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LA FAIM DANS LE MONDE. INTRODUCTION PARTIE 1 : EVOLUTION HISTORIQUE ET CAUSES DE LA FAIM PARTIE 2 : LES ACTEURS ET LES ACTIONS DANS LA LUTTE CONTRE LA FAIM CONCLUSION: ETAT DES LIEUX. INTRODUCTION A LA FAIM DANS LE MONDE. Définition de la FAO : il y a malnutrition quand
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INTRODUCTION • PARTIE 1 : EVOLUTION HISTORIQUE ET CAUSES DE LA FAIM • PARTIE 2 : LES ACTEURS ET LES ACTIONS DANS LA LUTTE CONTRE LA FAIM • CONCLUSION: ETAT DES LIEUX
Définition de la FAO : il y a malnutrition quand Quantité totale de nourriture disponible < 2200 calories Nombre d’habitants « Sur 10 humains : 1 souffre de la faim chronique (1500 calories par jour) 3 souffrent de sous alimentation (autour de 2000 calories par jour) 3 ont une ration énergétique suffisante mais manquent de protéines. [1]» [1] « L’enjeu alimentaire Nord Sud » Syros alternative , Bertrand Delpeuch (Sonagral) 144 pages : page 23.
Bref historique de la faim et des accords mondiaux portant sur l’agriculture et son commerce. • 1870 - I Naissance des marchés agricoles mondiaux, avec abaissement des coûts de transport • 1921 – F Famine en Russie : Utilisation de l’aide alimentaire à des fins politiques. • 1930 – F Famine d’Ukraine : les paysans Ukrainiens sont obligés de donner toute leur production à l’Urss. 6 millions de morts. • 1930 – I Les Etats cherchent à protéger leurs producteurs nationaux de l’ effondrement des cours mondiaux agricoles.
1942 – F Famine en Grèce lors du blocus anglais • 1944 – I Création du Fond Monétaire International (FMI) • 1945 – I USA instaure un système d’aides publiques qui « booste » la production • 1945 Mise en place de l’aide publique au développement • 1945 – I Changement d’orientation du système des échanges : flux de produits agricoles deviennent de plus en plus Nord-Nord. • 1947 Accords du GATT (General Agreement on Tarif and Trade), qui a pour but de libéraliser les échanges internationaux. • 1954 – I Loi d’aide alimentaire PL 480, a conduit à de nouvelles habitudes alimentaires dans les PVD et ouvert des marchés aux exportations commerciales venant des pays du Nord.
1954 – I Accord sur les matières premières (inopérant) • 1960 – F Famine chinoise du grand bond en avant. Le gouvernement en place oblige les paysans à quitter leur champs pour créer des mini industries lourdes dans la campagne : 30 millions de morts. • 1961 Création de l’OCDE. Publie des statistiques sur la situation économique d’ensemble et sur les Etats membres. Gère le CAD • 1964 – I Création de la CNUCED • 1967 – F Famine au Biafra : Le peuple Ibos souhaitait quitter le Nigeria pour créer un Etat indépendant : le Biafra. Refus du Nigeria d’où guerre et blocus. 1 million de morts • 1969 – I Convention de Yaoundé (Gabon) entre CEE et pays ACP (Afrique, Caraîbes, Pacifique) : garantit à 18 anciennes colonies des avantages commerciaux et financiers.
1970 – I Origine de la dette extérieure : Hausse des cours de matières premières agricoles, donc endettement massif des PVD qui pensaient pouvoir rembourser puis écroulement des cours après choc pétrolier • 1975 – I Convention de Lomé se substitue aux conventions de Yaoundé • 1983 – F Famine au Soudan : le gouvernement militaire utilise la famine contre la population du sud qui refuse l’instauration de la loi islamique à l’ensemble du pays. • 1984 – F Famine en Ethiopie : Le gouvernement manipule l’aide internationale et s’en sert pour sa politique de ressetlement. • 1992 – I Conférence internationale de Riosur la diversité biologique. Elle autorise les PVD à accéder aux techniques développées à partir de leurs ressources. Cela constitue une première étape de la marchandisation de la vie.
1993 – F Famine en Somalie : intervention de l’armée américaine guidée par des impératifs médiatiques. D’où des erreurs magistrales et fiasco totale de l’intervention • 1995 – I Round du GATT fin 1994 sur l’agriculture (89-94) aboutit a un accord sur la création de l OMC le 1er janvier. • 1998 – F Famine au Burundi : le gouvernement déplace les populations pour diminuer les capacités de pillage des rebelles et par là la possibilité de s’alimenter. La population, sans terre souffre de la faim • 2001 – F Burundi province de Karuzi : après la guerre sécheresse, épidémie paludisme … • 2000 – I Accords de Cotonou • 2002 – F Famine en Angola : la faim utilisée comme arme contre les rebelles (l’Unita) dont est victime la population ; même situation qu’au Burundi
Dépendance alimentaire Changement des habitudes alimentaires Manque de débouchés pour cultures locales Aide Alimentaire FMI conseil exportations de céréales aux PVD Urbanisation Accès des populations aux terres Démographie Dette extérieure Catastrophes sanitaires Catastrophes naturelles Conflits Accès à l’eau Chute des cours FAIM Pauvreté Désorganisation des systèmes d’approvisionnement Agro-industrie au Nord Manque de réformes agraires Faiblesse des politiques Manque de formation au sud
PARTIE 2 : LES ACTEURS ET LES ACTIONS DANS LA LUTTE CONTRE LA FAIM
Les gouvernements donateurs • Les donations via l’aide bilatérale • Cette forme d’aide est toujours partie prenante d’une politique étrangère propre aux gouvernements donateurs. • Cette forme d’aide alimentaire est généralement redistribuée par les gouvernements locaux. • Différentes approches de l’aide alimentaire bilatérale : • USAID : Utilisation des surplus céréaliers américains. • Union Européenne : Achat locaux des produits distribués. • L’aide alimentaire comme outil de création de débouchés commerciaux.
Les dotations aux institutions internationales • Le PAM (Programme alimentaire mondial) • Dans certains contextes, la seule option envisageable. • Les effets néfastes des distributions alimentaires massives. • La FAO (Food & Agriculture Organisation) • L’UNICEF & l’OMS (santé & malnutrition) • De nombreuses autres institutions sont impliquées dans la définition et la mise en place des politiques sociales, économiques et agricoles (FMI, Banque mondiale…) • La mutation des stratégies et techniques agraires dans les pays touchés par la faim. • Les mécanismes de surveillance et d’alerte précoce. • Les effets néfastes des politiques économiques imposées par le FMI.
Les Organisations Humanitaires Internationales et locales • Les distributions alimentaires d’urgence (famines, camps de réfugiés…). • Les programmes de « Food for Work ». • Relance et / ou amélioration des activités et techniques locales traditionnelles (Sécurité alimentaire & Développement rural durable). • Développement d’activités et / ou techniques nouvelles (Sécurité alimentaire & Développement durable).
Les gouvernements receveurs • Gouvernements reconnus • Les gouvernements locaux sont parfois, mais de moins en moins, chargés de la redistribution de l’aide alimentaire. • L’aide alimentaire peut être utilisée pour réguler les cours des marchés locaux en la commercialisant. • Gouvernements autoproclamés (indépendantistes, opposants…) • Ces gouvernements n’étant généralement pas reconnus sur la scène internationale, ils ne sont pas partie prenante dans les opération d’aide alimentaire. • Pouvoirs locaux traditionnels • Ils sont incontournables dans certains contextes et peuvent constituer autant un support qu’une entrave aux actions de lutte contre la faim.
Les armées et groupes paramilitaires • Les armées régulières • Les milices affiliées à des organisations politiques (rébellions, autodéfense…) • Les groupes paramilitaires mafieux • Tentative d’utilisation / récupération / détournement de l’aide alimentaire par l’ensemble de ces groupes. • Perturbation des actions mises en œuvre (problèmes de sécurité, d’accès aux populations vulnérables…).
Les populations bénéficiaires des programmes de lutte contre la faim • Différentes formes de vulnérabilité : • La sous-alimentation n’est pas cause de mortalité mais est souvent la première étape du cercle vicieux menant à la malnutrition sévère. • La malnutrition sévère, cause de mortalité importante, généralement au sein des populations déplacées / réfugiées ou victimes d’une famine.
L’impact des diverses formes d’aide sur les populations vulnérables : • Les politiques (économique, agricole…) imposées par les institutions internationales sont généralement inadaptées et tentent d’imposer de façon brutale des schémas occidentaux, fruits d’une lente évolution dans un contexte spécifique. • Les distributions alimentaires massives sont souvent la seule option possible pour réduire la mortalité mais doivent être utilisées ponctuellement afin d’en limiter les effets pervers (perturbation des habitudes alimentaires et des marchés locaux…). • La re-nutrition thérapeutique s’adresse aux cas de malnutrition les plus sévères, particulièrement les enfants. • La re-nutrition supplémentaire prend la forme de compléments alimentaires qui s’ajoutent à la ration alimentaire familiale traditionnelle et permet d’éviter une augmentation de la mortalité. • Les programmes de sécurité alimentaire et développement durable sont destinés à donner aux populations vulnérables les outils pour retrouver leur autonomie ou améliorer leur situation. Ils ont très souvent des effets pervers importants liés au manque de compréhension de l’environnement local.
Chiffres sur la faim dans le monde (source : FAO) • En 1999-2001 (années les plus récentes pour lesquelles des chiffres sont disponibles) : • 842 millions de personnes sous alimentées dont : • 10 millions de personnes dans les pays industrialisés • 34 millions dans les pays en transition • 789 millions dans les pays en développement • *L’objectif du sommet mondial de l’alimentation de 1996 : Réduire de moitié le nombre de personnes sous alimentées, d’ici 2015.
Les éléments liés à la faim ■ L’agriculture Recettes d’exportation Dépenses d’importation Valeur
■ L’eau ■ Le sida ■ La démographie Croissance de la population mondiale Croissance de la population des pays développés Croissance de la population des pays en voie de développement Afrique : + 2.2% Croissance en % Amérique latine : + 1.41% Europe : - 0.09% 2 1
Chiffres sur la disparité dans l’alimentation des hommes à travers le monde 2 milliards de personnes souffrent de malnutrition et 850 millions de sous alimentation. 24 millions de personnes sont victimes de famine chaque année. 850 millions de personnes sont suralimentées dont 300 millions sont considérés comme obèses. Chaque année 180 000 personnes meurent de surcharge pondérale.