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Prambule . Cette tude a t ralise avec le concours de :Pascal Bertrand (CPAM)Pascal Fontaine (Pdt URML)Matthieu Piccard (Dr. Adjoint URML)Stphane Casset (V. Pdt URML
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1. la consultation de synthese : motivations et freins chez les patients atteints d’une ald Rachel Morlot
(Maître de Conférences, Université de Bourgogne, Laboratoire SPMS, EA4180)
Rachel.Morlot@u-bourgogne.fr
2. Préambule Cette étude a été réalisée avec le concours de :
Pascal Bertrand (CPAM)
Pascal Fontaine (Pdt URML)
Matthieu Piccard (Dr. Adjoint URML)
Stéphane Casset (V. Pdt URML & mb. de la CRS)
Frédéric Colladant (mb. de la CRS)
Jérome Gardin (Mutualité)
3. Introduction : objectifs de la recherche Analyser la perception des Consultations de synthèse chez les patients atteints d’une ALD
=> Montrer quels sont les freins ou moteurs à l’acceptation du suivi par CALD.
4. Cadre théorique : les représentations sociales Connaissances et croyances de sens commun portées par les groupes d’individus à propos des objets saillants dans la réalité sociale (maladie, vaccins, OGM, réchauffement climatique…).
Ces connaissances et croyances diffèrent de la pensée scientifique et s’organisent en théories explicatives naïves.
5. Liens pratiques/représentations Les pratiques génèrent les représentations
les représentations orientent les pratiques.
Lorsque les individus ont une pratique de l’objet, la représentation est plus structurée, cela veut dire qu’elle s’organise de manière cohérente autour d’un faible nombre de concepts ou valeurs.
Guimelli et Jacobi, 1990; Morlot, Salès-Wuillemin, 2008 ; Galand, Salès-Wuillemin, 2009 ….
6. Hypothèses Etre ou non bénéficiaire d’une consultation de synthèse devrait avoir un effet sur la perception que les individus ont de la maladie, de la consultation de synthèse et des risques encourus en relation avec l’évolution de la maladie
7. Méthode Population : patients en ALD (N=521), ils se répartissent sur l’ensemble de la Bourgogne (Côte d’Or, Yonne, Saône et Loire et Nièvre).
Les ALD retenues : infarctus, angine de poitrine, diabète, hyper tension artérielle, accident vasculaire cérébral.
La période de réalisation de l’étude : de Novembre 2008 à Juin 2009.
8. Questionnaire en 3 parties Questions d’identification
Question d’association verbale
Questions sur la perception de la CALD et sur les risques encourus
9. Mode de diffusion du questionnaire Par le médecin (URML)
Par courrier postal (URCAM)
10. Principaux résultats Etre ou non bénéficiaire d’un suivi par CALD, quels impacts ?
Avoir ou non reçu une information, quels impacts chez les non bénéficiaires ?
11. Etre ou non bénéficiaire d’un suivi par CALD, quels impacts ? Sur la représentation de la maladie
Sur la perception de la CALD
Sur la perception des risques encourus
12. Représentation de la maladie chez les Bénéficiaires/Non Bénéficiaires
13. Perception de la CALD chez les bénéficiaires/non bénéficiaires
14. Perception des risques chez les bénéficiaires/non bénéficiaires
15. Conclusion intermédiaire Les non bénéficiaires :
=> représentation de la maladie non structurée, orientée vers des aspects négatifs
=> perception positive de la CALD
=> faible sentiment d’exposition aux risques
Question : Quel est l’impact de l’information donnée aux non bénéficiaires? A-t-elle un effet sur la perception de la CALD? Sur les risques de santé? Sur l’acceptance?
16. Perception de la CALD chez les non bénéficiaires informés/non informés
17. Perception des risques chez les non bénéficiaires informés/non informés
18. Acceptation de se rendre à une CALD chez les non bénéficiaires informés/non informés
19. CONCLUSION 1/ Les non bénéficiaires d’un suivi CALD, n’ont pas une perception négative de ce suivi. Il n’y a donc pas d’attitude négative préalable, y compris quand ils ont reçu une information préliminaire. Le taux d’intention d’action est supérieur à 60%, il peut être amélioré
2/ Le fait d’être bénéficiaire de la CALD a de nombreuses conséquences positives. Cela structure la représentation que les patients ont de leur maladie et le sentiment d’exposition au risque est plus élevé. En ce sens, on peut penser que l’adhésion au traitement est meilleure. Il y a donc intérêt à généraliser le suivi par CALD.
20. Recommandations (1/3) 1/ protocole d’information et d’incitation du patient (via CPAM et Mutuelles).
La rédaction du protocole doit être réalisée de manière précise pour avoir un effet incitatif et non simplement informatif. Ce travail devrait s’appuyer sur des travaux qui se situent dans le domaine d’étude de l’engagement et de la persuasion en psychologie sociale (Engagement theory, Kiesler, 1968; Joule & Beauvois, 1992).
21. Recommandations (2/3) 2/ protocole d’information en direction des médecins généralistes (via la CPAM et l’URML).
Rehausser le sentiment d’auto-efficacité (self efficacity, Strecher et al., 1986) chez les médecins en précisant le rôle central qu’ils jouent vis-à-vis du patient et du suivi de la maladie : 1/ comme source d’information et de formation du patient ; 2/ comme coordonnateur de soins en relation avec les autres intervenants.
22. Recommandations (3/3) 3/ Action de formation en direction des médecins.
La CALD est une consultation d’un genre particulier qui se différencie des consultations classiques. Contrairement aux consultations classiques, qui sont fondamentalement organisées autour de la prescription, la consultation de synthèse est conduite autour de l’accompagnement (conseil, écoute). Un changement des représentations peut être amorcé grâce à la formation (Salès-Wuillemin et al. 2009)
23. Faisabilité Les deux laboratoires de recherche impliqués dans cette étude ont les ressources techniques et humaines nécessaires pour aider à la mise en place de ces recommandations.