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EGLISE DE LAMPAUL-GUIMILIAU. Diaporama de Jacky Questel. Nous sommes toujours en Bretagne, en plein cœur du Finistère (ce qui veut dire "fin des terres »), à Lampaul-Guimiliau exactement. Notre périple finistérien pour visiter les calvaires et les enclos nous emmène à Lampaul-Guimiliau.
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EGLISE DE LAMPAUL-GUIMILIAU Diaporama de Jacky Questel
Nous sommes toujours en Bretagne, en plein cœur du Finistère (ce qui veut dire "fin des terres »), à Lampaul-Guimiliau exactement
Notre périple finistérien pour visiter les calvaires et les enclos nous emmène à Lampaul-Guimiliau. L'enclos paroissial de Lampaul-Guimiliau est l'espace religieux, dans le bourg, au centre de la paroisse. «Enclos», parce que clos d'un mur. On y accède par une grille, face au porche, et par une porte monumentale, près de l'ossuaire. L'église occupe la plus grande partie du terrain. Elle est bâtie sur l'emplacement d'une ancienne église, que l'on a refaite par étapes. Le Calvaire (XVIème siècle) en Kersanton, très simple, présente le Christ en croix entre le bon larron apaisé, et le mauvais, au visage tourmenté. Sous la croix, 2 anges recueillent le précieux sang. Sur la face arrière, une piéta restaurée en 1993.
La Porte monumentale(1668) marque l'entrée qui sépare la vie profane de l'espace religieux : l'enclos, où l'on pénètre en enjambant l'échalier.
Le Porche (1533). Vaste, de style gothique, en pierre de Kersanton finement ciselée. Il fait partie des chefs-d'œuvre du XVIème siècle. A la partie haute, une statue de saint Michel, surmontée de saint Pol. Au sommet, la Vierge et saint Jean. Bien entendu, sous le porche nous attendent traditionnellement les douze apôtres.
Vous devinez les sculptures du porche, qui sont évidées et finement ajourées. Et admirez les nervures autour du por-che intérieur…
Et, sous le porche, Notre-Dame nous présente son enfant. Pour les catholiques qui me lisent je ferai une digression : je viens d'être frappée par le terme "Notre-Dame" qui nous est trop familier. Pourtant, elle est notre Dame, celle que l'on regarde, que l'on admire, que l'on aime, avec tout le sens et la fougue que les trouvères et troubadours mettaient dans ce mot, quand ils célébraient leur Dame…
Table de communion (XIXème siècle), stalles (XVIIème siècles) avec les cariatides et des accoudoirs en forme de monstres.
Cette poutre supportant le Christ en croix, et le plus souvent Marie et Saint Jean, se trouve traditionnellement au niveau du chœur dans les églises que nous avons visitées. Celle-ci ne fait pas exception à la règle. Cette Poutre de Gloire (XVIème siècle) porte un impressionnant Christ en croix avec la Vierge et saint Jean. En bas-relief, les scènes de la Passion : agonie au mont des oliviers, flagellation, couronnement d'épines, Ecce homo, anges au calice, portement de croix, le Christ dépouillé de ses vêtements, la crucifixion et la descente de croix. Sur la face arrière, l'Annonciation, entourée de 12 Sibylles, annonçant, à leur manière, la venue d'un sauveur.
Quelques-uns des dessins ornant la poutre qui soutient la croix.
Fonts Baptismaux. Cuve en granit (1651). Le dais octogonal est l'oeuvre de G. Carquain. (1650). Y figurent le baptême du Christ, l'ange à la tunique, les 12 apôtres. Sur les diapositives suivantes, admirez le travail !
Cette Vierge de Pitié du XVIème siè-cle, d'une remarquable qualité, est taillées dans un seul bloc de chêne.Elle présente l'expression d'une grande douleur contentue de Marie, Saint Jean, Marie Madeleine, et, en arrière-plan, une sainte femme et Jo-seph d'Arimathie. Le Christ présente les traits marqués par l'agonie. Il faut noter la finesse des visages féminins et leur dignité dans la dou-leur.
Les Orgues. Le buffet et la tribune avec ses colonnettes, ses fines sculp-tures et ses hauts reliefs sont dus au sculpteur G. Bras. Les jeux anciens (XVIIème siècle) mis à mal par la chute du clocher ont été remplacés au XIXème siècle. Ils ont été restaurés en 1993.
Sur la diapositive suivante, le retable de Saint Jean Baptiste (XVIIème siècle) Vous n'aurez pas souvent autant d'explications sur les retables ! Ces documents proviennent du merveilleux site "Info-Bretagne" 1. La sainte Parenté, avec Jésus et Jean (d'après Spranger) 2. Jean Baptiste prêche sur le bord du Jourdain. 3. Jésus est baptisé par Jean dans le Jourdain 4. Jean invite ses disciples à suivre Jésus. 5. Hérode fait décapiter Jean. Salomé lui apporte la tête. 6. Grande statue de Jean. 7. Saint Michel terrassant le démon. - 8. Chute des anges, d'après le «jugement dernier» de Rubens
Voici le panneau central vu de plus près. Admirez ce travail !
Panneau gauche du retable de Saint-Jean-Baptiste : chute des anges
La Mise au tombeau (1676) : En tuffeau, calcaire tendre. On remarquera l'émotion exprimée sur les visages de Marie et de Jean. Œuvre d'Antoine Chavagnac, sculpteur de la Marie de Brest.
Salomé Marie-Madeleine
Marie Saint Jean
Marie mère de Jacques Gamaliel
Joseph d'Arimathie Nicodème
RETABLE de SAINTE MARGUERITE : Marguerite, la vierge pure engloutie par le démon a tant prié que celui-ci a dû la rendre. Elle piétine son ennemi. Cette légende illustre la victoire du bien sur le mal
Panneau droit du retable de la Passion : Martyre de saint Miliau
Bannière de Saint Pol (1634) et de la Vierge (1667). Brodées de fil d'or et d'argent. Portées en procession par les paroissiens de Lampaul depuis plusieurs siècles. Elles sont si célèbres qu'elles sont chantées en breton : «Bannielou Lambaol»
La CHAIRE (1759-1760) avec 4 évangélistes et 4 docteurs de l'Eglise : saint Matthieu, saint Marc, saint Luc, saint Jean, saint Augustin, saint Jérôme, saint Am-broise, saint Grégoire
C'est avec cette statue de Saint Pol, qui date du XVIème siècle, que nous vous quittons, en vous disant à bien-tôt pour une autre visite !
Photos : Yvonne Documentation de sources diverses Texte : Jacky Musique : Bagad de Lann Bihoué – Kas Ha Barh Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/