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LA FABULEUSE AVENTURE DU CSPTT PARIS RUGBY. Jacques DESARMENIEN. Rédacteur en chef :. Le CSPTT PLM PARIS 12 Tout commence par une chaude soirée du mois d'août 1969.
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LA FABULEUSE AVENTURE DUCSPTT PARIS RUGBY Jacques DESARMENIEN Rédacteur en chef :
Le CSPTT PLM PARIS 12 • Tout commence par une chaude soirée du mois d'août 1969. • Dans une salle enfumée du douzième arrondissement, cinq hommes sont réunis autour d'une table. Messieurs Ducos, Leblanc, Garcia, Delpy et Devaine. Ils ont la mine ferme et décidée des hommes dont la décision prise est irrévocable. La vie les a menés hors de leur province , en la capitale. La vie ne saurait leur faire oublier leurs joies d’enfants. Puisqu’il ne pouvait en être autrement, les rebonds capricieux de leurs enfances les suivraient à Paris et ils allaient de ce pas rejoindre les autres arrondissements et créer leur club de rugby. • Et ainsi fut fait. • Au lendemain de cette chaude soirée, le CSPTT PLM Paris 12 prenait son envol et s’inscrivait dans le championnat Ile De France FSGT.
Le CSPTT PARIS 19 (Rugby club 19) • Le 12 janvier 1970 ; » dans un coin secret du pauvre Paris près d’une place, il est un petit bistrot tenu par une douce auvergnate. » • Sous l'impulsion de Messieurs LAFLEUR René et LACOUTURE Roland et avec l'aval de Monsieur DESSAGNE, receveur du bureau de poste de Paris 19, l’assemblée esbaubie assiste à la création du Rugby Club Paris 19 • Le bureau est ainsi composé : • Président d'honneur :M DESSAGNE • Présidents : LAFLEUR René Licence 35122 LACOUTURE Roland n° 116816adjoints : LAVAL Jean Marie n°61614 BROTONS Jean Paul n° 35114 • Secrétaire :M TROIVILLE Guy n° 35119 • Trésorier : M BARTHELEMY Pierre
1970 1971
Le Rugby Club Paris 19, • rebaptisé CSPTT PARIS 19 avec l’aide de M Ducos André, rejoint ainsi le CSPTT PLM Paris 12 dans la compétition et le championnat FSGT. 1972 Une grande et belle aventure commence dès lors
Les PTT de Paris – car c’est ainsi qu’alors ils se nomment (les Postes, Télégraphes Téléphones) - comptent une multitude de clubs CSPTT dont : • le CSPTT 19, le CSPTT PLM Paris 12, le CSPTT 6, le CSPTT chèques, le CSPTT Brune, le CSPTT Montparnasse, le CSPTT Saint Lazare, le CSPTT 9, le CSPTT 13 , le CSPTT RP, le CSPTT 18, le CSPTT 16, le CSPTT ouest, le CSPTT Vitry et le CSPTT Bois Colombes. • Tous ces clubs sont des sections du CSPTT PARIS, club omnisports fondé le 6 novembre 1959 et orienté vers le sport de masse, le sport pour tous. Ignoré par l’administration et par l’ASPTT, club phare de la maison mère, le CSPTT ne devra compter que sur lui-même pour subvenir à ses besoins, à ceux de ses sections et à ses rêves. • Malgré plusieurs tentatives infructueuses pour se faire reconnaître auprès de son administration (ministère des PTT),mais reconnu par le ministére de la jeunesse et des sports et la ville de Paris …), le CSPTT et ses sections assument constamment et parfois avec brio la tâche qu’ils se sont dévolus. Chacun pourra prendre licence dans une section et sera assuré de participer et de jouer quel que soit son niveau dans quelles que mi-temps que ce soient. • En cela, les clubs de rugby et en particulier le CSPTT PLM Paris 12 et le CSPTT PARIS 19 ne laisseront pas leur part aux chiens comme nous l’allons voir. • Car c’est ainsi que le CS est grand.
Le CSPTT PARIS 19 • Le 12 janvier 1970, une circulaire est émise au bureau de poste de PARIS XIX et est ainsi libellé : • « Désireux de suivre l’exemple du FOOTBALL, nous souhaiterions former à Paris XIX avec le consentement de Monsieur le Receveur et l’aide des bureaux satellites une Equipe deRUGBY. • Aussi tous les préposés, agents, etc… de Paris 19 souhaitant jouer peuvent se mettre en rapport assez rapidement soit : • Avec - Mr BARTHELEMY PIERRE CT DEPART • - Mr LAVAL JEAN MARIE CT BF • - Mr TROIVILLE GUY AEX GUICHETS • Si nous réunissons suffisamment de monde, nous pourrons alors envisager la formation de deux Equipes pour faire des matches d’entraînement avant de rentrer dans une compétition pour la saison 70 qui débutera au mois de septembre. • Nous espérons vous compter nombreux avec nous et nous attendons vos engagements. • D’avance, merci. » • 31 personnes répondent à cet appel lancé suite à la réunion secrète précédemment mentionné dans l’introduction. Ce sont : • Ms LAVAL Jean Marie, LACOUTURE Roland, TROIVILLE Guy, LAFLEUR René, DRESSAIRE Christian, CAZALS Robert, BROTONS Jean Paul, MASSOUBRE Gérard, RIOLS Robert, ROUAIX Jean, RIERA, MURZYN, LAFOLIE, PEROUZE, MICHELIN, SEGUIN, BLIN, BOULIERAC, MASSOUBRE Gérard, PUJOL, BRAHIC, NEGRIER, ROBINET, MESPOULEDE, GOULUT, DROUILHET, ASSORIN, BARANGER, BROHAN, PECH, PENNAVAIRE et CARBONNEAU.
L’effectif se révélant suffisant en nombre, un règlement intérieur est alors adopté à la majorité : • « REGLEMENT INTERIEUR AU R.C 19 • Le bureau est élu au début de chaque saison à vote découvert • Le capitaine et son suppléant sont élus à vote secret au début de chaque saison • Les équipements (maillots et shorts) sont fournis et entretenus par le club • Les bas, chaussures etc… sont fournis par les joueurs ; la couleur peut en être indiquée par le club • Les réunions avant match se feront chaque samedi au bureau de PARIS 19nà 13h30 au plus tard • Les joueurs seront prévenus des matchs par convocation qui leur sera adressée par le bureau • Les joueurs ne pouvant jouer et ayant reçu une convocation devront prévenir le club dans les plus brefs délais • La composition de l’équipe et la feuille de match seront à la charge du capitaine • Déplacements par voiture personnelle : • si la voiture personnelle d’un joueur sert de moyen de transport à d’autres celui-ci sera dédommagé • 5 frs rencontres relativement proche • 10 frs rencontres lointaines • si un joueur se rend par ses propres moyens au stade (sauf voiture personnelle) son déplacement lui sera dédommagé au tarif des transports en commun • La sélection des joueurs pour les différents matchs de championnat sera faite en tenant compte de la présence de
ceux-ci chaque samedi (ceci en vue de fonder une équipe bien soudée et récompenser les bonnes volontés) • Si l’absence de certains joueurs se faisait sans motif valable, le bureau devrait alors sanctionner ceux-ci • Les joueurs ont un droit de regard sur la gestion et les finances du club • Ce règlement intérieur n’a été fait que dans un but de clarté pour les affaires du club vis à vis des joueurs, afin d’éviter les abus et contestations et garder au sein du CSPTT 19 une bonne ambiance. Notre premier et unique objectif étant de permettre à tous les gars de bonne volonté de jouer avec nous et non d’instaurer une sélection » • Ceci fait et posé, le CSPTT PARIS 19 prend son envol durant la fin de l’hiver 70 et s’en va guerroyer en plusieurs matchs amicaux avant d’entrer dans la compétition. Ces confrontations amicales se comptent au nombre de 5 et donnent les résultats suivants : • APSAP – CSPTT 19 : 9-0 • SNECMA – CSPTT 19 : 27 - 0 : • CITOM 15 – CSPTT 19 : 25 – 3 • ASCVV – CSPTT 19 : 3 – 3 • PLM 12 – CSPTT 19 : 6 – 11 • Avec trois défaites, un nul et une victoire obtenue contre le CSPTT PLM Paris 12, club frère prenant également son envol, le RC 19 se frotte à la dure réalité de la compétition. Mais si la loi du terrain est dure, la fête des troisièmes mi-temps est sûre et certaines vieilles chouettes commencent à pointer leur nez à la fenêtre. Le farniente estival vient poser un voile de bronzage sur ces beaux corps musclés et nous retrouvons nos sympathiques héros à l’orée de
La saison 70/71 • Debout de gauche à droite : Rouaix, Assorin, Perouze, Carbonneau, Michelin, Riera, Troiville, Lacouture, LafleurAssis : Massoubre, Doustalet, Mespoulede, Seguin, Labarthe, Laval, Pujol • Si 31 personnes répondirent à l’appel du 12 janvier, ils se comptent maintenant 35 soit : • Ms LAVAL JM, LACOUTURE R, TROIVILLE G, RIERA, LAFLEUR R, CRAUK, LANG Pierre (cap.), DRESSAIRE C, DUCASSE, TARIS, CAZALS, BRUNO Alain, FAURIE, CAMPISTROUS Dominique, BOULIERAC, ROUAIX J, MASSOUBRE, PUJOL, SOULA, CHAMBRAS, VISSAC, MESPOULEDE, KERLEAU, OLIVIER Patrick, OLIVIER Jack, BROTONS JP, ASSORIN, BARANGER, BROHAN, PECH, PENNAVAIRE, RAYMOND, HENNO, SERRE et VABRE
Engagé dans la poule C du championnat , le club termine en tête de celle-ci et à la 11° place du championnat. Ce dernier terminé, place à la coupe de printemps (future coupe Guy Lanore) et élimination en ½ finale après un match fort disputé (Ah, peste soit de ce ballon récalcitrant aux rebonds si bizarre). • Principaux résultats : • APSAP – CSPTT 19 : 11-6 • ASER EDF – CSPTT 19 : 29 - 12 : • US ARTISTES – CSPTT 19 : 37 – 6 / 9 - 13 • ASCVV – CSPTT 19 : 3 – 25 • CSPTT 16 – CSPTT 19 : 23 – 0 • CSPTT VITRY – CSPTT 19 : 3-12 • CSPTT OUEST – CSPTT 19 : 6 - 3 : • US METRO – CSPTT 19 : 0 – 3 / 13 - 0 • ENTENTE BD – CSPTT 19 : 0 – 12
La saison 71/72 • Debout de gauche à droite : Lang (cap.), Henno, Troiville, Lafleur, Riera, Boulierac, Bruno, Vissac, LacoutureAssis : Brotons, Crauk, Chabras, Taris, Mespoulede, Cazals, Pujol • Le CSPTT 19 prend au cours de cette saison sa vitesse de croisière et décide de quitter une troisième division qui, si elle est synonyme de facilité pour une équipe de cet acabit, est également sujette à de nombreux forfaits. • Or, pour quitter une division pour une autre, qu’est-il de plus logique que l’obtention du titre de champion pour marquer les esprits ? • Rien répondent les puristes et c’est ce qui est fait et bien fait. Le CSPTT 19 s’octroie le titre de champion IDF de troisième division, atteint les ½ finale du challenge de printemps (challenge ……
regroupant des équipes de 2° et 3° division) et, glaçon dans le pastis, arrive en finale du challenge CSPTT. • Et tout cela sans négliger, à l’instar de ses collègues du 12, les folles nuits endiablées des troisièmes mi-temps. • Nos valeureux champions sont : • Ms MESPOULEDE M, LACOUTURE R, LAFLEUR R, BROTONS JP, TROIVILLE G, KERLEAU G , BOULIERAC S, CAZALS R, VISSAC C, LAVAL JM, RIERA, OLIVIER P, LANG P (cap.), CHAMBRAS, CAMPISTROUS D, DUCASSE, BRUNO A, SOULA, WARGNIER Cyrille, RUBIN, LEBRAS F, CAPDEPUY, COURDAVAUS, MARTIAL Christian, GUENANEN, DE CASTELNAU Régis, DRESSAIRE C et LABARBE JC. • De nombreux estaminets (et en particulier le ‘bougnat du XIX°’) se souviennent de cette folle année où les chants s’élevaient fièrement, où le jaune coulait à flot et où le vin réjouissait les gosiers éraillés.
La saison 72/73 • Debout de gauche à droite : Martial, Lacouture, Lang (cap.), Troiville, Rubin, Dressaire, Decastelneau, Capdepuy, Olivier P, Vissac, Salon, Lafleur, CazalsAssis : Brotons, Ducasse, Lebras, ? , Labarbe, Campistrous, Kerleau, Wargnier • C’est tout auréolé de son succès précédent (le titre de champion obtenu sans connaître la défaite) que le CSPTT 19 se présente en 2° division. Peu de changements sont intervenus et l’équipe est maintenant bien soudée et apte à relever tous les défis. Lang est un capitaine écouté et avisé, Troiville, Lacouture, Wargnier, Boulierac et Olive forme un cinq de devant respecté, Labarbe assure le tempo des lignes arrières et Campi fait déjà admirer son bruyant organe et ses brillants placages (Ah ! l’école du treize). Tous les autres se mettent au diapason et chacun se distingue par sa polyvalence.
Outre les lauriers « ricard », le CSPTT 19 s’adjuge, dans la foulée de l’année précédente, le titre de deuxième division et renouvelle sa participation à la finale du challenge CSPTT. • Nos sympathiques champions sont entre autres : • Ms MESPOULEDE M, LACOUTURE R, LAFLEUR R, BROTONS JP, TROIVILLE G, KERLEAU G , BOULIERAC S, CAZALS R, VISSAC C, LAVAL JM, RIERA, OLIVIER P, LANG P (cap.), CHAMBRAS, CAMPISTROUS D, DUCASSE, BRUNO A, SOULA, WARGNIER C, RUBIN, LEBRAS F, CAPDEPUY, COURDAVAUS, MARTIAL, GUENANEN, DE CASTELNAU R, DRESSAIRE C et LABARBE JC • La fête bat toujours son plein dans le sillage de nos sympathiques postiers et les folles nuits succèdent aux folles nuits. De son coté, Olive (Patrick Olivier) entretient de bonnes relations avec ses perfides –car il est bien connu qu’ils sont perfides - amis anglais et le CS, déjà avide de voyage, s’en réjouit.
La saison 73/74 • C’est cette fois la première division qui nous attend avec son lot d’équipes huppées dont certaines sont le réservoir de la deuxième division FFR, excusez du peu. Dans cet apprentissage de l’excellence, le CSPTT ne résiste pas et redescend en deuxième division malgré une place de septième – mais pas dernier, loin s’en faut – et une ½ finale perdue en challenge CSPTT. • Nos courageux aventuriers de première division sont entre autres : • Ms LACOUTURE R, LAFLEUR R, BROTONS JP, TROIVILLE G, KERLEAU G , GARCIA Alain, LABARTHE Henry, LEGALL Guy et Marc, LAVAL JM, LAILHEUGUE Noel, OLIVIER P, LANG P (cap.), SALON Jacques, BINET Patrick, MILLOU, BRUNO A, WARGNIER C, LEBRAS F, MARTIAL C, DE CASTELNAU R, DRESSAIRE C, LABARBE JC et Florence.
La saison 74/75 • Retour à la deuxième division où le réveil est rude et où les effectifs se font moindre. Peu de recrutement s’effectue durant ses années et les départs pour mutation commencent à peser lourdement sur les clubs parisiens car le renouvellement ne s’opère plus aussi facilement. C’est ainsi que le CSPTT 19, tout comme son acolyte du 12, est obligé de disputer plusieurs match à effectifs réduits (entendez par-là entre 13 et 15 joueurs, 11 étant le minimum pour pouvoir jouer). • Malgré tout le CSPTT 19 se maintient en deuxième division, sauve sa place en finissant septième mais échoue de nouveau en ½ finale du challenge CSPTT qui disparaîtra de sa belle mort comme on dit. • Malgré tous ses déboires et certains départs importants (Lacouture, Brotons,…), le club conserve son ossature habituelle et maintenant respectée tant lors des deux premières mi-temps que de la troisième • Les fondations de l’époque sont : • Ms LAFLEUR R, TROIVILLE G, KERLEAU G , LANG P (cap.), OLIVIER P, BRUNO A, WARGNIER C, DE CASTELNAU R, DRESSAIRE C, GARCIA A et LABARBE JC ; • cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.
La saison 75/76 • Les vacances estivales voient les vacances du club se combler grâce à l’arrivée de nouveaux joueurs qui vont redonner une nouvelle jeunesse et un nouvel élan à nos couleurs. C’est ainsi qu’après être resté deux ans sans trophée, l’estaminet du bougnat peut accueillir une nouvelle coupe pour le titre de champion deuxième division 75/76. Ah que le goût de la victoire est doux à nos papilles assoiffées ! • Malheureusement, cette nouvelle embellie n’est que le chant du cygne pour notre club de plus en plus confronté au manque d’effectif. La fin des années 70 est période de disette dans le recrutement postal et, suite à de nombreuses mutations, beaucoup de clubs CSPTT sont obligés de mettre les crampons aux vestiaires et d’arrêter là leurs aventures. • Le couperet passe d’ailleurs plusieurs fois fort près des têtes des CSPTT 19 et PLM Paris 12 mais ceux-ci, bon an, mal an, continue de lutter et de se maintenir en deuxième division jusqu’à ce qu’il faille se rendre à l’évidence. Le seul espoir d’existence est de fusionner plutôt que de se battre. Et ainsi fut fait en ……
1979. • En un endroit connu des dirigeants du CSPTT 19 et du CSPTT PLM Paris 12, se tient une dernière réunion qui n’a de secret que le nom. • De nombreux débats ont déjà eu lieu dans les deux clubs et chacun s’est soumis à cette évidence, sans fusion, le CSPTT 12 et le CSPTT 19 iront rejoindre la longue liste des clubs PTT ayant mis les crampons dans le sac. • Le renouvellement du personnel dans les bureaux de poste est de plus en plus rare et peu propice au rugbyman vivace ou joliment grassouillet. De moins en moins de beauté aux formes arrondies et musculeuses viennent peupler les travées des bureaux et les départs de plusieurs « ovaliens » vers leur province natale vient grever douloureusement l’effectif des équipes. La survie des derniers clubs existants passe par la fusion et la recherche de nouveaux joueurs ailleurs que dans le vivier habituel. • C’est ainsi que Messieurs DUCOS, MARLIN, FARNIER, LAFLEUR, LANG, BOISSEL, BLAZY et quelques autres entérinent la naissance du • CSPTT PARIS 12/19. • Une fusion n’est jamais une partie de plaisir et la nôtre n’échappe pas à la règle. Malgré la bonne volonté de plusieurs joueurs, quelques heurts ne tardent pas à se faire jour et l’ambiance et les résultats patissent rapidement de ces anicroches.
La saison 79/80 • Les débuts du CSPTT 12/19 ne sont pas d’une facilité extrême. La cohésion nécessaire aux grandes équipes est longue à trouver chez ces deux clubs autrefois rivaux. L’amalgame ne se fait pas du jour au lendemain et beaucoup de matchs se perdent sur une combinaison mal négocié, un ballon oublié ou une incompréhension flagrante. Des sons disgracieux s’élèvent fréquemment sur le terrain et l’entente et la cordialité ne semblent pas être les maîtres mots d’une équipe qui de toute évidence se cherche déjà. Malgré tous ces déboires, le CSPTT 12/19 se maintient dans le ventre mou de la deuxième division et, malgré plusieurs matchs en sous-effectif, évite la relégation. • Ils font alors partie du club : • Ms DUCOS André, LAFLEUR René, MARLIN Michel, FARNIER Patrick, CREMON Jean Paul , BOISSEL Robert, BLAZY Roger, PELIZZARI , BATTES, BERTHELOT Daniel, OLIVIER Patrick, OLIVIER Jack, LANG Pierre (cap.), CHAUVIN Pierre, TREBUCQ , RICAULT Serge, TARDIVON, SERRE Gabriel, NUGUET Alain, RICHARD.
La saison 80/81 • En vue des présidentielles, le gouvernement lâche du lest et du recrutement pour s’assurer les bonnes grâces des fonctionnaires. La machine à nomination tourne de nouveau depuis un an et de nouvelles têtes apparaissent dans les nuits Parisiennes et sur les terrains de sport. Le CSPTT voit ainsi arriver de nouveaux joueurs et messieurs SARDA Patrick, DUGUE Roger, GEORGET Alain et DESARMENIEN Jacques prennent licence dans le club et viennent pallier les quelques départs qui se produisent. • Mais l’effectif reste restreint et le club a souvent du mal à présenter 15 joueurs valides chaque samedi. Malgré cela et d’amères défaites, le club termine à la cinquième place de sa poule et évite une relégation qui menace chaque année un peu plus.
La saison 81/82 • Debout de gauche à droite : Cadillon , Blazy, Batte, Olivier, Chauvin, Berthelot, Sarda, Lafleur, Marlin, Choury, RicautAssis : Désarménien, Nuguet, Vincon, Crémon, Boissel, Lubrano, Trebucq, Garcia, Georget • Petit à petit le CS sort de ses 22 et les querelles inhérentes à la fusion commencent à se dissiper. Le club est de plus en plus soudé et les fêtes de la nuit reprennent droit de vie avant de voir celles du terrain. • Après un départ difficile – le club est avant dernier à mi-parcours – le CS se ressaisit et vient titiller le haut du tableau avant de se hisser en finale du challenge Guy Lanore. • Le lundi 26 octobre, le CSPTT Paris est reçu au ministère des PTT et s’en retourne bredouille. Le ministère soutient déjà l’ASPTT mais nous encourage vivement à persévérer dans l’indifférence générale. Ce que nous faisons sans coup férir.
font alors partie de ce balbutiement de renouveau : • Messieurs DUCOS André, LAFLEUR René, MARLIN Michel, FARNIER Patrick, CREMON Jean Paul , BOISSEL Robert, BLAZY Roger, PELIZZARI , BATTES, BERTHELOT Daniel, OLIVIER Patrick, OLIVIER Jack, CHAUVIN Pierre, TREBUCQ , RICAULT Serge, TARDIVON, SERRE Gabriel, NUGUET Alain, RICHARD, LUBRANO, GEORGET Alain, SARDA Patrick, DUGUE Roger, DESARMENIEN Jacques, CREMOUX, GARCIA, MEGE, DARRAS, VINCON, BERTRAND, CHOURY, PAILLE, CADILLON.
La saison 82/83 • Debout de gauche à droite : Nuguet, Marlin, Olivier, Chauvin, Lafleur, Farnier, Blazy, Berthelot, Pelizzary, Ricaut,Assis : Serre , Désarménien, Crémon, Lubrano, Trebucq, Choury, Georget • Trois nouvelles têtes font leur apparition au sein du club. Ce sont messieurs PIZARD Daniel, MARCADE Alain et GRANIER Christian. Le premier évoluera en tronche, le deuxième à l’aile de la troisième ligne et le troisième à l’aile droite de l’attaque, là où les ballons se font encore si rare. Mais pour l’instant et malgré ces renforts précieux, le club fait une entame de saison catastrophique. La fin des matchs aller voit leur compteur de victoire et de nul afficher un zéro pointé et leur compteur de défaite faire le plein. Six points nous séparent déjà de l’avant dernier de la poule et la relégation semble cette fois inéluctable. • C’est pourtant sur cette triste note que le CSPTT reprend son périple Anglais pour rencontrer leurs amis de Gravesend et ….
accrocher la première victoire de leur saison contre l’équipe B de cette ville. • Les nouveaux venus s’intègrent rapidement et font déjà preuve d’une solidarité et d’un esprit associatif remarquable. Pizard et Marcade savent déjà rassembler l’équipe derrière eux et, lorsque sonne l’heure du repos, le club est heureux de pouvoir compter sur eux pour rassembler rapidement l’équipe afin de rejoindre le car sans tarder. Le voyage est ainsi une grande fête mais la bouteille de whisky n’est toujours pas gagnée. • Au retour de ce séjour, le club semble transformé. Motivé par cet agréable voyage et ce week-end de fête, le CS revient avec le mors aux dents et l’envie en flambeau. Les adversaires sont médusés et bousculés et le CS, contrairement au début de saison, affiche tous ses adversaires, hors le ténor, à son tableau de chasse pour venir échouer à un tout petit point de la qualification pour les demi-finales du championnat. • La saison semblait perdue d’avance mais pour une petite tournée supplémentaire, elle se termina en fête inoubliable.
La saison 83/84 • Marcade, Prevot, Lang, Crémon, Farnier, Marlin, Blazy, Senejoux, Lafleur, Chauvin, Sarda, Ducos, Diarte,Désarménien, … , …, Paille,… , Vincon, Dugue • Comme chaque année le club perd et gagne de nouveaux licenciés. A l’orée de cette saison, Roger Blazy qui nous amène (en janvier) Jean jacques Colombies (trois quart), voit avec plaisir arriver un sérieux concurrent dans les envolées lyriques de troisième mi-temps ; Philippe Sénéjoux, pilier international de l’équipe Française de la publicité, rejoint le club et apporte avec lui sa voix de ténor et sa parfaite connaissance de Luis Mariano. ‘Mexico’ et bien d’autres chants de fêtes résonnent ainsi souvent au milieu du répertoire Basque et rugbystique. • Mais c’est surtout sur le terrain que ‘Séné’ révèle toute son importance. Marlin et Pizard ne sont plus seuls pour tenir le pack. ‘Séné’ s’installe petit à petit en tête de ligne, Paul Diarte oblige Roger Dugué à sortir le grand jeu, devenant au fil des matchs beaucoup plus que son ‘pendant’ et Labarbe, terminant sa carrière à la tête de l’attaque de l’ASPTT revient donner un coup de main…..
à son ancien club. Fort de l’amalgame ébauché l’année précédente et de l’arrivée ou du retour de ces joueurs, le CSPTT atteint une nouvelle dimension dans la compétition et parvient fort logiquement en finale de deuxième division. • Malheureusement, les blessures ou les absences de plusieurs joueurs lors de ce match jouent un sale tour au CS qui s’incline face à l’US Métro au terme d’un match qu’il semblait pourtant pouvoir remporter. • Profondément déçu par ce résultat contraire, le CS mesure tout le chemin qu’il lui reste à parcourir avant de parvenir à l’excellence et, après d’âpres discussions, renonce à la montée pour ne pas détruire trop rapidement ce qu’il tente de construire.
La saison 84/85 • Debout de gauche à droite : Lafarge, Sarda, Lafleur, Marcade, Bouvier, Marlin, Pizard, Granier, Robigou, Blazy, Chauvin, … , Olivier, Volker, Berthelot, Dugue,Assis : … , Cassou, Vincon, Aderhold, Crémon, Colombies JJ, Désarménien, Georget, Diarte, Taniere • Arrivée de Carl Aderhold (trois quart centre), Picaudou (arrière), Cassou (demi de mélée, saucier et noceur), Philippe Lafarge (troisième ligne ou trois quart selon besoin), Robigou Jean Yves (troisième ligne), Volker (pilier) et tant d’autres que la mémoire laisse sur le bord de touche. • Malheureusement cette saison est de nouveau une saison difficile. Les espoirs entrevus lors de la compétition passée font déjà partie des souvenirs lointains et le club se bat chaque samedi pour trouver suffisamment de joueurs et pour se maintenir au milieu de tableau et éviter la relégation. • Cependant, les bases du club se consolident. Aux omniprésents dirigeants Lafleur, Marlin et Farnier viennent dorénavant s’ajouter Sarda, Désarménien et Robigou, futur grand pourvoyeur de joueurs. Dans l’ombre et discrètement Pizard continue d’apporter son talent et son dévouement et les mirifiques troisième mi-temps trouve en Cassou le sang neuf qu’il leur fallait.
La saison 85/86 • Debout de gauche à droite : Volker , Olivier, Lafleur, Blazy, Sarda, Senejoux, Lafarge, Pizard, Granier, Farnier, Marlin, Marcade,Assis : Dugue, Colombies J J, Aderhold, Georget, Picaudou, … , … , Crémon, Désarménien, Cassou, Prévot • Peu d’arrivée dans cette nouvelle saison si ce n’est celle de Bonnet, ami de Carl Aderhold et surtout parenthèse pour Jean Jacques Colombies qui s’en va effectuer son service militaire en Guyane. • C’est une nouvelle saison de transition où le CS peaufine son jeu et ses ambitions malgré des résultats décevants. Il est vrai que les mêmes problèmes reviennent tant et plus. Présence insuffisante aux entraînements que l’excuse du terrain (sol stabilisé peu propice au jeu de rugby) ne suffit pas à expliquer et changements d’équipe trop fréquents le samedi pour bâtir des combinaisons viables. • Alors, pour se changer les idées, le CS reçoit ses amis de la perfide Albion, leur fait l’honneur de la tradition beaujolaise et met un point d’honneur à les féliciter pour leur beau jeu – good game comme on dit là-bas -.
La saison 86/87 • Le CSPTT à gravesend • Nouvelle vague de mutation et nombreux départs au sein du club. Berthelot, Crémon, Cassou et Lafarge rejoignent leurs provinces, Olive raccroche les crampons, Jean Jacques s’en va en Guyane effectuer son service et le CS vacille sur ses bases. • De nouveau le CS lutte pour assurer le maintien, retourne voir ses perfides amis, emmène enfin Dédé dans ce périple, et reçoit des nouvelles rassurantes et prometteuses de Jean-Jacques avant son retour. Il a joué avec le Stade Cayennais et ceux-ci sont près à nous recevoir. • Ne nous emballons pas, ne nous emballons pas marmonne le Président. La Guyane, c’est gentil, mais c’est loin. Donc, c’est cher et l’argent…
La saison 87/88 • L’année de la grande aventure. Jean Jacques Colombies est revenu de son séjour sous les drapeaux et nous confirme qu’il a noué de solides liens avec le Stade Cayennais où il a joué durant son séjour. Il a prit des contacts avec eux et tout est déjà prêt pour nous recevoir. De nombreuses réunions et discussions précèdent et procèdent à la décision finale. Les anciens sont plutôt réticents et craignent que cette aventure ne soit fatale au club, au moins financièrement. Les ballades de deux jours en Angleterre grèvent déjà lourdement les finances alors, un séjour de plus de dix jours outre-atlantique. Mais les jeunes sont enthousiastes, prêt à prendre et à assumer les risques et Jean-Jacques n’est jamais à court d’idées. Finalement le CS se dépouille et au mois de mars 88 s’envole pour la guyane. • Cette saison est également la saison des changements et de l’essor. Le CS rejoint Didier Tornil en son antre du « va et vient » dont il fait son QG. Il survole sa poule de championnat où il termine premier, se qualifie pour les demi-finales et accepte la montée. Le CS se sent fort et prêt à défier les gros bras de la maison.
La saison 88/89 • Debout de gauche à droite : Prevot, Granier, Larcade, Desmoulin, Désarménien, Pizard, Leonard , Farnier, Colombies JJ, Ohrain, Lafleur, Sarda, Blazy, …,Assis : Lafite, Ducos, Guery, Sarthou, …, Inza, Puig, Vergez, Charvet, … Lude • Le CS s’internationalise et quelques vieux et anciens apparaissent de nouveau. Un argentin, un américain et un anglais rejoignent nos rangs. Vergez revient de sa province et emmène Sarthou avec lui. Jo Inza qui a rejoint nos rangs depuis 87 nous dégotte Didier Charvet. Sarda nous présente son cousin Puig. Desmoulin, Larcade, Laffitte, Ohrain que le club courtise depuis si longtemps lors des troisième mi-temps (un sacré client), Negre et Barthes font leur apparition. Robigou continue à recenser à tout-va les nouveaux arrivants au bureau de Paris 19 et Jeannot (Rouaix) le premier juge de touche du RC 19 trouve une seconde jeunesse et nous revient tout fringant et toujours aussi catalan. • Coté sport, le CS fait l’apprentissage de la première division et, malgré quelques matchs difficiles, assure son maintien dans l’élite.
1990Un invité Prestigieux • Grace à Didier, patron du va et vient, le CSPTT PARIS 12/19 aura le plaisir d’accueillir, en son siège un invité de marque…..(nul doute que tous le reconnaitrons)
Après la Guyane, le CS reprend son périple britannique et Seamus, la nouvelle recrue anglaise, nous emmène à Blackpool sa ville natale, cité balnéaire sur la mer d’Irlande qui semble nous avoir dérobé la eiffel tower
La saison 89/90 • Debout de gauche à droite : Bertrand, Blazy, Sarda, Voynot, Negre, Marcade, Pizard, Barthes, Demassias, Marlin, Rouaix,Assis : , Gomez, Desmoulin, Vergez, Robert, Hourdequin, Charvet, Inza, Désarménien, Sarthou • Arrivée d’un premier contingent de Paris 19 (Dupre, Voynot, Goyhenex…). Robigou recrute et ça marche. Encore de nouvelles têtes : Robert, Demassias, Bertrand, Hourdequin, Gomez. • La saison s’annonce belle et elle l’est. Le CS n’assure pas seulement son maintien mais il atteint la finale du groupe B de • 1° division qui le voit rencontrer l’equipe de l’équipement. Malgré un match plein d’enthousiasme et de fougue, le CS ne réussit pas à prendre sa revanche du match de poule et s’incline d’un petit point face à une équipe qu’il prendra dorénavant l’habitude de battre une fois sur deux. • Avide de voyage, le CS s’envole cette fois pour la réunion où Pierre Prevot, lors de son séjour d’aide suite au dernier cyclone, noua des contacts. Nous sommes reçus par l’ASPTT et signons en
cette occasion notre première victoire en tournée contre le XV Dyonisien. • Si cette tournée reste dans les mémoires de tout le monde, elle laisse aussi des traces dans le club. Le président est de plus en plus discuté et quinze jours de voyage en groupe se révèlent difficile à gérer. Le bureau et ses dirigeants sortent très éprouvés de ce séjour et la révolution gronde à l’orée de
La saison 90/91 • Michel Marlin a démissionné au retour de l’ile de la Réunion, Roger Blazy raccroche les crampons et pour la première fois depuis une bonne dizaine d’année, les différents postes du bureau se disputent entre plusieurs personnes. Finalement le vote entérine le bureau suivant : • Président : Désarménien Jacques • Vice Président : Farnier Patrick • Trésorier : Sarda Patrick • Vice trésorier : Robigou Jean Yves • Secrétaire : Léonard Philippe • Vice-secrétaire : Léonard Sylvia • Debout de gauche à droite : Ducos A, Laffite C, Demassias C, Sarda P, Gourgues D, …, Marcade A, Pizard D, Lassegues M, Negre S, Ohrain P,Assis : Gaich JP, Cross B, Labrousse P, Charvet D, …, Robert JF, Dugue R
Jean Yves poursuit son recrutement et, en sus des frères Beranger, nous déniche la perle rare. Jean Pierre Gaich signe au CS et prend la place de demi-d’ouverture. De nombreux clubs de deuxième division FFR tenteront de débaucher ce joyau sans succès. • Les clubs du mardi (compétition PTT) cessent leur existence et Lassègues rejoint enfin nos rangs. Arrivent également Gourgues, Cros, Labrousse, schutz et quelques autres. • Fort de ces recrues, le CS brille de tous ses feux et parvient de nouveau en finale du groupe B de 1° division où il affronte la monnaie de Paris. • Cette finale est une fête magnifique mais l’absence des frères Beranger affaiblit notre pack et Francis Vincent, trois quart centre de la monnaie et futur du CS, intercepte une passe au plus fort de notre domination et va marquer l’essai de la victoire 80 m plus loin. Dieu que le sort est parfois cruel avec nos belles couleurs. • Alors, pour oublier cet échec, le club s’envole pour le Québec d’où il reviendra avec deux victoires pour une défaite. Pendant ce temps, le gouvernement commence sa révolution du service public, sépare la poste et les télécommunications et ferme le robinet du recrutement national. Les derniers clubs CSPTT rugby de Paris agonisent et, à la fin de la saison, le CSPTT 12/19 est le dernier représentant du monde de l’ovalie à Paris (si l’on excepte l’ASPTT, club phare de la maison, qui doucement se meurt pour disparaître en 1999).
La saison 91/92 • Debout de gauche à droite :, Farnier, Dupre, Pizard, Negre, Barthes, Dominique, Ohrain, Sarda, Bertrand, Dugue, Boubacar (chauffeur) • Assis : Labrousse, Campistrous, Rodrigues, Gaich, Schutz, Cros, ?, Laffitte, Sarthou, Désarmenien • La fin du recrutement national se fait sentir sur les effectifs du club et nulle nouvelle recrue ne vient nous renforcer. Par contre, les départs ne cessent pas (Bérenger bros, Hourdequin, Jean Jacques pour ses études en corse…)et le club ne peut qu’assurer son maintien en 1° division malgré une bravoure de tout instant. • Alors, pour se changer les idées, et parce qu’il commence à prendre goût à ces aventures, le CS, grâce à Pizard, va défier l’équipe nationale de Gambie lors d’une nouvelle tournée internationale. Belle victoire du CS qui enregistre en cette occasion le retour du tonitruant Campistrou qui n’a rien perdu de ses placages dévastateurs ni de sa voix et de son bagout.
La saison 92/93 • Après le décès de Didier Tornil mentor et ami du club, • le torchon finit de brûler entre le CS et le nouveau patron du ‘va et vient’ si bien que nous changeons de QG à l’orée de cette saison et nous installons à « l’arnauline ». • Arrivée au club de Boyer, Hernandez, Raynal, Ceotto et Delmas qui nous amène des nouvelles de Jean Jacques et de son futur retour. • Le club continue à connaître des hauts et des bas, alternant l’excellent et le pitoyable mais parvenant encore à se maintenir en 1° division.
La saison 93/94 • Dans le famille Colombies, donnez-moi thierry. Avant son retour et après Laurent Delmas, Jean Jacques nous envoie son frère Thierry que le club se fait une joie de recevoir. Coumes vient renforcer les avants, Pelletier et Denis Feltre les arrières. • Michel, le patron de l’arnauline siège du club, nous présente le délégué au sport de la ville de Paris. Le club entrevoit la possibilité de changer de terrain d’entraînement, gros problème du CS. • Suite à des ennuis familliaux, El Présidente se fait de plus en plus rare et, en février 94, provoque un remaniement du bureau. Léonard devient Président-secrétaire et, poussé par monsieur Pizard et Désarménien, Christian Granier prend la vice-présidence. • Après un excellent début de saison, le CSPTT retombe dans ses sempiternels travers et éprouve beaucoup de mal à confirmer, ne sauvant sa place que de justesse. Gourgues nous quitte en cours de saison et Charvet et Dugue le font au mois de juin. Salut les gars. • En mai, le club s’envole pour la martinique, nouvelle trouvaille de Pizard, où il remporte le tournoi face à une équipe Béarnaise
La saison 94/95 • Didier Charvet et Roger Dugue, l’écureuil, nous ont quittés. Deux piliers du club manquent à l’appel et la saison s’annonce difficile. • Effectif : 35 • Barthes Thierry, Bourgoin Manuel, Coumes Joel, Ceotto Claude, Colombies Thierry, Demassias Christian, Campistrous Dominique, Désarménien Jacques, Dupuis Michel, Farnier Patrick, Gaich Jean Pierre, Granier Christian, Hardy Jean Paul, Labrousse Pierre, Lasmezas Jean Philippe, Lassegues Michel, Hernandez Eric, Léonard Philippe, Miquel Frédéric, Nègre Stéphane, Orhain Pascal, Pelletier Richard, Picard Pascal, Pizard Daniel, Prevot pierre, Raynal Stéphane, Robert Jean françois, Sarda Patrick, Sarthou Jean Paul, Schutz Jean Marc, les arrivées de Feltre Denis, Labarre Philippe, Lamor Régis, Miquel Pascal, Bresac Philippe, Lades Yann, Cousin stéphane, Ducasse Didier, des soigneurs Renouvel Pascal et Gildas Broudic et le retour de Jean Jacques Colombies. • Bonne nouvelle, à l’entrée de la saison, le CS bénéficie enfin d’un vrai terrain d’entraînement, avec pelouse et tout : le stade d’honneur de Pershing.
Pourtant, malgré tous ces atouts, le CS ne parvient pas à confirmer les espoirs entrevus et se fait éliminer en quart de finale du challenge Guy Montaut et ne franchit pas le stade des poules du championnat. • La saison 95/96 • Courtisé depuis quelque temps déjà par Eric De Souza, le CS quitte l’arnauline pour installer son siège au « calumet » où les troisième mi-temps refleurissent comme aux plus beaux jours. • Mais nos vieux vieillissent chaque année d’un an et les jambes et la motivation se font plus lourdes à chaque match. L’air du temps est à la minceur et les gros de devant sont devenus bêtes rares. Malgré tout, le CS parvient en demi-finale du groupe B avant de refermer ses sacs pour les vacances. • La pratique du rugby en région parisienne est chaque année plus difficile et de nombreux clubs mettent la clef sous les vestiaires. • Le championnat FSGT s’amincit de saison en saison et de nombreux clubs, dont l’US monnaie, ne répondent plus présent à la fin de celle-ci.
La saison 96/97 • Avec l’arrêt de la monnaie, le CS enregistre de nouvelles recrues dont Francis Vincent, Michel Dascon, Jean Philippe Dome-Bergue, Jean Luc maret, Gilles Marmin et Roland Tijou, ce dernier aidant Jo Inza pour l’entraînement. • Arrivée de Lorand Pierre, Berges Daniel, Tremeaud Vincent, Garcia Vincent, Allouche Benjamin et Arnaud, Defer Bruno, Rouit Bruno
La saison 97/98 • La FSGT compte de moins en moins de club et, afin d’équilibrer les divisions, le comité directeur décide de rétrograder certains clubs de 1° en 2° division, dont le CSPTT ce qui finalement nous arrange bien. • Le CSPTT PARIS a fermé ses portes laissant ses sections reprendre leur glorieux flambeau. Le CSPTT 12/19, dernier club de rugby du CSPTT prend officiellement le nom de CSPTT PARIS RUGBY et El Présidente (Désarménien) dépose les statuts du club à la préfecture. • Jo Inza est redescendu dans son pays Basque et, pour cette nouvelle aventure, le bureau du CS est le suivant : • Granier Christian : Président • Nègre Stéphane : Vice-Président • Sarda Patrick : Trésorier • Boyer laurent : Vice-Trésorier • Désarménien Jacques : Secrétaire et relations FSGT • Broudic Gildas : Vice-Secrétaire et soigneur (en compagnie de petit pois, docteur tisane) • Colombies Jean Jacques et Pizard Daniel : relations publiques • Tijou Roland et Marmin Gilles : entraîneurs
Et bien sûr, toujours Président d’honneur : M Ducos André • Après un début de saison en demi-teinte, le CS redresse la tête et dispute les demi-finales de deuxième division où il s’incline sur le terrain de l’adversaire futur champion. Quelques regrets subsisteront devant l’impression d’être passé tout près d’un titre. • Entre temps, Gildas aura emmené tout le monde à Edimbourgh pour assister à la victoire Française contre l’Ecosse (51 à 0) durant un week-end de fêtes, de joies et de chants. • L’équipe du CS avant le coup d’envoi contre le RFC Gaithness. • Feltre et Boyer prennent de l’ambition à revendre et préparent, après concertation avec le Président et El Présidente, la prise en main du club.
La saison 98/99 • La grande saison. Denis feltre et Laurent Boyer, avec l’accord du bureau ont pris les rênes de l’entraînement. L’ASPTT Paris a disparu et Grégoire, pilier de fer et de devoir, est venu renforcé notre 1° ligne qui, avec Vincent Tremeaud et Vincent Garcia, ne craint plus personne. • Le championnat de deuxième division devient une pure formalité et seul Nanterre (qui a récupéré les joueurs d’Argenteuil après l’arrêt de cette équipe) résiste à notre club jusqu’en finale. Mais le titre de champion, annoncé et revendiqué, ne nous échappe pas. • Seuls les challenges se refusent à nous, le premier en finale à Vitry contre Vitry après une éblouissante victoire en demi contre Bobigny finaliste de première division et le second en demi-finale, après prolongation, contre le futur vainqueur grâce à un arbitre que nous ne garderons pas dans nos souvenirs (mais où est-il cet en-avant ?) • Enfin, pour couronner sa saison, le club sera invité à disputer le championnat de France où il ne s’inclinera à Bordeaux que dans les dernières minutes, après avoir battu le champion Ile de France de première division. • L’avenir du club s’annonce radieux, n’était le départ de la Boye pour sa province. Il sera remplacé par Francis Vincent pour l’entraînement.
La saison 99/2000 • Et l’été passa par là. Gueule de bois à l’orée de la nouvelle saison. Les ambitions du club sont, par la force des choses, revues à la baisse. Le fléau des mutations a repris du service. Le club perd, dans l’entre-saison : sa première ligne au complet, un deuxième ligne, un troisième ligne aile et son troisième ligne centre, le demi-de mêlée, le demi d’ouverture, un centre, un ailier et l’arrière soit les numéros 1,2,3,4,7,8,9,10,13,14,et 15 c'est-à-dire l’épine dorsale de tout club. • Plus d’un club ne se serait pas remis d’une telle hécatombe mais le CS ne serait pas le CS s’il ne savait pas réagir. Alors, l’entraîneur rechaussa ses crampons, El Présidente ressortit son vieux short déchiré et le club, malgré parfois des effectifs plus que réduit, disputa tous ses matchs et parvint même à en gagner quelques uns même s’ils furent rares. • La saison fut morose et les vieux de la vieille (Granier, Sarda et Désar) sentirent alors l’âge de leurs artères.