340 likes | 497 Views
La Radioprotection dans les centrales nucléaires EDF. Yves GARCIER Directeur Délégué Radioprotection EDF – Branche Énergies Division Production Nucléaire. Électricité de France. Entreprise Nationale de 120 000 salariés 6 branches et 25 divisions
E N D
La Radioprotection dans les centrales nucléaires EDF Yves GARCIER Directeur Délégué Radioprotection EDF – Branche Énergies Division Production Nucléaire
Électricité de France • Entreprise Nationale de 120 000 salariés • 6 branches et 25 divisions • La Branche Énergies est en charge de la Production et de la vente d’Électricité • La Division de la Production Nucléaire est une des 6 divisions de la Branche Énergies • 80% de l’électricité est produite par l’énergie nucléaire
La Division Production Nucléaire ou DPN • 2O centres nucléaires de production • 4 entités nationales d’appui • 58 réacteurs • 20 000 employés • 18 000 salariés d’entreprises extérieures
Les centrales nucléaires d’EDF 58 réacteurs en service, 9 en démantèlement Y. GARCIER
La Radioprotection à EDF • La Radioprotection a été introduite dès la phase d’études et de projet dans le programme nucléaire d’EDF • A partir de 1985, l’augmentation des doses reçues est due à l’accroissement des activités de maintenance et des programmes de contrôles non destructifs • Au même moment, les règles de radioprotection ont été renforcées et EDF lance le programme ALARA
En 1998 et 1999, plusieurs événements marquèrent la radioprotection • Contamination des convois de combustible usé • Bilan complet de l ’organisation, du contrôle et de la communication en sûreté nucléaire et radioprotection demandé à Hubert CURIEN • Incident à la Centrale de TRICASTIN : un agent du service de radioprotection exposé dans un local « zone rouge ».
Le rapport CURIEN • constate le très haut niveau de sûreté aussi bien à l ’échelon central que dans les centres de production et relève la faiblesse du dispositif dans le domaine de la radioprotection. • préconise d ’arriver en matière de radioprotection à un niveau d ’efficacité du contrôle égal à celui qui existe pour la sûreté nucléaire
ORGANISATION DE LA RADIOPROTECTION Niveau de la Présidence : • Le Président d’EDF préside le Conseil de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection avec son Conseiller Scientifique • L’Inspecteur Général pour la Sûreté Nucléaire contrôle aussi la radioprotection. Niveau national : • Directeur délégué à la radioprotection • Comité de Radioprotection en Exploitation • Renforcement de l ’ingénierie Niveau local : • Cadre de direction en charge de la radioprotection • Instance de débats et de conseils • Renforcement de l ’ingénierie locale
La radioprotection en centrale nucléaire • Des résultats en progrès mais des hétérogénéités entre sites • Des travaux qui se situent dans les suites des actions engagées les années passées • Les nouveautés et les perspectives pour le futur
Dose collective moyenne dans le monde (réacteurs à eau sous pression) Homme Sv
Management de la radioprotection • Renforcement des compétences • Recrutement de 220 nouveaux spécialistes en RP • formation et recyclage • habilitation pour les intervenants et intégration : rigueur, prudence, attitude interrogative, communication • organisation des services de radioprotection
Management de la radioprotection • Renforcement des fonctions de contrôle • Inspecteur Général de la Sûreté Nucléaire • Rôle de vérification dédiée aux structures sûreté qualité et à l ’inspection nucléaire • Contrôle des matériels et des personnes
Le renforcement de l’animation à la DPN • Le management de la RP s’est structuré et renforcé • au niveau central avec le CRPE – réunion tous les 2 mois et le fonctionnement du processus « Améliorer et contrôler en permanence les résultats en radioprotection » • au niveau local avec le réseau des cadres de direction en charge de la radioprotection
Plan Propreté RadiologiqueObjectifs • Confiner la contamination au plus près de la source • Contrôler rigoureusement les personnes et les objets • Lancer une démarche d’analyse de risques pour mieux connaître l’état radiologique des locaux de travail • Remédier aux anomalies en décontaminant et contrôlant
Plan Propreté Radiologique Avancement • installations de portiques de contrôle C3 en sortie de sites nucléaires • amélioration des portiques de contrôle C2 en sortie de zone contrôlée • refonte de la formation en radioprotection • élaboration d ’une doctrine de propreté
Les plans d’action • Les actions de renforcement de la barrière de sortie de zone contrôlée • Les vestiaires • Les portiques C2 • Les entrées / sorties de matériel • Le confinement à la source en zone contrôlée ZC • Détermination d’une cible pour que la zone contrôlée ne soit pas une zone contaminée • Ambition forte de la direction de la DPN pour que 2 ou 3 sites permettent l’entrée en ZC en tenue de ville • Maîtrise de la dissémination à partir des chantiers
Plan PropretéLa voirie • Contrôle de l’ensemble des voiries sur chaque site nucléaire • Diminution constante des anomalies mesurées
Plan de surveillance des doses individuelles et collectives • Dialogue avec les prestataires pour échange de bonnes pratiques et progresser ensemble • Suivi personnalisé des entreprises sensibles (calorifuge, soudage, logistique nucléaire…) et analyse des postes de travail • Diminution de 10% par an du nombre de personnes avec une dose-12 mois supérieure à 16 mSv
Dose collective par CNPE (pour un réacteur moyennée sur 3 ans à fin 2002)
Les voies de progrès • Le partage des responsabilités et son explicitation • La professionnalisation des métiers et le développement de la culture • Mémento de la radioprotection • Outil multimédia de formation avec tests de connaissances • Fournir des outils informatiques pour la préparation et le suivi des chantiers sous l’angle de la dose et de la contamination.
Les nouveautés • La nouvelle réglementation – décret du 31 mars 2003 • L’évaluation prévisionnelle de dose et l’optimisation • L’affichage en zone contrôlée • Les interfaces avec la médecine du travail • Les relations avec les entreprises extérieures • Maintien des liens avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire • Préparation par l’ IRSN du 1er groupe permanent RP • Multiplication des VDS (inspections) sur sites et au niveau central
La poursuite des grands dossiers Le projet ALARA • L’Évaluation Prévisionnelle des doses doit être généralisée • Réduction du terme source Injection de Zinc dans l’eau du circuit primaire Fourniture de spécifications chimiques pour la mise à l’arrêt Mise en place d’une ingénierie d’assainissement • Mise en place d’une démarche ALARA transports • Lancement d’une ingénierie ALARA au service des sites Compréhension de l’origine des doses Assistance au tranche à problèmes Ingénierie d’études UTO
Les perspectives d’avenir à la DCN • Intégrer le principe ALARA dans la préparation de l’avenir • Renforcement des combustibles pour le palier 1300 MW pour accroître leur fiabilité • Nouveaux alliages pour le combustible
Les objectifs • Dose collective moyennée 10 % de réduction par an (i.e. 0.90hSv/réacteur/an. en 2004) • Dose individuelle Réduction de 10% par an du nombre de salariés avec profession exposée. • Transports de combustible Zéro contamination
CONCLUSION • Amélioration notable • Les voies de progrès • aller vers la qualité totale dans les transports • s ’appuyer sur les intercomparaisons entre sites et les partenaires du transport • intégrer la démarche ALARA • renforcer la qualité des contrôles vestimentaires et corporels
CONCLUSION • RESULTATS TEMOINS DE LA QUALITE D ’EXPLOITATION • Image d ’une industrie sûre, propre et compétitive gage de confiance et donc d’acceptation de cette industrie par le public