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MARIGOT BAY. MARIN. Notre projet: Première rencontre entre les élèves de la classe relais du collège Gérard Café du Marin et ceux du collège à vocation agricole de la commune de Marigot Bay à Sainte-Lucie, en vue d’un futur twinning entre les deux établissements.
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MARIGOT BAY MARIN
Notre projet: Première rencontre entre les élèves de la classe relais du collège Gérard Café du Marin et ceux du collège à vocation agricole de la commune de Marigot Bay à Sainte-Lucie, en vue d’un futur twinning entre les deux établissements.
Établissement: Classe relais du bassin sud Collège Gérard Café, 97 290 Marin. Structure de l’éducation nationale, la CREA Sud prévient l’exclusion et la marginalisation scolaire. La classe relais est rattachée administrativement et financièrement au collège Gérard Café du Marin et se trouve dans les locaux mis à disposition par la municipalité de cette commune. Cette structure a ouvert ses portes en février 2002, soit près de deux ans après celle du Lamentin. Elle accueille jusqu’à douze élèves en deux sessions. Elle s’adresse à des jeunes en situation d’échec scolaire et qui présentent une attitude de repli et de dépréciation ainsi qu’un refus de tout investissement réel et durable. A la suite de la décision d’une commission, après l’accord de l’élève et de sa famille, la classe relais, pendant une période de trois à neuf semaines, a pour mission de remotiver l’élève et de le réconcilier avec l’école.
Le projet est donc un outil majeur de motivation dans l’enseignement. La structure est sous la tutelle du correspondant académique des CREA, Monsieur l’IPR Pierre Émilien PETIT. Elle est sous la responsabilité du principal du collège Gérard Café et pilotée par un coordonateur. La plupart des matières y est enseignée tels que les mathématiques, l’anglais, le français, l’histoire–géographie, la technologie, les arts plastiques et l’EPS. Des ateliers y ont leur part tels que le patrimoine , l’activité yole, l’art du goût et l’expression corporelle. Quels sont ses objectifs? 1) Prévenir la marginalisation scolaire conduisant à l’exclusion sociale2) Réveiller le goût d’apprendre à l’élève3) Recréer les conditions d’une réinsertion la plus rapide possible du jeune dans son établissement scolaire ou dans une autre structure de formation
OUR PROJECT: MARIN\MARIGOT BAYTwinningbetweentwosecondaryschools Marin-Gérard Café and Marigot BayÉtablissement: Classe relais du bassin sud et collège Gérard Café, 97 290 Marin.
1) Intitulé de l’action: Rencontre avec nos voisins de la Caraïbe à travers un twinning avec le collège à vocation agronomique agricole de Marigot, à Sainte-Lucie2) Description du projet: Pour la réalisation de ce projet, l’ensemble des disciplines de la classe relais du Marin a travaillé en synergie, axant leur progression et objectifs sur cette découverte de Sainte-Lucie1ère étape: a) Prise de contact avec le chef d’établissement du collège de Marigot Bay, Mrs DUJON Ireneb) Recherche de partenaires pour le financement du projet (GIP, FSE, Conseil Général) c) Élaboration de la phase commune du projet en réunion de concertation
2ème étape: a) Sensibilisation des élèves au projet de départ vers Sainte-Lucie à la rencontre de jeunes de leur âgeb) Mise en place d’une correspondance écrite et électronique avec les élèves de Sainte-Lucie c) Recherche d’informations sur notre ile voisine (économie, histoire, géographie, culture) et sa populationd) Rencontre des équipes pédagogiques des deux établissements (avant celle des élèves) le 11 janvier 2008. 3ème étape: Journée découverte de l’ile, rencontre avec ses habitants, visite de sites, découverte de l’établissement de Marigot Bay et rencontre avec ses élèves et tout le staff. 4éme étape: Accueil des élèves du collège de Marigot Bay lors de notre « expo » de fin d’année scolaire.
3) Objectifs visés:-Aider nos élèves à retrouver l’intérêt pour l’apprentissage de l’Anglais-Développer leur sensibilité à la diversité culturelle -Leur donner une ouverture d’esprit et l’acceptation de d’autres façons de penser et d’agir-Prise de conscience de l’importance du patrimoine-Changer leur regard sur les habitants de Sainte-Lucie qui subissent souvent des préjugés .
4) Élèves concernésLa classe entière: douze élèves du niveau de la sixième à la troisièmeLa compétence culturelle du socle commun (palier 1 er 2) est visée.Pour les 6èmes et 5èmes: palier 1 (A1 et A2) -La vie quotidienne et la cadre de vie-Le patrimoine culturel et historique -Repères et réalités géographiques-Patrimoine littéraire et artistique Pour les 3èmes: palier 2-L’ici et l’ailleurs-Voyages, écoles, société-Découverte de l’autreMa progression en anglais: Le thème central: l’environnement immédiat de l’élève, son patrimoine, la découverte d’un voisin proche, situé dans le bassin caribéen, le développement durable.
L’environnement immédiat: Après quelques années d’observation des élèves lors de séances d’apprentissage de la langue Anglaise, des constats sautent aux yeux:Il y a parfois un fossé entre le monde culturel des ouvrages d’Anglais imposés et celui de l’élève. La civilisation britannique, berceau de l’Anglais, ne doit être abandonnée lors de l’enseignement de la langue mais il est nécessaire de présenter l’environnement géographique et culturel de l’élève.
-Recherche et apprentissage du vocabulaire des fruits et légumes dont les noms en anglais, français et créole ont été collés en bas de chaque image -Apprentissage du vocabulaire sous forme de jeuFormation d’équipesQuestions réponse« Whatis the meaning of ? »-Apprentissage du vocabulaire géographique de l’élèveLa merLes communesLe sableLes mornes etc. -Découverte de Sainte-LucieSon histoire (en présentant les similitudes avec la nôtre) Sa géographieSon patrimoine culinaire ( dont ses fruits et légumes identiques aux nôtres)
Objectifs: 1) Faciliter l’apprentissage de la langue en utilisant l’environnement culturel et géographique immédiat.2) Augmenter la motivation, l’implication de l’élève3) Une plus grande adaptation, partant d’un terrain connu4) Prise de conscience de l’importance du patrimoine-La protection de l’environnement-Préparation du départ vers Sainte-Lucie-Avoir le goût pour la « belle langue » grâce à la phonétique
Pour réaliser ce voyage, cet échange culturel avec nos voisins caribéens, les élèves ont eu à atteindre des objectifs précis dans la langue de Shakespeare: -Posséder un vocabulaire suffisant pour comprendre des sujets simples-Connaitre les règles grammaticales fondamentales-Connaitre les règles de ponctuation-Maitriser l’orthographe des mots ou expressions appris en comprenant le rapport phonie-graphie-utiliser des expressions courantes en suivant les usages de base ( saluer, formuler des invitations, des excuses)-adapter son discours à la situation de communication-comprendre un bref propos oral en identifiant le contenu d’un message-être capable de donner des informations et de s’informer -comprendre un texte écrit court et simpleBien entendu, il a fallu mettre en place des groupes de niveau pour permettre à tout un chacun d’atteindre les objectifs visés. L’outil informatique a été l’un des éléments de base que nous avons utilisé, notamment dans la recherche d’information sur l’ile voisine.
Le programme de mes cours: -Les fruits et légumes de chez nous et de Sainte-Lucie en Anglais et en créole-Les phrases usuelles de conversation-Que dire quand on voyage ?-Différents thèmes abordés: la famille, les loisirs, la campagne, la ville, la mer, le voyage, l’éducation…-Les recherches sur Internet des informations sur Sainte-Lucie: histoire, géographie, son peuple, sa culture.Partenaires financiers:-Le Conseil Général-Le GIP -Le FSE
A Wonderfulday in Sainte-LucieComme prévu le 14 février 2008, nous sommes partis avec nos élèves rencontrer le staff et les jeunes élèves du collège agricole de Marigot Bay. Nous en avons gardé les meilleurs souvenirs. L’accueil de toute l’équipe éducative du collège a été au delà de nos attentes. Les jeunes se sont rencontrés sans aucune hésitation, tantôt en anglais, tantôt créole, leur langue commune. Au retour « the cherry on the cake », les élèves ont pu s’extasier devant un banc de dauphins. On ne les avait jamais vus aussi heureux et communicatifs. Quant à la langue anglaise, ils ont tous pris conscience de l’importance de l’apprendre pour rencontrer les anglophones. J’en ai gardé un souvenir indélébile car deux éléments m’ont beaucoup frappée:-les corps enseignants et les jeunes ont eu des liens resserrés-l’enthousiasme et la joie qui se lisaient sur le visage des élèves. Cette expérience a renforcé une forte conviction: la rencontre avec celui qui parle la langue étrangère que l’on apprend est un vrai moteur de motivation.