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Genetic variability of the pattern of night melatonin blood levels in relation to coat changes development in Rex rabbits Moizan Audrey Dezellus Dorothée Barbry Stéphanie. Fourrure du lapin: Poils de couverture=poils de garde: -poils recteurs ou jarres => rôle de soutien
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Genetic variability of the pattern of night melatonin blood levels in relation to coat changes development in Rex rabbits Moizan Audrey Dezellus Dorothée Barbry Stéphanie
Fourrure du lapin: • Poils de couverture=poils de garde: • -poils recteurs ou jarres => rôle de soutien • -poils tecteurs => rôle de protection • Sous-poils = duvet = bourre => rôle d’isolant thermique • Lapin Rex: Tous les poils sont atteints de nanisme => aspect velouté Le gène responsable est récessif I. Le lapin Rex
II. Objectifs de l’étude Postulats: Mélatonine augmente pendant les périodes sombres=> contrôle neuro endocrinien du pelage L’augmentation nocturne de la mélatonine sanguine varie en durée et en amplitude selon les individus MOUTON: la variabilité des taux plasmatiques de mélatonine est sous contrôle génétique Le moment de la « mue » en réponse à une modification de photopériode pourrait être modifié par un programme de sélection
But de l’étude: Estimer la variabilité des concentrations plasmatiques en mélatonine ET des changements de pelage chez les lapins Rex élevés pour la production de fourrure.
III. Matériel et méthode Animaux: De la naissance à 8 sem: jours longs (LD: 16,8) De 8 à 12 sem: jours courts (LD: 8,16) A 12 sem:-début du remplacement du pelage induit par traitement à la lumière -collecte des échantillons de sang 10 groupes: 1 mâle et 10 femelles dans chaque groupe Les animaux sont issus de lignées de lapins Rex sélectionnés pour des critères de production de fourrure => 422 animaux dont la généalogie est connue depuis 10 générations
Echantillons de sang: Prélèvements à 4 périodes: mi mars, mi juin, mi septembre, mi décembre A chaque période: prélèvement sur 2 groupes de 50 lapins à 1 semaine d’intervalle 6 échantillons prélevés la nuit: 5ème, 6ème, 7ème, 8ème, 13ème et 15ème h après que la lumière soit éteinte -amplitude de l’augmentation de mélatonine avec la moyenne des valeurs aux heures 5 et 8 -durée de l’augmentation de mélatonine avec les 2 dernières mesures
1 échantillon prélevé 1h après allumage Méthode de prélèvement: -ponction intra veineuse au niveau de l’oreille -séparation immédiate du plasma par centrifugation -conservation à –20°C jusqu’au moment du test
Radioimmunoessai RIA : 250 µL de plasma + 2mL de chlorophorme Évaporation de la phase organique Dilution de l’extrait dans 700µL de solution saline 2 échantillons de 300 µL sont soumis au RIA Sensibilité du test: 4pg/mL
Mesure de la fourrure primaire: A 18 sem: Les peaux sont épilées et séchées Une caméra digitale mesure la surface de peau bleue=en phase active de croissance folliculaire (vascularisation intense et incorporation de mélanine) Taux de fourrure primaire= surface de peau bleue/surface totale
IV. Méthode utilisée: Modèle ANIMAL :Y= u + S + M + BG + a + c + e Y : paramètre génétique pour chaque trait u : moyenne mesurée Effets fixes :S : effet du sexe ( mâle ou femelle ) M : effet de la période de l’année ( mars, juin, septembre ou décembre ) BG : effet du groupe pour une même période Effets aléatoires :a : effet de l’additivité ( gènes qui circulent de manière aléatoire ) c : effets d’environnement permanent Effets résiduels :e
Expression de la variance phénotypique Sp2 : Sp2 = Sg2 + Su2 Avec Sp2 = Sg2 + S(S)2 + S(M)2 + S(BG)2 +Sc2 + Se2 D’où Sp2 = Sg2 + Su2 avec Sp2, variance phénotypique Sg2, variance génétique Su2, variance d’environnement Expression de l’héritabilité : h2 = Sg2 / Sp2 L’héritabilité représente la part de variance phénotypique due à la génétique
V.Résultats : Tableau I :Analyse statistique des concentrations plasmatiques en mélatonine et du taux primaire de fourrure
Tableau II :Héritabilité, corrélations génétiques et corrélations phénotypiques entre les taux plasmatiques de mélatonine et le taux de fourrure primaire
VI. Conclusions : h2 élevée pour la [mélatonine] : ce caractère est sous contrôle génétique. h2 moyenne pour la [mélatonine] en fin de nuit : indicateur de la durée de l’augmentation nocturne de mélatonine, qui démarre dès l’extinction de la lumière= Paramètre plus intéressant . Taux de fourrure : sert d’indicateur de la réponse à la photopériode. 1) Il n’existe pas de relation génétique entre ce taux et la concentration en mélatonine en milieu de nuit. 2) Il existe une importante corrélation négative avec la concentration en mélatonine en fin de nuit et une heure après éclairement. La photopériode agit donc sur la fourrure via la durée d’augmentation de la mélatonine plus que via les concentrations en mélatonine elles-mêmes.
VII. Utilisation en tant que vétérinaire Plus les taux de mélatonine sont faibles en fin de nuit, plus la production de fourrure sera importante h2 de [mélatonine] = 0.11 : faible héritabilité Donc, CROISEMENT conseillé en utilisant comme reproducteurs les lapins ayant les taux de mélatonine les plus faibles en fin de période sombre.
VIII. Critiques : Les auteurs ont estimé que la variabilité des concentrations en mélatonine était liée à sa synthèse et non à son métabolisme, comme démontré chez les brebis. Ils ont donc analysé les données selon un modèle linéaire classique, selon ce postulat. Il pourrait être intéressant d’étudier plus précisément le pattern de la secrétion nocturne de mélatonine.
IX. Ouvertures : L’Orylag Les chercheurs de l’INRA ont souhaité obtenir un animal facile à élever, reproductif, et produisant à la fois de la viande et de la fourrure. Ils ont pour cela choisi un animal porteur du gène « rex » et y ont associé des systèmes polygéniques favorables à la reproduction et à la croissance. Une fois la première population obtenue, ils ont associés les paramètres de la physiologie du follicule pileux et de l’environnement de l’animal (photopériode)
Références : ALAIN.D , MALPAUX.B : Genetic variability of the pattern of night melatonin blood levels in relation to coat changes development in rabbits ; Genet.SEL.Evol.36(2004) 207-216 -LE MAGNERAUD : Coopérative des éleveurs d’Orylag; extrait de la revue avicole