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JACQUES, FRERE DU SEIGNEUR. Leçon 1 pour le 4 octobre 2014. L’AUTEUR DE L‘EPITRE DE JACQUES. « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ » ( Jacques 1:1 pp). Jacques, le frère de Jésus , un responsable de l’église de Jérusalem .
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JACQUES, FRERE DU SEIGNEUR Leçon 1 pour le 4 octobre 2014
L’AUTEUR DE L‘EPITRE DE JACQUES « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ» (Jacques 1:1 pp) Jacques, le frère de Jésus, un responsable de l’église de Jérusalem. Date de rédaction : probablement en 49 après J.-C., avant le concile qui s’est tenu à Jérusalem en 50. Contexte : cette lettre exprime le souci de Jacques pour les chrétiens persécutés qui, auparavant, faisaient partie de l’église de Jérusalem. Verset clé: « Mais quelqu’un dira : Toi, tu as de la foi ; moi, j’ai des œuvres. Montre-moi ta foi en dehors des œuvres ; moi, par mes œuvres, je te montrerai la foi. » (Jacques 2.18) (Bible Segond 21, Introduction à l’épître de Jacques, p. 1980.)
JACQUES, LE FRERE DE JESUS « N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques » (Marc 6.3) Le grand frère de Jésus, qui d'abord ne crut pas en Jésus (Jean 7.5), il est devenu un pilier de l'église de Jérusalem (Galates 2.9). C'est lui qui a écrit cette lettre.
« N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques » (Marc 6.3) On pense que Joseph avait des enfants d’un premier mariage, Il était certainement plus âgé que Marie. On ne parle plus de Joseph après l’épisode de Jésus au temple, à 12 ans.
« N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques » (Marc 6.3) Ses frères et sœurs agissent comme des aînés dans Marc 3.21,31 : 21 A cette nouvelle, les gens de sa parenté sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient : Il a perdu la raison. 31 Sa mère et ses frères arrivent ; se tenant dehors, ils le firent appeler. Ils viennent raisonner leur petit frère qui a perdu la tête ! Et il n’y a que Marie et les frères et sœurs, pas Joseph. Les évangiles ne parlent pas des autres enfants que Marie a pu avoir avec Joseph.
« En effet, même ses frères ne mettaient pas leur foi en lui.» (Jean 7:5) Jacques, LE FRÈRE DE JESUS
« Quel soutien le Christ n’eût-il pas trouvé chez ses parents terrestres s’ils avaient reconnu son origine céleste et lui avaient accordé leur collaboration dans l’accomplissement de l’œuvre de Dieu ! Leur incrédulité jeta une ombre sur les premières années de Jésus. C’était une portion de la coupe de douleur qu’il devait vider pour nous. Ils le voyaient souvent profondément affligé; au lieu de le réconforter, l’esprit qu’ils manifestaient par leurs paroles ne faisait que le blesser. Sa nature sensible était soumise à la torture, ses mobiles étaient incompris, son œuvre méconnue. Êtes-vous appelés à souffrir pour l’amour du Christ, à supporter l’incompréhension et la méfiance ? Consolez-vous en pensant que Jésus a fait la même expérience. Il a pitié de vous. Il vous invite à vous réfugier en sa compagnie, à trouver du réconfort là où il l’a trouvé lui-même, dans la communion du Père. » (E. G. White, Jésus-Christ, ch. 33, p. 316.)
LES DESTINATAIRES DE L‘EPITRE Jacques s’adressait à des chrétiens d’origine juive dispersés atour de la Méditerranée à cause de la persécution. Dans cet environnement hostile, ils pouvaient être tentés de penser que la foi peut se réduire à une acceptation intellectuelle du christianisme. Cette lettre est pleine de pertinence aujourd’hui encore. Elle nous rappelle que la foi véritable transforme les vies et nous encourage à la mettre en action. Il est facile de dire que nous avons la foi, mais une foi authentique débouchera sur des actes d’amour envers les autres. « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut ! » (Jacques 1:1) (Bible Segond 21, Introduction à l’épître de Jacques, p. 1981.)
« Jacques indique clairement que lui et ses lecteurs sont juifs. Par exemple, il se réfère à Abraham comme «notre père» (Jacques 2.21) et à la «congrégation [littéralement synagogue]» (Jacques 2. 2), le lieu où les Juifs avaient l'habitude de se réunir. Mais l'auteur et les lecteurs à qui originellement l'épître a été destinée étaient également chrétiens, comme en témoignent les nombreuses références à Jésus comme «Seigneur» (Jacques 1.1, 7 ; 2.1, 5, 7, 11). Ainsi, en écrivant à "douze tribus" de la "dispersion", Jacques se penche sur les judéo-chrétiens dans différentes parties du monde romain (cf. 1 Pierre 1.1). » « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut ! » (Jacques 1:1) (SDA Bible Commentary, Jacques 1.1)
LE MESSAGE DE L'EPITRE : UNE FOI ET DES OEUVRES « L’épître de Jacques est l’un des livres les plus mal compris de la Bible.» Luther réagit en finissant par dire que l’épître n’était pas inspirée, principalement en se basant sur l’affirmation fausse qu’elle enseigne la justification par les œuvres. Sa préface au Livre de Jacques était encore plus négative. Luther l’a appelée :"véritablement une épître de paille car elle n’avait rien de la nature de l'Évangile."Bien que Luther ne l’ait jamais supprimée du canon biblique, il l’a séparée de ce qu’il considérait comme l’essence du canon. » « Vous le voyez, c’est en vertu des œuvres que l’être humain est justifié, et non pas seulement en vertu d’une foi.» (Jacques 2:24) (EDS, introduction à l’épître de Jacques.)
Par la suite, d'autres réformateurs (comme les frères Wesley) ont introduit dans le protestantisme l'idée de l'importance de la sainteté dans la vie chrétienne, en rendant à l'épître son vrai sens. « Jacques avait une connaissance directe de Jésus. En fait, il se pourrait bien que de toutes les épitres, son épitre soit l’écrit chrétien le plus ancien qui existe, et celui qui reflète le plus les enseignements de Jésus tels qu’on les trouve dans les évangiles. Comme dans les paraboles de Jésus, les illustrations tirées de l'agriculture et du monde des affaires abondent. On y trouve d’autres thèmes importants comme la sagesse, la prière et surtout la foi. » (EDS, introduction à l’épître de Jacques.)
LE MESSAGE DE L'EPITRE : L'EVANGILE DE JESUS • Bien qu’initialement il ne croyait pas en Jésus, ce que Jacques a apprisdurant l'enfance et la jeunesse de Jésus, et ce qu’il a écouté dans ses sermonsa pris racine dans son cœur. « Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation » (Jacques 1.9) « Laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur » (Matthieu. 11:29),était sûrement le meilleur enseignement que Jacques ait appris. Lui-même se présente comme "un serviteur de Dieu et de Jésus-Christ" et grandit en l'humilité tout au long de son épître.
Nous trouvons aussi dans l'épître de Jacques des enseignements très similaires à ceux de Jésus.
« Miraculeux ! » « Révolutionnaire ! » « Du jamais vu ! » Un flot de messages nous inondent quand nous passons d’une chaîne de télévision a une outre ou que nous feuilletons les pages des magazines. […], et nous découvrons vite que les belles paroles n’étaient que des prétentions sans fondement, bien éloignes de la vérité. « Jésus est la réponse ! » « Croyez en Dieu ! » Les chrétiens sont aussi capables de grandes affirmations, mais ils sont souvent coupables de les trahir par leurs actes.
Dans un style vivant et sans compromis, Jacques prend ce conflit à bras-le-corps. « Mes frères, à quoi servirait-il que quelqu’un dise avoir de la foi, s’il n’a pas d’œuvres ? La foi pourrait-elle le sauver ? » (Jacques 2.14) Une vie transformée est la preuve que notre foi est réelle. (Bible Segond 21, Introduction à l’épître de Jacques, p. 1980.)