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EVALUATION DES ATTENTES HAUT D ÉBIT DES TERRITOIRES EN ZONE BLANCHE - Rapport -

EVALUATION DES ATTENTES HAUT D ÉBIT DES TERRITOIRES EN ZONE BLANCHE - Rapport - N° 0600152 Avril 2006. 22, rue du 4 Septembre – BP 6571 – 75065 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 40 00 – Fax. (33) 01 44 94 40 01 www.csa-fr.com

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EVALUATION DES ATTENTES HAUT D ÉBIT DES TERRITOIRES EN ZONE BLANCHE - Rapport -

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  1. EVALUATION DES ATTENTES HAUT DÉBIT DES TERRITOIRES EN ZONE BLANCHE - Rapport - N° 0600152 Avril 2006 22, rue du 4 Septembre – BP 6571 – 75065 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 40 00 – Fax. (33) 01 44 94 40 01 www.csa-fr.com SA au capital de 1 571 600 € – RCS Paris B 308 293 430 00010 – APE 741 ETVA intracommunautaire FR 46 308 293 430

  2. Introduction

  3. LE CONTEXTE DE L’ÉTUDE • Les nouvelles technologies de l’information et de la communication font aujourd’hui partie des infrastructures indispensables, au même titre que les réseaux routiers, électriques ou téléphoniques. • En effet, elles favorisent…. • … l’attractivité du territoire (région, département, commune…), • … la compétitivité des entreprises implantées, • … l’homogénéité sociale des résidents, • Pour autant, aujourd’hui des inégalités d’accès subsistent. En particulier, on peut aujourd’hui distinguer : • Des « zones concurrentielles » dans lesquelles, grâce au dégroupage, plusieurs opérateurs proposent des offres haut débit, • Des « zones grises », dans lesquelles seul l’opérateur historique est présent, • Des « zones blanches » où aucun accès au haut débit n’est possible. Il s’agit le plus souvent de zones rurales peu densément peuplées. Afin de pallier cette « fracture numérique » les collectivités locales s’organisent et initient des projets d’infrastructures telecom haut débit, poursuivant ainsi trois objectifs : • Proposer des services d’accès sur l’ensemble de leur territoire et en particulier dans les zones où aucun opérateur n’est présent • Sur les zones où seul l’opérateur historique est présent, encourager la concurrence et permettre à tous d’accéder à des niveaux de service et des tarifs identiques à ceux proposés dans les zones plus denses • Renforcer l’attractivité de leur territoire en permettant le maintien, le développement et l’implantation d’entreprises • Aujourd’hui, TDF est associé à plusieurs de ces projets et s’est par ailleurs porté candidat à des licences régionales dans le processus d’attribution de licences de boucle locale radio (Wimax) permettant à des opérateurs de déployer des infrastructures et des réseaux d’accès hertziens à haut débit dans 22 régions métropolitaines. • Dans le cadre de cette candidature, TDF souhaite disposer d’une étude de cadrage lui permettant : • De faire la preuve de sa connaissance et de sa capacité à prendre en compte les besoins et les attentes en matière de haut débit des résidents, élus et entreprises dans les territoires concernés, • D’évaluer les besoins, attentes et enjeux liés à la mise en place de ce type d’offre

  4. LES OBJECTIFS DE L’ÉTUDE • Plus précisément, les objectifs de l’étude sont les suivants: • Evaluer la sensibilité des maires de communes en zone blanche aux problématiques du haut débit et mesurer leur implication, leurs attentes et besoins concernant le déploiement d’infrastructures : • Connaissance et perception de la situation (fait d’être en zone blanche) • Connaissance des actions menées par les collectivités locales pour le développement du haut débit • Existence de sollicitations émanant de particuliers ou d’entreprises de la commune pour obtenir une couverture haut débit • Perception des enjeux du haut débit pour la commune • Perception du rôle des différents acteurs dans la mise en place du haut débit : A qui les communes attribuent-elles la mission de développement du haut débit ? • Evaluation des besoins d’aide, d’accompagnement, de partenariat des communes dans la mise en place du haut débit • Apprécier les besoins et attentes des foyers résidents en zone blanche: • Connaissance et usages d’Internet • Perception de l’absence de ce type d’offre • Intérêt pour l’apparition d’une offre haut débit • Attentes à l’égard des pouvoirs publics concernant le haut débit • Caractériser les usages et besoins des entreprises implantées en « zone blanche » : • les usages actuels et les intentions d’usage, avec en particulier les usages opérationnels envisagés comme le développement commercial, le service client, les achats et ventes en ligne, l’usage de l’Internet pour le recrutement, la communication… • Evaluer la place du haut débit dans la stratégie des entreprises, et en particulier, l’importance de l’accès haut débit dans les choix stratégiques • Attentes à l’égard des pouvoirs publics concernant le haut débit

  5. LA MÉTHODOLOGIE •  Univers : Afin d’obtenir une vision la plus large possible de la diversité des situations, les interviews ont été conduites sur l’ensemble des 22 régions métropolitaines présentant des territoires en zone blanche ou des territoires récemment devenus zones grises. • Les communes situées en zone blanche ont été identifiées à partir d’une liste de codes postaux fournie par TDF.Dans chaque zone on a interrogé des représentants des différentes parties prenantes : • ·Des élus locaux (maires) de communes situées partiellement ou en totalité en zone blanche • ·Des entreprises dont le siège social ou un des établissements est implanté sur le territoire d’une commune en zone blanche • ·Les particuliers domiciliés dans une commune située en zone blanche. • Echantillonnage : Dans chacune des 22 régions, ont été interrogés 6 élus locaux, 9 entreprises et 9 particuliers. Sans viser à la représentativité de la structure des territoires en zone blanche ou de leur population, on a recherché une grande diversité de situations. • Mode de recueil : Enquête réalisée par téléphone par système CATI du 3 au 14 avril 2006. • Questionnaire : Les questionnaires étaient adaptés à chacune des trois cibles et reprenaient les différents objectifs de l’étude listés précédemment. Leur durée était de 10 minutes. • Au total, 132 maires, 198 résidents et 201 entreprises ont été interrogés

  6. Synthèse

  7. Elus locaux • Connaissance de la situation • Parmi les Maires retenus pour l’étude, 48% déclarent que le territoire de leur commune est partiellement en zone blanche, 46% qu’il l’est en totalité. Les autres maires (6%) savent que leur commune est en zone blanche, sans pouvoir préciser si l’absence d’accès au haut débit sur leur territoire est totale ou partielle. • La vision du raccordement de la commune au haut débit varie logiquement en fonction de la proportion du territoire couverte : les communes dont moins de 25% du territoire bénéficie de l’ADSL sont 70% à se déclarer en zone blanche en totalité; ce chiffre tombe à 38% lorsque l’on considère les communes dont 25 à 49% du territoire est couvert. • A noter : une proportion non-négligeable de Maires - 20% des Maires ayant accepté de participer - ont déclaré que la totalité du territoire de leur commune avait accès au haut débit. (L’entretien n’a alors pas été poursuivi). Les communes concernées présentent des situations très diverses au regard de la couverture haut débit (0 à 60% du territoire de la commune couverts d’après les données France Telecom). Il est difficile d’interpréter ce résultat : raccordement au haut débit postérieur aux informations fournies par France Telecom? Absence de sensibilité à la problématique d’Internet ou manque d’information de ces Maires? Vision faussée lorsque la partie non-couverte correspond à une zone sans habitants ou sans entreprises? • Existence de sollicitations • La plupart des Maires interrogés sont sollicités pour agir afin d’obtenir la couverture haut débit de leur commune : 86% des élus locaux ont été interrogés au sujet de l’arrivée du haut débit dans la commune. • Les demandes les plus fréquentes émanent de particuliers : 84% des Maires sont sollicités par des résidents dont 60% souvent. • Les sollicitations formulées par des entreprises sont un peu moins fréquentes (l’univers d’enquête était constitué de communes rurales, où l’activité économique est réduite, parfois même inexistante) : 63% des Maires sont sollicités par des entreprises dont 33% souvent. Pour moins nombreuses qu’elles soient, ces demandes semblent plus marquantes : 39% des Maires décrivent en détail des problèmes rencontrés par des entreprises du fait de l’absence de haut débit contre 29% évoquant des difficultés auxquelles sont confrontés des particuliers. • La nature des sollicitations est extrêmement variée : • s’agissant des entreprises : questions sur les délais de raccordement (17%), problèmes pour les professionnels du tourisme (9%), risque de déménagement d’entreprises hors de la commune (8%)difficultés pour le commerce électronique (6%), difficultés pour travailler avec l’étranger (5%) • s’agissant des particuliers : difficultés pour les écoliers et étudiants (10%), pour le télétravail (8%), particuliers hésitant ou renonçant à s’installer dans la commune (6%) • d’une façon plus générale, des problèmes techniques touchant toutes les parties prenantes : manque de rapidité / perte de temps (16%), difficultés de navigation / recherche d’informations (12%)…

  8. Elus locaux • Perception de la situation • Pour les Maires, cette situation d’impossibilité d’accès au haut débit totale ou partielle représente un problème réel. 89% des Maires considèrent que l’accès au haut débit est un service public au même titre que l’eau, l’électricité, les transports… 92% (dont 63% tout à fait) estiment que l’absence d’accès à Internet haut débit est un handicap pour leur commune. Ils évoquent alors principalement les problèmes touchant les entreprises (50%), les insuffisances techniques (lenteur en particulier) du haut débit (29%), les problèmes touchant les particuliers ou les services de la Mairie (17%). • Au delà des problèmes spécifiques touchant certaines catégories, s’exprime un sentiment d’injustice : frustration d’être privé d’un outil devenu incontournable, impression pour ces zones rurales d’être tenue à l’écart du progrès, sentiment que le principe d’égalité de tous les citoyens n’est pas respecté, incompréhension lorsque lorsque l’ADSL s’arrête aux portes de la commune. Internet représentent une opportunité pour ces communes rurales de déjouer l’isolement, mais sans l’ADSL, l’occasion est manquée. • Les enjeux du haut débit • Invités à se prononcer sur une liste d’affirmations concernant le haut débit, les Maires expriment sans ambiguïtés l’importance de la question pour leur commune. Il est même difficile de hiérarchiser les enjeux tant les Maires se sont reconnus dans l’ensemble des affirmations qui leur étaient présentées. On peut toutefois distinguer 4 groupes d’enjeux : • Un premier groupe d’enjeux pour lesquels environ 2 Maires sur 3 se disent tout à fait d’accord et seulement une poignée (autour de 5%) en désaccord: «  Le haut débit répond à un besoin des habitants de ma commune », « L’accès au haut débit est un outil efficace pour l’aménagement du territoire », « Le haut débit rend les collectivités territoriales plus performantes » • Un deuxième groupe d’enjeux dans lesquels 90% des Maires environ se reconnaissent (dont 50 à 60% tout à fait) : « Le haut débit est important pour l’image de ma commune », « important pour attirer ou retenir des entreprises  », « important pour rompre l’isolement  », « Internet est un outil important pour la promotion touristique et économique », « Le haut débit est important pour attirer ou retenir des habitants  », « Le haut débit est important pour la qualité de vie ». • Un troisième groupe (environ 40% de tout à fait d’accord) : « L’accès au haut débit est un enjeu prioritaire pour ma commune », « Le haut débit favorise directement ou indirectement la création d’emplois », « Le haut débit est important pour maintenir les emplois existants ». (Mais beaucoup de Maires n’ont pas ou très peu d’emplois sur leur territoire et ont le sentiment que cette situation est de toute façon irrémédiable ). • Enfin, 56% des Maires sont d’accord avec l’affirmation « Le haut débit est important pour le maintien ou l’installation d’un cabinet médical dans ma commune » contre 27% pas d’accord. Un certain nombre de Maires ont évoqué en spontané des difficultés rencontrées par des professionnels de santé du fait de l’absence de haut débit mais à l’opposé beaucoup de Maire estiment que, haut débit ou pas, leur commune n’offre pas le bassin de population suffisant pour permettre à un médecin de s’y installer.

  9. Elus locaux • Les actions des communes pour le haut débit • Du constat de l’importance de l’accès au haut débit à l’action concrète pour sa mise en place, le pas est difficile à franchir. • 64% des Maires interrogés ont effectué des démarches pour la mise en place du haut débit et 11% envisagent de le faire. • Ces démarches se limitent généralement à • des échanges avec d’autres élus locaux (72% des Maires) • des démarches auprès de l’échelon administratif supérieur (50%), Conseil Général surtout. • Beaucoup de Maires estiment que la question n’est pas de leur ressort. Pour eux, la mission de développement du haut débit appartient d’abord aux Conseils Généraux (76%) et Régionaux (75%), secondairement à l’Union Européenne (46%) ou à des entreprises privées (37%), éventuellement à l’Etat (23%) mais pas aux communes (8% seulement des Maires estiment que cette mission leur incombe). • Intérêt des Maires pour le projet de TDF • 1 maire sur 2 a entendu parler du processus d’attribution des licences Wimax. • 81% des Maires se disent intéressés par le projet de TDF (celui-ci leur a été présenté en précisant qu’il n’impliquerait pas de financement direct de la commune). Le pourcentage de Maires intéressés s’élève encore (88%) pour la commune actuellement couvertes à moins de 25%.

  10. Entreprises • Équipement informatique et Internet des entreprises • 74% des entreprises interrogées disposent d’un ordinateur et 48% d’une connexion à Internet. • Sans surprise, le taux d’équipement augmente avec la taille de l’entreprise. • Dans la grande majorité des cas (92% des entreprises connectées), il s’agit d’une connexion RTC; et le débit maximum disponible est inférieur à 512 kbits. • Les usages d’Internet du personnel de ces entreprises sont très variés : recherche d’informations professionnelles (70%) et courrier électronique (64%) en tête, suivis de la consultation de compte ou réalisation d’opérations bancaires (37%), la réalisation de formalités administratives en ligne (35%), les services en ligne (32%), le passage de commandes (31%), les réservations d’hôtel ou de transports en ligne (25%), la création d’un site Internet d’entreprise (24%). La consultation de sites d’appels d’offre (16%), la recherche de prospects (15%), la vente en ligne (7%) ou l’utilisation des sites de recrutement (6%) sont moins fréquents. • La satisfaction à l’égard de la connexion • Dans l’ensemble, les entreprises connectées sont peu satisfaites. • Seule l’appréciation des tarifs est globalement plutôt positive : 54% des entreprises sont satisfaites (dont 9% tout à fait) et à l’opposé 36% sont insatisfaites. • Les aspects techniques sont nettement critiqués: • 40% sont satisfaits de la disponibilité de la connexion (dont 13% tout à fait) contre 58% d’insatisfaits • 36% (dont 11% tout à fait) sont satisfaits de la connexion contre 63% d’insatisfaits. • C’est surtout le débit disponible qui cristallise les mécontentements : 77% d’insatisfaits (dont 53% pas du tout satisfaits) pour seulement 22% de satisfaits.

  11. Entreprises • Les enjeux du haut débit pour les entreprises • Les entreprises connectées sont 84% à estimer qu’Internet est un outil important pour elles (dont 39% très important). • Au global (entreprises disposant ou pas d’un accès Internet), 54% des entreprises considèrent que le fait d’être situées en zone blanche est un handicap pour elles (dont 35% tout à fait). Sans surprise, ce taux varie fortement selon que l’entreprise dispose d’un accès (74%) ou pas (36%). C’est avant tout la perte de temps résultant de la lenteur de la connexion qui est en cause (citée par 62% des entreprises considérant que l’absence de haut débit est un handicap pour elles). • L’absence du haut débit est donc perçue comme un handicap, mais un handicap à relativiser. • Lorsqu’on leur demande de se positionner par rapport à une liste de difficultés potentielles plus ou moins graves liées à l’absence de haut débit, les chefs d’entreprises sont moins nombreux à se dire gênés qu’à affirmer ne pas pâtir de la situation. • L’accord le plus fort est observé pour « Il y a des choses que mon entreprise souhaiterait faire mais qu’elle ne peut pas faire parce qu’elle n’a pas accès au haut débit » ou « Avoir accès au haut débit est indispensable pour mon entreprise » mais 1 chef d’entreprise sur 4 seulement est Tout à fait d’accord contre près d’un sur deux à se dire plutôt pas ou pas du tout d’accord. • Viennent ensuite une série d’items pour lesquels on trouve une proportion d’environ 20% de tout à fait d’accord et 60% de pas d’accord : « Ne pas avoir accès au haut débit pose un problème de compétitivité à mon entreprise », « L’obtention du haut débit est un problème que mon entreprise doit régler en priorité », « Mon entreprise est pénalisée par rapport à une entreprise concurrente qui aurait accès au haut débit », « Ne pas avoir accès au haut débit freine le développement de mon entreprise » • Enfin, 14% des chefs d’entreprise estiment que ne pas avoir le haut débit compromet vraiment l’avenir de leur entreprise contre 66% qui ne sont pas d’accord avec cette idée. • Ce n’est donc qu’une minorité (non-négligeable) qui est véritablement gênée par l’absence de haut débit, mais les conséquences évoquées peuvent être graves : perte de clients, développement de l’entreprise freiné, handicap concurrentiel, voire risque de faillite. • Intérêt des entreprises pour une offre haut débit • 60% des entreprises s’abonneraient au haut débit (dont 42% certainement) si une telle offre était proposée d’ici un à deux ans. • Les entreprises les plus attirées sont celles qui ont déjà actuellement le bas débit : 91% d’entre elles s’équiperaient alors d’une connexion haut débit. Mais l’intérêt existe aussi chez les entreprises actuellement sans connexion : 31% d’entre elles envisageraient de prendre un abonnement haut débit.

  12. Résidents • Equipement informatique et Internet des particuliers • 69% des particuliers domiciliés dans des communes situées en totalité ou en partie en zone blanche disposent d’au moins un ordinateur et 54% d’une connexion Internet à domicile (ce qui correspond grosso modo à la moyenne nationale). • 18% des particuliers ne disposent pasd’une connexion à domicile mais ont la possibilité d’utiliser Internet ailleurs, le plus souvent chez des proches, sur le lieu de travail ou à l’école / à l’université. • Au total, 71% des personnes interrogées sont internautes. La fréquence d’usage varie fortement selon qu’Internet est accessible à domicile ou pas : 95% des Internautes à domicile se connectent au moins une fois par semaine vs 42% mais dans les 2 cas les usages sont très variés : recherche d’informations (89%), e-mails (70%), achats en ligne (43%), démarches administratives (39%), gestion de compte bancaires (35%), tchat (27%), téléchargements (27%), recherche d’emploi (19%), jeux en réseau (14%)… • La satisfaction à l’égard de la connexion • La satisfaction à l’égard de la connexion Internet est mitigée : les satisfaits sont plus nombreux que les insatisfaits mais la proportion de très satisfaits est faible et la proportion d’insatisfaits est importante. • La disponibilité de la connexion donne entière satisfaction à 25% des résidents connectés, mais une proportion identique se dit insatisfaite • 15% sont tout à fait satisfaits des tarifs pour 27% d’insatisfaits • 21% sont tout à fait satisfaits de la qualité de la connexion contre 36% d’insatisfaits • Comme pour les entreprises, c’est le débit disponible qui suscite le plus de mécontentement : 48% d’insatisfaits et seulement 16% de très satisfaits.

  13. Résidents • Perception de l’absence d’offres haut débit • Premier enseignement : qu’ils se sentent ou pas gênés personnellement par l’impossibilité d’accéder au haut débit, les particuliers revendiquent une égalité d’accès au haut débit pour tous. 71% d’entre eux sont tout à fait d’accord avec l’idée qu’ « il est important que le haut débit soit disponible partout sur le territoire français ». • Les particuliers sont également nombreux à estimer que l’accès au haut débit est une question dont la commune devrait s’occuper en priorité : 64% d’accord dont 30% tout à fait. • D’un point de vue plus personnel, les avis sont partagés concernant la gêne ressentie : • 33% sont tout à fait d’accord avec l’idée « Il y a des choses que j’aimerais faire mais que je ne peux pas faire parce que je n’ai pas accès au haut débit » mais à l’inverse 38% ne ressentent pas de frustration. • 30% se sentent tout à fait pénalisés parce qu’ils ne peuvent pas accéder au haut débit alors que 52% n’éprouvent pas de gêne. • 18% sont tout à fait d’accord avec « l’absence de haut débit dans ma commune me pose problème dans ma vie de tous les jours » mais 62% ne sont pas gênés au quotidien. • Les particuliers sont 45% à avoir entendu parler de projets de raccordement de leur commune au haut débit. Ils voient alors ces projets principalement comme une initiative communale. Mais dans l’absolu, ils ont tendance à attribuer la mission de développement du haut débit davantage aux Régions, aux Départements ou à l’Etat. • Intérêt pour l’apparition d’une offre haut débit • 67% des particuliers souscriraient au haut débit si une offre de ce type leur était proposée, dont 42% certainement. • A l’opposé 27% ne s’abonneraient pas, avec une frange de réfractaires qui ne s’abonneraient certainement pas (21%).

  14. Elus locaux CE QU’IL FAUT RETENIR • Des Maires sensibles au problème… • 86% ont été sollicités par leurs administrés (particuliers ou entreprises) au sujet du haut débit. • 89% pensent que le haut débit est un service public au même titre que l’eau, l’électricité, les transports. • 92% estiment que l’absence d’accès au haut débit est un handicap pour leur commune. • … Qui s’adressent à d’autres pour obtenir sa résolution • 64% ont déjà effectué des démarches pour la mise en place du haut débit et 11% envisagent de le faire. • Mais ces actions peuvent difficilement aller au-delà de sollicitations auprès des échelons administratifs supérieurs ou d’entreprises privées. Beaucoup de Maires estiment que la question n’est pas vraiment de leur ressort car ils n’ont pas les moyens nécessaires. • … Et très largement intéressés par le projet de TDF • 1 Maire sur 2 a entendu parler du processus d’attribution des licences Wi-max. • 81% se disent intéressés par le projet de TDF.

  15. Entreprises CE QU’IL FAUT RETENIR • Des entreprises peu satisfaites de leur connexion Internet • 48% des entreprises disposent d’une connexion Internet • Elles sont le plus souvent peu satisfaites de l’offre dont elles disposent : 58% sont insatisfaites de la disponibilité de la connexion, 63% de la qualité de la connexion, 77% du débit disponible. • Pourtant 84% des entreprises connectées considèrent qu’Internet est un outil important pour elles • Trois groupes peuvent être distingués en fonction de leur analyse de la situation • un premier groupe (30 à 40%) ne ressent aucune frustration et n’est nullement gêné par l’absence de haut débit • un deuxième groupe (20% à 30%) estime que le haut débit serait un plus mais qu’il n’est pas primordial • un troisième groupe (30% à 40%) fait état d’une gêne réelle résultant de l’absence du haut débit. Les conséquences évoquées vont de la perte de temps jusqu’au risque de faillite (pour une petite minorité). • Des intentions d’abonnement au haut débit qui reflètent ces trois catégories • 42% s’abonneraient certainement • 18% probablement • 38% ne s’abonneraient pas

  16. Résidents CE QU’IL FAUT RETENIR • Une utilisation d’Internet assez largement répandue • 71% d’Internautes dont 54% connectés à domicile. 18% n’ont pas Internet chez eux mais ont la possibilité de se connecter ailleurs. • Une satisfaction moyenne à l’égard des offres actuellement disponibles • Qu’il s’agisse de la disponibilité de la connexion, des tarifs de la qualité de la connexion ou du débit disponible, la proportion de très satisfaits s’établit à un niveau assez bas (entre 15 et 25%), les insatisfaits apparaissant assez nombreux. • C’est surtout le débit disponible qui suscite de l’insatisfaction : 48% d’insatisfaits. • A un niveau personnel, trois types de ressentis face à l’absence de haut débit … • Un premier tiers ne s’intéresse pas du tout aux nouvelles technologies • Un deuxième tiers souhaiterait bénéficier du haut débit sans juger son absence vraiment pénalisante • Un troisième tiers est véritablement gêné • …Mais un consensus fort autour du principe d’égalité de tous face à l’accès au haut débit • 71% sont tout à fait d’accord avec l’idée qu’ « il est important que le haut débit soit disponible partout sur le territoire français » • Un réel attrait pour des offres haut débit • 67% s’abonneraient dont 42% certainement

  17. CE QU’IL FAUT RETENIR Les enjeux du haut débit • Un vrai besoin pour le développement communal • Pour le travail des services de la mairie. • Pour les particuliers • Pour les entreprises • Mais aussi une question d’égalité • Par rapport aux citoyens qui en bénéficient • Face à un phénomène qui devient incontournable pour accéder aux services

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