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EPIDEMIOLOGIE DU VIH/SIDA et Axes de riposte nationale Limbe,18 mars 2010 Dr TCHEMGUI NOUMSI Nathalie Flore Coordonnateur Adjoint HDJ/HCY. 1983. 1984. 1982. 1985. 1959. 2001. 1993. 1999.
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EPIDEMIOLOGIE DU VIH/SIDA et Axes de riposte nationaleLimbe,18 mars 2010Dr TCHEMGUI NOUMSI Nathalie Flore Coordonnateur Adjoint HDJ/HCY
1983 1984 1982 1985 1959 2001 1993 1999
GLOBAL SUMMARY OF THE HIV/AIDS EPIDEMIC DECEMBER 2008 (mise au point de Décembre 2009)
Afrique subsaharienne 22,4 millions [20,5–23,6 millions] Soit les 2/3 : 67 % Total: 33,4 (30,3–36,1) millions ADULTES ET ENFANTS VIVANT AVEC LE VIHESTIMATIONS EN 2008
SUB-SAHARAN AFRICA Number of people living with HIV : 2008: 22.4 million 2001: 19.7 million Number of new HIV infections : 2008: 1.9 million 2001: 2.3 million Number of children newly infected: 2008: 390 000 2001: 460 000 Number of AIDS-related deaths : 2008: 1.4 million 2001: 1.4 million
Afrique Subsaharienne 1,5 million Soit 75 % des décès mondiaux Total: 2 (1,8–2,3 millions) NOMBRE ESTIMATIF D’ADULTES ET D’ENFANTSNOUVELLEMENT INFECTÉS PAR LE VIH EN 2008
LES FEMMES SONT TOUJOURS PLUS AFFECTÉESL’épidémie de SIDA frappe les femmes et les filles en nombres croissants A l’échelle mondiale, un peu moins de la moitié de toutes les personnes vivant avec le VIH sont de sexe féminin. Les femmes et les filles représentent près de 60 % de toutes les personnes infectées par le VIH en Afrique subsaharienne, où un pourcentage saisissant – 76% – des jeunes vivent avec le VIH sont de sexe féminin.
Ces tendances suggèrent d’importantes lacunes dans la riposte au SIDA.Les services susceptibles de protéger les femmes du VIH doivent être élargis. Les femmes et les filles ont besoin de plus d’information sur le SIDA. Une récente enquête de l’UNICEF a révélé que jusqu’à 50% des jeunes femmes des pays à forte prévalence ne possèdent pas les connaissances de base concernant le SIDA. Il y a aussi leur manque chronique de pouvoir. Dans le monde, la plupart des femmes contractent l’infection à VIH en raison des comportements à haut risque de leur partenaire, sur lesquels elles n’ont pratiquement aucun contrôle.
ACCÈS INSUFFISANT AUX OPTIONS DE PRÉVENTION ET DE TRAITEMENT POUR LES FEMMESLes femmes ont beaucoup plus de risques que les hommes de contracter le VIH lors d’un seul acte sexuel non protégé avec un partenaire infecté par le VIH. Malheureusement, aucune méthode de prévention contrôlée par les femmes n’est encore largement disponible.
Le préservatif féminin exige toujours une part de négociation et la coopération de l’homme. Il est plus coûteux . Certains signes montrant que son utilisation est en hausse. • Les microbicides, qui auraient une activité anti-VIH et pourraient être produits sous forme de gels, de crèmes, de suppositoires et d’anneaux, offrent de grands espoirs pour la prévention contrôlée par les femmes. Plusieurs pays participent maintenant à des essais de microbicides expérimentaux ACCÈS INSUFFISANT AUX OPTIONS DE PRÉVENTION ET DE TRAITEMENT POUR LES FEMMES
La très grande majorité des enfants vivant avec le VIH contractent l’infection par leur mère au cours de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement. En Afrique subsaharienne, environ 2 millions d’enfants (de moins de 15 ans) vivaient avec le VIH à fin 20078– près de 8% du total des personnes vivant avec le VIH dans la région (ONUSIDA, 2004). Nombre de ces infections pourraient être évitées si :les femmes ne contractaient pas l’infection ou si celles qui sont infectées avaient accès au test VIH et à une prophylaxie antirétrovirale offerte également à leur nouveau-né. Actuellement 1% à peine des femmes enceintes des pays fortement touchés bénéficient de services consacrés à la PTME.
Avec l’augmentation des décès dus à l’épidémie, le nombre de grands-mères qui s’occupent aujourd’hui d’orphelins est plus important qu’il ne l’était il y a 10 ans.
CAMEROUN : Féminisation de l’épidemie Juvénisation de l’épidemie Zone de turbulence biologique VIH1 2 st0 SIV …. Zone de turbulence intellectuelle Grand défi !!!
3 Sources de Données*Séro-surveillance sentinelle des femmes enceintes*Les enquêtes EDS 2004…2010*Les enquêtes complémentaires spécifiques
Une nouvelle étude EDS 2004 publiée par le Ministère de la Santé du Cameroun révèle que 5,5 pour cent de la population adulte sont infectés par le virus du VIH, contre une précédente estimation de 11,8 pour cent par les enquêtes sentinelles .Enquête sur 14.000 personnes vivant au cameroun entre octobre 2003 et aout 2004
Selon cette étude, les femmes seraient plus infectées que les hommes, avec 6,7 pour cent contre 4,1 pour cent.Ces chiffres sont deux fois moins importants que ceux mis en avant par l’étude sentinelle de 2003 sur les femmes enceintes volontaires (12%) pour les tests de dépistage lors des consultations prénatales.Néanmoins, ces statistiques restent très proches des 6,9 pour cent indiqués par l’OnusidaL’étude EDS III est plus scientifique et couvre un échantillon plus large d’hommes, de femmes et d’enfants des deux sexes
Avec 8,7 pour cent, la province du Nord Ouest, autour de la ville de Bamenda, a le taux de prévalence le plus élevé des 10 provinces du Cameroun. Suivent l’Est de la région forestière, près de la ville de Bertoua, avec 8,6 pour cent et Yaoundé, avec 8,3 pour cent. Douala 4,6% …En revanche, on note que dans les provinces arides du nord et de l’extrême nord résolument musulmanes ou animistes, les taux de prévalence enregistrés sont inférieurs à deux pour cent. Adamaoua 6,9%
Estimated number of PLHIV (15 – 49 years) = 543,294 • 15 - 19 years = 1.4% • 30 – 34 years = 9.0% • 45 – 49 years = 4.7% • 170 women to 100 men infection (6.8% and 4.1%) Cameroon- Health and Demographic Study 2004
Long distance drivers = 16.3% • Workers along the Chad – Cameroon pipeline = 19.8% • Commercial sex workers = 26.4% • Pregnant women = 0.5% (1987), 10.8% (2000), 8.0% (2005) • Army = 3.1% (1990), 6.0% (1993), 14.8% (1996), 11.2% (2005) National AIDS Control Committee (2004)
HIV/CAMEROUN JANVIER 2007 600.000 personnes infectées 75.000 ont besoin de Traitement 53.000 actuellement sous Traitement
Évolution du nombre de malades recevant un traitement par ARV au juillet 2005 à juin 2008 Figure 1 : Évolution de la file active des PVVIH au Cameroun
Figure 2 : Profil par âge des PVVIH sous ARV en fin juin 2008
Figure 3 : Évolution de la file active des enfants sous ARV au Cameroun
1985: 1er cas du VIH au Cameroun 1987: premier plan de lutte contre le VIH/SIDA 1992: 2ieme plan I 1995: découverte du VIH 1 groupe O 1998: découverte du VIH Groupe N 2000: mise en place du plan stratégique I 2001: création des CTA 2004 décentralisation de la PEC vers les districts 2006: découverte du SIVgor très proche du VIH 1 groupe O 2007: mise en place de la gratuité 2009: découverte du groupe P chez une patiente camerounaise connue positive depuis 2004
Programme de lutte 1986 Engagement politique Leardership ( implication et participation totales de tous les secteurs concernés, de toutes les communautés, aussi bien à la planification qu’à la session validation,…) Multisectorialité de la riposte,
Axes stratégiques de la riposte nationales Prévention de la transmission, sexuelle, sanguine et de la mère à l’enfant, La lutte contre les IST, La prise en charge globale des cas La formation, la surveillance épidémiologique et comportementale et la recherche, L’accessibilité aux médicaments médicaux, aux réactifs et consommable de laboratoire, La mobilisation des ressources humaines, Le suivi et évaluations des interventions, le renforcement des capacités, institutionnelles
II/ HISTORIQUE DE L’ACCES AUX ARV • 09 Juin 2000 : consensus sur le suivi clinico biologique et l’indication du traitement ARV. • 16 Mars 2001 : création des C.T.A à travers les régions du Pays. • Prescription de la subvention des traitements sur fonds PTTE par le chef de l’Etat au gouvernement en 2001. • 22 Mars 2001, baisse de prix des ARV de 71,9% Les patients sont soignés à 600 000 par mois avant cette date. • 30 Mars 2001, désignation des 18 CTA. • 5 juillet 2001, convention du gouvernement du Cameroun avec les laboratoires CIPLA pour la fourniture d’ARV génériques. • 1er Aout 2002, nouvelle baisse des prix des ARV et examens biologiques de suivi des patients. • 22 Septembre 2004 création et organisation des UPEC • 22 Septembre 2004, désignation de 60 UPEC. • 24 Septembre 2004, fixation des tarifs des protocoles ARV première ligne, MIO et bilans biologiques. • 14 Janvier 2005, fixation du paquet subventionné des examens biologiques de suivi des PVVIH sous ARV. • 2003, obtention de la subvention du fonds mondial qui avec les ressources PPTE entraineront la gratuité des traitements chez les enfants de 0 à 15ans, les indigents, les patients atteints de tuberculose et des infections opportunistes.
15 Juin 2005, mise à disposition auprès des CTA et UPEC, d’une dotation initiale d’ARV et MIO dont le produit des ventes servira au réapprovisionnement des Formation sanitaires à l’exception des quantités utilisées pour les enfants et les indigents qui seront mises gratuitement à la disposition des formations sanitaires et remboursée par les GTP. Les ARV de 2è lignes seront subventionnés au niveau des CAPP (GTP) ainsi que les MIO (sauf le Fluconazole). 19 Avril 2007, consécration de la gratuité totale des ARV et MIO. Directives sur l’utilisation de la thérapie ARV chez les femmes enceintes et pour la prévention du Vih chez les enfants. le 3 Octobre 2005, lettre circulaire relative aux modalités de mise sur le terrain des ARC.
SITUATION ACTUELLE : • Les problèmes d’accessibilité géographique et financière aux ARV sont quasiment réglés au Cameroun grâce à la décentralisation de la prise en charge et à la réduction continuelle de la tarification des traitements. • En effet, sur le plan géographique il y a eu accroissement progressif des portes d’entrés et donc de la prise en charge des PVVIH par ARV (CTA, CTAFF, UPEC, sites PTME, CDT…) • Sur le plan financier, grâce aux efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires on a abouti à la gratuité totale des ARV pour les patients, depuis la décision du 19 Avril 2007 qui a pris effet à partir du 1er Mai de la même année.
En conclusion, Les problèmes d’accessibilité géographique et financière aux ARV sont quasiment réglés au Cameroun grâce à la décentralisation de la prise en charge et à la réduction continuelle de la tarification des traitements. En effet, sur le plan géographique il y a eu accroissement progressif des portes d’entrés et donc de la prise en charge des PVVIH par ARV (CTA, CTAFF, UPEC, sites PTME, CDT…) Sur le plan financier, grâce aux efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires on a abouti à la gratuité totale des ARV pour les patients, depuis la décision du 19 Avril 2007 qui a pris effet à partir du 1er Mai de la même année.
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