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Aspects méthodologiques. . D’une approche littéraire et/ou normative à une approche scientifique . Une discipline de sciences humaines et sociales : différences avec les sciences à laboratoire (expérimentation et vérification) Le principe de neutralité axiologique
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Aspects méthodologiques . D’une approche littéraire et/ou normative à une approche scientifique . Une discipline de sciences humaines et sociales : différences avec les sciences à laboratoire (expérimentation et vérification) • Le principe de neutralité axiologique • La séparation de la morale et de la politique 3. La science politique n’est pas l’étude de l’air du temps
4. L'utilisation des mots et des concepts en science politique : l’importance de la définition, de la rigueur dans l’utilisation des motset de la précision 5. Le danger du « sens commun » 6. Dépasser les apparences : et la pointe de l’iceberg 7. Éviter les pièges de l'anachronisme
Adopter une démarche scientifique 1. Tenter d’isoler la ou les variable(s) indépendante(s), celle(s) qui explique(nt) les ‘régularités’. • Utiliser une méthodologie adaptée- approche quantitative ou qualitative ;- approche hypothético-déductive ou inductive… • Bien veiller austatut des sources. • Les spécificités de la méthode scientifique dans les sciences humaines et sociales:- non reproductible en laboratoire,- l’impact de la présence du chercheur sur les résultats.
Quand un objet est-il du ressort de la science politique? La perspective de la « politisation » : - Toutes les formes d’action ou de réaction des pouvoirs politiques et publics face à une problématique.
Le pouvoir politique • Il existe différentes formes et niveaux de pouvoir: il n’y a pas que des pouvoirs politiques: relations de pouvoir dans la famille, à l’école, dans le milieu professionnel, dans le sport, … • Les trois angles d’approche du pouvoir Perspective institutionnaliste : quelle(s) institution(s) incarne(nt) le pouvoir : jury de délibération, les parents, le gouvernement, le parlement, l’assemblée des actionnaires, le conseil d’administration,… Perspective substantialiste : Qu’est-ce qui marque les attributs du pouvoir ? le pouvoir de l’argent, le pouvoir de l’information, le pouvoir de la situation, le pouvoir de la force physique ou militaire Perspective interactionniste : les différentes relations de pouvoir. Elles peuvent être multiples et s’appuyer sur des ressorts différents : pouvoir d’injonction (ordre, commandement,…) et pouvoir d’influence (affect,…) ou pouvoir fondé sur la contrainte ou sur la légitimité.
Pourquoi y a-t-il ou faut-il des pouvoirs politiques? Réguler et résoudre les conflits • Les conflits dans la société - La violence de genre ou familiale, - Les contradictions entre fractions de la société civile, (riches/pauvres; patrons/employés; croyants/non croyants; conflits linguistiques; conflits ethniques; conflits de religion, de générations…) - Les rapports conflictuels entre gouvernants et gouvernés, 2. Les conflits de la société avec son environnement extérieur - La menace extérieure (invasions, guerre, épidémie…)
L’Etat comme forme contemporaine du pouvoir politique Qu’est-ce que l’Etat? 1. L’apport de Georges Burdeau (1905-1988) : une forme d'organisation politique pensée en miroird’une forme d’organisation politique naturelle ou ad hoc. Processus d’institutionnalisation: le pouvoir politique devient une entité abstraite, une institution, dont l’existence est indépendante de celui qui l’incarne à un moment donné.
Pourquoi assistons-nous à cette institutionnalisation du pouvoir ? Par nécessité 1. L’unification des marchés nécessite la centralisation : règles uniques dans la production et l’échange de biens et de marchandises sur un territoire donné. 2. L’Etat est édifié contre les inconvénients des pouvoirs individualisés multiples. Le contrat social vise à la sécurité : la perspective de Hobbes. 3. L’urbanisation doit être assurée et financée : centralisation du pouvoir fiscal.
4. La ‘révolution’ militaire nécessite des moyens importants : centralisation et élargissement de la fiscalité, 5. Le risque et l’investissement nécessitent de s’inscrire dans la durée. 6. Recul progressif des anciennes légitimités, notamment la légitimité religieuse L’Etat, comme forme d’organisation contemporaine du pouvoir politique, accompagne la révolution industrielle (parfois il la génère) et assure et rassure.
2. L’approche de Max Weber (1864-1920) L’Etat est le détenteur du monopole de la contrainte physique et de l'usage de la force légitime. Les trois sources possibles de la légitimité - La tradition : « l’éternel hier ». - Le charisme : le charisme d’un individu ‘remarquable’ - La raison : la légitimité légale-rationnelle L’avènement de l’Etat marquerait l’avènement de la légitimité rationnelle - Il n’y pas « une » légitimité rationnelle. • Les légitimités sont par essence évolutives et sont régulièrement codifiées. • Néanmoins, le droit est régulièrement en retard sur l’état de la légitimité rationnelle.
L’idéal-type de l’Etat : l’Etat-nation ? 1° L’Etat-nation est historiquement le plus répandu mais il peut évoluer (Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Italie,…) ; 2° Historiquement, il a existé des Etats plurinationaux : l’Etat tsariste, l’empire austro-hongrois, l’empire ottoman, l’Union soviétique, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie…; 3° Il existe – peut-être – des nations sans Etat: équipe nationale anglaise, écossaise, galloise, nord-irlandaise, palestinienne,…; 4° L’érosion contemporaine de l’Etat-nation? Les dévolutions de prérogatives par le haut et par le bas.
Les dévolutions par le haut: transferts de prérogatives à des instances supranationales • Union européenne (UE), Associations des nations de l’Asie du sud-est (ASEAN), Marché commun du sud (MERCOSUR), Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)… • Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce (OMC), Conseil de l’Europe, Organisation des Nations Unies (ONU), Organisation mondiale de la santé (OMS), Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)…
Les dévolutions vers le bas : transferts de compétences vers des entités subnationales Processus de régionalisation, provincialisation, départementalisation,… - Les communautés en Espagne; - Les länder en Allemagne et en Autriche; - Les régions et communautés en Belgique; - les départements et régions en France; - les assemblées en Grande-Bretagne; - les régions et les provinces en Italie; - les Etats aux Etats-Unis; - …
L’évolution des prérogatives de l’Etat • Aux origines, l’Etat est minimal : - la sécurité intérieure et extérieure, - la justice,- la gestion de la monnaie et des finances. • L’impact de l’accélération de la révolution industrielle et politique- De nouvelles demandes sociales : des infrastructures de qualité (transport de marchandises, de biens et de personnes), l’éducation et la formation, une action dans la « question sociale » • L’importance de la guerre 1914-1918 : l’économie de guerre