1 / 15

Diabète et Biologie

Diabète et Biologie. Diabète et Biologie. Deux diabètes sucrés, Un problème majeur de santé publique Evolution épidémique au niveau mondial (USA, Chine…) En France : 2 500 000 diabétiques, + 5.7 % par an 10 % DT1 (ex DID) , 90 % DT2 (ex DNID)

shayla
Download Presentation

Diabète et Biologie

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Diabète et Biologie

  2. Diabète et Biologie Deux diabètes sucrés, Un problème majeur de santé publique Evolution épidémique au niveau mondial (USA, Chine…) En France : 2 500 000 diabétiques, + 5.7 % par an 10 % DT1 (ex DID) , 90 % DT2 (ex DNID) Forte augmentation du DT1 chez le jeune enfant (<5ans) 500 000 DT2 non diagnostiqués (>55a, pas de méd.Trav.) Apparition du diabète type 2 chez l’adolescent 2eme ALD après l’ensemble des cancers Cout pour l’AM 5 910 € par malade et par an (BEH2008) Hémodialyse > 1 000 € / semaine

  3. Diabète et Biologie Complications dramatiques au niveau individuel : Le diabète est la première cause de dialyse rénale, Le diabète est la première cause d’amputation (10 000) Le diabète est la première cause de cécité acquise, Seul 1 diabétique sur 2 a un fond d’œil annuel (Etude Entred INVS) Quand ces symptômes sont apparus, il est souvent trop tard pour pouvoir les faire régresser. Le diabète est une cause majeure de pathologies cardio-vasculaires (Mortalité coronaire x3), neurologiques et infectieuses (pied) Forte augmentation des complications post-opératoires.

  4. Diabète et Biologie L’évocation du diabète doit être systématique Présentation clinique classique du DT1 : Sujet plutôt jeune polyurie, polydypsie, et parfois coma inaugural. Associations cliniques fréquentes avec le DT2: Age plutôt avancé, Antécédents familiaux , macrosomie Surpoids avec adiposité abdominale HTA, anomalies lipidiques Infections à répétition Facteurs aggravants: Sédentarité, alimentation, tabac Prendre en compte le biologie courante: Glycosurie à la bandelette Glycémie à jeun dans bilan sanguin de routine, EAL

  5. Diabète et Biologie Diagnostic bien établi Hyperglycémie provoquée O.M.S. Glycémie à jeun Glycémie 2h après 75 g de glucose Glycémie à jeun supérieure à 7,1 mmol/l (1,26 g/l), cette analyse suffit, si elle est confirmée à 2 reprises Glycémie 2 h après ingestion de 75 g de glucose, supérieure à 2 g/l (soit 11,1 mmol/l). Entre 7 et 11mmol/l: intolérance au glucose, réversible

  6. Diabète et Biologie Suivi bien standardisé Analyse Clé : Hémoglobine glyquée A1C Glycation non enzymatique de l’hémoglobine A1. Méthode de référence = HPLC Reflet de l’équilibre glycémique des 3 mois précédents Dosage à effectuer tous les 3 ou 4 mois (ANAES). Pas de nécessité d’être à jeun Seuls 30% des diabétiques ont 3 HbA1C par an (Entred) NB: HbA1C non validée pour le dépistage du diabète. L’auto-surveillance de la glycémie permet de sensibiliser le patient

  7. Diabète et Biologie Information patients

  8. Recommandations thérapeutique HAS Diabète et Biologie

  9. Diabète et Biologie Fructosamines Glycation non enzymatique des protéines circulantes. Marqueur rétrospectif et cumulatif de l’équilibre glycémique au cours des 3 semaines précédentes. Technique non standardisée actuellement. Val. Usuelles < 350 µmol/l (2.8 à 3.9 µmol/g protéines) Indications limitées : Ajustements rapprochés au cours de la grossesse Si impossibilité de doser l’HbA1C de façon fiable : - Fractions anormale de l’hémoglobine ( > 5%) - Hémolyse qui raccourcit la durée de vie des hématies - Insuffisance rénale sévère

  10. Diabète et Biologie La micro-albuminurie(ou pauci-albuminurie) Excrétion urinaire modérée d’albumine, elle précède la protéinurie Mesure immunologique spécifique, sur 24h (ou échantillon / créatUr). Pathologique au-delà de 30 mg/24h (20 µg/mn). Marqueur d’évolution de la néphropathie diabétique. Puissant marqueur d’athérosclérose dans le DT2. Anomalies réversibles au début par traitement du diabète et de l’HTA. Doit faire partie du bilan annuel du diabète (ANAES) Seul 1 patient sur 5 bénéficie d’une mesure annuelle (Entred) NB : Serait le marqueur prédictif le plus précoce du DT2.

  11. Diabète et Biologie Les autres analyses de surveillance annuelle: Créatinine, Bilan lipidique Les analyses d’urgence dans les comas diabétiques : Glycémie, Iono (Bicar) pH Gaz du sang, cétonurie Coma Acido-Cétosique : Gly , Bicar-pH , céto + Coma Hyper-Osmolaire : Gly  , bicar-pH N, céto – Coma Hypo-glycémique : Glycémie  Les analyses spéciales : Insulinémie :Pas d’indication dans le suivi du diabète. Utilisée avec la glycémie à jeun pour apprécier l’insulino-résistance par le calcul de 2 index (HOMA et QUIKI) dans le Syndrome Métabolique. C-peptide :Dérivé de la pro-insuline, demi-vie longue Effondré dans le DT1, Normal ou élevé dans le DT2 au début. Diagnostic de l’insulinome et de l’administration d’insuline. Anticorps anti GAD65, anti IA2, anti-insuline, anti ICA (Ilots Langh.) Dépistage précoce du DT1 (sujet jeune, à risque familial ou clinique évocatrice), ou test d’orientation face à une présentation clinique atypique.

  12. Diabète et Biologie Le Diabète Gestationnel : Découvert pendant la grossesse, résistance à l’insuline le +souvent. Patientes à risque: Antécédents obstétricaux, personnels, familiaux Age > 35 ans, obésité, hyperlipidémie, HTA - Nombre en augmentation, touche 1 femme sur 10 environ (5-15 %) →Risque accru de syndromes vasculo-rénaux, risque d’HTAG x 2-3 → Risque de poids fœtal augmenté (macrosomie) x 2 → Risque de perte fœtale, de complications à l’accouchement Augmentation du nombre de césariennes. → Risque d’hypoglycémie, d’hypocalcémie et de polyglobulie fœtale. -Evolue souvent chez la mère vers un diabète persistant dans les années qui suivent la grossesse (RR x 7 à 13 , Lancet 2009)

  13. Diabète et Biologie Dépistage du Diabète Gestationnel : Souhaitable mais non encore systématique Habituellement réalisé au 6e mois. Non standardisé actuellement, 3 protocoles décrits : Test de O-sullivan 1 heure après 50 g de glucose Taux > 7.2 mmol/l (1.30g/l) nécessite une HGPO. Un taux supérieur à 11.1 mmol/l (2g/l) établi le diabète. HGPO avec 100 g de glucose, 4 temps, 2 élevés=DG HGPO O.M.S. 75 g de glucose ( + sensible) (HCL) Gly à jeun > 1 g/l et/ou G2h > 8 mmol / l(1.4 g/l)

  14. Diabète et Biologie Suivi du Diabète Gestationnel : Objectif : glycémie moyenne < 5.6 mmol/l (1 g / l ) - à jeun < 5 mmol/l (0.9 g/l) - post prandiale < 6.6 mmol/l (1.2g/l) Première mesure: Régime normocalorique fractionné (x6) Second niveau si nécessaire : Insuline HbA1C initiale, puis Fructosamines tous les mois Puis suivi à long terme, après le grossesse, de la mère et de l’enfant.

  15. Diabète et Biologie Le diabète a des conséquence très graves, à la fois au niveau collectif et au niveau individuel Il faut absolument y penser, et utiliser les outils standards pour réaliser le diagnostic ( HGPO selon l’O.M.S.) suivre le traitement par l’HbA1C , 3 ou 4 fois par an et suivre, tous les ans au moins, les paramètres: Micro-albumine, créatinine, bilan lipidique Sans oublier le suivi clinique, ophtalmologique, neurologique et cardio-vasculaire, annuel lui aussi.

More Related