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L'HIVER. Une nuit la terre s’est endormie, Sous un manteau de neige tombée à gros flocons. Prés, chemins, maisons sont blanchis. D’un grand tapis moelleux Qui s’étend jusqu’aux monts. Tous les canaux sont pris de glace.
E N D
Une nuit la terre s’est endormie, Sous un manteau de neige tombée à gros flocons
D’un grand tapis moelleux Qui s’étend jusqu’aux monts
Tous les canaux sont pris de glace Et les enfants joyeux se mettent à patiner
Parfois on aperçoit des traces Creusées dans la neige fraîche , des pas de sangliers De leur excellent odorat, Sous la neige épaisse, ils cherchent avec leur groin, Châtaignes et glands , rien n’échappera
Car en janvier la laie met bas ses marcassins, Jamais elle ne s’éloigne et veille Sur son nid de branches, caché, appelé chaudron, Là ses « petits rayés » sommeillent, blottis l’un contre l’autre attendant les mamelons
Certains chevreuils tentent une sortie Pour glaner dans les champs les restes de cultures
Et l’on entend au loin glapir Un couple de renards , insouciants dans leur rut
Le soir, ils s’amusent les doigts nus, Sur les vitres givrées à pousser les étoiles…
Création Jacqueline Poésie de Jean-Claude Brinette Images prises sur le Net Novembre 2011