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Nutrition pour les femmes enceintes séropositives au VIH, les mères séropositives au VIH allaitantes et leurs nourrissons (jusqu'à l'âge de 2 ans) Module 7. But
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Nutrition pour les femmes enceintes séropositives au VIH, les mères séropositives au VIH allaitantes et leurs nourrissons (jusqu'à l'âge de 2 ans) Module 7
But Prodiguer des conseils permettant de contribuer à des issues favorables pour les mères VIH+ et les enfants séronégatifs exposés (moins de 2 ans) Objectifs Pour savoir comment aider les FEMA séropositives : à protéger et améliorer leur état nutritionnel à protéger leurs bébés tant de la malnutrition que de la TME du VIH à obtenir les informations et le soutien dont elles ont besoin pour prendre de bonnes décisions relatives à l'alimentation des bébés.
Nutrition, grossesse et VIH : Quels liens entretiennent-ils ? • Une bonne nutrition est indispensable pour protéger l'état nutritionnel de la mère et de l'enfant • Sans une prise en charge minutieuse, le VIH va éroder l'état nutritionnelà terme, exposant les FEMA séropositives à un risque plus important de morbidité/mortalité au cours de la grossesse • Le VIH accroît le risque d'issues défavorables de la grossesse.
Elles doivent connaître leur statut sérologique quant au VIH ! Elles doivent être vigilantes au sujet de la surveillance de leur poids et respecter les conseils nutritionnels Il leur faut davantage de nourriture : les besoins nutritionnels des FEMA séropositives sont plus importants que celles des FEMA séronégatives (selon les directives de l'OMS). Que faut-il donc aux FEMA séropositives pour protéger leur état nutritionnel ?
Outre les besoins spécifiques des PVVIH, les FEMA séropositives requièrent : Source:The National Academies. Dietary Reference Intakes for Energy, Carbohydrate, Fiber, Fat, Fatty Acids, Cholesterol, Protein, and Amino Acids. Washington, D.C. The National Academies, 2002.
Protéger la santé de la mèreen s'assurant que les objectifs fondamentaux de la prise en charge et du soutien sont atteints : tout ce quiestimportant pour la FEMA séronégative est particulièrement important pour la FEMA vivant avec le VIH Promouvoir et appuyer des pratiques sûres et éclairées d'alimentation du bébé Objectifs de la prise en charge nutritionnelle pour les FEMA séropositives
Un régime alimentaire diversifié est la meilleure source de micronutriments. Utiliser les directives du ministère de la Santé pour la supplémentation en micronutriments des FEMA et, s'il en existe d'autres, plus spécifiquement axées sur les FEMA séropositives, utiliser ces dernières. Se conformer aux directives nationales dans la mesure où une supplémentation dépassantles RAR s'est avérée source d'augmentation de la TME. Les FEMA séropositives doivent-elles prendre une supplémentation en micronutriments ?
Sigles utilisés dans ce secteur de programme : • PTME ou PTPE ? • AME : Allaitement maternel exclusif • AC : Aliment ou Alimentation complémentaire • AS : Aliment ou alimentation de substitution (au lait maternel) • AM : Alimentation mixte : le fait de donner tout aliment ou boisson autre que le lait maternel pendant les 6 premiers mois
Le VIH est présent dans le lait maternel Le VIH pénètre le circuit sanguin de l'enfant à travers les parois buccale et abdominale ou les intestins Il est beaucoup plus facile de trouver une porte d'entrée quand les parois de ces parties sont endommagées d'une manière ou d'une autre. Comment se transmet le VIH au cours de l'allaitement ?
Quel est les risque et à quel moment est-il le plus élevé ? Sur 100 femmes d'une communauté enregistrant une prévalence du VIH de 25 % chez les mères à l'accouchement, 25 sont infectées par le virus, sur les 25 qui sont infectées, 9 transmettront le virus à leurs bébés. Sur les 9 mères qui transmettent le virus, 4 le feront à travers l'allaitement Données obtenues de Linkages (2006). Allaitement maternel et VIH et sida : Foire aux Questions (FAQ)
Bien que la plupart des bébés ne contracteront pas le VIH à partir du lait maternel, les facteurs de risque incluent les suivants : Alimentation mixte Mauvais statut immunitaire de la mère : Charge virale élevée et/ou numération CD4 faible Problèmes mammaires : mastite abcès, etc. Lésions dans la bouche du bébé Quels sont les facteurs de risque ?
Les femmes enceintes ou mères allaitantes nécessitant un traitement aux ARV devront le commencer dès que possible, car le colostrum est beaucoup plus dense en nutriments et en antioxydants que le lait maternel Les mères allaitantes devront continuer à prendre leurs ARV Les mêmes conseils sont prodigués tant aux mères allaitantes sous ARV qu'à celles qui ne le sont pas Les femmes sous traitement aux ARV peuvent-elles toujours allaiter ? OUI !
Pourquoi alors l'allaitement maternel reste-t-il recommandé ? • Plusieurs études ont montré que dans les environnements aux ressources limitées, • 1. Le risque de morbidité/mortalité auquel s'expose un bébé par l'utilisation des substituts au lait maternel est beaucoup plus élevé que celui de la transmission à travers l'allaitement maternel. • 2. L'allaitement maternelexclusif est associé à des niveaux très faibles de TME • Par conséquent, l'allaitement maternel exclusif est préconisé sauf si l'alimentation de substitution satisfait aux critères AFADS. Graphique de FHI/Impact
A pour Acceptable F pour Faisable A pour Abordable économiquement D pour Durable S pour Sûr Que sont les critères AFADS? Source : Adapté de OMS (2003). "VIH et alimentation des nourrissons : Guide destiné aux gestionnaires et superviseurs de soins de santé”.
L’allaitement maternel exclusif est recommandé pour les 6 premiers mois sauf si une alimentation de substitution est AFADS A 6 mois, si une alimentation de substitution n'est toujours pas AFADS, il est recommandé de poursuivre l'allaitement maternel et d'y adjoindre des aliments complémentaires Il faudra arrêter l’allaitement maternel dès qu’un régime exempt de lait maternel, sûr et approprié sur le plan nutritionnel peut être mis en œuvre. Les mères séropositives doivent-elles allaiter ?
Comment rendre l'allaitement maternel plus sûr pour les mères séropositives et leurs bébés ? • Appuyer l'accès des femmes aux programmes PTME-Plus et au dépistage du VIH • Leur garantir une bonne nutrition tout au long de la grossesse et de l'allaitement • Appuyer l'allaitement maternel exclusif, un sevrage en toute sécurité et la prévention/la prise en charge précoce des problèmes mammaires
Introduire un schéma posologique TARHA le plus tôt possible là où de besoin Traiter le lait maternel exprimé sous source de chaleur, solaire ou autre, pour aider au sevrage Introduire une banque de lait maternel provenant de donneuses ou de nourrices au sein séronégatives au VIH Quelles autres méthodes permettraient de rendre l'allaitement maternel plus sûr pour les mères séropositives et leurs bébés ?
En aidant les familles à appliquer les critères AFADS à leur propre situation En fournissant des micronutriments et suppléments alimentaires pour enfants appropriés à l'arrêt de l'allaitement maternel En prodiguant des conseils et en apportant du soutien pour un sevrage en toute sécurité et dans le choix d'aliments de sevrage appropriés Comment un praticien peut-il aider à rendre la transition de l'allaitement maternel vers d'autres formes d'alimentation plus sûre ? Graphique de FHI/Impact
Très peu d'informations existent sur la manière de nourrir des bébés de 6 à 9 mois sans lait maternel Le lait maternel fournit en général : 60 à 80 % d'énergie et de protéines 50 à 90 % de micronutriments 60 à 100 % de liquides En l'absence de lait maternel, comment nourrir les bébés ?
Dans un milieu traditionnel, ceci constituait l'alimentation d'une journée pour un bébé âgé de 6 à 9 mois * Nous remercions Jean Humphrey de nous avoir permis d'utiliser ces photos prises au Zimbabwe.
On y est presque – mais plusieurs suppléments restent nécessaires
Tout prêt du but...quelques suppléments en fer seraient quand même bienvenus !
En dispensant l'éducation requise et, là où de besoin, en apportant un soutien tangible (argent en espèces, suppléments, denrées gratuites) En fournissant de l'eau salubre et des conditions environnementales favorables En obtenant le soutien de la famille et la compréhension de la communauté En assurant la prise en charge et le suivi postnatals En dépistant les mères et en ciblant celles qui sont le plus exposées au risque En prenant les mesures idoines pour éviter l'utilisation inutile de produits d'alimentation de substitution (propagation). Comment les praticiens peuvent-ils rendre l'alimentation de substitution plus sûre ?
En utilisant les connaissances disponibles sur la nutrition infantile et sa programmation Ces systèmes peuvent être adaptés--et le personnel/les volontaires formés-- pour garantir aux bébés exposés au VIH et à leurs mères une orientation et un suivi adéquats Comment les praticiens peuvent-ils s'assurer que les bébés exposés au VIH grandissent ?
En mettant l'éducation à la nutrition, l'évaluation et les conseils nutritionnels à la portée de toutes les FEMA séropositives et de leurs bébés La prise en charge et le soutien nutritionnels des mères séropositives et de leurs bébés peuvent être autonomes ou s'intégrer dans les programmes de santé génésique, d'aide alimentaire, de SAD, de TARV, etc. L'aide alimentaire est une ressource très utile pour les programmes axés sur les FEMA séropositives ; toutefois, il serait judicieux de s'attacher les services de conseillers techniques expérimentés pour la phase de conception et la mise en oeuvre. Comment un praticien peut-il utiliser ceci pour améliorer la programmation ?