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NEVERS - NOYANT-D'ALLIER - NEVERS. Diaporama de Jacky Questel. Aujourd’hui, une virée de 180 kilomètres. Et toujours de nouvelles découvertes…. Août nous donne des envies d’escapade… Beau temps, brise légère… Profitons-en ! Et nous voilà parties… Appareil photo en action, évidemment !.
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NEVERS - NOYANT-D'ALLIER - NEVERS Diaporama de Jacky Questel
Aujourd’hui, une virée de 180 kilomètres. Et toujours de nouvelles découvertes…
Août nous donne des envies d’escapade… Beau temps, brise légère… Profitons-en ! Et nous voilà parties… Appareil photo en action, évidemment ! Nous longeons le presti-gieux circuit automobile de Magny-Cours, et nous arrêtons un moment pour assister à la première course de la journée. Bruit assourdissant, bolides qui passent en éclair… Aucun mot ne peut rendre cette ambiance…
LA FERME DU MARAULT Avec la création de la Ferme du Marault en 1997, les professionnels de l'élevage charolais se sont dotés d'un outils de promotion et de commercialisation unique pour la première race allaitante de France et d'Europe.Ce Pôle de la génétique charolaise construit par les éleveurs pour les éleveurs se veut unlieu de rencontres et d'échanges. Les différents bâtiments harmonieusement imbriqués ont été construits dans un esprit d'ouverture au grand public. Modernes et fonctionnels, l'ensemble des salles d'expositions et de réunions peut permettre la réalisation d'un nombre illimité de projets, le tout dans un espace de vie et de nature. Les animaux que nous avons vu dans les prés attenants tenaient toutes les promesses d’une rigoureuse sélection !
Le Moulin des Eventées nous fait signe un peu plus loin… Pas d’explication sur ce nom… Le lieu-dit était "les Eventés", d’accord…Mais pourquoi est-il devenu "les Eventées", au féminin ??? C’est un moulin tour restauré, construit sur le lieu-dit "le moulin des éventés" d'où son appellation. La toiture d'environ 17 tonnes, a été hissée sur la tour avec quelques difficultés. Les ailes ont été montées dans le courant de l’été 2006. L'inauguration officielle a eu lieu les 16 et 17 septembre 2006 lors des journées du Patrimoine. La restauration de ce moulin est l'œuvre de la Communauté des Communes Nivernais Bourbonnais.
Le Château d’Avrilly se laisse deviner derrière son imposante clôture dont l’immense portail est flanqué de deux pavillons dont vous voyez l’un ci-contre. Situé à 8 km au Nord de Moulins, ce château du 15ème siècle conserve son aspect fortifié sur sa façade Est et sa tour Nord avec les traces du pont-levis de l’époque. Il reçoit au 17ème siècle un joli pavillon-porche enjambant les douves ainsi que deux pavillons et une orangerie. Mais c’est du 19ème que datent la majestueuse façade Ouest, le creusement de 7 bassins sur plusieurs niveaux assurant des perspectives abouties sur la façade ancienne, un parc de 100 ha doté d’espèces botaniques rares et des dépendances de taille importante abritent des écuries. Le vaste intérieur comporte 75 pièces. Les extérieurs, voire exceptionnellement l'ensemble du château peuvent être le théâtre d’évènements comme expositions, réceptions, mariages, tournages de films, locations de chambres, location d’un Gite de France situé dans un pavillon d’époque indépendant.
En longeant les rives de l’Allier, nous saluons Moulins, dont les deux églises semblent jumelles, découpant leurs flèches sur le ciel clair…
Très vite, nous apercevons le château de Fourchaud, superbe et isolé, se dresse dans la plaine. Ce château construit à partir du début du XVe siècle, voit se succéder des propriétaires toujours proches du pouvoir ducal puis royal. L'édifice présente quelques similarités architecturales avec la Tour de la Mal-Coiffée de Moulins. La tour-logis et sa basse-cour sont entourées d’une enceinte rectangulaire
Nous traversons Cressanges, un charmant bourg, ou les travaux d’aménagement vont bon train…
Nous voilà à Chatillon. Stop-photo ! Cette sympathique aire de pique-nique, avec son moulin et sa charrette, fait sûrement la joie des enfants !
Nous approchons du but de notre journée, Noyant d’Allier, dont nous apercevons le château qui domine la route et le petit bourg de Chatillon.
Nous voici arrivées ! Noyant-d’Allier, charmante petite cité qui abrite une communauté et une pagode asiatiques, que je présente dans un autre diaporama.. Mais, pour l’heure, c’est une braderie sur la place, avec la présentation de quelques voitures anciennes.
ATTENTION : laissez du temps pour l’animation C’est-y pas beau ???
Mais le plaisir de cette promenade est aussi dans la beauté et la richesse du paysage, des mille fleurs, par toujours identifiées, qui ornent les talus, des buis-sons d’églantiers portant à la fois fleurs et cynorrhodons. Et vite nous repartons pour St-Menoux
1/ Historique La tradition remonte au VIIème siècle et rapporte l'histoire d'un évêque breton ou irlandais mort et inhumé à Mailly-sur-Rose à son retour de pèle-rinage à Rome : SAINT-MENOUX. Y eut-il un monastère d'hommes avant l'établissement d'un monastère bénédictin de femmes ? Les quelques actes des XIe et XIIe siècles révèlent qu'à la découverte du corps saint par l'Ar-chevêque de Bourges DAGBERT, autour de l'an mil, le couvent des bénédictines prit le nom du saint et fut restauré. Pendant des siècles il bénéficia de la protection de la maison des BOURBON. 2/ Aspect extérieur Si l'église romane de Saint-Menoux montre des influences bourguignonnes dans son déambulatoire, la vue du chevet atteste que son plan à chapelles rayonnantes et toitures étagées est inspiré du style auvergnat.La façade est celle du XIeme siècle avec seulement quelques fragments du petit appareil primitif. Derrière s'élève le pignon de la nef percé d'un oculus. Les contreforts au nord sont du XVIème siècle alors qu'au sud se dessinent les vestiges d'un cloître de la fin de l'époque gothique.La beauté magistrale du chevet se distribue en chapelles rayonnantes étayées de contreforts-colonnes aux chapiteaux feuillus. Modillons à copeaux et cordon de billettes ornent l'ensemble. Le clocher carré du XIlleme siècle est surmonté aujourd'hui par une charpente;
Mais la pièce centrale de cette église est "la débredinoire" que vous voyez ici. Sur le côté sont les ossements de Saint Menoux. Et, si l’on passe sa tête dans l’ouverture de gauche, on peut guérir de sa folie. J’ai donc essayé. Mais j’ai hésité. Après tout, ma folie et moi, nous nous connaissons depuis longtemps, nous cohabitons sans problème… Je n’ai donc pas satisfait entièrement au rite ! Mais ma surprise a été grande en trouvant sur le net le texte suivant, signé en 2000 par un architecte de renom.
Georges Prat précise: " Il y a plus de quarante ans que je connais cette église dont je suis particulièrement amoureux. Pendant trente-cinq ans, je me suis moqué de la débredinoire que je considérais comme un témoignage d'exploi-tation de la crédulité publique. Puis ma connaissance de la géobiologie s'affi-nant, j'ai pensé qu'il serait bon de revoir Saint-Menoux avec un autre œil, ce que j'ai fait. " Nous allons lui laisser la parole. " Ma surprise, écrit-il, a été grande de constater que la débredinoire fonctionne et n'est pas un attrape-nigaud. La débredinoire est placée au centre géométrique de l'abside, au dos d'un autel relativement récent et qui ne semble pas tout à fait à sa place. " Une seule faille, peu active, se trouve sous l'édifice et n'intervient pas dans sa conception. On ne trouve ici que de l'eau, et uniquement sous l'abside. La débredinoire est située au point de rencontre des réseaux telluriques et de quatre courants d'eau. Une cheminée coiffe, à la fois, l'autel et la débredinoire. Une autre cheminée, de même diamètre, se trouve dans l'axe du chœur. "Le reste de l'église étant mal "irrigué", un réseau de canaux de galets de rivière a été installé pour activer le réseau global dans l'axe de la nef et entre les piliers. Je vous conseille de chercher à "la débredinoire" sur Google, vous aurez des masses de renseignements très pointus.
Nous avons entrevu le château de Sourpes, à peine visible derrière son imposant portail.
Petit arrêt à Marigny, pour photographier la façade de cette église des XI° et XII° siècles : D'origine romane, cette église fut remaniée au XVIIème siècle (deux chapelles), puis au XIXème siècle. Sa nef à trois travées est unique et son chœur est plus étroit. Elle présente un portail à tympan trilobé et des chapiteaux ornés de feuilles recourbées, de têtes et de griffons. Des modillons sculptés soutiennent les corniches latérales. Le clocher carré est à deux étages...
Vous l’avez constatez par la carte, nous empruntons, à l’aller comme au retour, une portion de la mythique « Route Nationale 7 », si joliment immortalisée, entre autres, par Charles Trenet. Nous nous arrêtons sur une des dernières "cabanes à frites" qui jalonnaient autrefois ce parcours. Vite, vite, une boisson bien fraîche !!! Cette Cabane à Frites est proche de Nevers.
En même temps que nous arrivent deux jeunes femmes sur ce splendide engin… Ce sera la dernière étape et la dernière impression de la journée : une rencontre sympathique, et une halte bienfaisante sous des ombrages accueillants. En route vers Nevers… Et à bientôt pour d’autres balades !
Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : Ernesto Coartazar : romance anonyme Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/