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La première ville de création totalement européenne d’Algérie après 1830. Sidi-Bel-Abbès. Claude Jacquemay. Rôle du nomadisme qui subsiste encore aux environs jusque vers 1900.
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La première ville de création totalement européenne d’Algérie après 1830 Sidi-Bel-Abbès Claude Jacquemay
Rôle du nomadisme qui subsiste encore aux environs jusque vers 1900
Ce plan de 1845 signale les parties défrichées, les zones de broussailles et de palmiers nains. Les forêts de pins d’Alep n’y figurent pas.
Cette Kouba (tombe d’un saint musulman) , seule construction de la plaine a donné le nom de la ville
Plan en damier romain de la ville dressé par le capitaine Prudon sous la seconde république
La Légion Etrangère a joué un rôle essentiel et primordial dans la construction de la ville, de même que pour assainir, défricher et créer les premières exploitations agricoles. En plus de son aide technique elle a fourni la main d’œuvre et même les premiers colons qui furent des officiers retraités devenus gentlemen farmers, comme le capitaine Maillol, le colonel Lacretelle et autres.
Dans toute son histoire un seul incident grave se produisit en 1845. • Alors qu’une colonne se trouvait en mission à quelques kilomètres de là, un groupe de Musulmans en haillons semblant aller en pèlerinage vers la kouba s’était introduit par surprise dans la redoute. Après avoir sorti des armes cachées sous leurs burnous, ils avaient tenté de massacrer les malades et blessés en repos sous des tentes. Grâce au courage et sang froid de l’officier comptable de l’hôpital les assaillants furent repoussés avec pertes et fracas. Les responsables de la tribu des Ouled Brahim devaient être par la suite très sévèrement châtiés par la colonne de retour, prévenue au son du canon.
Vue partielle de la ceinture de fortifications de la ville avec ses fossés, existant encore avant 1920.
L’inscription en espagnol sur la gauche témoigne de l’importance numérique de la population hispanique.
la rivière Mekerra ou Oued SigEn 1849 il y a déjà 55 constructions, 60 jardins et 431 habitants
L’une des premières maisons construites • La même maison après sa première rénovation
Sur 5 259 habitants en 1859, 2157 habitants sont français 2046 sont espagnols 168 sont allemands 147 Italiens, 391 Israélites 148 noirs sont des esclaves des Arabes libérés par la loi Schoelcher de 1848, Les autres (anciens légionnaires) sont originaires d’Europe centrale ou du nord. Il n’y a que 102 Maures ou Arabes
Au local en bois de 1851 succède en 1859 l’église Saint Vincent consacrée par Mgr Pavie évêque d’Alger.
Le premier théâtre où passaient des troupes françaises espagnoles et même italiennes d’opéra.
La place des quinconces qui deviendra par la suite la place Carnot.
La mairie où fut reçu l’empereur Napoléon III en 1865. En 1903 la ville accueillit avec enthousiasme le président de la République Loubet et en 1922 le président Millerand.
La gare inaugurée en 1877, l’année de naissance de ma grand-mère maternelle.
Place Clémenceau avec l’avenue Prudon,le monument aux morts et le cinéma Vox.
Le nouveau théâtre, réplique intégrale de la comédie des Champs Elysées à Paris
La vue aérienne partielle montre le plan en damier.De 11.992 habitants en 1885 la population atteint 26.000 en 1900 et 80.000 en 1958.
En un siècle cette ville a suivi le même parcours que ses semblables en Europe ont mis 2.000 ans à atteindre. • le brassage de populations multi ethniques, multi nationales, pluri culturelles ou religieuses devait alors créer les conditions favorables à l’éclosion de nombreuses vocations ou talents divers. • Certains de ses enfants ont même connu des gloires mondiales inoubliables.
René Viviani (1863-1925) • Après avoir commencé sa carrière d’avocat à SBA, il se spécialise à Paris dans la défense de droits des ouvriers syndicalistes et des socialistes.
Il collabore à la rédaction de plusieurs journaux, participe avec Jaurès à la création de « l’humanité ». • Après avoir été élu à Paris député socialiste indépendant et nommé ministre du travail puis de l’instruction publique à partir de 1906, Poincaré le choisit comme chef du gouvernement en Juin 1914 pour gérer la mobilisation et le début de la guerre. • Après avoir été ministre de la justice, il est chargé de mission aux Etats-Unis et représente la France à la Société des Nations.
Gaston Julia (1893-1978) • Fils d’un artisan mécanicien sur machines agricoles, toujours premier de sa classe il obtient une demi bourse au lycée d’Oran. Après le baccalauréat il obtient une bourse pour suivre les cours de mathématiques supérieures à Janson-de-Sailly et arrive premier aux concours de polytechnique et l’école normale. • Sa passion : le violon offert par sa mère et sur lequel un officier de la légion l’a initié à la musique.
Le héros de la guerre de 1914-18 et le célèbre mathématicien de Génie. • En janvier 1915, officier de 22 ans, atteint d’une balle en pleine figure, il fait preuve d’une conduite héroïque. Défiguré, il portera une prothèse de cuir toute sa vie. • Professeur à polytechnique, l’Ecole Normale supérieure et l’université de Paris, il est membre de l’Institut. • Son génie à permis de faire progresser le calcul différentiel absolu, de mieux connaître la structure de la lumière et a favorisé les découvertes d’Einstein. • Il est universellement reconnu comme le plus grand mathématicien du XX ème siècle.
Marcel Cerdan né à Sidi-Bel-Abbès le 22 juillet 1916, champion du monde PM en battant Tony Zale le 21 septembre 1948 aux USA, est décédé en 1949 dans un accident d’avion à Sao Miguel aux Açores. Boxeur depuis l’âge de 8 ans il avait disputé 123 combats et avait obtenu 119 victoires dont 61 par KO. 60 ans plus tard sa célébrité reste intacte.
Champion de football avec Larbi Ben Barek, je me souviens l’avoir vu jouer à SBA au stade Paul André contre l’équipe du SCBA en 1942 alors qu’il était déjà champion de France et d’Europe de Boxe. Son père et ma grand-mère furent longtemps voisins lorsque son grand père travaillait dans la ferme du capitaine Maillol que mon arrière grand père maternel Anton exploitait à l’époque en fermage sur la route d’Oran.