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Analyse des faits économiques contemporains ECON 076. Jean-Pierre DE LAET Commission européenne Université Libre de Bruxelles. Plan du cours. Développements récents de l’économie belge: rapport de la Banque Nationale de Belgique Commerce international: globalisation et développement
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Analyse des faits économiques contemporains ECON 076 Jean-Pierre DE LAET Commission européenne Université Libre de Bruxelles
Plan du cours • Développements récents de l’économie belge: rapport de la Banque Nationale de Belgique • Commerce international: globalisation et développement • Aspects économiques de l ’élargissement de l ’Union européenne
Commerce international: globalisation et développement • Politique commerciale et croissance économique: analyse des faits- problèmes méthodologiques • Les réponses au plan multilatéral: les conférences/sommets de Doha, MonterreyJohannesburg • Les initiatives européennes
Aspects économiques de l’élargissement de l’UE • Analyse de la transition dans les pays d’Europe centrale et orientale • Rapports annuels sur la situation dans les pays candidats à l’élargissement • Impact prévisionnel de l’élargissement dans les Etats Membres de l’UE actuelle et dans les pays candidats
Objectifs du cours • Introduction • Sensibilisation à l’impact de l’environnement économique international sur l’économie belge • Application des concepts théoriques couverts dans d’autres cours du programme • Lien entre analyse et politique économique
Développements récents de l’économie belge • Impact de l’environnement international • Production et dépenses • Marché du travail et coûts salariaux • Prix • Finances publiques • Politique monétaire de l’Eursosystème
Rapport annuel de la Banque Nationale • http://www.bnb.be/sg/Fr/Produits/publication/4350f.htm
Cause du ralentissement économique • Effets décalés de la hausse du pétrole en 1999 et 2000 • Eclatement de la bulle financière des valeurs technologiques • Effet des attentats du 11 septembre 2001 • Propagation plus rapide des chocs sous l’effet de la globalisation
Les raisons de la synchronisation des cycles conjoncturels • Chocs communs: p.ex. Renchérissement des coûts de l’énergie • Internationalisation des marchés financiers • Importance croissante des entreprises multinationales • Canal de transmission psychologique
Les politiques macro-économiques face au repli • Orientation expansionniste dans les principales économies • Réduction des taux directeurs des banques centrales • Relâchement des politiques budgétaires (facilitée aux Etats-Unis par l’accumulation d’excédents ces dernières années)
L’activité aux Etats-Unis • Tassement de l’activité du à: • La flambée des prix de l’énergie • La perte de confiance des investisseurs en particulier dans le segment des sociétés productrices de TIC • Variation du PIB positive grâce aux dépenses publiques et à la consommation privée
L’activité au Japon • Nouvelle récession faisant suite à d’importants problèmes structurels non résolus • Exportations fortement affectées par le tassement de la demande extérieure • Baisse des investissements en capital fixe • Consommation privée inchangée, consommation publique en hausse
L’activité dans la zone Euro • Profil temporel du retournement conjoncturel très proche de celui des Etats-Unis • Chocs spécifiques à la zone euro: impact plus grand de la hausse des prix du pétrole, difficultés du secteur TIC affecte plus spécialement certains pays • Conséquences du coût des licences UMTS
Orientations approuvées au Conseil européen de Lisbonne • Une société de l’information pour tous • Créer un espace européen de la recherche et de l’innovation • Assurer un climat favorable à la création et au développement d’entreprises novatrices • Achever et rendre pleinement opérationnel le marché intérieur
Politique budgétaire (USA) • Aux Etats-Unis première détérioration du solde budgétaire depuis 1992 suite au ralentissement conjoncturel mais surtout en raison des impulsions données par l’administration américaine (baisse des impôts et mesures décidées à la suite des attentats du 11 septembre).
Politique budgétaire (Japon) • Au Japon, légère réduction du déficit de 6,6% à 6,4% du PIB mais accroissement de l’endettement brut qui passe de 123,2% à 132 % du PIB, compte tenu de la contraction du PIB en prix et en volume. • Priorité donnée à la mise en oeuvre de réformes de structure et à la croissance tirée par le secteur privé.
Politique budgétaire (Zone Euro) • Dans la zone Euro, le solde budgétaire des pouvoirs publics qui s’était amélioré constamment depuis 1994 est redevenu déficitaire en 2001 (1,1% du PIB) • Evolution découlant pour une large part des moindres recettes de la vente de licences UMTS • Jeu des stabilisateurs automatiques
Politique budgétaire (Zone Euro) • Mesures discrétionnaires (effets des réformes fiscales) réduisent le solde primaire structurel de 2,8 à 2,6 % du PIB • Nécessité de respecter le pacte de stabilité et de croissance (résolution du Conseil européen et règlements du Conseil) • Objectif de moyen terme d’une position budgétaire proche de l’équilibre
Politique budgétaire (zone Euro) • Déficit public n’excédant pas 3% du PIB • Surveillance multilatérale reposant sur l’examen et le suivi des programmes de stabilité présentés annuellement au Conseil et à la Commission • En 1999 et 2000 besoin de financement inférieur aux objectifs mais déficit plus élevé que prévu en 2001
Politique monétaire (USA) • Assouplissement considérable de la politique aux Etats-Unis • Taux des fonds fédéraux assouplis à 11 reprises pour le porter à 1,75%, taux le plus bas depuis 1959 • Approvisionnement des marchés en liquidités au lendemain du 11 septembre 2001
Politique monétaire (Japon) • Abaissement du taux directeur de 0,25% à 0,1% • Accroissement de l’encours des comptes courants des banques auprès de la Banque centrale • Politique de liquidités généreuse en amplifiant les achats d’obligations publiques à long terme
Politique monétaire (Zone Euro) • Baisse des taux d’intérêts directeurs de 4,75 % à 3,25 % • Taux des euro-dépôts à 3 mois libellés en euro à diminué de 4,7 à environ 3,3%
Production et dépenses • Aperçu général • Evolution de l’activité • Principales catégories de dépenses
Aperçu général • Développement de l ’économie belge caractérisé de longue date par l’importance relative des échanges avec les économies environnantes • Encours des investissements directs en provenance et en direction de l’étranger largement supérieur à ce qui est observé dans les pays voisins
Aperçu général (II) • L’économie belge est donc fortement soumise aux évolutions dans le reste du monde et plus particulièrement dans la zone Euro: ampleur des variations de croissance plus large que dans les pays voisins • Ralentissement observé en 2001 suite à la hausse des prix du pétrole, au ralentissement de l’économie mondiale
Evolution de l’activité • Croissance en 2001 atteint 1% soit un quart de la valeur observée en 2000 • Ce mouvement a permis de réduire les tensions commençant à se manifester dans les capacités de production • Repli conjoncturel d’une durée relativement longue
Principales catégories de dépenses (I) • Baisse du taux d’accroissement des marchés extérieurs de +12% au début 2000 à -5% au début 2001 • L’affaiblissement de la croissance des volumes exportés touche d’abord les produits semi-finis pour s’étendre ensuite aux biens de consommation et d’investissement
Principales catégories de dépenses (II) • Ralentissement moins marqué des exportations de services • Baisse au total des exportations en volume de 0,4% après un accroissement de 9,7 % en 2000 • Influence de l’évolution de la demande sur les investissements des entreprises dont la croissance s’est ralentie
Principales catégories de dépenses (III) • Contribution négative des variations de stocks • Progression ralentie des dépenses de consommation des ménages suite à l’accroissement des prix alimentaires et de l’énergie • Stabilisation du taux d’épargne des particuliers
Principales catégories de dépenses (IV) • Recul marqué des investissements publics suite à des ventes de biens immeubles et à un reflux de dépenses après l’année d’élections communales • Croissance limitée de la consommation finale des administrations publiques
Marché du travail et coûts salariaux • Marché du travail • Coûts salariaux
Marché du travail • L’expansion de l’emploi a amorcé une décélération en 2001 • Existence et raisons d’un décalage temporel entre l ’évolution du PIB et de l’emploi • Mise en oeuvre de plans de restructuration aboutissant dans certains cas à d ’importantes compressions d ’effectifs
Evolution de l’emploi • La détérioration de la croissance s’est répercutée plus rapidement sur le volume d’heures prestées • Augmentation de la proportion des travailleurs occupés à temps partiel • Impact sur le nombre de travailleurs
L’évolution de l’emploi en Belgique et dans les pays voisins • Evolution parallèle des cycles de création et de recul de l’emploi en Belgique et dans les pays voisins • Au total l’emploi s’accroît moins vite depuis 1997 en Belgique que dans la zone Euro alors que le PIB s’est accru plus vite