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Consequences of inadequate management of hyponatremia Horacio J.Adrogué et al., Am J Nephrol 2005. DESC Réanimation médicale, Lyon le 06/12/2006 Loïc Bornard, DESAR- CHU de Nice. Introduction. Revue de la littérature 54 références de 1976 à 2004 Objectifs:
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Consequences of inadequate management of hyponatremia Horacio J.Adrogué et al., Am J Nephrol 2005 DESC Réanimation médicale, Lyon le 06/12/2006 Loïc Bornard, DESAR- CHU de Nice
Introduction • Revue de la littérature • 54 références de 1976 à 2004 • Objectifs: • exposer les ≠ formes d’ hyponatrémie (hNa) • évaluer l’importance d’un traitement optimal
Hyponatrémie : géneralités • Définition: Na plasmatique < 136 mmol/L • Incidence : 6% des patients hospitalisés • hNa = • Hypotoniele plus souvent ( hNa de dilution +++) • Hypertonieplasmatique par présence d’une substance osmotique active qui attire l’eau et dilue le Na ( glycémie ou urémie, perf hyperosmolaire, glycocolle, méthanol...) • Isotonie par rétention de liquide isotonique (mannitol) • “Pseudohyponatrémie”, par hyperprotidémie ou hyperlipidémie majeures
Hyponatrémie de dilution • hNa de dilution = augmentation sécrétion ADH (SIADH++, CHF, cirrhose) L’ADH se lie aux récepteurs V2 du TCD AMPc aquaporine-2 réabsorption d’eau. • SIADH: • perfusion de sérum salé hypertonique, et dosage plasmatique d’ADH 4 types de SIADH Baylis PH, Int Biochem Cell Biol, 2003 (review) ET Zerbe et al, Ann Rev Med, 1980
Les 4 types de SIADH (d'après Zerbe) zone grisée = évolution des concentrations plasmatiques d'ADH en fonction de l'osmolalité sérique chez le sujet sain. Type A : sécrétion erratique d'ADH.(40% des cas) Type B : abaissement du seuil de libération d'ADH.(30%) Type C : sécrétion basale d'ADH plus élevée, le seuil osmotique de libération étant conservé.(16%) Type D : pas d'anomalie retrouvée. (14%) plusieurs types de réponses peuvent coexister ou se succéder chez un même patient ET aucune aide pour le diagnostic étiologique.
Hyponatrémie de dilution • hNa de dilution = augmentation de secretion ADH (SIADH++, CHF, cirrhose) L’ADH se lie aux récepteurs V2 du TCD AMPc aquaporine-2 réabsorption d’eau. • SIADH: • perfusion de sérum salé hypertonique, et dosage plasmatique d’ADH 4 types de SIADH. • Prévalence augmente avec l’âge et l’hospitalisation • Etiologies nombreuses …
hNa Aigue/Chronique et traitement • Distinction importante , natrémie entraînant des complications est ≠ • hNa Aigue : [Na] < 120mmol/L en < 48h • traitement précoce et rapide, • Ø risque de myélinolyse centropontine (MCP) • F.D.R d’aggravation de l’encéphalopathie hNa : Femme, hypoxie, jeune âge Goh KP, Am Fam Physician 2004 (Review) et Soupart A, clin Nephrol 1996 (Review) • hNa Chronique : baisse lente de [Na] • Osmorégulation cérébrale • Risque important de MCP
Bénéfices d’un traitement optimal 1. Impact de l’hNa sur le devenir et le coût global - 4123 patients en gériatrie hNa à l ’admission (3,5%) = FDR indépendant de mortalité (chez le sujet agé !) Terzian C, J Gen Intern Med 1994 - Etude rétrospective avec 168 patients hNa sévère hypoxie, signes neuro, sepsis = associés avec décès . Mortalité augmente si correction lente d’une hNa sévère Vs correction rapide Nzerue CM, J Natl Med Assoc 2003 - 435 patients, CHF hNa : FDR indépendant de durée d’hospitalisation et de coûts augmentés Chin MH, Arch Inter Med, 1996
Bénéfices d’un traitement optimal 2.L’ hNa aux urgences Etude prospective sur 3784 patients, 0,4% hNa mortalité corrélée à [Na] Lee CT, Am J Emerg Med, 2000 Insuffisant cardiaque admis aux urgences hNa, RR de décès = 2 Villa Corta H, Rev Port Cardiol, 2003 ET Brophy JM, can J Cardiol, 1994 Il est « Raisonnable de suggérer » qu’un traitement rapide de l’hNa améliore le devenir, le taux de mortalité, baisse la durée d’hospitalisation et donc le coût
Bénéfices d’un traitement optimal 3. Impact sur les comorbidités Furosémide seul Vs furosémide + apport Na dans le ttt de l’ IC : ≠ de [Na] et de taux de survie à 4 ans Licata G, Am Heart J, 2003
Bénéfices d’un traitement optimal 4. Conséquences d’un traitement inapproprié - Pas de réel consensus pour un traitement optimal… Ne pas dépasser 8 mmol/l/jour de correction. Si symptomatologie imp: correction initiale de 1 à 2 mmol/l/h - Rapport bénéfice / risque d’un traitement agressif
Nouveaux traitements • Le traitement de la cause est fondamental • restriction hydrique, apport de Na et diurétique • hNa de dilution: intérêt des antagonistes des récepteurs à l’HAD, surtout le type V2 situé au niveau du rein… Palm C, cardiovasc Res, 2001
Nouveaux traitements • Le traitement de la cause est fondamental: restriction hydrique associée à apport de Na et diurétique • hNa de dilution: intérêt des antagonistes des récepteurs à l’HAD, surtout le type V2 Palm C, cardiovasc Res, 2001 1 étude montre un bénéfice par rapport au placebo seul chez l’insuffisant cardiaque Gheorghiade M, ciculation 2003 Intérêt dans d’autres pathologies comme CHF ou cirrhose Serradeil C, Cardivasc Drug Rev 2001
Discussion • 54 références, mais 24 revues et 2 « case report » • Insiste sur le SIADH, MAIS • aucune info sur les autres causes d’hNa • ne discute pas du diagnostic différentiel du SIADH et donc du risque majeur d’aggravation avec un traitement inadéquat
CSWS / SIADH d’après HARRIGAN, Neurosurgery 1996
CSWS: physiopathologie • Perte rénale de Na (TCD) liée à une atteinte intracrânienne • Décrit en 1950 par Peters JP chez 3 patients neurochir. • Littéralement abandonné suite à la découverte en 1957 du SIADH • Puis: • études montrant les conséquences parfois délétères de la restriction hydrique Wijdicks EF Ann Neurol 1985 • [FAN] plasmatique élevée après rupture d’anévrisme et isolement de neurones contenant un peptide analogue ([ ] 10000 x <) • FAN= 28 aa; contrôle de la volémie; entraîne diurèse, natriurèse, vasodilatation et baisse du SRA
CSWS: traitement • Radicalement opposé au traitement du SIADH: • 134 HSA, 44 hNa, 26 ttt par restriction hydrique et 21 infarctus cérébraux imputable à la négation du CSWS Wijdicks EFM, Ann Neurol, 1985 • Traitement de la cause • Restauration de la volémie avec NaCl iso voir hypertonique Adapter ces apports aux pertes et à la volémie du patient (natrémie, natriurèse…) • Surcompenser en début de traitement (+ 20 à 30 %), donc 2g/h • Réévaluer, sous compenser ensuite ( - 10%), afin de ne pas maintenir une natriurèse liée aux apports exogènes