321 likes | 492 Views
L’Appareil Photo Numérique. SOURCES : WIKIPEDIA, LINTERNAUTE. A- HISTORIQUE I. DÉFINITION
E N D
L’Appareil Photo Numérique SOURCES : WIKIPEDIA, LINTERNAUTE
A- HISTORIQUE I. DÉFINITION Un appareil photographique numérique (ou APN) est un appareil photographique qui capte la lumière sur un support de type électronique, plutôt que sur un film argentique, et qui convertit l'information reçue par ce support pour la coder numériquement. Un appareil photo numérique utilise un capteur CCD ou CMOS pour acquérir les images, et les enregistre habituellement sur des cartes mémoires (CompactFlash, SmartMedia, Memory Stick...) II. HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE Tout remonte à l'invention du capteur CCD en 1970. Dans les années 1970 apparaissent les premières caméras vidéo destinées aux particuliers. • 1981 : Le premier Mavica de Sony apparaît. Il est doté d'un capteur CCD de 279 300 pixels et stocke les photos analogiquement sur une mini-disquette d'une capacité de 50 photos. • 1990 : Kodak sort plusieurs appareils à usage professionnel. • 1994 : Apple lance le 1er appareil photo grand public couleur, le QuickTake 100 de 0,3 million de pixels. • 1995 : Casio sort le 1er appareil photo doté d'un écran LCD à destination du grand public. • 1999 : Les capteurs de plus d'un mégapixel se généralisent. • 2002 : Il se vend en France plus d'appareils numériques que d'argentiques. • 2002 : Canon sort le premier reflex numérique à destination du grand public : l'EOS 300D ou Rebel. • 2004-2006 : Des capteurs numériques équipent un bon nombre de téléphones mobiles, le plus souvent avec une définition de 640×400 pixels, parfois avec des capteurs de 1,3, voire 2,1 million de pixels tout récemment.
B- PRISE DE VUE NUMÉRIQUE I. CAPTURE Les systèmes optiques des APN sont voisins des solutions argentiques, à l'exception de l'obturateur qui n'est pas nécessaire. Un composant électronique sensible à la lumière, le capteur, a pris la place du film et traduit les informations lumineuses en signaux électriques. L'image numérique sera, après traitement, stockée dans un dispositif de mémoire électronique, généralement une carte mémoire flash de petit format. En fonction de l'appareil et des réglages, les pixels de l'image sont traités de manière à améliorer le rendu : > Interpolation pour reconstituer les couleurs > Filtrage pour diminuer le rapport signal sur bruit > Accentuation pour augmenter la netteté > Correction des couleurs (balance des blancs), etc… Ensuite, leur nombre peut être réduit pour prendre moins de place, en diminuant la définition où la zone centrale est étendue par interpolation pour obtenir un effet de zoom numérique. À noter que dans ce cas, les pixels supplémentaires sont interpolés, ce qui entraîne une dégradation de la qualité globale de l'image. Le même traitement peut être effectué a posteriori par un logiciel de retouche d'image.
II. STOCKAGE Ces informations résultantes sont groupées dans un fichier informatique. On rencontre deux grandes familles de fichiers : > Les fichiers JPEG sont des fichiers compressés. L'électronique de l'appareil applique l'algorithme de compression en fonction du taux sélectionné. Cette compression est destructive, des informations sont perdues. Mais le phénomène reste peu perceptible pour l'œil humain, pour des faibles taux de compression. > Les fichiers RAW sont des fichiers "propriétaires" (dont la définition n'est pas publiée), propres à chaque fabricant contenant toute l'information captée après traitement mais avant toute compression. Ils sont beaucoup plus gros que les fichiers JPEG. Ils nécessitent un logiciel spécialisé pour être exploités. Les photographies sont stockées soit dans la mémoire de l'appareil lui-même (en règle générale, de l'ordre de quelques images en résolution maximale), soit sur une carte mémoire extractible. Le transfert des données peut être fait par un câble (USB en général), par extraction et lecture de la carte mémoire sur un ordinateur. Certains appareils peuvent transférer les images par un système sans fil (Bluetooth ou WiFi). Le transfert peut être fait vers : - un ordinateur personnel, permettant de visualiser, trier et de traiter les images ; - un disque dur portable autonome ; - une imprimante où les possibilités de sélection et de retouches sont minimes ; - une console de développement sur papier, permettant également de visualiser et de trier les images.
III. UTILISATION Les images produites peuvent être visualisées sur l'écran arrière (LCD) de l'appareil photo et supprimées au besoin ou exportées vers un ordinateur, retouchées grâce à des logiciels, publiées sur Internet, imprimées, stockées sur cédérom ou DVD... Certaines imprimantes, avec ou sans écran de contrôle, lisent directement les cartes-mémoires et ne nécessitent pas d'ordinateur intermédiaire. L'ancienne étape de développement du film est supprimée, ce qui fait gagner du temps et permet parfois aussi de prendre des photos dont le contenu est très personnel. Mais également, le tirage des images en couleur devient à peu près aussi facile que les tirages papier noir et blanc qui pouvaient se faire avec un labo amateur. Toutefois, les encres et papiers spéciaux sont très onéreux et le tirage de qualité à domicile n'est pas compétitif avec le tirage professionnel. Les modèles récents (2006) d'appareils photo numériques, de types compact ou reflex, proposent des résolutions suffisantes (> 8 millions de pixels) pour tirer des images de format A3, voire supérieur, ce qui autorise l'usage d'un boîtier numérique pour l'illustration. Les photojournalistes utilisent désormais des appareils photo numériques pour transmettre électroniquement les photos à leur rédaction depuis le lieu de prise de vue. Parallèlement, le marché professionnel utilise aussi des dos numériques de 11 à 16 voire 50 millions de pixels ; tous ces capteurs sont conçus pour se placer au dos de l'appareil photo (d'où leur nom de dos numérique). Ils sont utilisés dans la mode, pour la publicité ou la reproduction d'œuvres d'art.
C- INCONVENIENTS ACTUELS DES APN > Les appareils sont encore extrêmement gourmands en énergie (surtout l'utilisation de l'afficheur LCD). L'idéal est de pouvoir utiliser des piles rechargeables métal-hydrure du commerce, sans effet mémoire donc sans perte de capacité dans le temps, contrairement aux accumulateurs cadmium-nickel. Les derniers appareils numériques sont livrés avec des batteries au Lithium de capacité nettement supérieure à celles citées précédemment, sans effet mémoire. Une recharge permet de prendre entre 200 et 650 photos suivant la capacité de la pile et l'emploi ou non du flash incorporé. > Un inconvénient qui commence à se réduire sur les nouveaux appareils : le décalage entre l'appui sur le déclencheur et la prise de vue, très sensible lorsqu'on a longtemps utilisé un appareil argentique ; les sujets mobiles sont souvent hors cadre sur le cliché. > En voyage, il faut prévoir une capacité de stockage importante pour les images : 1 Go de mémoire (ou plus) et un chargeur pour la voiture sont une bonne précaution. On trouve aussi des appareils de déchargement de fichiers qui comportent un disque dur de 20, 30, 40 Go avec ou sans affichage. On peut bien évidemment avoir un ordinateur portable pour le stockage. > Les appareils à objectif interchangeable sont très sensibles au problème de la poussière, d'autant que l'effet de soufflet produit par la bague de zoom aspire les particules à l'intérieur, qui viennent alors se déposer sur le capteur. La vulnérabilité des capteurs à la poussière est un problème complexe pour deux raisons principales. La petite taille des pixels favorise leur occultation, cette dernière est facilement visible sur les photos. La poussière très fine, plus difficile à maîtriser, est aussi la plus sujette à adhérence par effet de tension de surface.
D- LES PIEGES ET ABBERRATIONS EN PHOTOGRAPHIE I. LES PIÈGES DE LA PHOTOGRAPHIE AU FLASH L'utilisation du flash est bien souvent décevante car elle a tendance à modifier l'ambiance lumineuse de façon artificielle, voire à créer des défauts dans l'image qui n'apparaissaient pas au moment de la prise de vue dont l'exemple des yeux rouges est le plus répandu. Donc si le flash peut se révéler très utile dans certaines situations, il est intéressant de connaître ses limites et de mieux cerner les conditions dans lesquelles il donnera un rendu optimum. Connaître les limites de son flash : > La plupart des flashs intégrés dans les APN ont une portée maximale limitée entre 3 et 5 m. Ce qui veut dire qu'il est inutile, voir proscrit de les utiliser pour des sujets situés à des distances plus grandes car la lumière du flash ne les atteindra pas. Il ne convient donc pas pour les photos d'architecture et de paysage. À une moindre distance, le sujet sera délavé (surexposé); à une distance plus grande, il ressortira trop foncé (sous-exposé). > S'ils sont limités en puissance, les flashs nécessitent aussi une distance objectif-sujet minimale, de l'ordre de 1 à 1,5m car ils sont optimisés pour des distances moyennes (1,5 à 2,5m) et ont tendance autrement à "brûler", c'est-à-dire à trop éclairer, la surface située dans cette zone. Utilisé de jour, le flash peut également être très utile. Il permet par exemple de "déboucher" des ombres (c’est à dire de ré-éclairer) ou des zones situées en contre-jour. Le flash a aussi la particularité de figer un mouvement en envoyant un éclair tel, que la position pendant laquelle se trouvait le sujet à ce moment précis t est surreprésentée sur la photo par rapport aux instants qui précèdent t-1 et qui suivent t+1 où il n'est éclairé que par la lumière ambiante. C'est pourquoi, l'utilisation d'un flash pour les sujets en mouvement peut, associée à une vitesse rapide mettre, en relief l'action du sujet en "gelant" son mouvement.
1) L'effet "aquarium" (Reflet) Lorsqu'un éclair est directement orienté vers une surface réfléchissante (eau, verre, métal…), le flash provoque un reflet difficilement évitable. Solutions : > Face à une vitre, tenir le flash à un angle de 45. > Si vous disposez d'un appareil compact, changer votre composition et déplacer votre sujet. > Si vous utilisez un reflex avec un flash indépendant, il peut être utile de diffuser (au moyen d'un calque transparent par exemple) ou de réfléchir l'action du flash (en le dirigeant vers le plafond ou un mur blanc). > Logiciels de retouche
2) Les ombres portées Plus le flash est éloigné, et plus l'effet "spot" est prononcé, avec des ombres marquées. Le flash lorsqu'il est orienté de face va projeter l'ombre du sujet sur le fond. Solutions : > Espacer le sujet et le fond, et moins l'ombre sera importante. Un moyen simple d'équilibrer un portrait est d'utiliser la réflexion sur un réflecteur (mur blanc, polystyrène, carton blanc…). > Si vous ne possédez pas de flash orientable, vous pouvez alors bloquer votre flash intégré et vous contenter d'installer une lampe de chaque côté du sujet à 45° de votre objectif afin de "déboucher" le sujet. > Logiciels de retouche
3) L'effet "fromage blanc" (Surexposition) Il apparait lorsque le flash ne parvient pas à éclairer correctement deux plans séparés : l'avant plan est "grillé" et l'arrière plan "bouché". Solutions : > Utiliser la lumière réfléchie en orientant votre flash dans une autre direction afin d'obtenir une lumière indirecte. > Vous rendre dans le menu flash de votre appareil et abaisser la puissance du flash. Cela aura pour effet d'éviter de donner un teint cadavérique à vos portraits. > Utiliser la technique du flash réfléchi : il suffit de recouvrir le flash d'un mouchoir en papier ou bien d'un plastique translucide blanc, de manière à obtenir une boîte à lumière qui diffusera la lumière, dès lors plus douce et plus homogène.
4) Le vignettage Si le flash manque de couverture, les coins s'assombrissent. L'autre cause d'un vignetage peut être un doigt devant le flash intégré ou un objectif trop long. Solutions : > Prendre garde à votre diaphragme : le phénomène de vignettage est renforcé lorsque vous utilisez l'ouverture maximale. > Logiciels de retouche
CONCLUSION Pour des raisons esthétiques ou légales (comme dans les musées) l'utilisation du flash peut être prohibée. Le flash en intérieur ne doit pas être mis systématiquement car parfois la lumière blanche et dure qu'il émet donne aux photos un aspect peu naturel et tue l'ambiance d'une scène. Il est donc parfois préférable de ne pas utiliser son flash et de se contenter de vérifier l'éclairage principal, de choisir une sensibilité assez haute (attention au bruit numérique) et de préférer une pose longue avec un pied s'il ne s'agit pas d'une action rapide ou d'un sujet en mouvement. Il peut aussi être judicieux d'utiliser un flash sans l'orienter sur le sujet mais en direction d'un réflecteur de lumière ou d'un plafond blanc afin de "déboucher" les ombres.
II. PRINCIPALES ABERRATIONS PHOTOGRAPHIQUES On parle d'aberrations en photographie pour décrire les différences existant entre l'image idéale et l'image obtenue. L'image obtenue par un appareil photo idéal devrait avoir les caractéristiques suivantes : un point devrait ressembler à un point, les lignes droites devraient le rester, et en ce qui concerne l'expression de l'image un objectif devrait rendre fidèlement les couleurs. Si les aberrations chromatiques sont naturellement présentes dans la vision humaine elles sont en photo particulièrement accentuées depuis l'ère numérique. 1) La distorsion en barillet ou en coussinet Attention aux lignes droites : les distorsions géométriques en barillet ou en coussinet font partie des aberrations les plus classiques. Deux distorsions géométriques très courantes : > Distorsion en barillet Une image prise avec un grand-angulaire se traduit souvent par une courbure des lignes droites en bordure d'image. Lorsque les lignes droites sont victimes d'une courbure convexe (vers l'extérieur), les immeubles semblent avoir enflé : il s'agit de la distorsion en barillet. > Distorsion en coussinet Le phénomène inverse existe également : il s'agit de la distorsion en coussinet. Les lignes droites deviennent alors concaves, déformées vers l'intérieur. Solutions : > Utiliser des lentilles asphériques qui permettent de corriger ces aberrations ou du moins de minimiser ces phénomènes. > Logiciels de retouche Les évolutions technologiques futures nous apporteront certainement des appareils capables de corriger ces aberrations.
> Distorsion en barillet (Lignes convexes, déformées vers l'extérieur) > Distorsion en coussinet (Lignes concaves, déformées vers l'intérieur)
2) Les aberrations sphériques (Lumière diffuse) L'aberration sphérique est une distorsion de l'image qui se traduit par une perte de netteté (les rayons lumineux qui passent par les bords de la lentille ne convergent pas sur le même plan que les rayons passant par le centre). Elle affecte toute la zone d'image, du centre jusqu'aux bords. Elle produit une image douce, à faible contraste, qui semble être recouverte d'un fin voile. Solutions : > Réduire l'ouverture du diaphragme pour limiter la quantité de lumière parasite. > Utiliser un pare-soleil lors de vos prises de vue. > Pour les utilisateurs de reflex, il est conseillé d'utiliser des objectifs composés en partie de lentilles asphériques. Il est également possible d'utiliser des verres spéciaux du type ED.
3) La coma La coma est une aberration qui survient lorsque les rayons de la lumière n'arrivent pas en parallèle sur l'optique. Cette aberration donne à un sujet une forme de comète et des couleurs irisées. Ces distorsions expliquent pourquoi les objectifs ne sont pas composés d'une unique lentille mais de plusieurs groupes de lentilles. Les regroupements permettent donc de compenser les défauts.
4) L'astigmatisme Lorsque ce phénomène se produit, l'image d'un objet obtenue dans l'objectif apparaît courbée (comme l'intérieur d'un bol peu profond). Si le centre de l'image est net, les bords de celle-ci seront flous. A l'inverse, si les bords sont nets, l'image sera floue en son centre. Solutions : Les fabricants d'objectifs modifient la forme des lentilles composant l'objectif et changent la position de l'ouverture.
5) Le vignettage Le vignettage se crée à cause du manque d'homogénéité lumineuse des optiques : votre objectif va laisser passer davantage de lumière au centre. Plus le champ est large et la focale petite et plus les coins de l'image vont être rognés. Le vignettage se remarque particulièrement si vous photographiez un ciel bleu uniforme : vous pouvez alors remarquer que les angles de la photo sont progressivement obscurcis. Solutions : > Prendre garde à votre diaphragme : le phénomène de vignettage est renforcé lorsque vous utilisez l'ouverture maximale. > Logiciels de retouche
6) Le flare Lors des prises de vue il n'est pas toujours facile de tenir compte de la lumière parasite due aux multiples réflexions qui se produisent à l'intérieur des objectifs et des appareils. Ces lumières parasites créent une aberration appelée "flare" (reflet) en anglais qui diminue le contraste. Cette lumière parasite peut prendre des valeurs très fortes si les lentilles portent de nombreuses rayures ou si elles sont souillées. Les objectifs très lumineux sont plus sensibles que les autres à ce phénomène, et les capteurs numériques, dont la surface est par construction beaucoup plus lisse et brillante que celle des capteurs argentiques, favorisent l'apparition du flare. Solutions : > Prendre de grandes précautions lors du nettoyage des surfaces optiques d'un objectif. > Plus le diaphragme est fermé et plus le contraste de l'image baisse.
7) Le moiré Si les matières comme le nylon ou la soie et certains motifs de tissus sont à proscrire lors des prises de vue, ce n'est pas pour des considérations d'ordre esthétique : certains motifs interfèrent entre eux et produisent une irisation des couleurs appelé le moiré. Solutions : > Certains constructeurs ont placé un filtre passe-bas qui apporte un peu de flou et agit sur les lignes horizontales, verticales et obliques > Logiciels de retouche 8) Le blooming et le smear On parle de blooming ou de smear (blooming vertical) à propos de l'éblouissement (source de lumière trop forte) des cellules du capteur en cas de forte luminosité. Une bande verticale de largeur variable, apparait sur l’image. Solutions : > Capteur à dispositif anti-blooming. > Grâce au niveau de développement de certains capteurs, ce phénomène n'apparaît pas sur vos photos. > Logiciels de retouche
09) La compression La compression en format JPEG permet d'obtenir des images moins gourmandes en espace de stockage, tout en assurance une qualité honorable. Mais lorsque cette compression est trop violente, on voit apparaître un effet de "pixellisation" : la finesse des détails laisse place à des carrés peu gracieux et cela augmente les effets du bruit. Il est préférable d'enregistrer vos photos en JPEG non compressé, ou mieux sous un format RAW ou TIFF, et de choisir un appareil au taux de compression modéré.
E- TECHNIQUE 1) Correction d'exposition L'exposition du capteur numérique est la quantité de lumière qu'il reçoit. Celle-ci croît avec le temps de pose et l'ouverture du diaphragme. Sur un appareil évolué, le photographe choisit ces deux paramètres tandis qu'un appareil automatique les choisit sans intervention de l'opérateur. Sur un compact numérique, elle est en général définie par des nombres variant par tiers entre -2 (sous-exposer) et +2 (surexposer). Ces nombres s'interprétant en termes d'ouvertures du diaphragme.
Comment savoir si ma photo est bien exposée ? Les appareils produisant des résultats de plus en plus corrects, on peut davantage faire confiance aux automatismes de son appareil, en particulier pour le dosage de l'exposition. Seulement, l'œil n'est pas toujours très averti pour contrôler la bonne exposition, de surcroît sur un écran LCD. > Consulter la représentation graphique de la distribution des niveaux clairs, moyens et sombres d'une image : l'histogramme auquel on a généralement accès par la touche "Info ". En un coup d'œil, vous savez à quoi ressemblera votre image. Lorsque vous repérez une mauvaise exposition, vous pouvez agir pour la corriger grâce à la fonction de compensation d'exposition. L'appareil va alors légèrement sur ou sous exposer votre image selon la valeur que vous lui indiquez. > Faire confiance aux modes scènes peut également aider l'appareil à s'adapter à des situations précises (portrait, nuit, paysage…).
2) Balance des blancs Le capteur de votre appareil code l'information lumineuse reçue à partir de trois couleurs de base : rouge, bleu et vert. Or, chaque lumière possède son propre dosage de couleur. Une lumière du jour contient plus de bleu qu'une lampe halogène qui paraîtra plus orangée. Notre vision nous trompe car le cerveau est capable de s'adapter très rapidement, tandis que le capteur révèle des dominantes couleurs très nettes sur les photos. C'est pourquoi il faut l'en informer. Faire la balance des blancs permet alors de l'étalonner au type de lumière environnante. Ce réglage en photographie comme en vidéo est très important. Une mauvaise balance des blancs est parfois très difficile à corriger. Ainsi, pour vous épargner ce travail de retouche, n'oubliez pas de naviguer dans le menu pour sélectionner le bon réglage.
Le photographe a généralement accès aux réglages : plein jour, temps couvert, lampe halogène ou tungstène, lumière néon... Deux autres positions sont disponibles : > Mode automatique : Utile lorsque la lumière change beaucoup, en fin de journée par exemple > Modes types : Plein jour - Temps couvert - Lampe halogène - Lumière néon etc… > Mode manuel : Commode pour des éclairages hors du commun (on cite souvent le cas d'une pièce éclairée à la fois par des ampoules et des tubes). Pour réaliser une balance des blancs en mode manuelle, il suffit de viser un papier blanc situé sous l'éclairage et de déclencher pour obtenir le bon réglage : Naviguez dans les menus de votre appareil pour trouver la fonction "Balance des blancs" (ou WB, White Balance en anglais). Déplacez le curseur sur "manuel". Appuyez sur Set ou Ok pour commencer le réglage. Visez la feuille de papier de manière à ce que la zone rectangulaire située au centre de votre écran soit entièrement couverte. Faites la mise au point et réglez l'exposition correctement. Si vous travaillez en mode automatique, l'appareil devrait réussir à le faire de lui-même. Validez en enfonçant le déclencheur (comme si vous preniez une photo).
3) Focale, zoom optique et numérique : quelles différences ? Zoomer, c'est changer de focale, tout simplement. Votre appareil vous offre la possibilité de naviguer entre deux positions extrêmes : la courte focale (grand angle) et la longue focale (téléobjectif). > Le zoom optique est une variation de focale rendue possible grâce au déplacement du système optique. Bouton T (Téléobjectif) / Bouton W (Wide ou Grand angle) > Le zoom numérique quant à lui est une interpolation de pixels, c'est-à-dire qu'il étire l'image puis calcule la valeur des pixels manquants. C'est de cette manière qu'un appareil peut atteindre un " zoom total " de 40x, il vaut mieux, c’est clair, faire confiance à la valeur du zoom optique. 4) Qu'est-ce que le format et la compression de l'image ? Votre carte de stockage enregistre les images sous forme de fichiers informatiques. Ces fichiers sont codés selon un format spécifique d'image. Le JPEG est un format de fichier compressé très bien adapté au débutant, c'est aussi le plus répandu. Certains appareils vous proposent d'enregistrer en TIFF (sans compression, donc meilleure qualité d'image) ou en RAW (informations brutes, fichier non traité par l'appareil). Si vous accédez au menu de configuration de votre appareil, vous y trouverez certainement une option de "compression" souvent appelée "qualité d'image".
5) Qu'est ce que la sensibilité ? Elle est représentée par le nombre ISO (International Standards Organisation), les plus répandus étant 100, 200 et 400. Il s'agit d'un indice informant le photographe de la sensibilité du film à la lumière. Plus la sensibilité est élevée, plus le film réagit rapidement à la lumière. Inversement, plus la sensibilité est basse, plus il faudra faire entrer de lumière dans l'objectif pour obtenir une exposition correcte Pour les appareils photo numériques, la sensibilité dépend d'un réglage électronique. > Intérêt : Adapter les réglages d'exposition à une situation lumineuse précise. En augmentant la sensibilité du capteur, on amoindrit les besoins en lumière pour exposer correctement une photo.
6) Comment faire la mise au point ? Tous les déclencheurs d'appareil photo numérique fonctionnent en deux temps. > Premièrement, un appui à mi-course permet d'enclencher le système de mise au point (et d'exposition). Vous avez certainement remarqué, lors du cadrage, le rectangle situé au centre du viseur. Le processeur travaille automatiquement sur la mise au point de cette zone, de manière à ce que son contenu soit net. > Dans un deuxième temps, vous pouvez enfoncer complètement le déclencheur. Si l'appareil considère que la mise au point est effective, il prend la photo. Ainsi, en particulier pour les compacts, il faut rester immobile, le temps de la mise au point, avant la prise de vue réelle. Un cadrage est plus réussi lorsque l'on décentre légèrement le sujet principal. Pour réussir l'image, visez le sujet et faites la mise au point grâce à la position semi-enfoncée du déclencheur. Gardez le doigt dans cette position de manière à mémoriser la mise au point. Recadrez comment vous le souhaitez puis enfoncez complètement pour déclencher.
7) Les différents modes de prise de vue Note : L'exposition d'une photo se règle par deux paramètres : la vitesse d'obturation et l'ouverture du diaphragme. Ces deux variables jouent de façon proportionnelle sur la quantité de lumière que reçoit le capteur. Elles forment ce qu'on l'on appelle "le couple d'exposition". Ainsi, à une exposition équivalente correspondent plusieurs couples, puisque l'on peut compenser une petite ouverture de diaphragme par une longue vitesse d'obturation et inversement choisir une grande ouverture pour compenser une vitesse rapide. > Le mode de base Tout automatique > Les modes Pré-scènes (Portrait , Paysage , Photo de nuit , macro , etc.) : Les paramètres de prise de vue sont configurés automatiquement par l'appareil en fonction de situations sélectionnées par l'utilisateur. > Les modes A, S, P et M : Ce sont des paramètres de prise de vue avancés qui sont proposés sur les appareils numériques dédiés aux amateurs avertis ou aux professionnels. L'intérêt de ces modes est qu'ils permettent à l'utilisateur d'intervenir sur les réglages de l'appareil lorsque ces derniers se révèlent insatisfaisants. C'est le cas par exemple lors de photos en contre-jour ou lors de portraits de nuit. Mode A (aperture) : Priorité ouverture - Mode semi-automatique, complémentaire de la vitesse Mode S (speed) : Priorité vitesse - Mode semi-automatique, complémentaire de l’ouverture Mode P (programme) : Couple ouverture/vitesse pré-programmé - Mode semi-automatique Mode M : Manuel
8) Faut-il utiliser un trépied ? Le trépied est un matériel indispensable pour le photographe tout terrain car il permet d'étendre considérablement les possibilités de prises de vue. > Il est utilisé dès que l'on fait des photos à très faibles vitesses d'obturation (photos de nuit, d'architecture, macro) > Lorsque l’on veut faire des photos avec des compositions très précises (photos d'architecture, panoramiques, portraits en studio) car il permet d'ajuster et de modifier le cadrage au plus près. > Il est aussi recommandé pour les photos faites au téléobjectif car le risque de bouger est amplifié par la focale. Il existe aussi d'autres support flexibles : > Le monopode très pratique par sa légèreté, plus transportable, mais qui n'offre pas la même stabilité > Le pied de table, mini trépied qui permet de poser l'appareil sur une table ou le sol, très utile pour faire des photos avec retardateur.
8) Comment tenir son appareil et prendre la photo ? Savoir bien prendre en main son appareil photo n'est pas aussi évident qu'il n'y paraît. Pourtant, cela permet de mieux réussir ses photos car une bonne stabilité et une bonne accessibilité des fonctionnalités de l'appareil est primordiale pour faire des photos rapidement et/ou avec des temps de pose relativement longs. Les facteurs engendrant des photos avec un flou de bougé de l'appareil proviennent bien souvent d'une mauvaise prise en main ou d'une stabilité pas assez prolongée : il est important en effet de rester immobile et parfois de retenir sa respirationau moment du déclenchement, et même un peu après, car c'est souvent à ce moment que l'on a tendance à se relâcher et à oublier que la photo n'est pas finie (il faut laisser le temps de la mise au point). > Essayez le plus possible de placer votre bras gauche contre le corps de manière à le "caler" et campez-vous sur vos deux jambes, légèrement écartées, de manière à avoir le meilleur appui au sol possible. > Pour avoir un point de vue plus bas, vous pouvez poser votre genou gauche à terre et appuyer votre bras droit sur votre genou droit. Cette position vous permet de garder un bon équilibre en vous donnant un maximum d'appuis (de manière à faire "bloc").