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1. Organisation et structures P – O – D - C
2. Cheminement dans le cours
3. Introduction Il y a de nombreuses façons d’appréhender et de comprendre l’organisation d’une entreprise
Chaque perspective managériale apporte sa vision, en fonction de principes et de valeurs qui lui sont propres.
Management traditionnel = Répartition du pouvoir
Management transitionnel = Sociologie des groupes
Management renouvelé = Configuration des réseaux d’échanges
Ces façons ne sont pas exclusives les unes des autres. Au contraire, elles peuvent se compléter et enrichir l’analyse globale.
4. Quelques manières d’envisager la structure d’une organisation
5. La structure sociale en tant que différenciation et intégration (Hatch, 2000) L’organisation d’une entreprise se résume toujours en un difficile compromis entre l’impératif de spécialiser les tâches et de gérer la complexité qui en résulte
Les entreprises comme les différentes perspectives managériales qui les décrivent, ne cesse d’alterner entre ces deux impératifs.
6. L’inventaire de Hatch
7. 1. Management traditionnel
8. Principes Structure l’organisation de manière à ce qu’elle puisse atteindre les fins fixées lors de la planification
Conjugue la rationalité, l’optimisation des processus et des personnes, ainsi que des considérations d’ordre pratique
Définit la diffusion de l’autorité dans l’organisation et les responsabilités de chacun
9. Les 5 tâches de l’organisation selon Fayol (1916)
10. Les 5 tâches de l’organisation selon Fayol (1916)
11. Les 5 tâches de l’organisation selon Fayol (1916)
12. Les 5 tâches de l’organisation selon Fayol (1916)
13. Les 5 tâches de l’organisation selon Fayol (1916)
14. Les tâches de l’organisation selon un management traditionnel plus moderne Concevoir l’organigramme
Élaborer le système de planification, de direction et de contrôle
Déterminer un système de prise de décision
Concevoir les postes de travail
Spécialisation du poste
Formalisation du poste
Formation du poste
Coordination des postes de travail
Standardisation des procédés
Standardisation des résultats
Standardisation des qualifications
15. L’organigramme, outil-clé
16. La départementalisation Processus de division en sous-unités : départements, divisions, sections, services, etc.
Formes de départementalisation:
Par fonctions (finance, marketing, GRH, ...)
Par procédé ou équipements (forge, peinture, soudure, inspection, …)
Par produit ou service (Buick, Chevrolet, Oldsmobile, …)
Par projet (prototype A, contrat B, technologie C, …)
Géographique ou territoriale (Québec, Ontario, É.-U., Europe, …)
Par clientèle (particuliers, corporations, gouvernements, …)
Par horaire (jour, soir, nuit)
Par canaux de distribution (pharmacies, épiceries, grandes surfaces, …)
Mixte
17. Exemple du rationalisme traditionnel: l’éventail de subordination (A. Graicunas, 1930) L’éventail de subordination est un critère souvent utilisé dans l’approche traditionnelle pour procéder à des restructurations.
Il existerait un nombre « optimal » de subordonnés pour chaque poste donné. Dès que l’optimum est dépassé, il faut diviser la section. Par exemple, lorsqu’un cadre supérieur s’adjoint un cinquième subordonné, il augmente la capacité de travail de son service de 25%, mais le nombre de relations possibles s’accroît de 127%!
Selon Graicunas, le nombre optimal de subordonnés pour des postes de cadres supérieurs est de 4 à 5, et de 8 à 10 pour des cadres intermédiaires.
18. 2. Management transitionnel
19. Principes Comme d’habitude, jette un regard différent sur l’organisation.
Ne propose pas de nouvelles formes d’organisation, mais prend en compte la nature humaine, politique, contextuelle et historique des entreprises
Pose un regard « sociologique » sur les organisations, en évaluant les forces humaines et sectorielles en action
Classifie les organisations selon des archétypes caractérisés par des combinaisons différentes de facteurs et par l’applicabilité variable des méthodes classiques
20. Exemple: Cycle de vie des organisations (L. Greiner, 1972)
21. Les composantes de l’organisation (H. Mintzberg, 1987)
22. Types de postes dans la structure organisationnelle
23. Les configurations structurelles
24. 1. Structure simple Petite organisation
Supervision directe de la part du propriétaire-dirigeant
Division du travail imprécise
Travail peu spécialisé, peu standardisé
Comportements peu formalisés
Communication informelle
Peu de planification, stratégie très intuitive, peu analytique
25. 2. Bureaucratie mécaniste Grande organisation
Division du travail précise, travail routinier
Procédures et règles internes bien développées
Minimum de qualification au niveau opérationnel
Formation réduite
Coordination réalisée par la standardisation
Séparation des niveaux hiérarchiques
Stratégie formelle et systématique, du haut vers le bas
26. 3. Bureaucratie professionnelle Grande organisation
Deux « centres d’activités »
Centre opérationnel: Professionnels aux tâches non standardisées
Support logistique: Opérateurs aux tâches standardisées, similaires à la bureaucratie mécaniste, souvent syndiquées
Formation longue et continue des professionnels
Redevance des professionnels à des organismes externes (corps professionnels)
Résultats des professionnels difficilement mesurables
27. 4. Adhocratie Structure ponctuelle (du latin, ad hoc, « pour cela »)
Organisée autour de projets ou d’opérations saisonnières
Structure souple, beaucoup d’autonomie
Peu de règles, information informelle
Peu d’encadrement
Spécialisation très poussée, aucune standardisation
Décisions prises à tous les niveaux en fonction des expertises
Stratégie fluctuante, émergente
28. 5. Structure divisionnalisée Structure composée de plusieurs entités autonomes
Le siège social exerce une autorité très distante sur les opérations, il se concentre essentiellement sur les profits
Habituellement plus efficace quand les divisions sont mécanistes, mais peut abriter toutes les autres formes
La stratégie et la culture d’entreprise sont globales, mais les décisions d’opérations sont souvent décentralisées
29. 3. Management renouvelé
30. Principes Adaptée aux nouvelles réalités structurelles et sectorielles:
la mondialisation et la sous-traitance
l’accélération des cycles de vie
la virtualisation des produits
le potentiel des nouvelles technologiques de l’information (NTI)
Fait « éclater » l’organigramme traditionnel fondé sur:
la distribution de l’autorité du haut vers le bas
la description des tâches, postes et fonctions
la stabilité de la structure
… et y substitue :
la flexibilité
l’innovation et l’expérimentation
le développement de compétences transversales
la mobilisation de tous les membres du personnel
la circulation, l’exploitation et la gestion de l’information
31. L’organisation infiniment plate
32. L’organisation inversée
33. Organisation en toile d’araignée
34. Organisation en étoile
35. Organisation hypertexte
36. Synthèse
37. Crédits Ce matériel pédagogique a été développé dans le cadre du coursManagement 30-400-92 à l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal
L’utilisation de ce matériel dans le cadre de ce cours ou d’autres cours à HEC Montréal est autorisée pourvu que la source originale soit explicitement mentionnée. Toutes modifications ou ajouts à ce matériel devront cependant être réciproquement partagés. Toute autre utilisation en dehors de HEC Montréal est proscrite sans autorisation préalable.
Contributeur principal et mise en forme
Laurent Duchastel, enseignant de cours, coordonnateur du cours (2006-2008) et professeur à HEC (2001-2004). laurent.duchastel@hec.ca
Autres contributeurs (schémas conceptuels, notions, diapositives, etc.)
Omar Aktouf, professeur HEC, auteur du livre de base du cours
Richard Déry, professeur HEC, responsable du cours Management au baccalauréat
Laurent Simon, professeur HEC et responsable du cours
Anne Mesny, professeur HEC
Pierre Simard, chargé de formation et ancien coordonnateur du cours
Pierre Goyette, enseignant et ancien coordonnateur du cours
Patrick Pelletier, enseignant du cours
Frédéric Gascon, enseignant du cours
Fabien Moreno, enseignant du cours
Gilles Saint-Pierre, enseignant du cours
Jean-Marie Deporcq, professeur UQAM