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L’orientation différentiée des filles et des garçons. Données académiques 2006-2007. La meilleure réussite des filles. Proportion des bachelierEs ayant obtenu une mention. Les filles réussissent mieux au bac général avec 84.4% de réussite contre 79.9% des garçons.
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L’orientation différentiée des filles et des garçons. Données académiques 2006-2007
Proportion des bachelierEs ayant obtenu une mention • Les filles réussissent mieux au bac général avec 84.4% de réussite contre 79.9% des garçons. • En bac scientifique les filles ont à 21.7% une mention bien ou très bien contre 16.2% des garçons. • Les filles ont plus le bac avec mention dans les séries générale en revanche elles l’ont moins dans les séries technologiques mais elles sont cependant plus nombreuse a avoir des mentions bien et très bien dans ces séries.
Filles et garçons face à l’orientation • A chaque palier de l’orientation filles et garçons ont des choix d’orientation différents. • Les filles sont moins souvent apprenties. • Elles se regroupent dans des petits groupes de spécialités ( secrétariat bureautique, comptabilité gestion, commerce vente, sanitaire et social) • Dans ces groupes ont retrouvent 8 filles sur 10.
Principaux groupes de spécialités des apprentis en 1ère année.
Filles et garçons des choix différents en seconde. • En 2004, en classe de seconde 40% des élèves suivent un enseignement technologique, c’es le cas de 52% des garçons et de seulement 30% des filles. • 94% des élèves en option « sciences médico sociale et biologie de laboratoire » sont des filles, contre 4% en « informatique et science d l’ingénieur et système de production ». • Les options les plus équilibrées sont « langue vivante 2, grec ou latin et mesure physique et informatique »
Filles et garçons des choix différents en terminale • Globalement les filles s’orientent plus souvent que les garçons en première générale mais moins souvent en première scientifique. • Les filles sont plus nombreuses que les garçons à aller en sciences technologiques et tertiaire et moins nombreuse en sciences et technologies industrielles. • 28% des filles de première sont en scientifique contre seulement 1% en sciences et technologies industrielles.( contre 41% des garçons qui sont en scientifiques et 10% en sciences et technologies industrielles) • En revanche en première littéraires les choix ne sont pas significativement différents.
Option dominante choisie en 1ère et terminale scientifique selon le genre.
Part des filles en 1ère et terminale scientifique • Les filles en 1ère scientifique choisissent à 96.9% l’option SVT et à 3% l’option science de l’ingénieur contre respectivement 82.6% et17.3% des garçons. • En terminale scientifique les filles choisissent l’option SVT à44.8%, l’option physique-chimie à 31.6%, l’option mathématiques à 20.6% et l’option science de l’ingénieur à 3%. • Les garçons choisissent à 27.8% l’option SVT, à 30.5% l’option physique-chimie,24.6% l’option mathématiques et à 17% l’option science de l’ingénieur.
Comment expliquer cette différence d’orientation. • Les fille et les garçons ont des orientations différentes selon l’idée qu’ils ont de leur niveau et selon que ce niveau soit en lettres ou en sciences. • 38% des filles qui jugeaient avoir un très bon niveau en français à la fin du collège sont allées en terminale scientifique contre 62% des garçons du même profil. En revanche 30% ont opté pour un terminale littéraire contre seulement 10% des garçons. • 64% des filles qui jugeaient avoir un très bon niveau en maths en fin de collège, sont allées en terminale scientifique contre 78% des garçons du même profil.
Comment expliquer cette différence d’orientation • Marie Duru-Bellat explique ces différences d’orientation par « Une certaine image de la féminité qui amène les filles à renoncer à briller pour ne pas rentrer en compétition avec les garçons. » • Les filles ont tendance à sous estimer leurs compétences dans certains domaines traditionnellement considérés comme masculins. • Pour Christian Baudelot et Roger Establet « l’aversion des filles à s’engager dans les filières scientifiques met en jeu les traits culturels du modèle offert aux femmes :intérêt plus réduit pour les connaissances rationnelles de la nature, moindre intériorisation des valeurs de compétition, plus forte incertitude sur l’investissement professionnel »
Les filles dans l’enseignement supérieur. • Les filles réussissent mieux dans l’enseignement supérieur; 69% des femmes obtient leur licence contre 59% des hommes. • Ce constat se retrouve dans toutes les disciplines et particulièrement en science (73% de réussite des étudiantes en science de l’ingénieur contre 59% des étudiants). • Les filles sortent plus diplômées du système éducatif que les garçons. • Dans le supérieur les garçons s’orientent plus vers les CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles)avec 12% contre 7% pour les filles.
Les filles dans l’enseignement supérieur (suite) • Les garçons s’orientent plus en IUT 14% contre 6% pour les filles • Les filles s’orientent vers les universités à 41% contre 27% pour les garçons. • Il existe un image tripartite de l’enseignement supérieur
Les filles dans l’enseignement supérieur (suite) • Les garçons s’orientent plus vers les CPGE ( classe préparatoire aux grandes écoles)à12% contre 7% des filles et en IUT (institut universitaire technologique)avec14% contre 6% pour les filles; • Les filles s’orientent à 41 % vers l’université contre 27% des garçons .
Les filles et les CPGE (suite) • Les filles représentent les ¾ des inscrits en préparations littéraires contre 25% des classes préparatoires scientifiques, alors qu’elles sont proches de la « parité » en économie. • La part des femmes dans les CPGE a augmentée de 6.2ù alors que l’effectif masculin baisse de 1.1%.
Les filles dans les universités • En 2005les femmes sont majoritaires en cursus licence (57%)et en cursus master (56%) elles ne sont que 46% en cursus doctorat. • Elles sont surreprésentées en Lettres,en Langues et en Sciences humaines avec 70% des effectifs et elles restent très minoritaires en sciences fondamentales (27%) et en STAPS (31%).
Les femmes et l’insertion professionnelle. • La France possède un des plus fort taux d’activité féminine de l’Union Européenne pourtant elles continuent à subir des discriminations pesantes. • En France 60% des femmes sont employées ou ouvrières, de plus 60% des femmes exercent des métiers qui ne représentent que 30% des emplois. • D’après des travaux de l’INSEE, pour les titulaires du baccalauréat après dix ans d’expériences , les chances d’occuper un emplois de cadre sont de 17% pour les hommes et de 8% pour les femmes. Pour les titulaires d’un diplôme de deuxième et de troisième cycle , ces chances sont de 76% pour les hommes et de 57% pour les femmes. • On compte seulement 6.3% de femmes parmi les équipes dirigeantes des 5000entreprises leaders installées en France.
Les femmes et l’insertion sociale (suite) • Les femmes touchent en moyenne un salaire inférieur à 25% à celui de l’homme dans le secteur privé, de 18% dans la fonction publique et de 27% chez les cadres. • 80% des personnes occupant un emploi à temps partiel sont des femmes, 5% pour les hommes. • Les femmes sont aussi plus touchées par le chômage 12.5% pour les femmes contre 9% pour les hommes. En ce qui concerne les moins de 25 ans il touche 32% des femmes et 22% des hommes.