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République Démocratique du Congo. REVUE SECTORIELLE DU PROGRAMME D’ACTIONS PRIORITAIRES DU SECTEUR DU GENRE Par Geneviève INAGOSI- BULO I . KASSONGO Ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant. Plan de présentation. INTRODUCTION ETAT DES LIEUX DU SECTEUR
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République Démocratique du Congo REVUE SECTORIELLE DU PROGRAMME D’ACTIONS PRIORITAIRES DU SECTEUR DU GENRE Par Geneviève INAGOSI- BULO I. KASSONGO Ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant
Plan de présentation INTRODUCTION ETAT DES LIEUX DU SECTEUR ANALYSE DU CADRE DE FINANCEMENT DU SECTEUR ACTIONS PREVUES DANS LE DSCRP 2 ET DANS LE PAP PRINCIPAUX ACQUIS DEFIS
INTRODUCTION (1/2) La vision du Gouvernement en matière de Genre est définie dans la PNG, qui a pour objectifs : 1° Instaurer un environnement institutionnel, socioculturel, juridique et économique favorable à la réalisation de l’équité et de l’égal accès des hommes et des femmes, des garçons et des filles aux ressources de la société 2° Assurer l’intégration effective du genre dans les politiques, projets et programmes de développement
INTRODUCTION (2/2) • Cette PNG est déclinée en plusieurs stratégies, notamment : • Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences basées sur le Genre (SNVBG) • Stratégie Nationale de la participation politique des femmes à la Gouvernance Démocratique • Plan d’action national de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du CS-NU
Etat des lieux du secteur GENRE : Problèmesmajeurs (1/2) • Faible capacité institutionnelle dans la coordination des intervenants et des interventions en matière des questions du genre. • Modicité du budget alloué au Ministère du Genre. • Absence d’une banque de données fiables désagrégées par sexe et l’insuffisance de l’information dans le domaine des questions du genre • Faible intégration du Genre dans les politiques, programmes et projets de développement • Persistance des disparités et inégalités du genre dans tous les domaines de la vie nationale • Taux élevé d’analphabétismes chez les femmes (43 %), avec des disparités dans certaines provinces comme l’Equateur et le Nord-Kivu, près de 60 % (Ministère des Affaires sociales)
Etat des lieux du secteur GENRE : Problèmesmajeurs (2/2) • Persistance des violences sexuelles (VS) et Violences Basées sur le Genre (VBG) tant à l’Est qu’à l’Ouest du Pays. • Faible opérationnalité des structures de lutte contre les violences sexuelles et faible prise en charge holistique des victimes des violences sexuelles. • Faible protection et prévention des communautés en matière de santé de la reproduction, des violences sexuelles et basées sur le genre et VIH/Sida • Faible connaissance et application des textes juridiques en faveur de l’égalité et de l’équité de genre
III. Analyse du cadre de financement 1. Engagements du Gouvernement (1/2 ) • Le financement du Ministère du Genre est de 33.382.847.665 FC en 2012 à 19.954.979.140 FC en 2013, soit une diminution près de la moitié entre 2012 et 2013. • En termes relatifs, la part du budget du Ministère du Genre est passée de 0,44 % en 2012 à 0,33 % en 2013 du budget global. • Déjà insuffisant, le budget alloué au Ministère du Genre n’a été exécuté en 2013 qu’en concurrence de 4.207.352.743 FC, ce qui représente à 21 % du budget alloué.
III. Analyse du cadre de financement 2. Engagements des partenaires
IV. Actions prevuesdans le DSCRP 2 et dans le PAP • Appui à la coordination (PAP) • Autonomisation et renforcement du pouvoir économique de la femme • Réduction de la vulnérabilité de la femme et de la jeune fille • Participation citoyenne de la femme et de la jeune fille • Révision des dispositions juridiques discriminatoires à l’égard des femmes
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du DSCRP 2 et du PAP en 2012-2013 (1/6) • En matière de coordination • Organisation de l’audit institutionnel et organisationnel (en vue d’adapter le cadre organique du Ministère en fonction de ses attributions), avec l’appui de l’Union Européenne • Organisation de l’audit Genre dans les institutions publiques et privées et dans les Agences du système des Nations Unies dans le but d’analyser les perceptions des institutions en matière d’intégration du genre dans leurs secteurs respectifs, avec l’appui du PNUD • Renforcement des capacités en matière de coordination des structures impliquées dans les questions de genre, avec l’appui de l’UNFPA
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du PAP en 2012-2013 (2/6) • Autonomisation et renforcement du pouvoir économique de la femme • Organisation des foires de l’entreprenariat féminin avec 200 exposants en 2012 et 2020 en 203 • Construction des maisons de la femme (centres de développement intégré) pour renforcer les capacités des femmes et des hommes dans la création des micro-entreprises. Sur les 6 prévues dans le budget 2013, le processus de décaissement est en cours pour la construction de 2 maisons (Bukavu et Kindu) • Distributions des intrants agricoles auprès des femmes maraîchères dans les quartiers périphériques de Kinshasa, avec l’appui du Ministère de l’Agriculture et du développement rural
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du PAP en 2012-2013 (2/6) • En matière de réduction de la vulnérabilité de la femme et de la jeune fille • Mise en œuvre de la Stratégie Nationale de lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre à travers ses 5 composantes : Lutte contre l’impunité, Protection et Prévention, Assistance multisectorielle, Réforme du Secteur de Sécurité (Police et FARDC), Données et cartographie. • Mise en œuvre des programmes conjoints de prévention et réponses de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, avec l’appui financier de l’Union européenne, Unicef, GIZ, Banque Mondiale/PARSS, UNFPA et Coopération canadienne, avec 3 axes d’intervention : 1. Appui technique et institutionnel aux mécanismes de coordination (Gouvernement et OSC), y compris la collecte de données, 2. Protection et prévention des VSBG, 3. Réponses aux besoins de survivantes (médical, psycho-social, juridique et judiciaire et réinsertion socio-économique et scolaire) • Renforcement des capacités des magistrats et des para-juristes dans la lutte contre l’impunité pour l’application effective de la loi sur les violences sexuelles, avec l’appui financier des PTF
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du PAP en 2012-2013 (3/6) • En matière de réduction de la vulnérabilité de la femme et de la jeune fille • Mise en place d’une base de données et un système national de collecte des données sur les VSBG • Amélioration de la prise en charge holistique (médicale, psycho-sociale, juridique et judiciaire, réinsertion socio-économique et scolaire) des survivant(e)s • Les capacités techniques de 90 structures de prise en charge médico-sanitaire, dont 30 de référence, reparties dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu ont été renforcées • Création de la Commission Violences Sexuelles au Sénat
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du PAP en 2012-2013 (4/6) • En matière de réduction de la vulnérabilité de la femme et de la jeune fille • 64.082 cas de violences sexuelles ont bénéficiés d’une prise en charge médico-sanitaire, dont au moins 3 % de cas de fistules réparés • Au moins 30 % (19.224) de survivantes de violences sexuelles ont bénéficiés d’un appui socio-économique pour leur intégration • Organisation des campagnes de sensibilisation, de mobilisation sociale et de plaidoyer relatives à la dénonciation des cas de violences sexuelles et de lutte contre l’impunité, en collaboration avec les organisations féminines de la société civile et l’appui financier des PTF • 79003 leaders politiques, administratifs, traditionnels, militaires, policiers et religieux sensibilisés à soutenir la lutte contre VSBG • Les capacités techniques de 90 structures de prise en charge médico-sanitaire, dont 30 de référence, reparties dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu ont été renforcées
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du PAP en 2012-2013 (5/6) • En matière de participation citoyenne de la femme et de la jeune fille • Prise en compte du genre dans la reforme de la Police et de FARDC, en mettant en place une unité spéciale de protection des femmes et des enfants dans la lutte contre les violences sexuelles et de l’Unité Education civique et patriotique. La Police et les FARDC sont de plus en plus impliqués dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles • Mise en place par Arrêtés ministériels des comités de pilotage et de gestion du Plan d’Action National de la Résolution 1325 du CS-NU • Participation des femmes à plusieurs fora et rencontres nationaux, régionaux et internationaux relatifs à la consolidation de la paix et sécurité
V. Les principauxacquis de la mise en oeuvre du PAP en 2012-2013 (6/6) • Révision des dispositions juridiques discriminatoires à l’égard des femmes • Organisation des ateliers pour l’identification des dispositions discriminatoires à l’égard de la femme dans le Code de la Famille • Organisation des états-généraux de la famille à Kinshasa et en provinces pour la collecte des informations sur le projet du nouveau Code de la Famille • Finalisation du projet de révision du Code de la Famille, avec la participation des organisations de la Société civile et des PTF • Plaidoyer auprès du parlement pour la révision du Code de la Famille intégrant la dimension genre • Dépôt du projet révisé du Code de la Famille intégrant la dimension genre au Sénat
VI. Defis • Renforcement des capacités de coordination du Ministère sur les questions du genre (Recommandation de l’audit institutionnel et organisationnel) • Coordination des interventions et des intervenants • Nécessité de sortir de l’approche d’urgence vers l’approche de développement, de passer du conjoncturel au structurel • Mise en place d’une banque de données désagrégées sur les questions d’équité et d’égalité de genre (en cours de réalisation avec l’appui de la BAD et de l’INS et du Ministère du Plan) • Mobilisation des ressources nécessaires pour la promotion des questions du genre • Renforcement des capacités socioéconomiques et politiques des femmes (création des micro-entreprises, élection, création des partis politiques)
VI. Defis • Développement des capacités des acteurs impliqués dans l’analyse genre pour la prise en compte des besoins pratiques et stratégiques des hommes et des femmes dans leurs programmes et projets de développement • Nécessité de passage à l’échelle à travers une couverture géographique nationale • Alignement effectif des partenaires aux priorités nationales conformément aux principes de la déclaration de Paris (Appui en fonction des besoins)