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C ollectif S anté J eunes du Pays Aubagnais & E space S anté J eunes. Activité de l’ E space S anté J eunes au 31 décembre 2008. 242 professionnels différents dont 60 % d’Aubagne, + 73 % du territoire et 27 % d’ailleurs (territoire ciotaden)
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Collectif Santé Jeunes du Pays Aubagnais &Espace Santé Jeunes Activité de l’ Espace Santé Jeunes au 31 décembre 2008
242 professionnels différents dont 60 % d’Aubagne, + 73 % du territoire et 27 % d’ailleurs (territoire ciotaden) • 421 actions soit 1.7 actions par professionnels (dont 314 venus pour les réunions (maintien du lien). • 57 % de ces actions se passent sur le local, 28 % par téléphone et 26 % sur l’extérieur (formation-action). • 13 % des professionnels sont venus nous rencontrer de façon spontanée. • L’éducation nationale, la mission locale, les services de la ville, le CIDAG, l’AMPTA sont les partenaires avec qui nous engageons le plus d’actions collectives en partenariat. • Les orientations et accompagnements des jeunes se font pour 7 % vers le centre hospitalier, 18 % vers les services sociaux, 36 % vers la psychiatrie, 14 % vers le secteur libéral. • 78 parents sont venus sur l’espace santé pour 95 accueils d’écoute dont 25 % de manière spontanée. • 625 jeunes différents sont suivis (vus une ou plusieurs fois en accueil individuel ou collectif) • 126 ont eu recours à une entretien individuel suite à un atelier ou groupe de parole. • 994 jeunes sont venus pour un entretien dont 28 % de façon spontanée. 172 ont été accueillis sans objet particulier (maintien du lien, préservatif). En moyenne, 2.25 entretiens par jeune dont 91 % se passe sur l’espace santé jeunes. • 115 ateliers et groupes de parole sur l’ESJ ont été organisés entre le 1er janvier et 31 décembre 2008 (193 avec les ateliers et groupes extérieurs (scolaires, MQ..)). • En moyenne, on dénombre 6 jeunes par groupe issus d’organismes de formation • 10 % de ce groupe travaillent sur la gestion du stress et le mal-être 18 % sur l’estime de soi, 19 % sur les relations et 23 % sur les problèmes de sexualité IST et toxicomanie.
Notre mission d’accueil représente 65 % de notre activité, le reste s’identifie sous la forme de notre mission de réseau autour du mal-être. • La dénomination maintien du lien est représenté principalement par la présence aux réunions du collectif santé ou par un passage sans entretien.
Réseau de professionnels de santé, du travail social et de l’éducation Les rencontres avec les professionnels se matérialisent soient par des accueils individuels, soit sous forme de réunions. Nous comptabilisons : 5 conseils d’administration, 6 réunions du collectif santé jeunes, 8 comités de pilotage (conférence, bilans de santé), 115 rencontres professionnelles (18 avec des professionnels de santé, 1 conférence – 304 personnes- 6 tables rondes professionnelles -120 personnes- une cinquantaine de bilans et projets partenariaux) 6 ateliers d’analyse des pratiques partenaires.
Objectif : Amélioration de l’accès aux soins et du suivi médico-psycho-social des jeunes entre 16 et 25 ans en insertion professionnelle Aire géographique : bassin aubagnais : aubagne, saint-zacharie, auriol, cuges les pins, la bouilladisse, la destrousse, gémenos, la penne sur huveaune, peypin, Roquevaire, peypin. Pour 145 jeunes suivis de façon coordonnée entre la mission locale, les organismes de formation et l’espace santé jeunes : Permettre une prise en charge plus intense, concertée et consentie avec un temps de réactivité plus réduit sur la prise en compte des problématiques santé. - Permettre aux professionnels en lien avec ces jeunes d’avoir un lieu pour échanger et se rencontrer autour des différentes situations bloquées. Les réunions se feront de façon régulière mensuellement. Déroulement : L’action proposée permet à ces jeunes qui actent leur souffrance par des manifestations somatiques psychiques ou de mise en échec systématique d’insertion professionnelle, de se prendre en compte et en charge de façon globale et coordonnée. En effet, suite à la visite médicale et un bilan bucco- dentaire dans le cadre de la formation professionnelle que nous mettons en place, les jeunes des organismes de formation suivants (ACPM, Sigma, GRETA lakanal, Retravailler provence, ADEF, Atelier confection) dont le bilan de santé aura révélé au moins deux problématiques santé, seront reçus pour un compte-rendu de leur bilan par le médecin coordonnateur de l’Espace santé jeunes. Celui-ci met en place avec le jeune son plan d’aide et le jeune priorise ses besoins et ses actions suite à l’information individualisée que lui donne le médecin. Ce plan d’aide contractualisé est la porte d’entrée dans le réseau. Il permet de faire un point sur l’avancement de sa situation 1 mois après. Une re-priorisation des actions est effectuée si besoin. Un bilan final a lieu 6 mois après. Ce suivi en trois étapes permet au jeune de mobiliser ses ressources pour accéder lui-même au système de santé. Toutefois, nous restons à la disposition du jeune pour une aide intermédiaire et supplétive à ces trois visites. A l’issu de cette troisième visite, le jeune sort du réseau. De plus, à l’issu du compte rendu de leur bilan, le médecin coordonnateur transfère un résumé des constations et des examens complémentaires souhaités à chaque médecin référent avec le consentement du jeune. Des bilans seront établis avec la mission locale et les organismes de formation sur l’évolution des jeunes pris en charge dans le réseau. Précarité-santé : L’activité d’accompagnement à l’accès aux soins le fonctionnement des bilans de santé pour les jeunes en insertion professionnelle
Analyse des bilans de santé sur 148 Jeunes en Insertion Professionnelle 16 – 25 ans du bassin aubagnais : ADEF, ACPM, Retravailler provence, SIGMA, Evolio, Greta Santé physique : Sport et nutrition 18.3 % sont en surpoids ou obèses (en pourcentage plus 21 % important pour les filles). 42% des filles pratiquent un sport. Pratique sportive plutôt masculine (32%) Allergies Elles représentent 31% des effectifs (tous types confondus), ce qui semble supérieur à la moyenne nationale. Examen médical 30 % des jeunes ont des troubles de la vue. 49 % ont une scoliose légère 8.2 % ont un examen auditif anormal 8.2 % ont une examen cardiovasculaire anormal. Contraception 72 % des filles déclarent avoir un moyen de contraception régulier, nette augmentation par rapport à l’an dernier. 21 % des femmes ont fait une IVG. 47 % des garçons déclarent utiliser un moyen de protection. Antécédents personnels Outre les entorses et les fractures et trauma des membres inférieurs (20 %), on constate que 15.5 % des jeunes déclarent des antécédents d’insuffisance respiratoire (asthme), 15 % déclarent des antécédents de malaise psychologique. Etat vaccinal 50 % des jeunes ne se préoccupent pas de leurs vaccinations. Nous pouvons certifier que 50 % des jeunes ont leurs vaccins à jour. Par souci de santé publique, lors de l’analyse de bilan, nous recommandions par lettre au médecin de vérifier l’état vaccinal de leur patient. Pathologie chronique et handicap 19 % des jeunes ont un traitement médical au long cours (avec ou sans suivi médical). On dénombre 100 filles (68 %) et 48 garçons (32 %) Soit 20 % de 16-17 ans, 55 % de 18-21 ans, 24 % de 22-25 ans. Un seul jeune a demandé la confidentialité sur son dossier (non transmission de l’information au médecin coordonnateur de l’ESJ). Accès aux droits et aux soins : 22 % des jeunes entre 16-25 ans ont un logement autonome, 8 % sont en foyer ou errance et 70 % habitent encore chez leurs parents. • La majorité des jeunes habite Aubagne. 47 %, • le bassin aubagnais (11 communes) correspond à 85.5 % des effectifs. La couverture sociale n’est pas à jour des changements de situation au moment du bilan pour 56.5 % des jeunes dont 76 % des 16/17 ans. Le déclaratif sur la couverture complémentaire (mutuelle, CMUC) permet de voir que 6 % ne connaissent pas leur système de protection et que 9 % n’ont pas de mutuelle et 46 % sont encore sous la mutuelle parentale. La problématique du médecin traitant est aussi ambiguë car la plupart déclarent un médecin traitant (confondant avec un médecin de famille qu’ils ne consultent pas) et 36 % n’ont eu aucune consultation durant les 3 derniers mois. Santé mentale : Violence Près 32 % des jeunes déclarent avoir subies des violences. 14 % déclarent être plutôt acteur de violence. Consommation de produits 55 % des jeunes entre 16 et 25 ans déclarent consommer. 51 % du tabac (66 % des 16-17 ans), 40 % de l’alcool (55 % de garçons), 28 % du cannabis (31 % de garçons) Malaise psychologique : 32.6 % avouent lors du bilan de santé une tentative de suicide ou des idées suicidaires. Lors de l’analyse de bilan, un climat de confiance s’établissant nous discutons beaucoup du sentiment de mal-être ressenti par les jeunes et nous orientons aux consultations de soutien psychologique 23 % des jeunes reçus. Accident 27 % des jeunes déclarent avoir déjà eu un accident de la route
L’objectif principal des ateliers et des groupes de paroles est de permettre à un public en insertion professionnelle de connaître l’ESJ et ainsi d’améliorer l’accès aux soins. • Les objectifs intermédiaires sont : • d’apporter de l’information et de la réflexion autour de thématiques variées. • d’améliorer la cohésion de groupe et le bien-être dans l’apprentissage • revaloriser l’estime de soi • permettre la libération de la parole dans le groupe et favoriser les accueils individuels (126 accueils individuels suite à un groupe) • D’améliorer l’accès aux droits et à la démarche de santé (les rendez-vous sont en général donnés après un groupe, optimisant ainsi leurs venues) • 126 jeunes ont eu recours à un entretien individuel suite à un groupe • 115 ateliers et groupes de parole sur l’ESJ ont été organisés entre le 1er janvier et 31 décembre 2008 (+45 %// 2007) (78 avec les ateliers et groupes extérieurs (scolaires, MQ..) -53 % // 2007). • En moyenne, on dénombre 7 jeunes par groupe issus d’organismes de formation • 20 % de ces groupes travaillent sur la gestion du stress et le mal-être 16 % sur l’estime de soi, 22 % sur les relations et 21 % sur les problèmes de sexualité IST et toxicomanie.
Depuis le début de notre action en 2005, les améliorations ont porté sur l’étape post-bilan. Désormais le bilan n’est que la première étape de leur démarche santé, il nous permet de mettre en place un plan d’accompagnement aux soins efficace avec les jeunes. Ces jeunes en organismes de formation sont « captifs » durant plus de 6 mois, cela leur laisse le temps de prendre en compte le bénéfice de leurs démarches et les amène à l’autonomie concernant leur santé. Si l’on analyse les bilans de santé de 2007 et 2008, on peut faire plusieurs constats. 2008 des améliorations concernant la santé des jeunes en insertion : Cette année, les jeunes semblent davantage suivis par des professionnels de la santé puisque 18% supplémentaire ont eu un recours médical au cours des 3 derniers mois par rapport à 2007. De plus, en 2008, 47 % des garçons déclarent utiliser des moyens de protection lors des rapports sexuels contre 16 % en 2007. En outre, on observe une diminution significative (-25,5 %) de la consommation de substances (alcool, tabac et cannabis), par les 16-25 ans. Par ailleurs, bien qu’il reste élevé, le pourcentage d’individus en surpoids ou obèses a subi une diminution (18.3 % c/ 24 %). Enfin, les examens médicaux révèlent une amélioration au niveau de la vue, de l’audition, des problèmes de scoliose et cardiovasculaires. Les situations qui se sont aggravées en 2008 : Le constat le plus significatif est celui de la souffrance psychologique et des violences subies. En effet, on double pratiquement le pourcentage de jeunes déclarant de la maltraitance et des idées suicidaires. Enfin le nombre d’antécédents de malaise psychologique déclaré a doublé cette année. Par ailleurs, certains problèmes de santé sont encore à améliorer et à prendre en charge. En effet, en 2008 on a une hausse des antécédents d’insuffisance respiratoires, des allergies et des pathologies chroniques et handicapantes. Les constats inquiétants : 46 % des jeunes reçus ne se font pas soigner par crainte que leurs parents ne soient au courant de leur démarche. 21 % des filles ont fait un IVG. 27 % des personnes déclarent avoir déjà eu un accident de la route. 5 % des 16-25 ans consomment des psycho-stimulants. Ces constats révèlent que la santé mentale et physique des jeunes est plus précaire en 2008 et réaffirment l’importance de les accompagner dans des démarches de soins. Concernant l’accompagnement, en 2008, 41 % des jeunes ont demandé ou accepté un accompagnement . Nous observons sur les orientations à la permanence en santé mentale que dès lors que l’orientation a été travaillé lors d’accueil à l’espace santé jeunes, les taux d’observance des rendez-vous est supérieur à 66 %, sur les 41 jeunes reçues 28 sont suivis en coordonnée avec l’ESJ. Les orientations en consultation diététique au centre hospitalier sont aussi très suivies (6/8). Nous constatons aussi que l’état vaccinal n’est pas à jour des rappels à faire à l’adolescence, que les jeunes sont souvent en excès pondéral, 18 %), que le soutien psychologique est conseillé pour plus de 25 % d’entre eux et enfin que 21 % des filles de moins de 25 ans ont déjà effectuées une IVG. L’analyse épidémiologique de ces bilans nous permet chaque année d’engager de manière objective le développement du réseau.
Public scolarisé Les objectifs intermédiaires sont : • D’améliorer le niveau de connaissance sur la santé (prévention primaire autour des conduites addictives et éducation à la sexualité contraception et IST) et le système de santé local. Niveaux touchés : 6ème, 4ème, 3ème, 2nde et terminale. • Permettre aux différents professionnels qui s’occupent de prévention d’élaborer une méthodologie commune des interventions de prévention en santé conforme aux objectifs de santé publique et aux référentiels (notamment en milieu scolaire) • D’améliorer la conscience, la connaissance de soi et la compréhension des autres . Amener les élèves à prendre conscience de sa personne, de sa place et de son inscription dans son histoire de vie. Niveaux touchés : 4ème et 5ème. • Valoriser le respect de soi et des autres. Amener les élèves à prendre du recul sur leur image Niveaux touchés : 4ème et 5ème.
Tout public Les objectifs sont : • de mobiliser les enfants autour d’une action de prévention dans un quartier • en touchant un public non scolaire • améliorer l’estime de soi • sensibiliser via un média culturel pour allier information, prévention et divertissement • se mettre en lien avec un quartier • sensibiliser les jeunes sportifs au respect de soi et des autres • communiquer, sensibiliser le public animateurs, éducateurs sportifs de la ville d’Aubagne • travailler avec un public jeune (11-14 ans) sur un quartier • Prévention primaire sur les manifestations festives • informer sur les IST et le SIDA • se mettre en lien avec les maisons de quartier et travailler au niveau de la ville de manière cohérente • mettre en évidence notre lieu ressource de diffusion de l’information • Communiquer autour de l’association et de l’ESJ • participation à la fête des associations et inscription dans le guide • participation aux forum job d’été et journées jeunesse organisés par le PIJ • sensibiliser les professionnels autour du mal-être de l’adolescent : réunions mensuelles, tables rondes et conférence-débat. • mise en place d’un site web pour les jeunes et leurs familles • mise en place d’un extranet permettant aux membres de l’association de communiquer entre eux et d’avoir une vision directe et élargie au territoire des actions prévues et menées • communication dans la presse autour des actions de prévention et des évènements dont l’association est porteuse.
Le collectif nutrition santéCette association a pour objet de travailler la qualité de l’équilibre nutritionnel sur le bassin aubagnais :D’élaborerun plan pluriannuel de priorités porteuses de messages de santé publique telles que l’équilibre alimentaire et le petit déjeuner.Dispenser des enquêtes alimentaires auprès des enfants et des familles.Mener des actions d’éducation nutritionnelles.Etre à l’initiative de débats autour des troubles du comportement alimentaire des adolescents.Etre à l’initiative des actions de formation, et d’information à destination des enseignants, parents, gestionnaires, personnel de la restauration scolaire, et tout autre professionnel au contact des jeunes.Faciliter les liens avec les dispositifs liés à la jeunesse et à la santé tels que le Contrat Educatif Local ou l’association collectif santé jeunes du pays aubagnais.Chacune des actions sera évaluée, considérant que bien se nourrir relève d’un enjeu de société.L’association pourra développer d’autres objectifs en lien avec l’éducation nutritionnelle.La participation de notre association permet de mettre en cohérence toutes les actions d’éducation nutritionnelle sur la population collégienne au regard des actions déjà en place dans les écoles maternelles et primaires. La fédération des Espaces Santé Jeunes L’association est adhérente et membre fondateur de la fédération des espaces santé jeunes. La Fédération des ESPACES SANTE JEUNES aujourd’hui nationale, est née de la réflexion d’un groupe d’Espaces Santé Jeunes de la région Provence Alpes Côte d’Azur qui ont échangé sur leurs pratiques durant deux ans. La Fédération des Espaces Santé Jeunes regroupe des structures interdisciplinaires et multipartenariales d’accueil, d’écoute, de prévention, d’accompagnement, d’orientation dans une démarche d’amélioration de la santé (physique, psychologique et sociale) des adolescents et des jeunes adultes. La Fédération des ESPACES SANTE JEUNES a pour but de mobiliser les réseaux de professionnels du champ sanitaire, psychologique, social, juridique et culturel qui favorisent sous toutes se formes l’accès à la santé et à la citoyenneté des jeunes dans le respect de leur déontologie et de leur éthique. L’idée étant de mutualiser leurs connaissances et de les partager avec d’autres Espaces Santé Jeunes. La Fédération se donne pour objectifs de : Permettre la reconnaissance des « ESPACE SANTE JEUNES » par les pouvoirs publics, Contribuer à la politique de santé publique en faveur des jeunes et de leurs familles. Par les moyens suivants : Mutualiser les ressources, Apporter une contribution à l'observation et à l'évaluation des problématiques auprès du public concerné, Faire remonter auprès des institutions les besoins et les attentes du public, Etre force de proposition et d'action, de création en matière de formation, de projet, d'actions communes et de recherche.