380 likes | 488 Views
Gagner sa vie au 19 e siècle. Les Autochtones.
E N D
Les Autochtones Les peuples autochtones répondaient à leurs besoins en utilisant ce que la nature leur fournissait. Ils chassaient, et pêchaient pour se nourrir. Ils piégeaient les animaux pour leur fourrure et ils pêchaient de la morue et du saumon pour les vendre.
Les premiers immigrants Le premiers immigrants dépendaient aussi des ressources de la terre et de la mer. Ils étaient pratiquement autosuffisants et réussissaient à fournir presque tous ce dont ils avaient besoin, même s’ils dépendaient des fois des marchands et des trappeurs pour obtenir certains produits qu’ils ne pouvaient pas cultiver.
Une économie de subsistance On dit que les gens des années 1800 vivaient dans une économie de subsistance. Cela veut dire qu’ils produisaient la plupart de ce dont ils avaient besoin pour leur propre consommation. Ils étaient très autonomes et indépendants.
Une économie de consommation Aujourd’hui nous vivons dans une économie de consommation. Cela veut dire que les gens utilisent de l’argent pour acheter ce dont ils ont besoin.
Comparaison entre l’économie de subsistance et l’économie de consommation
La pêche à la morue était l’emploi principal aux années 1800 Il y avait trois branches de la pêche: 1. La pêche côtière 2. La pêche au Labrador 3. La pêche sur le bancs
La pêche côtière • La pêche côtière avait lieu près des côtes de Terre-Neuve et du Labrador, avec des pêcheurs qui travaillaient dans des petits bateaux. • Les pêcheurs commençaient à pêcher tôt le matin et continuaient pendant toute la journée. Ils attrapaient la morue avec des hameçons sur lesquels on accrochait des appâts qu’on abaissait sur des lignes plombées.
Le travail continuait sur le rivage où on vidait, on coupait, on salait et on faisait sécher la morue. • Pour finir de préparer la morue, on devait l’étendre sur des galets (stages) ou sur des plates-formes en bois appelées des vigneaux.
Le temps que le poisson mettait à sécher dépendait de la température. Quand c’était ensoleillé et venteux, le poisson séchait vite mais lorsqu’il pleuvait, il fallait rentrer le poisson ou le couvrir pour éviter qu’il se perde.
La pêche au Labrador La pêche au Labrador était une pêche saisonnière pratiquée par les non résidents du Labrador. Chaque été, des Terre-Neuviens allaient au Labrador pour pêcher le long des côtes du Labrador. Ils y arrivaient au début de l’été et rentraient à Terre-Neuve au début de l’automne.
Le voyage en juin et la rentré en septembre étaient très difficile. Il faisait souvent mauvais temps et ces familles devaient survivre une semaine en mer dans des bateaux surchargés. Il y avait deux groupes: 1. Les stationnaires – Ils pêchaient pendant la journée et rentraient à leur station la nuit. 2. Les flotteurs – Ils restaient sur leurs bateaux et se déplaçaient vers différents sites de pêche.
La pêche sur les bancs • Il y avait beaucoup de poissons dans les zones comme les Grands Bancs, le banc de Rose Blanche, et le banc de Saint-Pierre. • Des grands bateaux appelés des goélettes transportaient des équipages et des doris sur les bancs.
Lorsque des goélettes étaient arrivées sur les bancs, chaque matin des équipes de deux hommes mettaient leur doris à l’eau et montaient à bord. Ils s’éloignaient de la goélette pour pêcher et ils faisaient des allers-retours toute la journée pour décharger le poisson.
Il y avait beaucoup de risques sur les bancs: -les vents de tempête -naviguer dans le brouillard -la possibilité de se faire renverser par d’autres bateaux -la possibilité de ne plus trouver la goélette.
Les marchands de poisson • La méthode de l’échange qui existait entre les pêcheurs et les marchands s’appelait le système de paiement en nature ou le troc.
C’était un système où il n’y avait pas d’échange d’argent. En échange pour les prises de la saison, le pêcheur et sa famille recevaient un crédit dans le magasin du marchand. Ils pouvaient y trouver des articles essentiels comme l’équipement de pêche, de la nourriture et des vêtements.
Le poisson était mesuré et vendu au quintal. • Il y a avait sept catégories, et la meilleure recevait le meilleur prix. Le poisson de moins bonne qualité était généralement envoyé dans les Antilles. Le poisson de meilleure qualité partait en Espagne, au Portugal ou en Italie.
Le prix du poisson dépendait de la demande sur les marchés internationaux et il variait d’une année à l’autre. • Des fois, à la fin de la saison de pêche un pêcheur découvrait qu’au lieu de recevoir un crédit, il avait accumulé une dette. • Les marchands couraient des risques financiers à cause des fluctuations du prix du poisson.
Les Chasseurs de phoques • La chasse au phoqueétaitune des grandes industries à la fin des années 1800 à Terre-Neuve et au Labrador. • Il y avaitdeux branches: 1. La chasse depuis la terre 2. La chasse au large
On chassait les phoques: 1. pour la nourriture 2. pour fabriquer des vêtements 3. pour l’huilequ’onutilisaitdans les lampes, pour lubrifier les machines, pour adoucir les textiles. On utilisaitl’huileaussicommecomposant de la peinture, des explosifs et de la margarine.
L’industrie du phoqueétait plus dangereuseque les autres types de pêcherieparceque: 1. les troupeaux de phoques se trouvaientsur les champs de glace. 2. la saison de la chasse était au mois de mars. 3. et parcequ’onchassait les phoques avec les harpon et les gaffes.
Un gaffe Un harpon
Le désastre du Southern Cross Le Southern Cross était un bateau à vapeur qui pratiquait la chasse depuis 13 ans. Le 13 mars 1914, il a rencontré des phoques et quand le bateau a étéremplis, ilestrepartis en direction de St. John’s. Le 31 mars, le Southern Cross a fait face à unegrossetempête de neige. Aucun des 173 membres de l’équipage du Southern Cross n’asurvécu.
Les trappeurs Le mode de vie traditionnel des peuplesautochtones a changé pendant les années 1800. L’économie a changéd’uneéconomied’autosuffisance à uneéconomied’échange.
Les autochtomesontcommencé à dépendre des autres et il y avaitdonc des consequences gravès pour leur mode de vie.
Tandisque la demande pour les peaux de castors et de renardaugmentait, les autochtonesontposé de plus en plus de piègesdans un but commercial plutôtque de chasser pour se nourrir. Quand la population animale a diminué beaucoup d’autochtonessontmorts de faim.
La compagnie de la Baied’Hudson Dans les années 1830, la Compagnie de la Baied’Hudsons’estagradie au Labrador et les petitstrappeursont fait faillite. Les trappeurs qui échageaient avec la HBC ontreçu des jetons en échange pour leursfourrures. Ilspouvaientdépensercesjetonsdans le magasin de la HBC.
Les Moraviens Les Inuitsn’échangeaientquedans les missions moraviennes. Les Moraviensétaient des missionaires qui pratiquaient un système de paiement en nature. Ilsfournissaient aux Inuits les produitsdontilsavaientbesoin, maisiln’yavaitjamaisd’argentéchangé.
Les Moraviensoffraient des services aux Inuitsque les autresmarchand ne faisaient pas, commel’éducation et les soins de santé. Ilscroyaientqu’ilsprotégeaient les Inuits des marchands sans scruples qui payaientmoins cher et qui vendaient des substances dangereuses commel’alcool.
La construction navale Les bateaux étaient le moyen de transport principal à Terre-Neuve aux années1800 et beaucoup d’hommesconstruisaientleurspropres bateaux.
Les autresemplois Au début des années 1900, l’industrie de la pêche ne dominait plus l’économie de Terre-Neuveet d’autres industries ontcommencé à offrir des emploisà une population croissante. Beaucoup d’hommesonttrouvé des emploisdans les mines, dans l’industrie de la foresterie et dans la construction de la voieferrée.