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Documentation et réussite scolaire  Paris –26 mai 2009 Journée académique de la documentation Jean-Louis Durpaire Inspec

Documentation et réussite scolaire  Paris –26 mai 2009 Journée académique de la documentation Jean-Louis Durpaire Inspecteur général de l’éducation nationale. Information / économie / connaissance.

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Documentation et réussite scolaire  Paris –26 mai 2009 Journée académique de la documentation Jean-Louis Durpaire Inspec

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Presentation Transcript


  1. Documentation et réussite scolaire Paris –26 mai 2009Journée académique de la documentationJean-Louis DurpaireInspecteur général de l’éducation nationale

  2. Information / économie / connaissance « L'économie a, d'une certaine manière, dévoré la connaissance. Elle lui a imposé un modèle qui en fait une machine à produire des résultats dans l'indifférence à la compréhension et à l'intelligibilité des phénomènes. Or, même si c'est une de ses fonctions, la connaissance ne peut pas servir uniquement à créer de la richesse. Nous avons besoin d'elle pour nous aider à comprendre notre monde. » Marcel Gauchet, Le Monde, 23 avril 2009

  3. Papier / écran « Les beaux jours qui s'annoncent pour les livres électroniques n'étaient pourtant pas évidents. Il y a huit ans, une première tentative s'était soldée par un échec. La société Cytale, soutenue par Jacques Attali et Erik Orsenna, déposait le bilan après avoir lancé le premier lecteur mobile. Pour François Nawrocki, chargé de mission à l'économie numérique du livre au Centre national du Livre, «ces outils n'étaient pas très pratiques. Ils sont arrivés trop tôt. Aujourd'hui, nous sommes en plein dans une civilisation de l'écran, où les usages numériques se sont développés. Les technologies ne sont pas encore suffisamment abouties, mais elles progressent, et vont rencontrer les attentes du public». Certes, mais quid de l'avenir de l'édition, des pratiques commerciales et des acquis juridiques? » Source: Camille Tennesson, "le Nouvel Observateur" du 23 avril 2009 http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2320/articles/a400011-.html

  4. « Il ne faut pas se laisser abuser par la puissance des moteurs de recherche et la perspective d'un web sémantique : plus la frontière de l'automatisation des processus heuristiques sera repoussée loin - et elle le sera à coup sûr - plus la part de l'humain, au-delà de la frontière, prendra de la force et de la valeur dans ce qu'elle a de personnel. Tel est le paradoxe des technologies en général. C'est pourquoi la part la plus noble du métier de bibliothécaire ne devrait pas perdre de sa pertinence, mais, au contraire, devenir de plus en plus précieuse. » Patrick Bazin, In Jean-Philippe Accart, Les Services de référence. Du présentiel au virtuel., 2008"  

  5. « À l’époque de la vidéo, du portable, d’internet, de la communication immédiate, nos enfants n’ont pas moins besoin de culture générale mais davantage. Ils ont davantage besoin de capacités d’analyse, d’esprit critique, de repères. Plus le monde produit de connaissances, plus il produit d’informations, plus il produit de techniques, plus est forte l’exigence de culture pour celui qui veut rester libre, qui veut maîtriser son destin. »  Lettre aux éducateurs du Président de la République, septembre 2007

  6. Il faut des « procédés nouveaux  très distincts de ceux de l’ancienne bibliothéconomie » pour « rendre accessible la quantité d’informations et d’articles donnés chaque jour par la presse, dans les revues…» Paul Otlet, Traité de documentation, Editiones Mundaneum, Bruxelles, 1934 

  7. « Au milieu des indécisions et des faiblesses dont se compose aujourd'hui notre état politique, il se passe dans la société quelque chose qui doit nous rendre tranquilles et fermes : de plus en plus l'instruction se répand dans les rangs du peuple. Jamais la diffusion des connaissances humaines n'a été plus vaste.La science, qui, dès l'origine des sociétés, passa de la tête de quelques hommes dans l'ombre des temples et des sanctuaires, qui ne se laissait arracher de cette religieuse obscurité que par l'audace de quelques philosophes, qui resta longtemps la propriété de l'école après avoir été celle du sacerdoce, aujourd'hui répandue par le monde, accessible, n'ayant plus de voiles, et se prêtant à toutes les formes, facile, agréable, on la voit s'insinuer dans tous les esprits, dans les plus tendres comme dans les plus rebelles. » LERMINIER, L’encyclopédie à 2 sous, et l'instruction du peuple, in Revue des Deux Mondes, tome 1, 1834

  8. La documentation s’introduit dans l’Education nationale… comme dans le reste de la société et …en réponse à des besoins • 1879 : Musée pédagogique Innovation, conservation • 1932 : CNDP Innovation, nouvelles techniques • Années 1950 : les CRDP Décentralisation, baby boom… • 1958 : SDI Janson de Sailly Innovation, remplacement des bibliothèques par un concept plus moderne • 1970 : les CDI Conception centralisée des ressources

  9. 1985 : Informatique  Besoin de gestion face à la masse des informations • 1988 : MOTBIS Nouveaux langages • 1990 : les années réseaux Nouveaux modes de recherche • 1995 : Internet à l’école • 2005 : web 2.0, réseaux sociaux

  10. Quels professionnels ? Trois dates essentielles Années 70 : AE essentiellement 1989 : capes doc articulé à un autre capes 2005 : nouveau CAPESles SIC Et demain ?

  11. Du lycée à l’université : un parcours discontinu La formation des lycéens à la documentation est présente dans tous les lycées, mais reste erratique • En seconde, une initiation minimale assez systématique • En première : les TPE une démarche bien installée…voire routinière • La classe terminale, point faible de la formation documentaire ? • Des connaissances en construction • Le B2i lycée «  intégré au baccalauréat » permettra une meilleure prise en compte des compétences informationnelles dans la formation des lycéens IGEN - IGB 11

  12. Du lycée à l’université : un parcours discontinu Les formations info-documentaires en licence progressent, Mais ne sont pas encore considérées comme un atout pour la réussite de l’étudiant. IGEN - IGB 12

  13. Accéder à la documentation et travailler en autonomie • Documentation et vie scolaire • « Le CDI n’est ni une salle d’étude ni une salle de jeu »  • Les documentalistes moins impliqués dans l’aide aux élèves en difficulté que les CPE • Les moyens d’assistance éducative n’interviennent pas au CDI IGEN - IGB 13

  14. Du CDI à la BU : une absence de transitions A l’université, des règles et des codes souvent « implicites » La BU n’est pas un grand CDI : peu ou pas de transition entre lycée et université. Libre accès aux collections, polyvalence des espaces Pas ou peu de prescription Abondance et donc « embarras du choix » Relative sous utilisation des ressources documentaires jusqu’au niveau M1 Tendance à recourir exclusivement à Google IGEN - IGB 14

  15. Les leviers du changement Apprendre à apprendre : une compétence-clé Mieux situer les compétences informationnelles Une autre utilisation du temps scolaire IGEN - IGB 15

  16. Les leviers du changement (suite) Utiliser pleinement les médias sociaux pour favoriser la culture de l’information Centrer les politiques documentaires sur la réussite des lycéens Travailler en réseau avec les médiathèques et les bibliothèques universitaires IGEN - IGB 16

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