les concurrents du groupe tant il était tourmenté par l'essor du système d'exploitation libre Linux. Mais Ballmer l'assure : il n'a pas dit son dernier mot et promet de développer Microsoft dans la recherche sur Internet. Il doit agir vite. Alors que le cours de Bourse de l'éditeur a chuté de plus de 50 % depuis 2000, ses actionnaires s'impatientent. ÉRIC CHALMET
Microsoft sort une nouvelle génération de baladeur ZuneDELPHINE CUNY 4 octobre 2007 La Tribune Le géant du logiciel a dévoilé de nouveaux modèles de son baladeur numérique. Sans espérer bousculer l'iPod d' Apple , il vise le deuxième rang mondial dès Noël. Plus habitué à la position de leader que celle de challenger, Microsoft ne désarme pas dans la musique en dépit de l'accueil mitigé que le public a réservé à son baladeur numérique Zune, censé concurrencer l'iPod d'Apple, toujours ultradominant. Bill Gates et ses équipes ont dévoilé mardi soir trois modèles de seconde génération du Zune, qui s'est écoulé à 1,2 million d'exemplaires depuis son lancement en novembre dernier. C'est à peine 3 % du nombre d'iPod vendus au cours de la même période. Selon le cabinet d'études NPD, Microsoft serait numéro quatre du marché des baladeurs numériques aux États-Unis, avec une part de marché de 3 % au premier semestre, bien loin derrière les 71 % d'Apple. Mais Bill Gates s'est dit hier " très content " du démarrage de son baladeur. Microsoft espère hisser le Zune à la deuxième place d'ici à la fin de l'année, devant SanDisk et Creative (Zen). " Quand les fêtes seront passées, les gens pourront dire il y a Apple et il y a Microsoft. La réalité des chiffres est que Apple sera toujours le numéro un ", a confié Robbie Bach, le patron de la division divertissement de Microsoft, à l'agence Bloomberg. Pour ce faire, Microsoft a largement repensé le Zune, en particulier son design. Les trois nouveaux modèles, qui seront mis sur le marché américain courant novembre, sont plus fins, brillants et colorés (rouge, kaki, rose) : ils rappellent les premiers iPod nano. Ils sont équipés d'une mémoire flash de 4 gigaoctets (à 149 dollars) ou 8 Go (à 199 dollars) et peuvent se synchroniser avec un PC en wi-fi. Microsoft a aussi revu son logiciel de téléchargement et sa plate-forme Zune Marketplace.
La justice européenne inflige un camouflet à Microsoft FLORENCE PUYBAREAU 18 septembre 2007 La Tribune Le tribunal de première instance de Luxembourg a confirmé la condamnation par Bruxelles de l'éditeur de logiciels pour abus de position dominante. La décision renforce le poids de la Commission européenne. Microsoft a deux mois pour faire appel. Après six ans d'enquêtes et trois ans de procédure, la Commission européenne a enfin obtenu gain de cause dans la bataille qui l'oppose à Microsoft. Hier, le tribunal de première instance (TPI) des Communautés européennes a confirmé la condamnation de l'éditeur américain par Bruxelles pour abus de position dominante. Le TPI a également confirmé le montant de l'amende (497 millions d'euros) versée par Microsoft en 2004. Le groupe américain, qui partait assez confiant, se voit donc infliger un véritable camouflet. Outre le montant de l'amende, le tribunal a également donné raison à la Commission sur les deux points techniques qui faisaient l'objet du recours : le refus de Microsoft de vouloir faciliter l'interopérabilité entre Windows et les autres logiciels pour serveurs informatiques et l'intégration abusive dans Windows d'un lecteur multimédia qui aurait pour conséquence de " tuer " la concurrence. Seule consolation pour le groupe américain : le tribunal juge que la Commission a outrepassé ses pouvoirs en désignant son propre expert indépendant. Grâce à cette victoire, Bruxelles va pouvoir s'attaquer en toute légitimité à de nouveaux chantiers similaires : contre Microsoft encore, accusé par ses concurrents d'avoir voulu élargir son champ d'action avec son nouveau système d'exploitation Vista. […] Du côté de l'éditeur américain, on s'est dit très déçu par la décision du TPI. D'autant que " Microsoft a dépensé ces dernières années plusieurs milliards de dollars pour la R&D en Europe et qu'il fait travailler des milliers d'entreprises du Vieux Continent ", a rappelé Brad Smith, le directeur des affaires juridiques de Microsoft. Le groupe a d'ailleurs laissé entendre que cette décision pourrait avoir une conséquence sur ses activités en Europe. Mais, après avoir soufflé le froid, Brad Smith a tempéré ses propos, estimant que le verdict du TPI avait clarifié certains éléments et que Microsoft voulait maintenant renforcer sa collaboration avec la Commission. " En fait, le tribunal a considéré qu'il n'avait pas à statuer sur les questions de propriété intellectuelle comme le craignait Microsoft. Mais il a posé le principe de la licence obligatoire chaque fois qu'un produit s'impose comme un standard ", analyse Michel Debroux, avocat chez Hogan & Hartson.