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Initiation aux technologies de l’information. Frédéric Gava (MCF) gava@univ-paris12.fr LACL, bâtiment P2 du CMC, bureau 221 Université de Paris XII Val-de-Marne 61 avenue du Général de Gaulle 94010 Créteil cedex. Les logiciels libres. Les libertés.
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Initiation aux technologies de l’information Frédéric Gava (MCF) gava@univ-paris12.fr LACL, bâtiment P2 du CMC, bureau 221 Université de Paris XII Val-de-Marne 61 avenue du Général de Gaulle 94010 Créteil cedex
Les libertés • L’expression logiciel libre, ou « copyleft »fait référence à 4 libertés acquises par la personne ayant fait l’acquisition du logiciel : • Liberté d’exécuter le logiciel pour tous les usages • Liberté d’étudier le fonctionnement du logiciel, et de pouvoir l’adapter à ses besoins • Liberté de redistribuer des copies • Liberté d’améliorer le programme, et de publier ces améliorations • Conséquences: • toute la communauté participe • on sait exactement ce qu’on utilise • on peut adapter ce qu’on utilise à ses besoins • on a le droit de distribuer ce qu’on a fait • Le code source du logiciel est accessible = la recette de cuisine est toujours accessible (pour la confiance même si elle est très difficilement compréhensible)
Libre et propriétaire • Comparaison avec une recette de cuisine : • Libre : vous avez obtenu cette recette par n'importe quel moyen (revue, bouche à oreille...) et personne n'a rien à redire pour ceci et/ou cela... Vous avez le droit de redistribuer cette recette comme vous l'entendez tout comme vous pouvez la modifier comme il vous plaît... • Non libre : elle est un peu plus restrictive : il faut vous acquitter d'une licence d'utilisation de la recette valable dans une seule cuisine et pour ne faire à manger qu'à vous. Toute copie ou modification de la recette est interdite. D'ailleurs, vous ne pouvez pas accéder aux détails de la recette, qui sont cachés. • Il ne faut pas confondre « libre » et « gratuit » • gratuit (freeware ou gratuiciel) : peut être propriétaire mais distribué gratuitement, exemple Openoffice • libre n’est pas l’antinomique de propriétaire… • abadonware (abandogiciel ou logiciel orphelin) : logiciels dont l’auteur s’enlève tout droit mais peut n’être pas libre (car parfois sans code source). • shareware (partagiciel) : logiciel propriétaire dont l’usage est limité en temps ou bridé. Sert pour l’essaie par l’utilisateur. Ensuite, faut passer à la caisse…
Licences du libre • Le plus connue/répandu, la licence GPL de la « Free Software fondation » (FSF) • http://www.fsf.org/ • http://fsffrance.org/ • On trouve d’autres types de licence du « même genre » mais rarement compatibles entre elles : • licence freebsd • Intel open source licence • IBM public licence • Q public licence • a lire : http://www.gnu.org/philosophy/license-list.html
Les devoirs du libre • Le droit de redistribuer est garanti seulement si l'utilisateur fournit le code source de la version modifiée ; en outre, les copies distribuées, incluant les modifications, doivent être aussi sous les termes de la GPL • En France, certains interprètent que cette licence entraîne l'abandon des droit moraux sur une œuvre, ce qui n'est pas valide selon le Code de la propriété intellectuelle (article L. 121-1. du Code de la propriété intellectuelle) • Cette interprétation est toutefois critiquée par la FSF-France et par plusieurs juristes ; en effet, comme l'affirme Mélanie Clément-Fontaine, « […] contrairement à une idée reçue, les droits ne sont pas cédés, qu'ils soient patrimoniaux ou moraux. La GPL respecte par conséquent la règle d'inaliénabilité du droit moral.» • Toutefois, les licences CECILL ont été mises en place afin de permettre à des établissements publics de publier leurs travaux logiciels sous licence libre tout en restant en accord avec le droit français. La licence CeCILL(CEA CNRS INRIA logiciel libre) est compatible, depuis sa version 2, avec la licence publique générale GNU. • Pour plus d’infos : http://www.cecill.info/