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AMEDEO MODIGLIANI. 1884 - 1920. Présenté par LORALIX. Amedeo Modigliani, sculpteur et peintre italien d’origine juive, naquit en Italie à Livourne et mourut à Paris. Tuberculeux depuis l’enfance, il fit ses études académiques à Florence et Venise et alla vivre à Paris en 1906.
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AMEDEO MODIGLIANI 1884 - 1920 Présenté par LORALIX
Amedeo Modigliani, sculpteur et peintre italien d’origine juive, naquit en Italie à Livourne et mourut à Paris. Tuberculeux depuis l’enfance, il fit ses études académiques à Florence et Venise et alla vivre à Paris en 1906. Dans le «Bateau-Lavoir», la fameuse maison parisienne qui était le centre de réunion d’artistes et écrivains, il se lia d’amitié avec Max Jacob, Van Dongen, Picasso, Apollinaire et d’autres personnages célèbres. Il ne fait aucun doute qu’il reçut l’influence de Cézanne lors de son exposition de 1907, et probablement aussi celle de Klimt et celle des estampes du japonais Utamaro, mais en tout cas son style reste défini comme une stylisation extrèmement originale des volumes et un traitement quasi plat de la couleur appliquée d’une forme homogène sur les surfaces.
C’est surtout dans ses nus féminins qu’on perçoit une empreinte lointaine de Duccio et de Botticelli, mais sublimée par une synthèse du cubisme et de ce que la critique italienne contemporaine a appelé “linéarisme”, par opposition à la dénomination française de “expressionisme” duquel il n’a pas la distorsion dramatique que lui donnèrent ceux qui le cultivèrent.
Autoportrait (1919)
Nu Assis (1917) “La Belle Romaine”
Nu assis (1917)
Nu debout (1917)
Femme avec un Chapeau (1907)
La Juive (1908)
Femme à la Jaquette Jaune (1909)
Paul Alexandre Sur fond vert (1909)
Portrait de Pedro (1909)
Portrait de Diego Rivera (1914)
Portrait du Peintre Manuel Humbert (1916)
Portrait de Soutine attablé (1916)
Portrait de Paul Guillaume (1916)
Jacques et Berthe Lipchitz (1916)
Portrait de Max Jacob (1916)
Léopold Survage (1917)
En décembre 1917 Amedeo Modigliani organisa une exposition dans la galerie de Berthe Weill, rue Taitbout à París. Weill, d’origine alsacienne, était une des figures les plus originales et avant-gardistes du marché des arts en ces années-là: Matisse, Picasso, Dufy, Derain… Le jour de l’inauguration, les nus exposés suscitérent un tel scandale que le commissaire de police du quartier dont les bureaux se trouvaient en face de la galerie, dut intervenir en menaçant de confisquer les cadres s’ils n’étaient pas retirés immédiatement. L’exposition ne fut pas clôturée, mais Modigliani ne vendit aucun cadre à l’exception des cinq qu’acheta Berthe Weill elle-même.
Femme au col blanc (1917)
Brunette en noir (1917)
Jeanne Hébuterne (1918)
Mendiant de Livourne (1919)
Femme à la Cravate noire (1919)
Modigliani était aussi un peu obsédé par la sculpture et particulièrement par le thème des Cariatides. Dès sa jeunesse, étant encore en Italie, il avait commencé à réaliser quelques oeuvres. En 1911 il reprit ses outils… Suit un échantillon de quelques-unes de ses réalisations.
Tête en Pierre Tête en Bois
Cariatide en Pierre Etude pour Cariatide en Bois
Bien que l’artiste ait déjà connu de son vivant les succès de son travail, c’est à sa mort que vont être reconnus par la critique les beaux nus et visages de femmes - beaucoup d’entre elles furent ses maîtresses- , et les portraits de ses amis: Zborowski (1916), Soutine (1917), Kisling (1918), Jean Cocteau (1917), Frank Burty (1914). En 1914 il avait commencé une relation amoureuse avec la poétesse britannique Beatrice Hastings, mais dans les dernières années de sa vie sa compagne fut Jeanne Hébuterne qui lui donna une fille. Lorsqu’elle apprit que Modigliani était décédé à l’hopital, épuisé par la maladie et les excès, elle ne put surmonter sa douleur et le même jour se jeta du cinquième étage. Elle était enceinte de 9 mois et laissait orpheline sa fille Jeanne âgée de 14 mois. Les deux amants partagent la même tombe dans le cimetière du Père-Lachaise à Paris.
La tombe commune de Amedeo Modigliani et de Jeanne Hébuterne
