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Infrastructure de la Côte d’Ivoire : Une perspective continentale. Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique : un effort participatif. Méthodologie et approche. Méthodologie
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Infrastructure de la Côte d’Ivoire : Une perspective continentale
Diagnostic desinfrastructures nationales en Afrique :un effort participatif
Méthodologie et approche • Méthodologie • Collecte des données par des consultants locaux/internationaux et le personnel de la Banque à partir des sources officielles et sur la base d’une méthodologie normalisée • Année de référence pour les données : 2006 (quelques données plus récentes ont été ajoutées lorsque disponibles) • Approche • Accent sur la comparaison des infrastructures de la Côte d’Ivoire avec celles de ses voisins et recherche des tendances nationales • Groupes de comparaison : pays fragiles à faible revenu (PFR fragiles), pays à revenu intermédiaire (PRI), voisins ouest-africains
Message clé no 1 L’infrastructure a dopé la croissance économique
La Côte d’Ivoire a largement bénéficié des TIC mais l’énergie est un frein à la croissance Évolution de la croissance par habitant due aux changements dans l’infrastructure (2001-2005 par rapport à 1991-1995)
L’amélioration des services d’infrastructure pourrait contribuer beaucoup plus à la croissance économique Changements potentiels dans la croissance par habitant résultant d’une amélioration amenant l’infrastructure au niveau de celle de l’Ile Maurice, le leader africain en la matière
Message clé no 2 L’entretien et la réhabilitation des routes sont sérieusement sous-financés
Un réseau routier maillé avec des axes dégradés (notamment le corridor Nord-Sud)
Un réseau routier important mais une qualité de service de transport qui interroge
L’entretien et la réhabilitation des routes sont sérieusement sous-financés
Redevance sur les carburants très faible par rapport aux besoins de financement des routes
Message clé no 3 Abidjan a le potentiel de rejouer le rôle de plateforme régionale des transports
Le port d’Abidjan est relativement efficace mais aussi assez coûteux
Apparente efficacité opérationnelle du rail mais santé financière précaire
SITRARAIL a réussi à accroître le trafic et à rebondir rapidement après la crise
10000 Concessions Établissements publics 9000 8000 7000 6000 Unités de Trafic (million) 5000 4000 3000 2000 1000 0 FCE CFM Beira Egypt Benin Kenya Sudan Congo Ghana Gabon Sitarail Malawi Algeria Nacala Tazara Nigeria Europe Tunisia Zambia Camrail Uganda Ethiopia Namibia Morocco Madarail Transrail Tanzania Botswana Swaziland South Africa DRC (SNCC) DRC (CFMK) Passager Fret Peu de chemins de fer africains ont suffisament de trafic pour financer la réhabilitation des rails
Un trafic aérien faible à comparer au potentiel offert par la plateforme aéroportuaire
L’effondrement des transporteurs régionaux a fortement impacté le trafic aérien et la connectivité
Développement asymétrique de la connectivité aérienne entre l’est et l’ouest du continent africain
Traficaérien regional fortementconcentrésur la route Accra-Lagos
Message clé no 4 L’approvisionnement en énergie est de moins en moins fiable et le déficit financier du secteur électrique s’est creusé
Taux d’accès élevé, fonctionnement relativement efficace mais baisse du recouvrement des coûts Base sur l’Enquete DHS 1999
Les délestages ont doublé ces dernières années avec une impact économique non négligeable * Pour 2009, basé sur une valeur de la perte de charge de 2,50 $ EU par kWh
Coûts cachés se multiplient entre 2005 et 2008, à cause du creusement de l’écart entre tarifs et coûts
Inefficacités du secteur énergétique se montent à 1,4% du PIB en 2009
Détérioration importante des coûts cachés par rapport aux voisins régionaux
Tarifs électriques situés au niveau de la médiane africaine Limite supérieure des tarifs énergétiques dans d’autres pays en développement Limite inférieure des tarifs énergétiques dans d’autres pays en développement
Message clé no 5 Un secteur eau solide mais qui a perdu du terrain; un secteur assainissement qui demande plus d’attention
Retour en arrière par rapport aux progrès OMD importants réalisés entre 1988 et 2000
Résultat benchmarking services publics: performance opérationnelle relativement solide
Les tarifs ne rattrapent pas les coûts de recouvrement malgré les ajustements successifs
Comparée aux voisins régionaux, la Côte d’Ivoire a vu ses coûts cachés se réduire
Des progrès en assainissement mais encore un tiers de la pop. pratiquant la défécation à ciel ouvert
Message clé no 6 Forte pénétration du service GSM mais couverture limitée
Réseau d’interconnexion TIC relativement développé mais couverture comparativement limitée
Une croissance importante de la pénétration GSM mais couverture qui stagne Source: Preliminary results AICD 2008
Coûts élevés des connexions internationales en Afrique dus à la technologie et au monopôle
Écart important entre la couverture GSM et celle que le marché pourrait commercialement proposer
Près de 90% de la population pourrait être desservie par le marché en Internet (a) Signal GSM (b) Internet avec performance limitée (WIMAX)
Message clé no 7 Rattraper le retard des infrastructures coûterait 2,4 milliards de dollars par an
Objectifs d’infrastructure possibles pour les dix prochaines années
La réalisation de ces objectifs coûterait 2,4 milliards de dollars par an, dont près de la moitié pour l’énergie
Besoins de financement pas insurmontables pour la Côte d’Ivoire (eq. 10% PIB de 2008)
Message clé no 8 Dépenses récentes d’investissement en infrastructure particulièrement faibles
La crise a significativement impacté les dépenses d’infrastructures *Y compris l’amortissement des investissements des IPPs
La dépense actuelle n’atteint pas 5 % du PIB, relativement peu par rapport aux voisins régionaux