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Le PIB est-il un bon instrument de mesure de la croissance? Faut-il changer de thermomètre?.
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Le PIB est-il un bon instrument de mesure de la croissance? Faut-il changer de thermomètre? • Plus de destruction plus de PIB: exemple tempête de décembre 1999, accidents. Les destructions génèrent des activités économiques. On estime à 120 milliards par exemple les coûts directs des accidents de la route. • Prime à la destruction et à la réparation lourde au détriment de la prévention • Les activités bénévoles font baisser le PIB: par exemple le nettoyage des plages à la suite du naufrage de l’ERIKA • La consommation des produits de votre jardin n’est pas incluse dans le PIB car elle ne passe pas par le marché • L’économie sociale et solidaire n’est pas prise en compte
Un Autre instrument de mesure l’Indicateur de développement humain IDH (source wikipedia) L'IDH est un indice composite calculé par l’ONU, sans unité, compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent), calculé par la moyenne de trois indices quantifiant respectivement) • la santé /longévité (mesurées par l'espéranc²e de vie à la naissance), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau, au logement, à une bonne hygiène et aux soins médicaux. • le savoir ou niveau d'éducation. Il est mesuré par le taux d'alphabétisation des adultes (pourcentage des 15 ans et plus sachant écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne) et le taux brut de scolarisation (mesure combinée des taux pour le primaire, le secondaire et le supérieur). • le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d'achat), afin d'englober les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l'accès à la culture. • Les données utilisées sont celles communiquées par les États à l'ONU
Mais pourquoi la mesure du PIB a autant de succès? • On a tout un système de calcul mis au point durant des décennies de travail par la totalité des organismes statistiques nationaux (l’INSEE en France). Il a le mérite d’exister, d’être simple et compris par tous • Il y a derrière une rationalité, une modélisation du système qui permet de prévoir et d’expliquer son évolution • Mais il est évident que dans le monde d’aujourd’hui, qualifié souvent d’économie du savoir et de services, on va devoir construire de nouveaux indicateurs. La politique économique ne peut plus être guidée par ce seul indicateur. • A suivre donc
Autre question: La monnaie est-elle le seul moyen d’échange ? • La monnaie qui permet l’échange au loin détruit l’échange de proximité. Patrick Viveret dans son rapport Reconsidérer la Richesse parle de « déficit de proximité » • Pourquoi ne pas développer plus les SEL . Les Systèmes d’Echange Local, ou Services d’Echange Local, sont des groupes de personnes qui pratiquent l’échange multilatéral de biens, de services, et de savoirs. L’échange se fait généralement sur la base du temps passé?. On en retrouve dans de nombreux pays?
Avant de passer à la gestion détour par la micro-économie Rappel : l ’équilibre entre l ’offre et la demande
prix Demande Offre Équilibre O=D quantité L ’équilibre entre l’offre et la demande
prix Demande Offre Nouveau prix d ’équilibre quantité Que se passe-t-il si l ’offre augmente? Pour un même prixl ’offre augmente Le prix d ’équilibre a baissé!!!
salaire Demande de travail Offre SMIC Équilibre O=D emploi L ’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché du travail
De la micro-économie!!! C ’est du bon sens, mon épicier a très bien compris cela Oui mais derrière ce schéma il y a toute la théorie libérale: laissons faire le marché (surtout pas d ’intervention de l ’État) qui se chargera de tout. Ainsi la baisse des salaires (le prix travail) rétablira l ’équilibre sur le marché de l ’emploi!!!
Une autre contribution de la micro-économie Cela se discute • L ’entrepreneur a comme objectif la maximisation de ses profits • Son profit est égal aux revenus moins les coûts (on parle de charges en comptabilité) Π: le profit Q: les quantités P: les prix (dépendent des quantités vendues d ’où P(Q)) C(Q): les coûts variables (dépendent de Q) CF : les coûts fixe Π=Revenus - coûts Π=P(Q)*Q - (C(Q) + CF)
Condition nécessaire pour atteindre un maximum: que la dérivée de Π par rapport à Q soit nulle • Π =P(Q)*Q - ( C(Q) + CF) • d Π /dQ=[P + Q*dP(Q)/dQ] - [dC(Q)/dQ] • La dérivée des coûts fixes est zéro; les coûts fixes sont passés à la trappe, Maismais ils devront être payés!!! • P + Q*dP(Q)/dQ est le revenu marginal, celui retiré de la dernière unité vendue. Il se compose de deux parties: le revenu de la dernière unité vendue (P) et la baisse de revenus (Q*dP(Q)/dQ) suite à la baisse des prix nécessaire à la vente d’ une unité de plus qui diminue le revenu sur toutes les unités vendues • dC(Q)/dQ: est le coût marginal • A l’optimum le revenu marginal est égal au coût marginal
J ’ai bien compris l’optimum est atteint lorsque le coût marginal est égal au revenu marginal. Normal si le coût marginal dépasse le revenu marginal ma dernière unité se vend à perte, ce serait une erreur de la produire
Un exemple Coût marginal = dérivée coût total
Prix du marché Représentation graphique Il faut fixer la production à cinq unités
Vérification Le bénéfice (revenu-coût total) est maximum pour cinq unités produites A partir de trois unités, on a remboursé les côuts fixes par les marges dégagées sur les coûts variables. Le point mort est de 3
Si je dis à mon restaurateur qu ’il doit calculer son revenu et son coût marginal, il va bien rigoler Mais si tu lui demandes à partir de combien de couverts par jour il commence à faire des bénéfices il comprendra mieux Le concept de point mort ou seuil de rentabilité est essentiel en gestion; derrière il y a les notions de coûts fixes, de coûts variables des économistes
C ’est l ’ Earning Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization ce n ’est rien d’autre que le résultat brut, un autre concept des économistes. Aujourd’hui on parle de l ’EBITA, un indicateur clé sur le résultat de l ’entreprise?
Quittons le monde et le langage des économistes, entrons dans celui des gestionnaires
On visualise bien les différentes composantes de la gestion à partir d ’un organigramme La connaissance du marché et les moyens de l ’influencer Réunir des capitaux et contrôler leur emploi Optimiser les choix, les conditions et le suivi de la production Mobiliser les collaborateurs et les organiser Pour les personnes intéressés: Précis de Gestion, Dalloz … 764p
Même type d ’organisation que lors de la production d ’un film, d ’un concert Note autre organisation: Structuration par projet projet 1 Recherche Production Finance Personnel Marketing
Entreprise étendue projet 1 Fournisseurs Recherche Production Finance Personnel Marketing Clients
Nous allons nous limiter à faire un peu de calcul des coûts, de choix d ’investissement très peu de compta, un peu de finance Et on va voir tout ceci en six semaines? Mais avant de commencer parlons des différents types d ’entreprise
Les différentes catégories d ’entreprises (Dico Larousse/Le Monde) Des entreprises artisanales aux multinationales • Les entreprises artisanales: elles sont définies par leur effectifs (pas plus de dix salariés) ET leur type d ’activité économique (transformation création, à la différence du commerçant quiachète et revend et assure éventuellement un service) • Les petites et moyennes entreprises (PME): effectifs entre 10 et 499 salariés. On parle d ’entreprise à taille humaine. • Les grandes entreprises ont des effectifs supérieurs à 500 salariés. Si elles sont présentes dans plusieurs pays, on parle de firmes multinationales
Les entreprises selon leur statut juridique Consulter le site de l ’agence pour la création de l ’entreprise www.apce.com • Les entreprises individuelles: c’est le cas le plus fréquent dans les petites entreprises. Il y a association du pouvoir de propriété ET de décision. Le propriétaire-décideur est responsable des dettes contractées par l ’entreprise sur son patrimoine propre . Mais on a depuis quelques années assouplit le système. Dans les EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), l ’entrepreneur n’est responsable qu’à la hauteur de son apport. L ’EURL est une SARL constituée d ’un seul associé.
Les sociétés de personne: les apporteurs de capitaux sont associés, ils possèdent des parts de capital. Dans le cas des SNC (sociétés en nom collectif) la responsabilité est illimitée et tous les associés sont solidaires. Dans le cas des SARL, la responsabilité des associés (2 à50) est limité à leur apport. Leur capital est divisé en parts sociales qui ne peuvent être cédées à des personnes étrangères à la société qu ’avec le consentement de la majorité des associés représentant les trois quart du capital.
Les sociétés de capitaux: elles ont été créés pour réunir les capitaux nécessaires au financement des grandes entreprises. On distingue les sociétés en commandite par actions et les sociétés anonymes. Il faut un minimum de 7 actionnaires, la responsabilité est limitée aux apports de chaque actionnaire;les actionnaires perçoivent une revenu, le dividende en cas de bénéfices de l ’entreprise et sous décision du conseil d ’administration. Les actionnaires peuvent à tout moment vendre leurs actions. On a introduit il y a quelques années la SAS société anonyme simplifiée (1 associé minimum- pas de maximum) Ces sociétés sont basés un contrat (les statuts) qui spécifie: Ceci les distingue des associations L ’apport de chaque associé La recherche et le partage des bénéfices Le partage des risques
Visite du site de l ’APCE L ’APCE Agence pour la création d ’entreprise