240 likes | 736 Views
la prothèse myoélectrique du membre supérieur (Une aventure humaine et technique). Cl. Hamonet, M. Delsart, D. Boulongne, J. Vernier, O. Benmoktar, Services de médecine Physique et de réadaptation des CHU Henri Mondor et Bichat-Claude Bernard, Société Vernier Paris.
E N D
la prothèse myoélectrique du membre supérieur(Une aventure humaine et technique) Cl. Hamonet, M. Delsart, D. Boulongne, J. Vernier, O. Benmoktar, Services de médecine Physique et de réadaptation des CHU Henri Mondor et Bichat-Claude Bernard, Société Vernier Paris
Appareiller avec des prothèses motorisées : une aventure humaine et technique • Début des années 1970 : une rencontre avec Jacques Vernier grâce à un ami commun, Pierre Chaumont. depuis cette date une complicité , une amitié et une confiance sont nées socle d’une collaboration qui dure jusqu’à maintenant. • Un objectif commun : appareiller des amputés du membre supérieur avec des prothèses myoélectriques.
De l’orthèse à la prothèse myoélectrique • Notre expérience de la commande myoélectrique nous la devions à l’invention d’une orthèse à contrôle myoélectrique (la « main de Mondor ») réalisée pour un confrère tétraplégique, grâce à la collaboration des ingénieurs de la Compagnie des Compteurs et à l’accueil et au soutien du Professeur André Grossiord, à Garches.
Les précurseurs, explorateurs des technologies de l’humain et les autres • La main d’Ambroise Paré • La main électrique de Vaduz • Le muscle pneumatique de Mac Kibben (bras et avant-bras), • L’implantation de crochets musculaires, • La main russe, • La main yougoslave de Tomovic, • La main française des anciens combattants (Barrachina et son équipe), • La main québécoise Gilbert Drouin et Yves Lozach), • Le bras de Funakubo, • Le bras de l’Utah, • La main et l’avant-bras Otto Bock
Le démarrage • Henri Mondor 1971, dans l’ambiance d’une recherche robotique qui est devenue rapidement le projet national Spartacus ; • Une ergothérapeute allemande ; • Un prothésiste sourcilleux : Monsieur Kegel ; • Une technologie allemande balbutiante (Otto Bock) avec quelques ratés. • Un premier succès : un amputé appareillé repeint seul son appartement avec sa prothèse myoélectrique.
Le développement Avec des moyens simples, en ambulatoire, En peu de séances, la prothèse est mise en place et adaptée après un test myoélectri-que et un suivi en ergothérapie lorsque l’éloignement et les activités de la personne appareillée ne constituent pas un obstacle. L’adaptation est très rapide pour les prothèses de main, souvent surprenante.
Améliorations techniques et sociales • Les aléas techniques se raréfient permettant une plus grande autonomie, • La motorisation de la prono-supination devient possible et est controlée par les mêmes muscles que ceux utilisés^pour la pince avec un niveau d’activité différent. • La pince multi-usages, quoique volumi-neuse, est de plus en plus efficace et souvent prescrite , • Otto Bock met au point un dispositif informatique de contrôle myoélectrique qui simule les mouvements de la prothèse, • La prothèse myoélectrique est inscrite au TIPSS !
Mise en place d’une étude d’efficacité et de services rendus Objectifs : 1-Évaluer l’apport de compensation fonctionnelle et d’adaptation situationnelle notamment au travail et dans la vie au quotidien. 2-Apprécier les aspects subjectifs par rapport à l’image corporelle, au retentissement fonctionnel et au sentiment d’être exclu. 3-affiner les prescriptions futures (pronosupination, coude)
Premiers résultats sur 21 personnes • Majorité d’hommes (sex ratio : 1,7) 15 sur 16 en âge de travail ont un emploi, Délai moyen entre l’amputation et la première prothèse myoélectrique : 20 ans (1 à 67) • Niveau d’amputation : 14 avant-bras ou poignets, 3 bilatérales), • Echecs avec abandon : 3.
Conclusions • La prothèse myoélectrique est aujourd’hui est moyen fiable de compensation fonctionnelle de la perte de la fonction de préhension par amputation ou agénésie d’un membre supérieur. • Sa date de prescription n’est pas toujours facile à déterminer, • Elle est mal connue notamment des chirurgiens qui sont maintenant attirés par les greffes de main et ne croient pas à l’appareillage des amputés bilatéraux. • Des dangers planent sur les remboursements au nom de l’EVIDENCE BASED MEDICINE.