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Assemblée générale 26 mars 2014 Marché du vin quelques réflexions. Statistiques fédérales. Parts de marché. Résumé. Surface stable Quotas autorisés = au plancher technique et économique Consommation en baisse Perte de parts de marché pour les vins suisses (de 44% à 36% !!)
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Assemblée générale26 mars 2014Marché du vinquelques réflexions
Résumé • Surface stable • Quotas autorisés = au plancher technique et économique • Consommation en baisse • Perte de parts de marché pour les vins suisses (de 44% à 36% !!) • => excédents structurels ???
Solutions ??? • Diminuer la surface ? • Jachère verte pour paiements directs ? • Défaitisme et renoncement ??? • Vignerons «qui y croient» • Niveau de formation très élevé • Image des vins suisses excellente
Réflexions • L’image des vins suisses n’a jamais été aussi bonne • On n’en a jamais consommé aussi peu ! • D’où vient ce paradoxe ? • Comment y remédier ?
Réflexions • Politique agricole fédérale: • Ouverture des frontières => concurrence accrue • Les prix des vins suisses s’alignent progressivement sur ceux des pays européens • Pour se donner bonne conscience les politiques et l’administration ne parlent que de «qualité» («Charte qualité») • Les producteurs visent le moyen à haut de gamme avec l’entier de leur récolte, alors que le marché est limité
Réflexions • La part de marché des produits «de spécialité» ou à haute valeur ajoutée est d’environ 10 à 15% • La concurrence est également forte sur ce créneau (prestige d’appellations étrangères) • Les recettes de l’horlogerie ne s’appliquent pas au marché des produits agricoles, sauf… • …si on exporte la même proportion de vins que de montres suisses…
Importance de la segmentation • La branche vitivinicole suisse manque cruellement de compétence pour la mise en marché des vins suisses • Nous n’occupons le segment de prix des vins de pays que quand nous sommes contraints de déclasser des AOC • Nous occupons mal le segment des vins haut de gamme • D’un côté nous ne voulons pas (inconsciemment) nous «abaisser» à produire des vins de pays, de l’autre, nous sommes complexés dès qu’il s’agit de mettre une bouteille à un prix de vente élevé
Importance du vin de pays • Occuper ce segment de prix avec des vins suisses • A défaut les prix des AOC dégringolent dès qu’il y a une offre un peu excédentaire • Un m2 de vigne qui produit du vin de pays ne produit pas de l’AOC => allègement du marché des AOC • La qualité des AOC est améliorée, car les vignes trop productives en sont éliminées et aussi les moins bonnes cuves… • Le producteur différencie sa production et n’a plus tous les œufs dans le même panier
Cannibalisme ? • Beaucoup de consommateurs n’achètent pas de vins en dessus de CHF 5.00 la bouteille • Il n’achètent des vins suisses que s’ils les trouvent dans ces prix, à l’exception des périodes des fêtes de fin d’année • S’il n’y a que des AOC à CHF 10.00 la bouteille, on ne touche pas cette clientèle, qui achète des vins importés • Les ventes promotionnelles (à prix cassés) sont alors presque la seule manière d’écouler des volumes d’AOC suisses
Conclusions • Le vin suisse est désormais confronté au marché global • Nous savons faire de bons vins • Nous savons mal les vendre (50 ans de protectionnisme…) • Nous devons mieux comprendre le marché et produire ce qui est demandé, dans les créneaux de prix que nous pouvons occuper • Nous devons améliorer notre vision à plus long terme • Nous devons bâtir des marchés à l’export = investissement pour les générations futures