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Les réseaux du commerce de détail. Pourquoi s’intéresser aux réseaux ?. L’organisation en réseau un axe possible de développement des entreprises, très présent dans le tertiaire, complémentaire des structures de groupes
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Pourquoi s’intéresser aux réseaux ? • L’organisation en réseau • un axe possible de développement des entreprises, très présent dans le tertiaire, complémentaire des structures de groupes • pour développer l’emprise sur les marchés, accroître le pouvoir de négociation, mutualiser des fonctions transversales (communication, innovation, formation, …) • Environ un millier de réseaux dans le commerce de détail et près de 500 réseaux dans les services (au dessus d’une certaine taille) • Un poids important en termes de chiffre d’affaires • Une dynamique spécifique
Les principales formes contractuellesLes points de vente indépendants et la tête de réseau entretiennent des relations durables en établissant une communauté d’intérêt • La franchise • L’adhésion à un groupement (coopérative, GIE, …) ou à une chaîne volontaire • D’autres formes de contrat moins fréquentes : licence de marque, commission-affiliation, concession, location-gérance, affiliation à une centrale de référencement ou d’achat
A l’Insee, une observation progressive des réseaux • Enquêtes pilotes habillement (1995) et bricolage (1997) : l’importance des formes d’organisation en réseau mais aussi leur complexité • L’enquête têtes de réseaux d’enseignes (2000) : • l’ensemble du commerce de détail • un taux de réponse insuffisant • L’enquête « réseaux du commerce de détail » (sur 2005-2006) • existence de formes dominantes au sein des réseaux • imbrication groupes/réseaux
La moitié des réseaux sont mixtes (1) • Succursaliste pur : 100 % du chiffre d’affaires par des points de vente succursalistes • Mixte fortement franchisé : plus de 50 % du chiffre d’affaires en franchise • Mixte faiblement franchisé : plus de 20 % du chiffre d’affaires en franchise • Majoritairement succursaliste : plus de 50 % de chiffre d’affaires par les points de vente succursalistes • Groupement : plus de 50 % de chiffre d’affaires par les points de vente en groupement • Licence de marque : plus de 50 % de chiffre d’affaires par les points de vente en licence de marque • Concession : plus de 50 % de chiffre d’affaires par les points de vente en concession • Commission-affiliation : plus de 50 % de chiffre d’affaires par les points de vente en commission-affiliation • Autres
La moitié des réseaux sont mixtes (2) Les réseaux du commerce de détail : 120 000 points de vente et 273 milliards d’euros de chiffre d’affaires Source : enquête sur les réseaux du commerce de détail, données sur 2005
Une organisation variable selon l’activité Source : enquête sur les réseaux du commerce de détail, données sur 2005
La mesure de l’emprise des réseaux dans les secteurs commerciaux • Deux questions récurrentes : • Quelle est l’emprise des différentes formes d’organisation (réseaux, groupes, indépendants) sur les marchés? Quelle part de marché? • Peut-on améliorer l’indicateur de concentration des marchés?
Les données issues de l’enquête sur les réseaux du commerce de détail • On interroge la tête de réseau • Ventilation du nombre de points de vente du réseau par type de point de vente (nature du contrat) • Ventilation du chiffre d’affaires du réseau par type de point de vente (nature du contrat) • Mais: • On interroge la tête de réseau : on ne connaît pas les membres du réseau (ni l’identifiant Siret, ni l’activité, ni le chiffre d’affaires)
L’approche naïve • Comparaison de la somme du chiffre d’affaires des réseaux d’un secteur avec le chiffre d’affaires total de ce secteur: • Quelques exemples insolites de poids sectoriels des réseaux • 110 % pour les hypermarchés • 172 % pour le commerce de bricolage • 111 % pour le commerce d’optique et de photographie
Les limites de l’approche naïve • Attribution subjective d’une activité principale au réseau : • en fonction d’informations diverses • non calculée par un algorithme formel • Le numérateur et le dénominateur ne sont pas homogènes :
La nécessité d’une information auxiliaire • Le Contour de réseau : sa composition • fournit la liste des points de vente qui composent le réseau (identifiant Siret) • permet l’appariement avec d’autres sources : liasse fiscale des entreprises
La réconciliation entre secteur d’entreprise et secteur d’établissement • Un réseau est composé d’établissements (points de vente) • L’information comptable (notamment le chiffre d’affaires) est disponible au niveau des entreprises • L’enjeu consiste à classer les points de vente en fonction de l’activité de leur entreprise d’appartenance et de leur affecter un chiffre d’affaires
1 2 3 4 5 La méthode : principes (1) • Il n’y a pas d’inclusion entre entreprise et réseau • Réseau = des « morceaux d’entreprises »
La méthode : principes (2) • Il n’y a pas d’inclusion entre entreprise et réseau • Les CA de ces « morceaux d’entreprise » : à estimer. • 3 méthodes : estimation moyenne, sous-estimation, sur-estimation
Le produit final • Pour chaque réseau pour lequel on a un contour de réseau : • Décomposition en « morceaux d’entreprise » • Classés selon l’activité de l’entreprise • Et auxquels est affecté un chiffre d’affaires • Au final : • Répartition du chiffre d’affaires de chaque réseau en secteur d’entreprise • Numérateur en secteur d’entreprise, cohérent avec le dénominateur
Pour les réseaux non contourés • Aucune information fine n’est disponible • Méthode du plus proche voisin : • Détection du réseau le plus proche (appelé « plus proche voisin ») en termes d’activité, de nombre de points de vente, de chiffre d’affaires moyen par point de vente et de forme d’organisation • Affectation de la répartition du chiffre d’affaires en activité du réseau « plus proche voisin »
Quelques résultats Le poids des réseaux d’habillement dans le secteur du commerce d’habillement est estimé à 65 %. Sources : enquête sur les réseaux du commerce de détail données sur 2005, FICUS – traitements Insee
Un exemple sectoriel de résultats par type de réseaux le commerce de détail d’articles de sport et de loisir Le poids des points de vente adhérents à un groupement du commerce d’article de sport et de loisir dans ce secteur est estimé à 16 % Sources : enquête sur les réseaux du commerce de détail données sur 2005, FICUS – traitements Insee
Conclusion • Un poids par secteur d’activité • Pour poursuivre sur la méthode : • Une approche en parts de marché (branches d’activité) • Des contours plus nombreux, plus complets et actualisés avec l’opération de collecte des contours de réseau en 2010 • Pour la suite sur les réseaux : • Enquête Points de vente du commerce de détail : analyse des performances des points de vente en réseau • Suivi du contour des réseaux dans le cadre du répertoire statistique
Quelques publications en cours • Déjà publié : • Insee Première N°1269 (décembre 2009) : les réseaux du commerce – groupements dans l’alimentaire, succursales dans l’habillement • A paraître très prochainement (3 Insee Premières) : • Les premiers résultats de l’enquête sur les réseaux des services • Une étude sur les liens contractuels des réseaux • Un zoom sur les réseaux du commerce d’habillement