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GESTION D’UN EPISODE D’ENDOPHTALMIE . Valérie Etchegorry. CONTEXTE. Présentation de l’établissement. Établissement médico-chirurgical privé de 183 lits appartenant à la Générale de Santé. Travaillant avec des chirurgiens et anesthésistes libéraux. 10 ophtalmologistes (multi sites).
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GESTION D’UN EPISODE D’ENDOPHTALMIE Valérie Etchegorry
Présentation de l’établissement • Établissement médico-chirurgical privé de 183 lits appartenant à la Générale de Santé. • Travaillant avec des chirurgiens et anesthésistes libéraux. • 10 ophtalmologistes (multi sites). • 2 Salles dédiées à l’ophtalmologie. • Nombre d’interventions ophtalmo : +/- 170 intervention /mois. • 1er semestre 2007: pas de chef de bloc.
Fin janvier 2007 • Signalement interne d’une endophtalmie par un chirurgien suite à une intervention de la cataracte; • Signalement externe par le médecin responsable des déclarations : • DDASS • C CLIN SUD OUEST
EVALUATION DES RISQUES EN OPHTALMOLOGIE Enquête de l’EOH Evaluation en service ambulatoire Evaluation au bloc opératoire
ENQUETE DE L’EOH • Cas isolé ? : • Lettre à l’ensemble des chirurgiens ophtalmologistes leur expliquant la situation et leur demandant de nous signaler d’éventuelle endophtalmie . • Vérification du « Processus cataracte » pour ce patient : • Dossier du patient : connaissance du patient, ATCD. • Ensemble de la traçabilité pour ce patient. • Ouverture de salle, ordre de passage, n° de salle…… • Vérification et sécurisation du « Processus cataracte » pour l’ensemble des patients de la clinique : • Dans le service de soins. • Au bloc opératoire.
DOCUMENTATION • Aide du C Clin sud ouest : • Investigation des endophtalmies post cataracte 2006 CCLIN SUD EST • Traitement des dispositifs médicaux en ophtalmologie et en contactologie (ministère de la santé et des solidarités /DHOS novembre 2005) • Prévention des infections nosocomiales en ophtalmologie CCLIN OUEST juin 2005
Gestion du risque infectieux pré existante : • Audit de maîtrise du risque infectieux (décembre 06). • Observation du lavage des mains (décembre 05). • Surveillance environnementale : • Validée par le clin. • Présentation annuelle des résultats. • Programme 2007 : • Révision du protocole de préparation cutanée de l’opéré. • Etablissement de plaquettes explicatives.
Evaluation • Ambulatoire : • Collyres et ensemble des antiseptiques à usage unique • Antibioprophylaxie conforme aux recommandations de la SFAR. • Bloc : • Pratiques d’anesthésie. • Préparation de la zone opératoire. • DM : • usage unique. • réutilisables (traitement). • Bio nettoyage. • Comportements au bloc opératoire.
RESULTATS • Absence de phase de détersion : • Pas de protocole spécifique à l’ophtalmologie • Protocole de préparation datant de 2002 en cours de révision. • Cassettes de phaco-émulsificateur re-stérilisables et surtout difficilement nettoyables. • Bio nettoyage « au cas par cas » en fonction de la volonté de l’intervenant. • Non respect des bonnes pratiques : • absence de Housse de microscope stérile. • nettoyage désinfection du microscope non systématique
PLAN D’ACTIONS • PROTOCOLE DE PREPARATION CUTANEE DE L’OPERE EN OPHTALMOLOGIE (+ précis et mention des responsabilités). • FICHE DE TRACABILITE DE LA PREPARATION SPECIFIQUE. • INFORMATION DU PATIENT SUR LE RISQUE INFECTIEUX ET LES DOUCHES PREOPERATOIRES. • ACHAT DE CASSETTES à USAGE UNIQUE (budgétisé en 2007). • ESSAI DE HOUSSES à USAGE UNIQUE. • ECHANGES AVEC LES CHIRURGIENS SUR LE THEME DES BONNES PRATIQUES. • Préparation cutanée . • Bio nettoyage entre 2 interventions. • Anesthésie (même si les pratiques ne posaient pas problème). • PARTICIPATION du CCLIN SO à la SESSION IDE DU CONGRE RETINA.
VERSION 1 : Protocole de préparation de l’opéré • Invitation à un CLIN ophtalmologie : • Actions correctives. • Volonté d’un consensus sur la préparation = Pas de réponse. • Création du protocole par l’EOH (IHH) • Prise de décision de faire la préparation la zone opératoire au bloc. • Spécificité de l’ambulatoire en terme d’organisation : • Accueil le matin de l’intervention très près de l’intervention. • Timing +++. • Stress permanent. • Validation sans réserve: • Du président du CLIN • De l’Infirmier Général • Discussions avec les chirurgiens à la sortie du bloc avec l’aide de la directrice et du pharmacien : • Obligation d’accepter le bio nettoyage entre chaque intervention. • Nécessité de la bonne préparation de l’opéré. • Investissements. • Validation par les médecins et diffusion du protocole : mars 2007
Version 2 du protocole • Vérification de la mise en application de la version 1 du protocole: • Pratiquement aucune modification de comportement de la part des ophtalmologistes. • Version 2 : • Préparation en 4 phases dans le service d’ambulatoire ¼ heure avant la descente au bloc : • Détersion, rinçage, séchage, premier badigeon péri oculaire à la « Polyvidone iodée solution oculaire ». • Dernière phase au bloc opératoire : • Second badigeonnage péri oculaire antiseptique + irrigation des culs de sac et conjonctives + séchage complet (5mn) + mise en place du champ puis rinçage solution isotonique. • ADHESION et IMPLICATION des INFIRMIERES D’AMBULATOIRE .
PREPARATION DE L’ACTE CHIRURGICAL EN OPHTALMOLOGIE (version 2)
PREPARATION DE L’ACTE CHIRURGICAL EN OPHTALMOLOGIE (version 2) suite.
Bilan des actions correctives • Achat de cassettes de phaco émulsificateur à usage unique. • Bio nettoyage entre deux est fait et tracé. • Housses essai non concluant = traçabilité du bio nettoyage du microscope. • Audit préparation cutanée de l’opéré fait en novembre 2007.
AUDIT : Préparation cutanée en ophtalmologie en novembre 2007 • Résultats : • Excellents résultats en ce qui concerne la phase de détersion : 100 % de détersion réalisée. • 0 % de conformité de la préparation (détersion dans le service). • Séchage spontané 100%. • Mauvais résultats concernant la douche antiseptique ( 53 % des patients ont pris une douche et seulement 17 % avec un antiseptique ). • Mauvaise traçabilité de l’information.
Axes amélioration /audit • Tracer l’information du patient sur le risque infectieux. • Modification de la feuille de traçabilité • + information du médecin sur la nécessité de tracer l’information. • Prescription du savon antiseptique à la consultation pré opératoire . • Vérification de la réalisation de la douche antiseptique et douche dans le service ambulatoire si besoin. • Amélioration de la planification des admissions en ambulatoire. • Prévoir un audit de vérification du temps de pose de l’antiseptique.
Si c’était à refaire….. • Bénéfices : • Moteurs d’amélioration des pratiques. • Pas toujours facile….