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Institut de Pierrepont - Conf?rence d?jeuner 14 octobre 2006 ? Manoir de Cantepie. 2. 1066-2006, ??de gentis de Petraponte?? ?les branches, les dates ? retenir . 3 ? Conf?rence d?bat. . . 1000 -1100 -1200 -1300 -1400 -1500 -1600 -1700 -1800 -1900 -2000 -. . . . . III?mes dyn
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1. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 1 1066-2006, « de gentis de Petraponte »940 ans d’Histoire : Plan de l’exposition 1066 Geoffroi, Robert, Renaud à Hastings aux côtés du Duc Guillaume. Des chevaliers de la frontière franco-normande à la conquête de l’Angleterre
1096 : Premier mariage d’Ermengarde de Montaigu avec Thomas de Marle. Son remariage par la volonté du roi, fera des Pierrepont l’une des plus puissantes familles du Laonnois avant la deuxième croisade. ca1136 : Extinction de la première dynastie de Pierrepont.
1216 : Robert de Pierrepont, 6ème Lord of Hurst Pierrepont demeure fidèle à Jean sans terre dans la révolte de la Magna Carta. Il est le véritable fondateur de la branche anglaise.
ca1246 : Etienne de Pierrepont naît de l’alliance de Regnault à Louise, fille du comte de Sancerre. Les Pierrepont sont confirmés dans leur installation en Normandie
1346 : Jean V de Pierrepont, comte de Roucy et de Braine, est tué à la bataille de Crécy. La branche aînée des Pierrepont de Champagne s’éteint pendant la guerre de Cent-Ans.
1456 : Charles VII récompense la fidélité de Girard en lui restituant ses terres de Pierrepont en Lantheuil qui ont été occupées par les anglais pendant près de 20 ans à la fin de la guerre de Cent ans. 1556 : Louis de Pierrepont épouse Marie Le Vallois de Saint-Marcouf, et devient l’un des chefs du parti protestant en Normandie
1586 : Jean de Pierrepont de Saint-Marcouf épouse Catherine le Clerc de la Crasvillerie, fille du Corsaire Jambe de Bois.
1606 : Charles de Pierrepont épouse Isabeau Blanchet et fonde la branche de Feugères
1766 : Naissance de Marie-Louise de Pierrepont de Saint-Marcouf, qui seule survivante de ses frères, transmettra les titres de sa branche dans la Maison David du Mutel (3ème dynastie, vivant en Argentine aujourd’hui)
1796 : Naissance de Pierre-Louis-Nicolas, plus proche ancêtre commun des Pierrepont présents au repas d’aujourd’hui
1906 : Les défenseurs de l’église d’Esglandes
Il y a cent ans, les Pierrepont d’Esglandes s’opposent à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cette photographie, est la plus ancienne qui a été versée au fonds de l’Institut.
2. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 2 1066-2006, « de gentis de Petraponte » …les branches, les dates à retenir
3. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 3 1066 Geoffroi, Robert Renaud…Les combattants d’Hastings La préparation de la bataille :
Les normands arrivent le 28 septembre et fortifient Hastings (motte féodale avec des fossés)
Arrivée d'Harold dans la nuit du 13 au 14 octobre, il réussit à empêcher un désastre grâce à son service de renseignement et à la discipline de ces troupes. Voulant pousser les anglo-saxons à la bataille, il les laisse occuper les hauteurs de Senlac et prend position au pied de la colline.
Les stratégies des deux camps :
Sur la colline, l'armée d'Harold, est composée de 8 000 fantassins. Au centre, se tiennent les housecarls, des guerriers profesionnels maniant la hache scandinave et sur les ailes, prennnent place les fyrds, des paysans mal entrainés mais prêts à tout pour leur roi. La tactique est simple. Ce "mur de guerriers" doit rester en place et contenir les assauts des normands afin d'affaiblir.
Les normands sont quasiment aussi nombreux. Répartis sur trois fronts, les bretons à gauche, les normands au centre et le reste (français et flammands sans doute au rang desquels les Pierrepont) sur l'aile droite. ils alignent 1000 archers, près de 4500 fantassins et 2500 chevaliers.
4. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 4 1066 Geoffroi, Robert Renaud…Le récit de la bataille Le matin du mercredi 14 octobre 1066, vers 9h, commence la bataille d'Hastings. Dans un premier temps, les archers normands font pleuvoir des milliers de flèches sur les anglais. Malheureusement, sans grande réussite. Les fantassins sont alors envoyés contre ce "mur", mais échouent dans leur tentative d'assaut. Alors, la cavalerie lourde charge pour percer ce rampart de boucliers. Les anglo-saxons ne bougent pas d'un pouce. Guillaume est alors au bord de la défaite.
Son aile gauche (Bretons) cède et se replie en désordre entraînant derrière elle une grande partie du flan droit des anglais pressés d'en finir. La panique touche alors le centre et les guerriers normands fuient à leur tour. La rumeur de la mort du duc amplifie la débandade.
Guillaume, bien vivant se porte alors au devant des fuyards, se découvre, et les relance au combat. Profitant de cette panique, le Duc de Normandie réussit à prendre l'avantage. Il envoie sa cavalerie normande secourir les bretons et prend ainsi en tenaille l'aile droite anglo-saxonne qui les poursuivait. Les rescapés se replient et parviennent à regagner leurs position au sommet de la colline. Guillaume, va réutiliser cette ruse avec le flan gauche ennemi et réussir.
Dans l'après-midi, le Duc Guillaume décide d'adopter une nouvelle tactique. Il envoie ces archers au plus près de l'ennemi qui effectuent un tir tendu à l'horizontal. Les guerriers anglo-saxon ont de lourdes pertes et le roi Harold lui-même est blessé à l‘œil par une flèche.
Par la suite, les cavaliers normands s'élancent, et lancent leur projectiles sans engager de corps à corps. En fin d'après-midi, le mur de bouclier se disloque. Guillaume décide de mettre fin à la bataille en attaquant directement le poste de commandement d'Harold. Il envoie un commando de quatre chevaliers qui perce la ligne ennemie et parvient au roi.
Selon les chroniqueurs normands de l'époque, le premier chevalier atteint le roi par un trait passé au travers de son bouclier, le second lui coupe la tête, le troisième l'éventre et le dernier lui fend la cuisse. La nouvelle de la mort du roi Harold déclenche la fuite des restes de l'armée anglo-saxonne. Guillaume le Bâtard devient le Conquérant.
5. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 5 1066 Geoffroi, Robert Renaud…Et les combattants d’Hastings eux-même ? Le Domesday Book Le pouvoir des Pierrepont dans la mise en place de l’Etat anglo-normand
L’outil principal des historiens, le Domesday Book : un cadastre minutieux de l’Angleterre de 1086-1088
La vassalité envers Guillaume de Varennes
Geoffroi : L’aîné n’ayant jamais vécu en Angleterre ?
Robert : Le cadet, fût-il héritier de son frère, et père de tous les Pierrepont contemporains ?
Renaud : le puyné sans terre, fondateur d’une illustre dynastie anglo-normande : Les Fitzraynald de Poynings
La double présence dans le domaine royal français, et le Royaume-duché anglo-normand
6. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 6 1096 Premier mariage d’Ermengarde de MontaiguAux origines de la seconde dynastie En 1096, Laon en tant qu’ancienne capitale du Royaume Carolingien conserve une importance toute particulière dans le royaume : son chapître cathédral forme une partie des élites administratives du Royaume. Or depuis déjà deux siècles, la ville est gardée par trois forteresses : Coucy au nord ouest sur la route de Soissons, Pierrepont on nord-est sur la route d’Aix la Chapelle, et Montaigu au Sud sur le route de Reims.
S. Lecouteux a démontré que la forteresse de Coucy et celle de Pierrepont sont très tôt détenues par un groupe familial identique, issu des Enguerrand de la dynastie des Unrochides.
A cette période, Thomas de Marle, sire de Coucy a réuni entre ses mains les forteresses de Montaigu et de Coucy par son mariage avec Ermengarde de Montaigu. Or il abuse de sa puissance pour terroriser la région. Le roi Louis VI décide de le punir, lève une armée et le tue (voir Suger ci-contre).
Ermengarde se remarie, et apporte Montaigu à Robert de Pierrepont (ca1050-1118), cousin éloigné et voisin de Thomas de Marle.
7. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 7 1096 Premier mariage d’Ermengarde de MontaiguAux origines de la seconde dynastie Les mariages d’Ermengarde :
Mariée vers 1096 avec Thomas de Marle, Sieur de Coucy ca 1082-1130, divorcés en 1103 (l'union de Thomas et Ermengarde est annulée en vertu de l'édit qui interdisait les mariages consanguins : il perdait ainsi femme et château.), dont
Mathilde de Boves 1105
Mariée vers 1104 avec Robert de Pierrepont, Sieur de Pierrepont en Laonnois ca 1050-1118/1123, dont
Hughes ca 1090-/1138
Guillaume 1103-1123/1128
Robert ca 1104-/1149
Gauthier sans terre +1136/1138
Guy ca 1095-1147, évêque de Châlons ca1147
Aélide ca 1110 &ca1138 Hugues de Montfélix, sieur de Vanault
Clarembaud ca 1112-/1138
8. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 8 1216 Révolte de la Magna Carta Robert de (Hurst) Pierrepont fonde la branche anglaise Robert (ca1193-1264/) et le 6ème Sieur de Hurst Pierrepont depuis 1066.
Son frère aîné Simon, semble avoir possédé un temps les terres Normandes de Pierrepont en Cotentin. Il s’est même croisé avec Richard cœur de Lion.
Robert quant à lui compte au rang des rares Barons qui ont soutenu activement l’impopulaire Jean sans Terre, frère et successeur de Richard, pendant la révolte des barons de la Magna Carta de 1215-1216.
Alors encore jeune et sans doute fougueux, le parti-pris par Robert, est très tranché en faveur d’un roi d’Angleterre pourtant cruel et très impopulaire. Ce choix favorise peut-être le partage des branches de la Maison de Pierrepont de part et d’autre de la Manche.
Si Simon et Robert sont très « anglais », les terres de Pierrepont en Cotentin ayant appartenu à Simon ont-elles été confisquées en faveur de leur oncle champenois, l’aventureux Alain de Pierrepont (dit de Roucy), qui fut, lui au contraire, à l’avant-garde de Philippe Auguste lors de reconquête de la Normandie par les français en 1205 ?
9. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 9 1216 Révolte de la Magna Carta Robert de (Hurst) Pierrepont fonde la branche anglaise Qu’est-ce que la Grande Charte ?
La Grande Charte ou Magna Carta est une charte de 63 articles arrachée par le baronnage anglais au roi Jean sans Terre le 15 juin 1215 après une courte guerre civile notamment marquée par la prise de Londres, le 17 mai, par les rebelles.
Les barons étaient excédés des exigences militaires et financières du roi et de ses échecs répétés en France à Bouvines et à La Roche-aux-Moines.
Ce texte limite l'arbitraire royal et établit en droit l'habeas corpus qui empêche, entre autres, l'emprisonnement arbitraire. Il garantit les droits féodaux, les libertés des villes contre l’arbitraire royal et institue le contrôle de l’impôt par le Grand Conseil du Royaume. (…)
Cette charte est la plus ancienne manifestation importante d’un long processus historique qui a conduit aux règles de légalité constitutionnelle que nous connaissons aujourd'hui. (…)
La Grande Charte a été renouvelée pendant tout le Moyen-Âge et plus tard à l’époque des Stuarts, celle des Tudors et aux 17ème et 18ème siècles. Au début du 19ème siècle la plupart des clauses avaient été abrogées dans la loi anglaise. L'influence de la Grande Charte hors d'Angleterre peut se remarquer dans la Constitution Américaine et la Déclaration des Droits. En effet, tous les pays de Common Law qui possèdent une constitution ont subi l'influence de la Grande Charte, ce qui en fait peut-être le document juridique le plus important dans l'histoire de la Démocratie.
Source : encyclopédie libre Wikipedia
10. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 10 ca1246 Naissance d’Etienne de Pierrepont (en Lantheuil)Aux origines de la branche de Normandie Nicolas Stephant dans son article « La cure Proportionnelle d’Amblie» nous explique qu’avant la reconquête française (1204) Pierrepont en Lantheuil appartenait à Fécamp :
Au Xème siècle, après une période troublée, la Basse-Normandie a fait l’objet d’une véritable politique de « reconquête monastique » rendue nécessaire dans l’esprit du duc Richard 1er par le peu d’implantations restantes dans cette partie du duché. Il va tenter d’y remédier en donnant des terres dans cette zone aux grandes abbayes pour les inciter à y fonder de nouveaux établissements. Parmi celles-ci Fécamp, qu’il vient de restaurer, va recevoir le 15 Juin 990 Argences et Mondeville avec leurs dépendances. Un peu plus tard, entre 1000 et 1026, les moines de Fécamp vont recueillir Amblie, Anisy, Ryes, trungy, Troarn et Aizon.
Les terres d’Amblie ne sont pas un cadeau du duc, mais un don de Muriel d’Amblie qui inclura Marchésieux et Morsalines. A la suite de cette donation, Fécamp va devoir batailler ferme pour conserver Amblie (…) Il est possible que les terres d’Amblie aient été rattachées à la baronnie d’Argences mais, si c’est le cas, nous ne savons pas à quelle époque ; Fécamp avait droit de haute justice sur ses domaines ce qui impliquait une structure administrative et l’entretien d’officiers qui avait peut-être été regroupés sur la baronnie d’Argences comme c’était le cas de la baronnie du Petit-Fécamp en Cotentin..
Le 1/4 de fief de chevalier d’Amblie qui dépend de Fécamp en 1233 (tenu par Jean de Pierrepont) est donc issu de cette donation originelle et représente peut-être ce qu’il en reste. Ce qui est certain, c’est qu’il avait une valeur très intéressante pour justifier aux yeux de l’abbé de Fécamp le versement d’une forte somme pour le conserver. Ce fief ne recouvrait pas les subdivisions territoriales modernes mais était inscrit avec d’autres dans l’actuelle territoire d’Amblie. En particulier, il y avait à Amblie un fief qui était, lui, tenu du roi et appartenait à Robert Murdrac en 1125 (qualifié de seigneur d’Amblie), comme le sera son fils Roger II en 1211. Le pouillé du diocèse de Bayeux de 1356 nous apprend de plus que la cure d’Amblie (la partie qui dépend de Fécamp) est divisée en deux portions entre Jean de Pierrepont et Geoffroy de Rupaley (Jean détenant la deuxième portion qui comprend le village de Pierrepont).
(…) L’abbaye de Fécamp était un vassal direct du pouvoir central en Normandie (duc, duc-roi d’Angleterre puis roi de France) et devait à ce titre un service de 10 chevaliers. Il fallait bien que des laïcs soient installés sur ses terres pour fournir ce service.
Fécamp ne fondera finalement aucune abbaye contrairement à l’intention du duc Richard 1er mais elle jouera quand même un rôle dans le rétablissement de plusieurs paroisses et l’organisation du culte en Basse-Normandie.
Il nous rappelle également dans « l’origine de la branche d’Amblie » qu’Alain de Pierrepont et au moins un autre membre de la famille ont participé aux premiers rangs de la conquête de Philippe Auguste.
Enfin, nous savons que les comtes de Champagne ont largement financé cette expédition.
Or Les Pierrepont à cette époque sont apparentés de manière proche aux lignages champenois, et ont été conduits à partager leurs terre françaises et anglaises entre les différentes branches de la famille comme le montrent les deux arbres des ascendants d’Etienne
11. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 11 ca1246 Naissance d’Etienne de Pierrepont (en Lantheuil)Aux origines de la branche de Normandie Etienne de Pierrepont, neveu du Comte de Sancerre, est aussi un cousin du Comte de Champagne par sa mère
Etienne, Comte de Sancerre ca 1133-1191 &1153 Mathilde de Donzy
1. Guillaume, Comte de Sancerre 1175/-1217 & Marie de Charenton 1170 &1211/ Eustachie de Courtenay ca 1160
1.1. Béatrice de Sancerre ca 1192-1247
1.2. Louis, Comte de Sancerre ca 1200-1268 &1223 Blanche de Courtenay 1218-1240 &1250 Isabeau de Mayenne 1210-1256
1.2.1. Jean, Comte de Sancerre ca 1235-1280/
1.2.2. Robert le puîné de Sancerre, Sieur de Menetou-Salon ca 1240
1.3. Etienne le puîné de Sancerre, Sieur de Saint-Bisson-sur-Loing ca 1202-1248/ & ? ?
1.3.1. Etienne de Sancerre
1.4. Louise de Sancerre ca 1212 &1232 Renaud de Pierrepont ca 1210
1.4.1. Etienne de Pierrepont, Chevalier ca 1245
2. Jean de Sancerre
3. Etienne de Sancerre, Sieur de Châtillon-sur-Loing ca 1190-ca 1263 &ca 1215 Eleonore de Nesle
3.1. Aénor ou Agnès de Sancerre 1218 &1240 Godefroi de Milly, Sieur de Milly en Gâtinais 1213-1259
12. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 12 1346, mort de Jean V de Pierrepont à CrécyLa branche aînée (de Champagne) s’abîme dans la guerre de Cent ans La Normandie, sera également le théâtre de multiples combats de la guerre de Cent-ans .
Le 12 juillet 1346, Une armée anglaise de dix milles hommes, guidée par le traître normand Godefroy d'Harcourt, seigneur de Saint-Sauveur, débarque sur une plage du Cotentin et ravage le pays. Les villes normandes tombent les unes après les autres. Caen qui a tenté de résister, est livrée au pillage et ses bourgeois massacrés. Les Anglais maîtres de la province approchent Paris puis s'en détournent pour prendre Calais.
Á Crécy, le 26 août, la noblesse française est décimée par les flèches des archers anglais.
Peu après cette défaite terrible, la grande peste s'abat sur l'Europe et frappe la population normande. Le connétable de France, Bertrand du Guesclin, reprend les forteresses normandes aux Anglais et, à la bataille de Cocherel, bat Charles le Mauvais, roi de Navarre. Ce dernier, également comte d'Évreux et puissant seigneur du Cotentin, était l'allié des Anglais.
Rembarqués, les Anglais conservent quelques ports dont Calais et Cherbourg. La branche aînée des Pierrepont, celle demeurée en champagne, avec les titres de Comtes de Roucy et de Braine paie, à l’instar de la plupart des grandes familles de la noblesse féodale française, un lourd tribu lors de la guerre de Cent ans.
Ainsi génération après génération :
Jean IV de Pierrepont est tué le 18 août 1304 à Mons en Pévèle, alors qu’il combat aux côtés de Philippe IV Le Bel contre Gui de Dampierre, comte de Flandres aux prémices de la guerre.
Puis le 23 août 1346, Jean V de Pierrepont son fils est tué à son tour, à Crécy. Il combat alors aux côtés de Philippe VI de Valois contre Edouard III
En 1352, son fils Jean est tué à la bataille de Nîmes contre les chevauchées du Prince Noir, fils d’Edouard III
Enfin, Jean VI arrière petit-fils de Jean V et héritier des comtés de Roucy et de Braine, est tué à Azincourt le 25 octobre 1415, alors qu’il combat aux côtés de Charles d’Albret, Connétable de France, contre Henri V. Avec lui s’éteint la branche aînée de la maison de Pierrepont lors de cette bataille symbolique de la fin de la guerre chevaleresque.
13. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 13 1346, mort de Jean V de Pierrepont à CrécyLa branche aînée (de Champagne) s’abîme dans la guerre de Cent ans 1346, la bataille de Crécy : la vanité de l’héroïsme français, la fin de la guerre courtoise
Le 26 août, l'armée française débouche de la route d’Abbeville en désordre et le roi Philippe VI ne parvient pas à faire appliquer son ordre de reporter le combat au lendemain.
La suite de la "stratégie" française ressemble de près à une mauvaise plaisanterie.
Les premiers escadrons reçoivent l'ordre de Philippe VI et s'arrêtent à temps. Et c'est alors que la bataille vire au burlesque. Les escadrons suivants voient les autres soldats stoppés, et, s'enthousiasmant, ils se mettent à crier et à accélérer la cadence pour arriver les premiers devant les Anglais. Personne n'entend les ordres répétés du roi de France, et les soldats à l'arrêt sont entraînés par les autres dans une sorte de folie générale. Philippe VI lui-même, gagné par la contagion de démence, pointe son épée en l'air et hurle : "Je vois mon ennemi, et par mon âme, je veux l'affronter!".
Philippe VI envoie alors les arbalétriers gênois entamer le combat mais leurs armes ont souffert de la pluie : les cordes en nerfs sont humides et perdent de leur puissance, donc les arbalétriers perdent de leur précision (alors qu'une corde en chanvre gagne en dureté lorsqu'elle est mouillée). Les Gênois sont épuisés par leur marche avec cette arme lourde alors que les archers gallois n'avaient qu'à détendre leurs arcs. De plus, ils ne tirent qu’à une cadence de 4 coups par minute, et enfin, la précipitation de la bataille les envoie démunis de leurs pavois, qui sont leur seule protection, restés dans les bagages en arrière.
Trois bombardes anglaises emportées pour un éventuel siège, se mettent à tonner, provoquant plutôt la terreur que des dégâts. Les Gênois mal protégés doivent se replier. Croyant à une trahison, les chevaliers français, dans leur enthousiasme dément, chargent leurs propres mercenaires. Ils poursuivent sur les lignes anglaises dont les tirs les déciment et s'empalent sur les pièges placés la veille par les Anglais.
La suite pour les Français n'est qu'une succession de charges inutiles et meurtrières, sans cohérence ni commandement.
Jusque tard dans la nuit, les Français effectuent sans succès une quinzaine de charges, brisées par les archers gallois. Ceux-ci, au nombre de 6000, chacun tirant de 6 à 12 flèches à la minute (soit 36 000 à 72 000 flèches), noient sous une grêle de flèches les Français, dont les chevaux ne sont pas encore protégés, ou mal. Le roi de France doit abandonner le champ de bataille avec une petite escorte pour demander asile au château de Labroye quelques lieues plus au nord. Les actes de vain héroïsme se succèdent, dont celui de Jean Ier de Luxembourg, aveugle, qui charge entouré de ses gens sur son cheval lié par la bride à ceux de sa maison.
Cette bataille marque la fin de la guerre dite "courtoise".
Édouard III a désormais les mains libres pour remonter vers Calais, et assiéger la ville. 1415, la bataille d’Azincourt : la fin de la chevalerie
Pendant les trois premières heures après le lever du soleil, il n'y a aucun combat. Henri V d'Angleterre, estimant que les Français n'avanceraient pas, fait reculer son armée dans la clairière.
Les archers se réfugient derrière des pieux qu'ils ont apportés et plantés dans le sol pour parer les charges de cavalerie.
Voyant le recul anglais, les chevaliers de France, indisciplinés, ne tenant pas compte du rapport des éclaireurs, oubliant les leçons des batailles de Crécy et de Poitiers, décident de charger.
Les archers anglais les accueillent par plusieurs volées de flèches, qui immobilisent les premiers rangs. Les cavaliers, dont les chevaux glissent sur le sol boueux, mettent pied à terre. Leurs charges successives sont repoussées dans la confusion.
Le connétable lui-même dirige la ligne principale d'hommes d'armes démontés. Sous le poids de leurs armures, ils s'enfoncent profondément dans la boue à chaque pas. Ils atteignent cependant les lignes anglaises et engagent le combat avec les hommes d'armes anglais. Pendant un court moment, le combat est intense. La mince ligne des défenseurs anglais recule. Henri V est presque mis à terre. À ce moment-là, les archers, prennent leurs haches, épées et autres armes, et pénètrent dans les rangs désordonnés des Français. Embourbés, ceux-ci ne peuvent se mouvoir pour faire face à leurs assaillants. Leurs hommes sont tous tués ou capturés. La deuxième ligne du camp français s'avance, pour être engloutie dans la mêlée et subit le même sort, suivie de la troisième ligne, dont les commandants cherchent et trouvent la mort. Le seul succès du camp français sera obtenu par Sally, Ysambart d'Azincourt seigneur du château d'Azincourt, situé derrière le camp français, qui parvient à capturer… les bagages du roi anglais.
Contrairement aux ordres d'Henri V, les hommes d'armes anglais profitent de la victoire et font de nombreux prisonniers espérant en tirer rançon comme c'est alors l'usage, estimant en outre qu'il serait peu chrétien de les tuer.
14. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 14 1456 Charles VII conforte la branche de Normandie……en rendant à Girard ses terres normandes occupées par les anglais Après un répit de quelques années, la Guerre de Cent Ans reprend lorsqu'en août 1415, le roi d'Angleterre Henri V débarque dans l'estuaire de la Seine. L'armée française, une nouvelle fois vaincue à Azincourt (1), ne pourra pas empêcher la conquête de la Normandie entre 1417 et 1419. Caen est une nouvelle fois pillée par les Anglais.
Mais, en 1420, le roi Henri V reconnu héritier légitime de la couronne de France par le traité de Troyes, cherche à s'attacher la fidélité des Normands. Son fils, Henri VI, fonde à Caen l'université en 1432. L'occupation anglaise de la Normandie durera 30 ans.
15. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 15 1456 Charles VII conforte la branche de Normandie……en rendant à Girard ses terres normandes occupées par les anglais Le Chanoine Gohier nous renseigne sur Girard (ca1420-1466) :
Il indique qu'ayant suivi, ainsi que son frère Geoffroy, Sieur de Fontenay-le-Paynel, le parti de Charles VII, roi de France contre Henri VI Roi d'Angleterre, ce dernier alors maître de la Normandie confisqua ses biens, mais qu'après l'expulsion des anglais après 1450, ceux-ci lui furent rendus.
M. Borel d'Hauterive, indique pour sa part :
Girard, écuyer et sieur de Pierrepont [en Lantheuil] a reçu divers aveux de 1429 à 1432 (malgré la confiscation des terres). Selon cet auteur, le père de Girard, Jean de Pierrepont, était chevalier en 1420, et avait épousé Claude de Gouvis, petite-fille de Marguerite de Châtillon (NDLR : une des grandes Dames de la Cour).
Ainsi Girard a obtenu la reconnaissance de Charles VII, celui que Jeanne d’Arc nommait « le beau dauphin » qui a restitué des terres confisquées prés de 30 ans. On peut attribuer cette mansuétude du roi :
À la fidélité sans faille de Girard et de son frère à la Couronne de France pendant les 30 ans de l’occupation anglaise sur ses terres,
ainsi que le prix payé par la Maison avec l’extinction de la branche aînée des Pierrepont pendant la guerre de Cent ans,
et enfin à ses alliances à la Cour du fait de ses cousins et son arrière-grand-mère.
16. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 16 1556 Louis de Pierrepont épouse Marie le Vallois de Saint-Marcoufet embrasse la religion Réformée Louis de Pierrepont, sieur de Lamberville, de Gonneville en Blainville et de Saint-Marcouf est protestant dès 1562, année au début de laquelle il met à sac la cathédrale de Bayeux avec son compagnon de Bricqueville.
Ces massacres de Bayeux sont particulièrement violents et cruels, on y raconte qu’un de leurs homme ayant capturé un catholique, lui ouvre le ventre avec l’épée, le couvre d’avoine et mène son cheval pour le nourrir dans des tripes du malheureux en train d’agoniser comme dans une mangeoire.
Ses fils comme lui-même (à l’exception de Charles, fondateur de la branche de Feugères) vont s’illustrer pendant toute la durée des guerres de religion.
L’un deux, trahi et capturé en 1563 alors qu’en forêt de Brix, il s’apprête à prendre Cherbourg, sera torturé par le gouverneur de Normandie, et décédera de ses blessures.
Se doutant qu’il a disposé de complicités à la Cour (peut-être s’agit t’il de la future reine Margot, sœur du Roi), la Reine Catherine de Médicis et son fils Charles IX s’enquièrent de ses aveux (voir la lettre du Roy ci-contre)
Après la Saint-Barthélémy (23 août 1572), et l’assassinat de l’Amiral de Coligny, chef du parti Protestant, Louis devient le second de Gabriel de Montgommery, chef des Huguenots en Normandie.
Par exemple, il fait passer des armes depuis îles anglo-normandes juqu’aux Protestants de France, en utilisant le havre de Gonneville, situé sur ses terres.
Notons que Louis, un temps réfugié à Londres, est sans doute également un personnage clef pour comprendre la généalogie des Pierrepont d’Amérique
c’est une génération après lui, vers 1640 et au départ de Londres que Jean/John de Pierrepont, protestant fervent, émigre vers Roxbury dans le Massachussets.
Or les historiens ne sont jamais parvenus à rattacher les Pierrepont d’Amérique aux Pierrepont d’Angleterre.
Nous remarquons pour notre part, qu’à cette période, le roi Charles Ier d’Angleterre chasse de son royaume les calvinistes français qui s’y sont réfugiés. Jean de Pierrepont, donc est peut-être un fils ou plus probablement petit-fils de Louis, qui a choisi d’émigrer vers le Nouveau Monde plutôt que de rentrer en France.
17. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 17 1556 Louis de Pierrepont épouse Marie le Vallois de Saint-Marcoufet embrasse la religion Réformée Monsieur de Matignon,
J’ai reçu la lettre que vous m’avez écrite par le sire de Bizien, présent porteur et entendu sa créance et le contenu au procès verbal que vous m’avez envoyé par lui des dépositions de feu Pierrepont à l’encontre des personnes nommées audit procès verbal ; mais s’étant lorsqu’on l’a mené au supplice dédit et déchargé ceux qu’il avait précédemment chargés, l’on ne sait en de telles variations que ordonner là-dessus et croy que vous ne pouviez mieux ni sagement faire que de vous en être allé mettre dedans Cherbourg, pour en telle suspicion pourvoir à tous inconvénients et dangers. Estant bien d’avis si vous ne l’avez fait, que vous fassiez interroger le lieutenant de Cherbourg sur le fait dont il l’a chargé et les deux habitans, chacun séparément sans qu’ils sachent rien l’un de l’autre pour voir s’il n’y aura point de contrariété ou de variation dans leurs réponses et faire procéder contr’eux par les Commissaires que j’ai envoyés en Normandie.
Ce sera aussi bien fait de faire interroger ceux qu’il a accusés d’avoir conspiré d’attenter contre votre personne. C’est chose que je voudrai aussi peu demeurer impunie que le demeurant, tant pour la qualité du lieu que vous tenez, que pour ce que je désire faire punition de tous meurtres et assassinats que la rigueur de la peine serve à pourvoir à de tels malheureux actes. Et parce que ce porteur me dit que vous étiez résolu d’ôter votre lieutenant du château et d’y mettre un autre tel qu’il me plaira, je désire que vous m’en nommiez trois de ceux que vous estimerez plus dignes et je choisirai l’un d’eux pour le pourvoir.
Au demeurant, pour ce que ledit de Pierrepont a parlé d’un certain Ecossais qu’il a dit être originairement dépêché par le comte de Montgommery, pour aller et venir en Angleterre et qu’il importe de découvrir quelle peut être l’occasion de tels voyages je vous prie de donner tout l’ordre qu’il vous sera possible à le faire attrapper, et instruisez tous ceux à qui vous en donnerez la charge qu’ils se saisissent de toutes les lettres et papiers, qu’il porterait sur lui, afin de voir, et des réponses qu’il fera sur ce dont vous ferez enquérir, si l’on pourra rien tirer de ce que dessus, et mandez moi quelles marques et signal ledit Ecossais a sur lui afin que s’il vient en cette compagnie je lui fasse mettre la main sur le collet. Priant Dieu, Monsieur de Matignon, qu’il vous ait en sa sainte garde.
Charles.
lettre publiée par M. Pezet in Creully et ses environs, collection Monographies des villes et villages de France, Res Universis p.215
18. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 18 1586 Catherine Le Clerc épouse JeanL’or des corsaires des Caraïbes va aux Pierrepont de Saint-Marcouf La course, une guerre de religion ?
Les exemples ne manquent pas, dès 1544, de protestants "butinant" l'Espagnol catholique dans l'Atlantique... Mais c'est l'amiral de Coligny qui aura l'idée d'en faire une arme. Riposte du faible au fort: la course n'est-elle pas le moyen de créer facilement une "armée de la mer", autofinancée par ses prises ?
Coligny rameute ses vieux amis corsaires et leur propose des "lettres de course", en échange d'une contribution à la cause protestante. Les textes de ces "congés et permissions" sont sans ambiguïté : "Faire la guerre, courir sus et endommager les ennemys et adversaires de la religion réformée sur tous vaisseaux et sur toutes nations indifféremment." Une véritable déclaration de guerre contre l'Europe catholique. La flotte sera créée en 1568, à La Rochelle. Et plus un catholique, bientôt, ne se sentira en sécurité dans la mer de la Manche... François Le Clerc, dit « Pie de Palo », ou « Jambe de bois », se fait la main en juillet 1552 en mettant à sac l'île portugaise de Porto Santo. Puis, l'année suivante, il sème la panique dans les Caraïbes. Saint-Domingue, Azua, La Yaguana, Monte Cristi et l'actuel Port-au-Prince (Haïti), sont pillés et incendiés. En 1554, il prend Santiago de Cuba, et la ruine si complètement qu'elle ne s'en relèvera jamais.
Premier européen installé à Sainte-Lucie (voir carte ci-dessous) il se spécialisa à couler - dans les années 1550 - les galions espagnols croisant aux alentours.
Son lieutenant Jacques de Sores, surnommé "l'ange exterminateur", prend le relais, s'empare en 1555 de La Havane, que les Espagnols croyaient imprenable, la dévaste, non sans y avoir organisé une pantomime pour "insulter le pape". Dès lors, pour les Espagnols, les corsaires français seront perçus comme luthériens et poursuivis par l'inquisition. C'est l'opinion générale. "Presque tous les mariniers de France sont protestants", écrit l'historien Jean Le Frère, en 1589.
(source : http://www.mrugala.net)
19. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 19 1586 Catherine Le Clerc épouse JeanL’or des corsaires des Caraïbes va aux Pierrepont de Saint-Marcouf D'après J. Barbaroux 120 châteaux et manoirs du Cotentin, éd. Heimdal p57/58, "par le mariage en 1586 de la fille de François Le Clerc, Corsaire célèbre, avec Jean de Pierrepont, [Le Manoir de] la Crasvillerie passa dans la famille de Pierrepont. M Le Chanoine Gohier a recopié leur contrat de mariage, passé par devant les tabellions de Barfleur le 9 mai 1586 :
"Pour parvenir au...mariage qui, au plaisir de Dieu, sera accomply avecques les sollenittés ecclésiastiques à ce nécessaires, deuedement gardées entre n.h. Jean de Pierrepont, Sieur de Saint-Marcouf, fils Laisney et principal héritier de n.h. Louis de Pierrepont, Sieur de Lamberville, de Gonneville (en Blainville)... et de feue Marie Le Valloys, en son vivant dame en sa partie dud. lieu de Saint-Marcouf et Dlle Catherine Le Clerc, fille et seule héritière de feu n.h. François Le Clerc, luy vivant capitaine pour le Roy en la marine et l'isle de Tatihou, et de Dlle Marie Rouxel, dame de Crasville...Lad Dlle Catherine Le Clerc, demeurée veuve en dernier mariage de feu n.h. Nicolas de Hennot, en son vivant Sieur d'Arreville (grand maître des eaux et forêts au baillage de Cotentin)...Led Sieur de Saint-Marcouf espouzera la. Dlle avecqz les droictz, noms, réclames et actions qui lui peuvent...appartenir à cause de ses pères et mère. A esté résolu et accordé par la convention du présent contract que lesd futurs mariés se retireront en la maison dudit Sieur de (Lamberville) pour y faire leur actuelle résidence et demeure, avecq lui, tant et sy longtemps qu'il plaira à Dieu les entretenir en bonne amytié...Icelle demoiselle relévera et emportera...tous les accoustrements, bagues et joyayx, avec tous les meubles et ustensiles servantz pour usage et décoration de sa maison".
Le père du marié accorde à son fils la jouissance de la seigneurie de Saint-Marcouf, et lui réserve à sa mort, celle de Gonneville, à Blainville, ce contrat fut passé en 'la maison de lad. Dlle', en présence entre autres de Jean Symon, Sieur de la Haye et Saint-Sauveur, à Brucheville, second époux de la mère de la future mariée. "
20. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 20 1606 Charles de Pierrepont épouse Isabeau Blanchet…et fonde la branche de Feugères Comme l’a démontré N. Stéphant, c’est le mariage de Charles et Isabeau qui permet l’installation des cadets de la branche des Pierrepont de Saint-Marcouf à Feugères.
Auparavant Charles et Isabeau résident à Agy, non loin de Pierrepont en Littry. Charles seigneur de Cremy en Littry
Jean, sieur de la Varende est le fils puyné de Charles et d’Isabeau. C’est lui qui s’installe à Feugères vers 1640 après avoir hérité de sa mère, originaire de cette commune.
Il y réside peut-être à l’hôtel Quesnay (voir carte-ci contre) qui a appartenu à la famille de son épouse Jeanne du Quesnay.
Pour approfondir, lire les articles de Nicolas Stéphant
« Face aux créanciers, il faut vendre »
et « Un ancêtre sulfureux »
Soit sur (www.depierrepont.net ou dans le bulletin de « gentis de Petraponte »)
21. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 21 1606 Charles de Pierrepont épouse Isabeau Blanchet…et fonde la branche de Feugères
22. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 22 1766 Naissance de Marie-Louise de Pierrepont de Saint-MarcoufElle transmettra son nom jusqu’en Argentine… Les archives parlementaires du 6 février 1792 (ci-contre) présentent la lecture d’un acte d’accusation pour
« conspiration contre la Constitution et la liberté de la nation française par des français émigrés ».
Au rang des accusés : le marquis Charles Pierre Rémond Louis de Pierrepont de Saint-Marcouf, baron des biards. Il est le père de Marie-Louise.
Charles Pierre-Rémond-Louis, Officier dans le régiment de la Couronne avant la révolution était né le 2 octobre 1745. Il avait le même âge que son cousin Pierre de Pierrepont de Feugères notre aïeul.
Il décède le 16 août 1792, probablement exécuté à l’âge de 46 ans. Sa fille Marie-Louise transmettra ses titres à ses enfants par testament.
Pour approfondir sur l’extinction de la branche de Saint-Marcouf issue de la deuxième dynastie, lire Nicolas Stephant :
« Dans le sillage de l’aigle, campagnes d’Allemagne, de Prusse et de Pologne » et
« Toujours volant de victoire en victoire, du camp de Boulogne à l’Oural»
23. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 23 1766 Naissance de Marie-Louise de Pierrepont de Saint-MarcoufElle transmettra son nom jusqu’en Argentine… Edouard de Magny indique d’elle dans son célèbre « nobiliaire de Normandie » :
« La branche cadette des Barons et Marquis des BIARDS s’est éteinte en la personne de Pierre-Rémond-Charles Louis, Marquis de PIERREPONT,ancien Officier dans le régiment de la Couronne (infanterie),qui eut seize enfants,tous morts jeunes ou sans alliance, sauf Marie Louise de PIERREPONT,née en 1766 et mariée à Jean-Baptiste-François DAVID du MUTEL.
Elle a par testament,disposé que son fils Elzéard-Jean-Florentin-DAVID de MUTEL,né le 2 novembre 1799, ajouterait le nom de PIERREPONT au sien, et, par suite, receuillerait le titre de la famille.Il est marié et a deux enfants. »
(Nobiliaire de Normandie E.de MAGNY tII,p175). Le petit-fils de Marie Louise : Anatole-Louis-Albéric-Jean David du Mutel de Pierrepont émigre en Argentine vers 1870, et voici ce que nous en dit son descendant Gustavo dans un courrier adressé en 2005 :
« <...>como verás somos muy pocos. Aproximadamente son diez quienes pueden continuar con nuestro apellido... Anatole Louis Alberic Jean, vino de Francia procedente de Marsella. En el acta de matrimonio con Marie Fanny de Pee figuraba que su profesión era “empleado de comercio” actividad que nunca tuvo en la Argentina pues siempre fue profesor de latín y matemáticas en diversos colegios de Buenos Aires.
Su apellido figura como “David du Mutel” (en el acta) no obstante su hijo Luis Juan era “David du Mutel de Pierrepont”.<...> »
Traduction :
« <…>Nous sommes peu nombreux. Approximativement une dizaine à pouvoir continuer à porter notre patronyme…Anatole Louis Albéric Jean, est venu de France au départ de Marseille. Sur son acte de mariage avec Marie Fanny de Pee, figure sa profession « employé de commerce » activité qu’il n’a pas poursuivie en Argentine où il fut professeur de Latin et de mathématiques dans divers collèges de Buenos Aires.
Son nom figure comme « David du Mutel » (sur l’acte de mariage), bien que son fils Luis Juan [NDLR : dernier né en France], s’appelait « David du Mutel de Pierrepont <…>».
24. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 24 1796 Naissance de Pierre-Louis-NicolasPlus proche ancêtre commun de tous les présents au repas d’aujourd’hui Pierre Louis Nicolas est né le 22 pluviose An IV (11 février 1796). Il est l'ainé de sa fratrie et le seul garçon survivant.
Au moment du décès de son père en 1803, il a 7 ans. Il est le seul à l’avoir connu puisque sa soeur Constance-Claire n’avait qu’1 an à cette date.
Nous pensons que le mariage tardif de son leur père Pierre (1) et le fait que Pierre-Louis-Nicolas l’a peu connu, ont beaucoup pesé sur la transmission de la mémoire orale de l’histoire des Pierrepont dans la branche de Feugères.
Question : Parviendrez-vous à vous rattacher à la liste de ses descendants ci-contre ?
(1) Pierre (1745-1803) se marie à 50 ans révolus, peut-être après avoir combattu la Révolution jusqu’à la veille du débarquement de Quiberon de l’été 1795, est qui est considéré par les historiens comme la défaite définitive des émigrés.
25. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 25 1796 Naissance de Pierre-Louis-Nicolas
26. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 26 1906 Les défenseurs de l’Eglise d’EsglandesLes Pierrepont d’Esglandes s’opposent à la séparation de l’Eglise et de l’Etat Cette photo a vraisemblement été prise dans les premiers jours de 1906. Pierre-Louis est alors âgé de 45 ans.
Né en le 19 décembre 1861 à Feugères, Pierre-Louis est le cadet du premier mariage de Pierre-Joseph de Pierrepont et d’Alexandrine-Elisa Rauline.
Trop jeune pour avoir combattu pendant la guerre de 1870, il aurait cependant, d’aprés son petit fils André effectué un long service national de près de 7 ans. Exploitant agricole, il travaille également la pierre des carrières situées près d’Esglandes.
Il épouse vers 1894 Marie-Françoise Bazire, originaire des environs de Graignes.
A l’issue du premier conflit mondial, leurs trois fils René, Pierre et Léon survivent aux 14 combattants de Pierrepont engagés au front et décédés.
Au moment de sa retraite, Pierre-Louis séjourne chez son fils aîné René, à Fontaine la Louvay dans l’Eure aux environs de Bernay et Tiberville. Il y décède à l’âge de 71 ans en 1932, et est inhumé au cimetierre d’Esglandes dans le Canton de Saint-Jean de Daye. L’acte de naissance de Pierre Louis, dépouillé par Roger Lenourry est ainsi rédigé :
L’an mil huit cent soixante un, le dix neuvième du mois de Décembre à deux heures du soir, par devant nous Rauline Jean Pierre Désiré, Maire, officier d’état civil de la commune de Feugères, Canton de Périers, département de la Manche, est comparu le sieur de Pierrepont Pierre Joseph, cultivateur, âgé de trente cinq ans, domicilié à Feugères, lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin né d’aujourd’hui, dix neuf décembre à neuf heures du matin, de lui déclarant en sa maison, village de Carville et de Rauline Alexandrine Elisa, s’occupant du ménage, âgée de vingt six ans, domiciliée à Feugères, son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Pierre Louis, les dites déclaration et présentation faites en présence de Laffaitier Aimable Victor, garde champêtre agé de cinquante sept ans et Le Baron Ferdinand Instituteur âgé de vingt sept ans, domiciliés à Feugères, et ont les pères et témoins signé avec nous le présent acte de naissance après que lecture leur en a été faite.
Le Baron
Pierre de Pierrepont
Leffaitier Rauline
Sources : Bernard, Geneviève et André de Pierrepont, leurs petits-Enfants
27. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 27 1906 Les défenseurs de l’Eglise d’EsglandesLes Pierrepont d’Esglandes s’opposent à la séparation de l’Eglise et de l’Etat
28. Institut de Pierrepont - Conférence déjeuner 14 octobre 2006 – Manoir de Cantepie 28 Sondage, l’histoire de notre Maisonm’intéresse, particulièrement……(Barrez d’un trait vertical la période de votre choix)