1 / 14

ATELIER A MI – PARCOURS

ATELIER A MI – PARCOURS ÉTATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL EN MAURITANIE Nouakchott, Palais des Congres les 1er et le 2 Novembre 2006. Thème de la communication : Pauvreté, socio-économie et sécurité alimentaire M.Mohamed Ould Abba. PLAN DE LA PRESENTATION.

nizana
Download Presentation

ATELIER A MI – PARCOURS

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. ATELIER A MI –PARCOURS ÉTATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL EN MAURITANIE Nouakchott, Palais des Congres les 1er et le 2 Novembre 2006. Thème de la communication: Pauvreté,socio-économie et sécurité alimentaire M.Mohamed Ould Abba

  2. PLAN DE LA PRESENTATION • Etat des lieux de la pauvreté dans le secteur rural • Systèmes de production et dynamiques sociales en milieu rural • Sécurité et insécurité alimentaires • Orientations stratégiques en matière de lutte contre la pauvreté • Orientations stratégiques en matière de sécurité alimentaire

  3. Etat de la pauvreté dans le secteur rural • Données: EPCV 2004; EMEA; EDSM; EDS; PAPCHILD; • Incidence de la pauvreté et de l’extrême pauvreté monétaires (2004): 46,7% et 27,9%; • Zone rurale: abrite 74,8% des pauvres du pays et 61% des extrêmes pauvres, mais avec des disparités; • Rural Fleuve (vallée du fleuve Sénégal):66,3% • Rural Autre (zone aride): 57,2%; • Zones et localités les plus pauvres: Aftout et Moughataa Rkiz et Moudjéria.

  4. Pauvreté dans le secteur rural (Suite) • Groupes socioéconomiques les plus pauvres: indépendants agricoles et aides familiaux; • Forte incidence de la pauvreté en monde rural: liée à la faible diversification des sources de revenus et aux contraintes qui pèsent sur l’agriculture et l’élevage; • Monde rural: les ressources tiennent à des activités en partie aléatoires (conditions climatiques…); il est également fortement marqué par la vulnérabilité; • Précarité de l’emploi rural: le sous-emploi touche au moins la moitié de la population occupée; • Grande vulnérabilité des ménages dirigés par une femme.

  5. Pauvreté des conditions de vie • TBS: disparité prononcée entre milieux (102,6% en milieu urbain contre seulement 62,4% dans le rural) et entre wilaya; • Ecart significatif entre le premier et le cinquième quintiles: l’éducation demeure favorable aux enfants issus des milieux financièrement aisés; • Taux d’analphabétisme chez les adultes (15 ans et plus): varie sensiblement avec le niveau de vie; • Taux d’utilisation des structures de santé en milieu rural: en baisse entre 2000 et 2004; • La couverture vaccinale reste en deçà des objectifs visés notamment en milieu rural; • Mortalité maternelle: constitue encore l’un de principaux défis de santé publique; • En milieu rural, l’approvisionnement en eau se fait encore dans des conditions d’hygiène précaires, dans la mesure où environ 12% seulement s’alimentent d’une source sécurisée.

  6. Pauvreté des conditions de vie (Suite) • En matière de logement, un tiers des ménages mauritaniens vit encore dans un habitat précaire (logement en tente, baraque ou case). Cette proportion est de 13% pour le milieu urbain contre 46,8% pour le milieu rural; • En matière de combustibles de cuisine, le bois reste la première source d’énergie. Le taux d’utilisation du gaz butane n’est que de 15% en milieu rural.

  7. Systèmes de production et dynamiques sociales • Le système de « dieri »; • Le système de cultures derrière barrages - bas-fonds; • Le système de décrue naturelle ou contrôlée; • Le système oasien; • Le système irrigué; • système spécifique liéà l’exploitation du maraîchage; • Pratiques culturales: caractérisées par la simplicité et le peu d’évolution des technologies utilisées; • La propriété des terres est en phase de transition d’un statut de bien collectif vers un statut de bien privé; • Ces systèmes de production restent marqués par l'autoconsommation pour l'alimentation humaine et animale.

  8. Systèmes de production et dynamiques sociales (Suite): principales contraintes • contraintes agro-écologiques et climatiques (insuffisance spatio-temporelle des pluies, dégradation des terres, aménagements hydro agricoles en majorité mal conçus et/ou réalisés de façon sommaire, mal entretenus, peu équipés ); • Les cultures pluviales sont pratiquées de façon archaïque, tandis que les cultures irriguées cumulent des handicaps majeurs liés à la faiblesse de l’encadrement, à la dégradation des périmètres, au faible niveau d’approvisionnement en intrants, à l’endettement des exploitations, aux problèmes de stockage et de commercialisation des récoltes, etc.; • L’insuffisance des investissements, le faible niveau d’organisation, de formation et de moyens des producteurs, l’enclavement et le coût élevé des transports.

  9. Production animale • L’élevage continue de dominer l’économie rurale, avec 13,6% du PIB, 77,2% de la valeur ajoutée du secteur rural (en 2003) et 1,4 Unité de Bêtes Tropicales (UBT) par habitant; • L'élevage extensif; • L'élevage sédentaire pratiqué dans la Vallée; • L’élevage laitier périurbain développé aux alentours des grandes villes; • Chez les populations pauvres et vulnérables, l’élevage constitue une stratégie de survie fondamentale pour faire face à la pauvreté. Il est souvent combinéà l’agriculture comme activité secondaire et joue une fonction de sécurité importante face aux aléas agricoles; • Caractère fortement redistributeur de la valeur ajoutée dégagée par les activités d’élevage: salaires des bergers, puisatiers, artisans du cuir, Zekat, Mniha, Houbse, dons de viande ou de lait, etc…

  10. Emploi • Emploi: la contribution du secteur rural est cruciale dans la mesure où plus de la moitié de la main-d’œuvre nationale est employée au niveau de ce secteur. Parmi les emplois offerts, trois sur quatre relèvent du sous-secteur agricole tandis que le quatrième revient à l’élevage; • Les indépendants représentent 60% de l’ensemble de la population occupée. Dans l’agriculture, plus d’un individu sur trois est occupé en tant qu’indépendant; • Les femmes sont plus actives en milieu urbain (42,8%) qu’en milieu rural, avec une situation inverse pour les hommes: 83,8% des hommes en milieu rural sont actifs alors que ce taux n’est que de 80,5% en milieu urbain.

  11. Sécurité alimentaire • Déficit pluviométrique récurrent et insuffisance chronique en matière de production céréalière; • Demande céréalière: 26% au titre du riz, 40% au titre du blé et 34% au titre des autres céréales traditionnelles; • En matière d’élevage, le pays n’est autosuffisant qu’en viandes rouges; • Ce n’est que dans la vallée du fleuve Sénégal que l’autoconsommation approche 10% de la valeur totale de la consommation des ménages ruraux; • Dans les régions rurales, les dépenses d’alimentation représentent près de 70% du budget des ménages; • La précarité est grande et l’instabilité des prix des produits alimentaires (période de soudure) entraîne de graves déficits alimentaires saisonniers; • L’aide alimentaire couvre une part importante des besoins alimentaires des ménages.

  12. Sécurité alimentaire (Suite) • Enquête Démographie et Santé: 35% des enfants souffrent de malnutrition chronique et 17% de malnutrition sévère. • La prévalence de la malnutrition aigue se situe entre 10 et 25 % selon des investigations récentes.

  13. Orientations stratégiques: LCP • Promotion d’une politique intégrée de développement rural. • Ancrage de la croissance dans la sphère économique des pauvres; • Politiques d’accélération de la croissance, avec des mesures redistributives; • Mesures spécifiques aux systèmes de production • Mesures à caractère transversal.

  14. Orientations stratégiques: Sécurité alimentaire • Promotion de solutions durables; • Renforcement du système d’alerte précoce; • Amélioration des capacités d’intervention; • Amélioration de la coordination et renforcement des capacités des intervenants en tenant compte des recommandations de la politique nationale de développement de la nutrition.

More Related