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Méthodes et Techniques en Entomologie. Que peut on attendre d’une étude entomologique ?. Introduction :.
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Méthodes et Techniques en Entomologie Que peut on attendre d’une étude entomologique ?
Introduction : • L’étude entomologique est une démarche d’investigation In Situ qui a pour but de révéler la présence d’une ou plusieurs espèce d’insecte ainsi qu’éventuellement l’importance des populations. • Les informations recueillies associées à des connaissances préexistantes, permettent de répondre à un questionnement précis pourvus que les méthodes adéquates aient été mises en œuvres.
Méthode de base : • L’entomologiste ou un tiers collecte sur le terrain des insecte à des fins d’identification. • Il dispose d’outils techniques variés et adaptés permettant un échantillonnage (méthodes d’échantillonnage). • Les échantillons de faune nécessitent quasi systématiquement une identification en laboratoire.
Éthique et collecte d'insectes vivants : • Un échantillonnage d'insectes implique la capture et la mise en collection d'un certain nombre de spécimens, pour une identification correcte et pour des vérifications ultérieures. • La collecte doit s'effectuer sur un nombre limité de spécimens, et sans destruction des habitats. • La collecte ne devrait se limiter qu'aux taxons qu'on est certain de pouvoir identifier. • Tous les échantillonnages risquent de capturer des espèces protégées, l'entomologiste doit donc se munir des autorisations de capture nécessaires.
Techniques de collecte : • Méthodes actives • L'entomologiste va vers l'insecte • Très difficiles à reproduire de manière rigoureuse • N'autorisent que des données qualitatives • Méthodes passives • L'insecte va vers l'entomologiste • Pièges divers : • Attractifs • Non attractifs (données quantitatives)
Techniques de collecte : • Toutes ces méthodes peuvent être mise en œuvre ponctuellement pour produire une première approche d’un site. • Conduites, reconduites sur plusieurs années il est alors possible d’obtenir une vision plus fine de l’entomofaune et d’établir des suivis temporels.
Méthodes actives : Chasse à vue, battage, fauchage, ….
Méthodes passives : • Pièges : P. lumineux, P. attractif aérien,P. de chute, P. à interception, ….
Monde Martinez et Gauvrit, 1997 Σ insectes = 900 000 Vertébrés Autres Vers Protozoaires Mollusques Myria- podes Coléoptères Crustacés Arachnides Autres insectes Hémiptères Diptères 35 000 espèces en France Lépidoptères Hyméno- ptères L’identification: • Une étape cruciale et délicate.
Méthodes qualitatives : • La plus part des méthodes permettent de dresser une liste partielle d’espèces : Relevé faunistique • Prolongé sur plusieurs année permettent d’établir un inventaire. • => Caractérisation de cohortes d’espèces liées a des milieux ou des habitats. • => Dresser la liste des espèces patrimoniales (Protections, Znieff, Directive habitat, Reférentiel saproxylique, etc…)
Méthodes qualitatives :applications pour les gestionnaires. • Mise évidence de la richesse de locale associé à une prise de conscience de l’existence de l’entomofaune. • Désignation des éléments constitutifs du milieux intimement liés à l’entomofaune, qui vont pouvoir faire l’objet d’attention particulière. • Rédaction d’un ensemble de conseils de gestion visant à préserver l’entomofaune actuelle et à favoriser ,éventuellement, une diversification de celle-ci.
Méthodes quantitatives : • La mise en place d’un protocole de standardisation de l’effort et des méthodes de collecte est nécessaire pour produire des résultats quantitatif. • Pour produire une information interprétable il est quasi-indispensable de définir un site de référence qui servira de témoin. Ce site permettra d’interpréter les observations par comparaison des résultats. • les méthodes sont nombreuses et dépendent du questionnent. En voici quelques unes….
Méthodes quantitatives : • => Évaluation de la richesse spécifique. • Mise en place dans un milieu homogène, d’au moins 5 dispositifs, sur un pas de temps fixe. • l’analyse de la répartition en terme de présence / absence des espèces observées dans les dispositifs permet de calculer le nombre d’espèce théoriquement présent dans le milieu.
Méthodes quantitatives : • Évaluation de la taille d’une population d’un espèce donnée. • Basé sur la méthode de Capture Marquage Recapture. • Répétée sur plusieurs années , il est possible de suivre l’évolution d’une population d’une espèce au cours du temps.
Méthodes quantitatives :applications pour les gestionnaires. • Évaluation rationnelle de la richesse d’un site, d’une station. • Classification des sites en fonction des cortèges faunistique observés, mise en évidence de sites remarquables. • Évaluation de l’impact des mesures de gestion sur la population d’une espèce, sur une cohortes, sur la biodiversité. • => Nécessite un suivi temporel, la composition faunistique évoluant en réponse au modifications du milieu.
Méthode de suivi temporel: • Suivi de population • Suivi de recolonisation • Évolution des composition faunistiques
Conclusion : • Sous une même dénomination et une pratique apparemment similaire, l’expertise entomologique couvre de nombreuses pratiques. • L’inventaire entomologique est une démarche scientifique qui a pour but de répondre à un questionnement une interrogation. • Il est donc indispensable préalablement à la mise en oeuvre d’une étude, de consacrer du temps à la définition des objectifs.